Un rapace a été enrôlé pour jouer les frayeurs au dessus de nos cieux. La nuit j'entendais les criailleries de mouettes lors des marées, depuis les bruits sont plus plaintifs, souvent terminés par un miaulement de chat. Interdiction de nourrir les goélands, les pigeons, seuls les moineaux en prennent à leur aise en se faufilant de leurs petits pas furtifs jusque sous les verrières des gares. La campagne ne nourrit plus son homme, ni son oiseau. J'ai marché sur le green d'un golf exempt de toute éjection, autrefois les balles étaient volées par des buses qui les prenaient pour des oeufs. Un motard qui m'avait prise en stop ma montré la ruine du petit château de La Dubarry, à quatorze ans, il y fauchait les foins. Cela m'a rappelé le club Med à Vittel où j'avais à charge la promenade, je me payais le luxe de suivre les golfeurs; rien de plus voluptueux que de sentir cette moquette d'herbe sous le pied. Mais les golfeurs, comme souvent les spécialistes, étaient de mauvais coucheurs,comme certains ont l'alcool mauvais, pas gai de vivre sous le même toit, ils ne parlaient que de bois, de fer, de par, de bunker. Mais moi j'étais heureuse tant qu'ils me laissaient marcher derrière eux.
mercredi, juillet 04, 2007
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2 commentaires:
SEULS... LES OISEAUX VIVENT DE LEURS PLUMES...
Ce matin j'ai vu une gamine enlever le sable de ses jambes avec une plume de mouette, c'était ravissant comme geste...
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