lundi, novembre 29, 2010

Ingrid Bétancourt- C'est au programme- Sophie Davant



Ingrid Bétancourt a la grâce et le charme mystérieux d'un Modigliani

Il est vrai que les gens qui ont eu des bontés pour vous, se sentent dépossédés dès que vous n'avez plus le statut d'une victime. Même le silence a une fin

J'avais été au flan au studio me présenter à Jacques Becker qui faisait des essais pour son film "Les amants de Montparnasse" (1957), le réalisateur ne m'avait pas retenue, c'est Anouk Aimé qui a interprété Jeanne, la compagne de Modigliani.
Cela me fait penser qu'à plusieurs reprises, je n'ai fait des essais que lorsqu'un réalisateur n'était pas sur de pouvoir engager Anouk soit pour des raisons pécunières, soit pour des questions de dates de tournage...

jeudi, novembre 25, 2010

Journée contre les violences faites aux femmes "Une fille comme moi"

Ce documentaire est réalisé par Sandrine Goldschmidt, avec l'écoute et l'aide des éducatrices du FIT, les femmes racontent leur histoire individuelle et collective pour mieux dépasser les violences qu'elles ont subies, suivi d'une table ronde sur le thème:" Construire et se reconstruire après les violences" En présence d'Hèlène de Rugis (directrice adjointe de l'institut de victimologie) Marie Cervilli (directrice du FIT) Gaëlle Bougot (éducatrice spécialisée du FIT) Sandrine Goldschmidt (réalisatrice) et Bettina Collins ( spécialiste de l'intervention sociale auprès des groupes. Le débat est animé par Flora Boller, déléguée à la lutte contre les discriminations et à l'égalité Femmes-Hommes.
Une nouvelle loi est entrée en vigueur en octobre 2010, une femme s'estimant en danger peut déposer une plainte auprès d'un juge. Celui-ci pourra éloigner le conjoint violent y compris du domicile conjugal. Si le juge estime qu'il existe des raisons de croire que les violences sont réelles (insultes, violences psychologiques, dépression), alors il pourra prononcer une mesure de protection, et si le compagnon enfreint ses obligations, c'est un délit passible de deux ans de prison. Anne Bouillon veut croire que les avocats et la justice feront"Vivre" cette loi. Il faut la faire connaître. Bien utilisée, on voit qu'elle peut être redoutablement efficace.

Deux hommes aiment la même femme qui est morte, Ils pratiquent le rituel mortuaire de leur village d'enfance, la crémation , ce sont des "Méria" et se laissent engloutir par le fleuve dans lequel ils viennent de déposer les cendres de l'aimée.

"Le Dernier Voyage de Tanya
" : voyage envoûtant aux confins de l'histoire russe

Pina Bausch- Rêves dansants


Aujourd'hui sur les écrans, « Les Rêves dansants », sous-titré « Sur les pas de Pina Bausch », est le fruit du tournage pendant un an des répétitions de « Kontakthof », un spectacle de la chorégraphe allemande Pina Bausch. Sur scène, une quarantaine d'adolescents qui n'avaient jamais dansé jusqu'alors…
Mais est-ce de la danse ? Cette question se pose chaque fois que l'on assiste à un « ballet » de Pina Bausch, tant ce que l'on voit est éloigné des codes chorégraphiques, qu'ils soient académiques ou d'avant-garde. Comme si elle était revenue à la source originelle de la danse.

« J'ai voulu inventer un langage pour ce qui ne pourrait pas être exprimé d'une autre manière. »

Et elle l'a fait.
46 ados qui rêvent en dansant

Mis en scène par Anne Linsen et Rainer Hoffmann, « Les Rêves dansants » racontent l'histoire de quarante-six adolescents venus d'une douzaine d'écoles de Wuppertal, en Allemagne, qui ont travaillé pendant près d'un an, à raison d'une ou deux fois par semaine, sur « Kontakthof ».

Le film montre les répétitions avec Jo Ann Endicott et Bénédicte Billiet, deux anciennes danseuses de la compagnie de Pina Bausch, jusqu'à la première représentation publique qui eut lieu en novembre 2008 au Tanztheater de Wuppertal, le théâtre que Pina Bausch a dirigé depuis son ouverture en 1973.

