dimanche, août 23, 2009

(45)Renaud ne me prend pas, alors dos à lui, je fourre son sexe dans mon ventre, et mon visage se convulse dans sa main humide de mes baisers. Et sa main ne cesse de remuer, y imprimant mes traits.

vendredi, août 14, 2009

Un Prophète

« Ne pas être connu aujourd’hui, c’est une forme d’héroïsme »
Niels Arestrup


Date de sortie : 26 Août 2009 Les films de 2009 ...
Réalisé par Jacques Audiard
Avec Tahar Rahim, Niels Arestrup, Adel Bencherif Plus...
Film français. Genre : Policier, Drame
Durée : 2h 29min. Année de production : 2008
Distribué par UGC Distribution

Tahar Rahim,( Le prophète) et le merveilleux Niels Arestrup, font bien la paire à défaut de se faire la malle!
Film très prégnant, j'étais constamment au bord du malaise devant cette violence sans fin.
Sternberg avait une fascination quasi amoureuse pour Marlon Brando, pour son côté félin faussement assoupi, il trouvait que Niels Arestrup était un nouveau Marlon Brando, et avait longtemps espéré que celui-ci,rencontré en Belgique où il jouait au théâtre, serait le héros de son roman au cinéma, les producteurs de l'époque ne voulait pas d'un inconnu. Après avoir été plébiscité sur les grands scènes parisiennes dans des Tchekhov et autres , Niels a imposé sa présence magistrale sur l'écran.

dimanche, août 09, 2009


photo prise au tout début des polaroïds par Jacques Sternberg devant la Cinémathèque Belge de Bruxelles

samedi, août 08, 2009

De quoi sont faites les légendes

La foule est sauvage, elle peut vous porter comme vous détruire, un baiser de plus, un regard de moins, elle vous en veut comme une teigne, et la rumeur court comme une folle. Comment ces stars peuvent-elles supporter la pression, du boucher qui vous a vue dans un téléfilm, au businessman plutôt peu que prou spectateur des métiers du divertissement, le moindre bouton de corsage pas attaché jusqu'au cou: Cachez ce sein que je ne saurais voir!. Le pire sont les proches, on ne peut jalouser quelqu'un avec qui on n'a pas été élevé, mais imaginez votre femme de ménage devenant tête d'affiche, vous passerez devant l'Olympia sans la voir.
Cette série de documentaires télé sur Marilyn Monroe, Michael Jackson, ne montre qu'une chose, le sourire enfantin de ces candidats au massacre: On achève bien les chevaux!

Dans une petite ville de province une femme blonde traîne sac au dos dans la rue tant qu'il fait beau, sinon elle se repose sur la banquette de la poste, s'y rasant les poils du menton, je n'ai jamais réussi à croiser son regard, personne ne sait où elle crèche, elle mourra légendaire, comme un vieux monsieur qui mal fringué dormait en fait sur un lingot d'or.

Vive le vélo à la papa!

J'avoue que depuis l'avènement du Vélib qui me parait un peu lourd, je prends moins ma bicyclette. Je bichais du haut de ma vieille selle, me sentant seule en scène, le vent me faisait penser à la mer, depuis, je traîne mes espadrilles sur le macadam surchauffé, au bord du malaise, j'ai même eu une petite fièvre, aucun autre symptôme d'une grippe quelconque, j'ai réfléchi à la date, c'était l'anniversaire de la mort de ma soeur Suzy pendant la canicule d'août 2003, et curieusement, en toute innocence, l'un de ces fils était ce jour là au cimetière, nos corps gardent la mémoire, quand la tête fait défaut.
Une juge vient de mourir, renversée par un camion, je me souviens qu'une fois, au moment de traverser un carrefour, j'étais dans mon tort soit, mais le camionneur qui m'a vu me relever m'a fait un bras d'honneur, mes deux roues avaient été tordues par le choc comme une serpillière.

lundi, août 03, 2009

(44)Vingt-quatre heures après mon départ, votre lettre me poursuit de Paris à Bruxelles via Villard en Suisse. Vous avez même téléphoné ce jour à l’hôtel, car vous êtes en Belgique. En attendant de me joindre, vous jouez au tennis, me raconte la femme du standard.

