mardi, avril 19, 2005

Le voyage

Pas question de marcher dans le désert, nos jambes ont toutes plus de 70 ans. Une plongée rétrospective dans le faciès mater-dolorosa de ma mère. Le trac me fait aller aux toilettes. j'ai toujours du mal à entrer, comme par éffraction, dans une communauté quelconque. Heureusement, pas de discours démagogique, la parole est douce, nos accompagnants ont l'humilité de ceux qui ont connu la même douleur, rien à voir avec l'autorité méprisante des administratifs que je craignais. Il y a quelques défections parmis les voyageurs, mal au ventre, mal aux dents, autant de bobos que j'envisageais pour me défiler. la peur du terrorisme aveugle. Lorsque je lui ai raconté l'éventualité de ce déplacement, avec hésitation, c'est un ami qui a tranché: Vas-y! Tiens! C'est cadeau! Tu n'as pas à me le rendre! Au sortir du restaurant où nous déjeunions, il a traversé la rue et prit les billets néccéssaires à ma participation minimum. Je crois aux choses qui tournent rond, c'est lui qui m'avait prêté l'argent pour mon intrusion en Allemagne,

Aucun commentaire: