(120)*Renaud m’invite à un séjour dans une charmante pension de famille, très luxueuse. On n’arrête pas de nous apporter des choses pour agrémenter notre villégiature, ce qui me laisse supposer que nous ne sommes pas en France. C’est une hospitalité désuète, à la mode suisse ou à celle d’Angleterre, plus raffinée.
Huit jours à vivre comme ça avec Renaud. Je lui en suis si reconnaissante qu’il me vient le désir de le choyer physiquement. Nous sommes en train de nous reposer sur le lit, je veux que mes baisers tendres accèdent à son ventre, mais la porte s’ouvre sur sa femme. D’un geste il s’est recouvert de la couverture et moi, allongée à une distance décente, en slip et en soutien-gorge. C’est la seule chose sur laquelle sa femme pourrait tiquer, mais elle regarde les objets offerts par la maison, dont elle apprécie le service. Moi, je suis éberluée de me savoir en soutien-gorge, ce qui me sauve la face pour l’instant, car je n’en ai jamais porté de ma vie.
Cette fois, le sang qui fait tache au sol est noir fumé, un peu boueux. C’est plus facile pour l’éponger avec un morceau de coton. C’est le seul morceau que j’ai, que ferais-je si cela dégringolait de moi sans protection ?
mercredi, novembre 09, 2011
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