Alphaville (documentaire) Arté

Les prisonniers du luxe

Réalisateur : Luiza Campos
Histoire : À São Paulo, les citoyens les plus aisés se réfugient dans un ghetto pas comme les autres, la cité Alphaville, interdite aux pauvres et aux démunis.

Etrange vie que celle de ces habitants d'une ville fortifiée, ils ne circulent qu'en voiture blindée, San-Paolo distante de 85 kl leur parait une ville virtuelle, ils n'en connaissent des bribes que par la télévision, les favellas n'ont pas plus de réalité pour eux qui sont des nantis: même habitat chic, même piscine privée, mêmes allées, dans lesquelles ils se promènent seuls, protégés d'un éventuel intrus par des vidéos caméras, leurs déplacements sont filmés, vous parlez d'un romantisme, ils disent:Ils ne se passent jamais rien à Alphaville! Les femmes se font bichonner intra-muros, les hommes gagnent de l'argent, ils s'invitent chacun leur tour pour un picquenique de bon voisinage, un peintre facétieux a étalé une toile sur la table: Voici des pinceaux, de la peinture, lâchez-vous, c'est l'heure de la créativité!
Ils s'assemblent et se ressemblent tous, même combat contre l'insécurité de la Capitale, de ses 1.000 agressions par jour, racontés aux enfants comme un film d'horreur qui ne les empêchent pas de dormir. De l'autre côté, à travers des meurtrières quelques petites menottes de pauvres tendent leurs paumes à lêcher aux chiens que l'on promène à la nuit tombée entre deux murs.
Il ne se passe jamais rien à Alphaville, mais on s'habitue!







Il y a eu un film de Jean-luc Godard, avec Eddie Constantine, Anna Karina et Akim Tamiroff
(France)
Résumé Un agent secret, Lemmy Caution, a pour mission de retrouver le professeur von Braun dans la cité futuriste d'Alphaville dirigée par le cerveau-robot Alpha 60. En découvrant que Lemmy veut emmener le professeur sur une autre planète, Alpha 60 le fait arrêter et le condamne à mort. Lemmy parvient à s'évader et tente de détruire Alpha 60.

jeudi, juillet 30, 2009

Marilyn Monroe


Un très sensible reportage sur Marilyn, de Patric Jeudy
The films of Marilyn Monroe Ce soir sur France 2, "MARILYN, DERNIERES SEANCES" (documentaire-adaptation en images et documents audio du livre de Michel Schneider. Entretiens entre Marilyn et son dernier psychanalyste, Ralph Greenson, de janvier 1960 au 4 août 1962)

Mais curieusement, personne ne fait mention de son don de tragédienne, elle l'avait pourtant prouvé dans un film passé inconnu, je ne me rappelle pas du titre, cela se passait dans un autocar. Le visage défait, juste un foulard soulignant son ovale.
Je suis toujours émue de son sourire d'enfant qui se veut aimant, déjà les bébés sont capable de tant de séduction de crainte d'être abandonnés.
J'ai haï Arthur Miller qui l'avait mal aimée, peut-être méprisée de son illettrisme, je saïs ce que c'est que de vivre avec des intellos qui vous prennent pour une demeurée. Leurs copains demandaient: Elle est folle, ou idiote?

Un photographe, en 1962, m'avait offert une planche de Marilyn posant nue pour son dernier film. Un autre photographe italien (très indélicat à plusieurs égards) que mon jules avait hébergé, m'avait piqué ces ultimes clichés.

A mon grand dame, un metteur en scène anglais m'avait raconté que Marilyn se faisait détester de ses partenaires car, exigeant de nombreuses prises, elles les vidaient alors qu'elle devenait de plus en plus meilleure.

mercredi, juillet 29, 2009


(43)Un pauvre enfant fatigué et malade que nul ne peut endormir. Ni même une sacrée piqûre dans son dos. Je le porte contre ma hanche, et je le promène. Je réalise qu’il s’est endormi au moment où la pluie nous surprend.