Mais plus qu'un simple aperçu du travail, c'est toute l'évolution des adolescents qui est retracée, depuis la maladresse des premiers gestes jusqu'à l'aboutissement final. (Voir la vidéo)

Remède oui ou merde!

De temps en temps je vais voir sur les forums: pas de remède miracle, ni même une toute petite molécule de merde qui changerait notre vision noire du monde, alors qu'on nous bourre de pilules, à propos de ne pas manger ils ont fait fort les français, quatorze-ans après l'Amérique pour interdire un coupe-faim réservé aux diabétiques en surpoids, que de coeurs brisés au sens propre et figuré.

Le pied

C'est bien beau de retrouver le pied agile, sans entrave, mais pour aller où? J'ai fais les frais d'une chaussure qui force le pied à se mettre en position flexe, sur les talons, ce qui étire les hissions jambiers, puis le dérouler jusqu'aux orteils, ce qui force la musculature, j'espère avec cet exercice de marche quotidienne rétablir la cambrure du bassin. Et puis il y a le chaussage avec du scratch ce qui permet au al gus valgus de s'étendre jusqu'où il veut.

Abandon-Haïtiens ignorant où est passé l'argent de l'aide internationale


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mercredi, novembre 24, 2010

l'asphalte

On nous annonce chaque jour un peu plus de froid, mais le ciel est bleu, tant qu'il y a le jour, je marche dans les rues, je tiens de ma mère, par tous les temps on la voyait avec sa canne défier la neige, la pluie, le vent, même après une chimio, il ne lui fallait que deux jours pour retourner au square, et remonter à pied si besoin les huit étages d'un immeuble en périphérie, car l'ascenseur y prenait feu on ne sait comment.
J'ai appris ce matin que l'asphalte est plus frais de 2° que l'air ambiant, d'où des glissades inopinées pour les piétons et voitures.
Et comment n'y a t-on pas pensé plus tôt: un auto-vaccin contre le cancer du poumon, et d'autres?...

93)*Je vais déjeuner au coin du boulevard du Montparnasse dans un bistrot bon marché et désert, avec une fille, me semble-t-il, ou en trio (deux filles et un garçon). La modicité des prix, en comparaison avec La Coupole, doit attirer la même clientèle d’artistes.
Eh oui! Vous venez à la fin du repas, nous longeons tous deux une rue parallèle derrière le boulevard. Je me concentre sur l’aspect des immeubles pour rester indifférente, que vous bifurquiez ou non vers ma chambre. Nous tournons à droite derrière la tour. Je regarde sur ma gauche. Il y a des appartements en réfection. L’un deux sera magnifique, avec ses grosses poutres apparentes. Il me conviendrait bien, surtout qu’il a l’air encastré dans une roulotte. En regardant le plancher, c’est celui de la coque d’un navire dans lequel on peut descendre vivre.« Pouvez-vous dîner avec moi, demain soir ? » Je pense dans mon for intérieur, dîner seulement demain, pas ce soir, et de toute façon pas après-demain, à quoi bon ? Vous ajoutez:« Si vous préférez ce soir, je dois traîner ce barda. Sinon je le dépose chez moi, et je vous vois demain. »
Des bâtons sortent de votre baluchon.« Vous êtes allé faire du ski?
-Oui!- Seul ?-Oui!» dites-vous d’un air torve.Je m’en veux d’avoir posé cette dernière question. Bien sûr, il n’y a aucune raison qu’il parte seul. Mais aussi, pourquoi ne pas m’avoir amenée au lieu de payer les mille francs du pari ? Je souffre que vous ayez préféré cela, j’ai envie de hurler, à quoi bon!

vendredi, novembre 19, 2010


Pierre Etaix au cinéma, en DVD... et aussi sur scène !

Après une résidence de création suivie de trois représentations en janvier dernier au Théâtre du Pont Tournant à Bordeaux
(merci Stéphane Alvarez et toute son équipe)
Après deux semaines de répétitions en septembre à l'Académie Fratellini
(merci Valérie Fratellini et toute son équipe)
une nouvelle création et un triomphe du 2 au 7 novembre 2010 au Théatre Vidy de Lausanne
(merci René Gonzalez et toute son équipe)

MIOUSIK PAPILLON
le nouveau spectacle de (et avec) Pierre Etaix part sur les routes !

