mardi, mars 06, 2007


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Miro Gavran

Traduction et adaptation Andréa Pucnik
Mise en scène Marie-France Lahore
Assistant à la mise en scène Pascal J. Mercier
Scénographie Marielle Spalony
Costumes Catherine Caldray
Eclairages Daniel Molinier

Avec, par ordre alphabétique Camille Cottin, Thomas Dewynter, Jean-Claude Drouot, Vincent Primault, Marie-France Santon

1890, Tolstoï , le plus grand écrivain russe, a déjà l’essentiel de son œuvre derrière lui. Il vit replié dans son domaine d’Isnaïa Poliana, en compagnie de sa femme, Sofia. En ce début d’été, le couple convie Tchekhov, jeune écrivain à la mode avec sa femme Olga. Très vite, Tolstoï propose à son confrère de prolonger son séjour pour qu’ils écrivent ensemble un soit-disant livre de conversations. De son coté, Sofia pousse Olga Tchekhov à écrire avec elle un livre de révélations. Les étranges relations littéraires qui se tissent à l’intérieur de la datcha se doublent très vite de jeux de séductions. Dans la chaleur estivale, portées par la vodka, les relations se tendent et les manipulations se dévoilent.

Tolstoï et Tchekhov se sont rencontrées à plusieurs reprises, Tchekhov a bien été invité à Isnaïa Poliana, mais toute ressemblance avec la réalité s’arrête là. Miro Gavran évoque, à travers la rencontre entre deux des plus grands écrivains russes de la fin du 19e siècle, le rapport conflictuel si particulier entre deux générations et deux visions du monde.

Sur ce fond de confrontation intellectuelle, le spectateur assiste à une comédie imaginaire où les rapports de marivaudage resteront inaboutis et mèneront crescendo à une extravagante apothéose.

Production : 4e dimension / Compagnie Marie-France Lahore

du 7 mars au 29 avril
les mardi, jeudi, vendredi et samedi à 20h30 · mercredi à 19h00 · dimanche à 16h00

Représentations surtitrées en français pour les sourds et malentendants les mercredi 28 et samedi 31 mars, et les dimanche 1er, mardi 24 et vendredi 27 avril 2007

TARIF B ( 22 € / 15 € )

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Les situations, les personnages, tout était si vrai dans la monstruosité que je pleurais pendant que le public riait. La coincidence c'est que je dépiautais les lettres d'un certain auteur ces nuits-ci, si bien que je m'identifiais totalement à la pièce jouée par Jean-Claude Drouot lequel avec sa famille m'avait sauvée durant trente années de nombreux naufrages. Je retournerais au théâtre plus tard.

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