La ponction

Rien ne vaut que d'aller chez son dentiste lors d'une séparation amoureuse. Celui-ci vous ponctionne direct en quelques coups de fraiseur d'une somme qui vous soulage de la douleur sentimentale, et la piqûre anesthésique vous met dans les vapes pour quelques heures, suivra une séance de cinéma pour cautériser la plaie avec le dialogue pas tendre sur la joie des couples de Woody Allen dans son dernier film: Whatever Works (2009)
Puis, Paris-Plage le soir, avec ses orchestres devant lesquels se dandinent des gens vieux et plus jeunes, une allégresse des corps en bord de Seine, de quoi se plaint le peuple:Je ne suis pas satisfait! avait dit l'homme, de nombreuses fois. il s'en est allé...

vendredi, juillet 24, 2009

(42)*Votre vélo est contre un banc, près du Flore. Je regarde à travers les vitres du café, point de Nathy. Vous devez être en chambre, dans le quartier, avec une fille. Je regarde votre vélo de plus près, il est attaché, l’antivol à sa place. Des objets sont en vue dans les sacoches ouvertes, vous n’êtes donc pas loin. Le cadre du vélo s’est allongé et s’est substitué au banc de bois, si bien que l’on pourrait s’asseoir dessus comme sur un banc public.

jeudi, juillet 23, 2009

(41)*Un nouveau-né qui ne m’appartient pas. Je me dois de l’allaiter. Peu de femmes aujourd’hui font le sacrifice de leur physique pour leur propre enfant. J’aurai le sein déformé. En attendant, j’espère que le bébé sera assez vigoureux pour téter mon absence de mamelon. Mon sein est si menu que je ne sais d’où le lait sera tiré, toutes les trois heures, quel problème.
Au bout de deux jours l’enfant est si costaud que mon corps s’est formé à la mesure de son appétit. Mais je souffre sans cesse, même dans les moments où j’allaite
Et lui, déjà, parle et compose de vraies phrases comme vous et moi.

Le moindre mal, c'est quoi?

lundi, juillet 20, 2009

Off-Courts- Trouville

La liste des films sélectionnés pour la 10° édition
Sélection
Québec
A mères et marées-Alain Fournier
Babylone-Benjamin Guegen
Belle maman-Sébastien Trahan & Simon Lamontagne
Bienvenue au monde-Patrick Damien
Chronos-Kristian Manchester
Comment 15 personnes…Catherine Lachance
Danse macabre-Pedro Pires
Deux âmes-Xavier Beauchesne-Rondeau
Fantasme-Izabel Grondin
Ha ! Noël !-Michaël Lalancette
Histoire de pêche-Benoit Desjardins
Jackrabbit-Jean-Nicolas Orhon
King Chicken-Nicolas Bolduc
L'interprétation des rêves-Elohim Sanchez
L'ordre des choses-Anne Emond
La belle au verre de lait-Félix Rocque
La liste-Sébastien Gagné
Le nœud de cravate-Jean-François Lévesque
Le revenant-Yan Lanouette Turgeon
Les anges déchets-Pierre M.Trudeau
Les outils-Simon Laganière
Les pissenlits-Jean-Guillaume Bastien
Les yeux dans le vide-Hubert Caron Guay
Monsieur Jasmin-Stéphanie Towner
Not made in China-J.F Daunais
Poupée-Sandra Coppola
Princesse d'un jour-Karim Amin
Princesse Isabelle-Alexis Duceppe
Surmenage-Alexandre Leblanc & Benoit Bourbonnais
The Cello-Eric Cimon
Théorème et Pythagore-Simon Beaupré
Three Mothers-Daniel Schachter
Toute la vie-Martin-Philippe Talbot
Transfert-Guillaume Paquin-Boutin
Un petit goût de sel-Danny Gilmore