Les premières représentations auront lieu:

Samedi 20 novembre à la Ferme de Bel Ebat à Guyancourt
Mardi 14 décembre au Théâtre municipal de Roanne
Vendredi 17 décembre à l'Espace Jules Vernes de Brétigny-sur-Orge
Samedi 15 janvier au théâtre du casino de Deauville

Et puis pour celles et ceux qui souhaitent revoir (ou découvrir) les films de Pierre Etaix
L'intégrale de ses films restaurés* est enfin disponible en DVD !!

Plus d'infos sur le site www.barkalshop.com
ou en cliquant ICI

" L'Intégrale Pierre Étaix "Coffret 5 DVD avec Bonus +1 livre + cartes postales

Important : pour chaque coffret commandé sur le site www.barkalshop.com, 1 EURO EST REVERSÉ À L'ASSOCIATION "IL ÉTAIX UNE FOIS" afin que celle-ci puisse continuer à défendre les auteurs, leurs droits et leurs œuvres.

* L'intégrale cinématographique de Pierre Étaix a été restaurée sous la direction de Fran��ois Ede par Studio 37, la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma & la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma.

PS: N'hésitez pas à faire circuler l'info auprès de vos contacts et amis !

jeudi, novembre 18, 2010

On a voulu m'empoisonner- Toute une histoire- Sophie Davant- FR2

Quand l'amour devient toxique l'empoisonnement est considéré comme une préméditation, donc un assassinat: 30 ans de réclusion criminelle. On peut durant trois mois retrouver les substances toxiques dans les cheveux. Mais depuis juillet dernier, les victimes peuvent aussi porter plainte pour harcèlement moral.
Le processus de la maladie mentale est en quatre étapes.
1/Séduction.
2/Dépréciation.
3/Isolation.
4/Crime, suicide, ou fuite
Le drame, dit le psy de service, est que la victime reste amoureuse de son tortionnaire,
Ne crains pas de marcher lentement, simplement de t'arrêter (proverbe chinois)

Tsilla Chelton- Contes et nouvelles du XIX siècle

Tsilla Chelton est une actrice française née à Paris le 1er avril 1918.
Quelle merveilleuse bonne femme, je regrette de ne pas l'avoir connue plus tôt. j'allais très peu au théâtre, c'est toujours pour moi, une denrée rare...Mais quand même, Ionesco Eugène!!! d'autant que je l'avais, avec Sternberg, rencontré plusieurs fois à La Coupole, celui-ci avait participé matériellement afin que l'on puisse monter Les Chaises d'un des rares auteurs de théâtre qu'il admirait.

Le train


Sternberg avait pris ce Polaroïd dans le train Paris-Bruxelles en 76, il avait baissé la vitre, et la vitesse avait donné cette déflagration au visage, donnant le sentiment d'un ailleurs...Dans la réédition 2O1O, la jaquette a sauté du train (si l'on peut dire) est-ce un effet du Fils de...?

lundi, novembre 15, 2010

J'ai les crocs de ne pouvoir mâcher!

Après vingt ans où il me consolait d'une bise sur la joue car la douloureuse était salée, mon dentiste a dit Non! à la CMU. Mon bridge provisoire s'était fait la belle pendant les vacances. Une jeune femme au premier dispensaire: "Je suis navrée d'être aussi catégorique mais vos dents sont infectées, il faut les arracher et vous mettre un dentier! C'est tout ce que vous aurez droit avec la CMU! Sinon, il y a la greffe osseuse, puis les implants, à votre charge!- Mais vous pouvez me donner des antibiotiques? - Ça ne sert à rien, il faut les arracher!"
Ne voulant pas en démordre je vais dans un autre dispensaire: Il n'y a pas de place, nous sommes complet, allez aux urgences à la Salpêtrière!
J'y attends mes trois heures comme tout le monde, une ravissante asiatique: Je regrette, je n'ai pas le matériel pour vous soigner, téléphonez à l'hôpital d'Yvry, mais il y aura sûrement un long délai d'attente!Elle me passe gentiment un doigt sur la gencive, comme je n'ai pas mal, pas d'ordonnance.
Je vais donc dans un autre dispensaire où j'ai mon médecin traitant, afin qu'il me conseille, ce n'est pas son jour, et la semaine prochaine il est de congé.
J'ai le temps de pourrir sur pied avant que d'obtenir des soins...
Alors, pour enlever mon cafard j'ai vu le film de Igmar Bergmann En présence d'un clown
La consolation c'est de voir Schubert mourant qui dit: Je coule! puis il entend quelques notes de sa propre musique: Non! Je ne coule pas! Je m'élève!

