samedi, avril 25, 2009
(4)*Dans une puissante étreinte de désespoir, je vous sentais me traverser jusqu’aux reins. Au bout d’un long moment, vous vous êtes retiré, et vous avez posé votre ventre sur mon front. Cette caresse inhabituelle sur mon visage rendait douloureux et pratiquement insoutenable le plaisir de vous y sentir. Au point que je sentais tout se défaire de moi: mes yeux, le nez, la bouche béante, aspirant le vide. Une fraction de seconde vous m’avez regardée, comprenant ce chaos. Alors tu me dis : « Mais tu es un vampire ».
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