Je sors à peine de la gare du Nord encore toute émue de ce voyage à la fois dans le temps, c'est Jean-Batiste qui lors d'une répétition au Centre Américain sur le terre plein, m'avait présentée pour mon malheur à son auteur lui disant Voici ta prochaine maitresse! Jacques Baratier présent m'avait prévenue: C'est une planche pourrie, si tu la prends, tu vas savonner! J'ai savonné. Anouk Fergeac avait pris une photo des deux Jacques de profil, moi au milieu. Impossible de reconnaitre lequel est l'autre. Depuis JB n'arrête pas de se repentir en riant de mes mésaventures.
Jean-Baptiste Thiérré est l'un des premiers (sinon le premier) a avoir monté pour le théâtre des pièces de Jacques Sternberg. Ce jour là, il répétait pour Liège l'une d'elle qui a dù quitter l'affiche, le co-auteur ayant été oublié sur le programme. Furieux, ce dessinateur (Oelype), je crois, a définitivement interdit l'oeuvre .
Plus tard, JB-T. a fait travailler les patients de la Clinique de la Borde sur le texte de C'est la guerre monsieur Gruber (Sternberg) J'ai vu les deux représentations données au Petit Lucernaire à Montparnasse. Voir ces malades qui avait choisi de jouer les rôles contraires à leur pathologie, c'était surprenant et troublant, La Comédie Française plus institutionnelle n'a pas fait mieux.
Le deuxième voyage est dans l'espace, Jean-Baptiste et son épouse sont descendus à Bruxelles dans le même hôtel ou Sternberg faisait ses escapades amoureuses.
Le troisième voyage c'est d'entrer dans l'univers fantasmagorique de Victoria Chaplin,princesse du cirque (dynastie oblige) et celui de Jean-Baptiste Thiérrée, Machiavel du rire. Avec le Thalys, j'avais le sentiment d'être transportée comme dans un fauteuil de carrosse pour assister à la représentation donnée au Wolubilis à Bruxelles.
jeudi, décembre 14, 2006
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