Cela me fait penser à la chanson de Boby Lapointe Avanies et framboises, sont les mamelles du destin

Je poursuis ma quête du Grâl (croc) Pour SOS dentaire, c'est OK, rendez-vous possible
vendredi, sauf que nous ne sommes que lundi, je vais tenter un privé, en tous cas, merci au dentiste sourire!!! Et tiens donc! Ce privé que je vois de la part dudit docteur sourire, me conseille d'attendre que les dents tombent d'elles même, ce qui ne saurai tarder, les os autour des racines s'effrittent.

Cela me rappelle que récemment, au mois de juillet, je suis allée en province dans une unité de jour pour maladies mentales, afin de me faire aider pour un problème existentiel, faire le deuil d'une affectivité malsaine (sic), l'infirmière m'a interrogée durant une demi-heure et promis un RV avec la psy, j'ai attendu deux mois. J'y suis retournée fortuitement:"Ah! Je vous ai zappée!-Je peux espérer voir la psy?- Non! Elle ne vous dira rien de plus que moi!" Il faut dire que les infirmières sont femmes de terrain, je respecte...

91)*Je montre Le grand-père à une lectrice d’une maison d’édition que vous connaissez bien. Vous en êtes fâché.
« Je vous ai pourtant dit que cela n’a aucun intérêt. D’abord c’est très mal écrit, et puis les souvenirs n’intéressent personne !
- Laissez-moi tout de même en lire un bout» dit la lectrice. Après quelques lignes, elle tombe sur la phrase: "J’ai trente-cinq ans". C’est bizarre, je suis persuadée d’avoir écrit ça il y a au moins dix ans, et maintenant, de toute façon, j’en ai trente-sept. Je me tais, pensant que c’est une phrase de science-fiction. Après avoir tiqué sur le chiffre, elle ajoute:
« De toute façon pour moi, vous paraissez en avoir quarante. »
Alors je vous injurie, disant que vous n’aimez rien hormis vous, que vous êtes l’être le plus narcissique de la terre, que vous ne songez qu’à enfoncer dans l’anonymat les femmes que vous désirez afin de les conserver pour l’usage de votre seul nombril, etc.
Il ne me reste qu’à m’exiler dans la périphérie de la ville. J’y ai une chambre pour cent francs par mois, et la mer pas loin. Ce sera toujours ça de pris, d’agréable à l'avenir, les bains de mer.
J’ai un mirage d’eau car le sable est creusé en fines vaguelettes. C’est seulement le vent qui rase la plage sur le côté gauche et imprime ce tracé. La mer est à marée basse, beaucoup plus loin. Et sur le côté droit, le long de la grève, il existe un cabanon qui appartient au gouvernement. Ma copine Nelly avec qui je dansais au Mogador, que je n’ai jamais revue jusqu’alors, y habite gratis. « C’est (me raconte-t-elle) le pays qui prend en charge des jeunes pendant six semaines, avant qu'ils trouvent un habitat qu’ils doivent payer comme tout le monde. Tu n’as qu’à y venir, comme ça tu économises un mois de loyer. On est sous des tentes, c’est rigolo ! »
Oui, mais les sanitaires, me dis-je. Pour l’heure il faut fuir. Nous sommes poursuivies par deux personnages de l’armée allemande. Nous dévalons les remblais et attirons les soldats pour leur casser la gueule. L’un est un mulâtre, je le tire violemment par les pieds. Comme il se rétablit, je fais celle qui lui a tendu les bras pour coucher avec lui sur la pelouse. Il me prend tout en tétant mon sein gauche. Je ne ressens rien, je constate son plaisir et m’aperçois qu’il lèche, en fait de téton, son bout de pénis violacé, alors que je sais avoir le sien dans mon vagin. Il n’y est pas très ferme mais cela remue agréablement.
PS: J’ai oublié que dans ma chambre j’essayais de griffonner une autre version de la carte que je vous ai envoyée: « Sans vous, je suis à moitié morte. Avec vous, je ne suis qu’à moitié vivante. » Cette gribouille au feutre rouge sur une lettre en vert que Renaud a reçue. Je vais franchement en profiter pour déchiffrer la missive de sa petite amie. De plus, il ne doit pas comprendre ce que je tente de vous exprimer. Renonçant à tout, je froisse le papier en boule et le jette dans une machine à laver. Il y a des pulls rouges, brassés par l’eau chaude et savonneuse. L’encre verte risque d’y faire des griffes de couleur.

