(112)*Laura, toute poudrée pour nous recevoir, a perdu ses joues fraîches. Elle erre telle une somnambule. Il y a une quinzaine de personnes qui pique-niquent de pommes de terre en robe des champs, et de croissants. Deux messieurs entourent gentiment la maîtresse de maison.
Ressentant le besoin de m’isoler, je vais vers l’entrée. Laura est là, assise à une petite table, se tirant les cartes. Elle veut me dire qui je suis en regardant les lignes de ma main, et me faire les cartes. Elle a l’air un peu exaltée, comme si elle avait bu. Elle ne me dit que deux ou trois généralités, du tout venant.
jeudi, juillet 14, 2011
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