C'est un décor lunaire, que des cailloux, et des marmottes cachées derrière. J'adorai ce lieu venté, car les arbres n'y repoussaient pas à cause de ce même vent, ils avaient été décimés pour ouvrir des mines.
C'était l'année de gloire de Hinaut qui avait dîné au Club Med. A l'arrivée, les coureurs étaient si tétanisés qu'ils leur fallait l'aide de deux personnes, l'une tenant le vélo, et l'autre les aidant à descendre de la selle. Après vingt minutes on les voyaient vaillamment redescendre la côte pour rejoindre leur hôtel.
Pour avoir une idée des efforts, de Bourg d'Oizan, j'ai tenté monter à pied la route, en vain, épuisée j'ai du faire du stop.
C'est la foule qui m'affole, elle est bête la foule, toujours des petits malins qui courent à pied derrière leurs idoles au risque de les déséquilibrer, leur versant de l'eau, ou traversant,inopinément la route devant les voitures suiveuses, et les pépères et mémés saucissonnant devant leur caravane,gras comme des chapons, attrapant au vol les cadeaux des caravanes publicitaires.
Beaucoup de hollandais dans cette étape mythique qui est la leur. Jusque dans le cimetière on campe faute de place.
Thomas Voeckler à vraiment l'air d'un bon garçon, il faut du coeur pour résister à toute cette pression.
Depuis vingt ans, la montagne n'a pas changée, elle est toujours aussi pelée!
vendredi, juillet 22, 2011
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