Ecœurant toute la bouffe encore bonne qu’on vire aux poubelles. Ah ! les poubelles il y en de toutes sortes. Pour le pourrissable, mais alors bien empaqueté ; pour le papier et le plastoche qui nous envahissent ; pour les bouteilles vides ; pour les piles usagées ; pour dieu sait quoi, dieu ? c’est-à-dire personne
Pourquoi, tant qu’on y est, ne pas en ajouter une, de poubelle. Une pas trop grande, réservée à la nourriture encore consommable, même limite périmée, et protégée par du plastique, pour fois qu’il pourra servir à quelque chose ce putain de plastique.
Il paraît que quelque chose d’approchant existe du côté des grandes surfaces et des centres commerciaux. Encore faut-il pouvoir s’y rendre, étant donnée que ces bon dieu (encore lui !) d’établissements, planqués à des kilomètres, réclament de la bagnole pour s’en approcher, engin que possèdent de moins en moins nos néo-clodos, en un mot nos SDF.
Mais le grand intérêt de ces poubelles à bouffe serait de soulager la conscience de tous les nantis suralimentés du pays, qui envoient chaque jour à la poubelle de quoi sauver toute une colonie de petits négros
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