mercredi, novembre 10, 2010

9
2)*Un peu en contrebas de l’auberge, une rivière et un étang. Il y a du courant, je n’aurai qu’à me laisser porter par lui, car les bords font un coude et l’eau revient vers la maison. En allongeant mes bras pour la brasse, je sens mes paumes s’égratigner à la végétation des profondeurs. Ce sont de petits arbustes sans feuillage dont les brindilles empêchent le corps de s’immerger totalement. Alors je nage en surface, la peau effleurant à peine l’eau visqueuse et flagellante. La piscine, qui est plus loin sur la droite, n’a sûrement pas ces inconvénients et doit être à une bonne température, mais elle est très chère.
Ma mère passe le peigne dans la chevelure d’un jeune garçon. Sa tignasse est gluante de pommade anti-poux mélangée à des bestioles à moitié mortes.
« Regarde comme c’est efficace » dit ma mère, me passant le peigne enduit du tout dans mes cheveux. Je deviens folle furieuse.
« Espèce de conne ! Comment peut-on être aussi conne ? Je vais avoir les poux qui ont réchappé. »
Aussi sec, je sens à trois endroits de mon cuir chevelu les bêtes s’installer et me sucer le sang. L’une d’elles dégringole de la pointe d’une mèche sur mon dos. De rage impuissante, j’ai envie de frapper ma mère pour une si monumentale bêtise.
« Mais tu vas voir, chérie, comme c’est efficace. »
Elle met une potion dans une casserole sur le feu, avec du gros sel qui en fondant diluera la crème. Puis, de peur que ce ne soit trop liquide pour tenir sur le crâne, elle ajoute un reste de purée.

(93)*Je vais déjeuner au coin du boulevard du Montparnasse dans un bistrot bon marché et désert, avec une fille, me semble-t-il, ou en trio (deux filles et un garçon). La modicité des prix, en comparaison avec La Coupole, doit attirer la même clientèle d’artistes.
Eh oui! Vous venez à la fin du repas, nous longeons tous deux une rue parallèle derrière le boulevard. Je me concentre sur l’aspect des immeubles pour rester indifférente, que vous bifurquiez ou non vers ma chambre. Nous tournons à droite derrière la tour. Je regarde sur ma gauche. Il y a des appartements en réfection. L’un deux sera magnifique, avec ses grosses poutres apparentes. Il me conviendrait bien, surtout qu’il a l’air encastré dans une roulotte. En regardant le plancher, c’est celui de la coque d’un navire dans lequel on peut descendre vivre.
« Pouvez-vous dîner avec moi, demain soir ? » Je pense dans mon for intérieur, dîner seulement demain, pas ce soir, et de toute façon pas après-demain, à quoi bon ? Vous ajoutez:
« Si vous préférez ce soir, je dois traîner ce barda. Sinon je le dépose chez moi, et je vous vois demain. »
Des bâtons sortent de votre baluchon.
« Vous êtes allé faire du ski ?
- Oui !
- Seul ?
- Oui ! » dites-vous d’un air torve.
Je m’en veux d’avoir posé cette dernière question. Bien sûr, il n’y a aucune raison qu’il parte seul. Mais aussi, pourquoi ne pas m’avoir amenée au lieu de payer les mille francs du pari ? Je souffre que vous ayez préféré cela, j’ai envie de hurler, à quoi bon ?

samedi, novembre 06, 2010

Vache française refusant de terminer chez Mac do


Walter Lewino
Une idée par jour concoctée par un noble vieillard facétieux.
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