L'abeille tueuse est un insecte universel qui volète dans les salons, les expos, baragouine plusieurs langues, ses ailes sont irisées, mais elle part à tire d'aile si vous n'avez rien qui lui convienne. Son dard aussi rapide qu'une langue de vipère est intarissable sur ses relations mondaines. Mon ami Machin! Le prénom suffit cela oblige à deviner son degré d'intimité avec les grands de ce monde. Les prismes de son oeil à 180° balaient tels des lasers le paysage qui offrirait un quelconque intêret. Cette petite bestiole industrieuse se sucre du miel des ouvrières qu'elle tue pour mieux triompher. Elle est corsetée de soie mordorée et travaille son interlocuteur au corps, une flûte de champagne à la main.
Il en va ainsi de tout un monde qui fonctionne autour des créateurs, vampirise avec des sourires aussi long qu'une fermeture éclair les artistes, puis, les déleste quelque peu. Une énergie alliée à un snobisme hystérique sont leur fond de commerce. Le peintre, l'acteur, n'est plus qu'un pauvre débile qu'elle baby-sitting.
Question prédateur et quitte à me faire sucer le sang, je préfèrerais être emportée dans les airs par un bel et majestueux aigle.
mercredi, septembre 27, 2006
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