vendredi, avril 29, 2005

A cloche -pied

Là, on ne me regrette pas. Là-bas, on ne m'attend pas. Pourtant je n'hésite jamais à sauter le pas, prendre un train, avec le sentiment d'exil quelque soit la distance. Dans la campagne, gosse, on se donnait des deals: j'irais pieds nus dans ce champ de blés coupés, je grimperais dans cet arbre jusqu'à la plus haute branche, je mettrais de la barbe de maîs au travers de ma culotte pour exciter le jardinier. Toujours pour voir, comme au pocker si quelqu'un réagit. Ce n'est jamais qui l'on croit! J'ai proposé mon livre lors d'un vernissage à Cavanna: Non! Je n'ai pas envie! Wolinsky: Bien sûr! On est copain depuis si longtemps! Avec la bise en plus! Whillem avait déjà un verre dans le nez, il l'a prit.
Cela me rappelle l'histoire du passant qui demande à un cul de jatte: Vous qui allez de droite et de gauche, vous ne connaîtriez pas un appartement?

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