lundi, janvier 07, 2013

Si j'allais chez Drucker!? En regardant "Vivement Dimanche" j'imagine...

Sur ce beau canapé rouge sang, j'inviterai toutes les personnes qui m'ont permis de survivre depuis ma naissance jusqu'à cette fameuse date du 21 décembre 2012, après c'est une autre chanson!
Qu'elle est l'institution qui m'a hébergée lors de ma naissance en prison jusqu'à l'âge de trois ans, mystère, ma mère n'a jamais voulu s'étendre là-dessus.
Puis quelques mois dans un kindergarten Suisse où  Elisabeth... Réputée pédagogue dans le monde entier.
M'ayant retrouvée par la Croix Rouge au bout de son internement, je ne sais par quelle filliaire, nous avons étés recueillies par le pasteur  Jules Jezequel et sa famille dans le Hameau de Rontignon du côté de Pau. Ce, jusqu'à la fin de la guerre. Entre temps il y a eu des intermèdes avec des personnages furtifs que j'ai aussi aimé mais ils ont tus leur nom, résistance oblige. Ma mère disparaissait parfois, (je l'ai su plus tard, pour rejoindre ses camarades à Toulouse, plate forme de la résistance du Sud Est)


Je fais l'impasse, à la libération, sur les deux orphelinats où l'horreur des poux et des récits par les enfants de rescapés nous hantaient, pendant ce temps ma mère élevait deux moutards issus d'un autre lit.
J'ai échappé à ces tutelles en devenant danseuse au Châtelet, puis au Mogador.

Je suis née au cinéma dans un court métrage d'Agnès Varda qui m'a présentée à son mari Jacques Demy, lequel était fidèle à tous les personnages de ses films.

Entre temps rencontre avec Jean Claude Drouot et sa femme Claire, lesquels m'ont sauvée de maints suicides lors de mes pérégrinations amoureuses.

Ainsi que le pharmacien de Trouville,  feu Daniel Wallard et sa très jeune femme Dominique ( dite petit Podda), notre point de référence étant leur ami Jacques Sternberg.

Entre deux cachetons , je travaillais au Club Med afin de conserver la sécurité sociale, ceci sous la houlette de Gilbert Héron ( féodal s'il en est), et de sa femme Arlette Gilles talentueuse régisseuse-danseuse-chorégraphe.

Et je dois un toit depuis quarante ans  aux enfants de Ghislain Cloquet: Jérôme-Ève Marie et Arthur, lesquels n'ont jamais dérogé au souhait de leur père de me laisser comme locataire gratis dans un petit  grenier.
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Nous avons vieilli et sommes donc tributaires de la médecine en ce qui concerne l'avenir.

C'est pour cela que s'en attendre une hypothétique invitation de Michel Drucker je veux remercier mes sauveurs en les couchant sur le déroulant de mon blog.

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