Sélection
France
18Heures12-Julien Hérisson
3 ours & 1 frigo vide-Nicolas Bianco-Levrin & Robin Krier
A demain-Stéphanie Dallant
Annie de Francia
-Christophe Le Masne
Bad trip-Idrissa Guiro
Brainstorming-David Freymond
Clip Anso M-Thomas Lesourd
Crois, crois-Vincent Gaillard
D'autres regards que le mien-Nicolas Boulenger
D'un don de la farce-Isabelle Mayor
Dans nos veines-Guillaume Senez
Deux-Nicolas Anthomé
Dirty curly-Rémy Le Scornet
Folles d'Adam-Samuel Bodin
Happy poney tales-Alexandre Louvenaz,Alexis Artaud, Romain Musso et Olivier Moulin
In limbo-Aurélia Morali et Julien Gras-Payen
Jogging category-Martin Le Gall
Joyeux anniversaire ma poupée-Carine Hazan
L'homme à la Gordini-Jean-Christophe Lie
La petite sirène-Adrien Beau
La prévention de l'usure-Gilles Charmant
La révélation-Diderot Vincent
Le chant des ouvriers-Louis Mathews
Le feu, le sang, les étoiles-Caroline Deruas
Le genou blessé et l'homme debout-Yann Chayia
Les amies qui t'aiment-Alexis Van Stratum
Les escargots de Joseph-Sophie Roze
Lila-La broadcast club
Little Appaloosa-Simone Arèse / Claude duty
Maso-Rodolphe Tissot
Naiade-Nadia Micault, Lorenzo Nanni
Naissance d'un héros-Emmanuel Bellegarde
Nicolas et Guillemette-Virginie Taravel
Paradis perdu-Oden Binnun & Mihal Brezis
Parallèle-Simon Dronet
Paul Rondin est… Paul Rondin-Frédérick Vin
Plus tard, je serai Zorro-Joël Olivier
Quand passe le bus-Chloé Micout
Queen of spades-Thomas Lesourd
Refuge-Grégoire Benabent
Roches rouges-Rodolphe Bonnet
Rosalie si tu savais-Sophie Dupuis
Sortie de route-Jean Barat, Christophe Maranber
The history of avation-Balint Kenyeres
Today we escape-Clément Gino
Tragédie Grouick-Matthieu Van Eeckhout, Mark Eacersall
Trompe l'œil-Florent Sauze
Un grand garçon-Louis de la Taille
Un matin …Olivier Bonnet
Une pute et un poussin-Clément Michel
Vostok' 6&7-Jan Andersen

Sélection
Internationale
... Dans quelques jours

dimanche, juillet 19, 2009

(39)*Vous étiez si doux. Assis côte à côte, votre bras par-dessus mes épaules. Tout en devisant avec votre ami Floriens, vous m’attiriez souvent vers vous pour un baiser tendre et joyeux. Je pensais qu’il n’était peut-être pas trop tard. Qu’une nouvelle ère pouvait naître dans des amours calmes et gaies. Mais en sortant du bistrot vous me dites être fatigué et rentrer chez vous afin d’y dormir.

jeudi, juillet 16, 2009

Off-Courts-trouville
Off-Courts

Ça y est c’est reparti pour un tour du court !

Cuvée 2009
Alors que les préparatifs vont bon train pour la 10ème édition d’Off-Courts Trouville, la sélection 2009 est faîte.
La liste des films sélectionnés est en ligne sur www.off-courts.com

Nouvel écrin
Au cœur de la Ville, ouvert sur le monde via les Labos, le Marché du Film et la première compétition internationale mise en place par Prends ça court !, le nouveau Village Off va vous permettre de découvrir les différents artistes présents (souvent en action) ainsi que les très nombreuses œuvres présentées ou exposées.
À la fois humaine et technologique, l’aventure Off-Courts reste et restera toujours dédiée à la création.
www/Marché du film
www/Prends ça court !

… et nouveau prix
Pour notre 10ème, nous mettons en place le 1er Prix de la Critique en collaboration avec le syndicat français de la critique de cinéma.
Autour de Jean-Jacques Bernard, 4 critiques de cinéma débattront en public autour des films de la compétition française.
C’est Claude Duty qui animera et modérera cette discussion qui se fera au Village quelques minutes avant la cérémonie de remise des prix 2009.
www.syndicatdelacritique.com

Bienvenue au 10° Off-Courts Trouville
du 4 au 12 septembre 2009

mercredi, juillet 15, 2009

Qui dit mieux?

Vacances gratuites, j'offre le gîte dans un château à rénover! Il n'y a que huit heures de travail par jour, à callaisser des pierres, faire du terrassement, les jeunes trouvent que c'est dur, à peine un peu de repos , il faut seulement payer 8 euros les deux repas de la journée, ( vous parlez d'un cadeau) et dormir dans un dortoir sous les combles du château, ( quel luxe esthétique et culturel). On s'y marie beaucoup, de ça le châtelain peut se vanter, l'un des jeunes à dit: C'est mieux que le Club Med! Au moins, on fait une chose utile!

samedi, juillet 11, 2009

(38)*Une longue lettre de plusieurs feuillets contrairement à votre style télégraphique. Il y a aussi des feuilles insérées entre les pages. Que veut dire cela, peu dans vos habitudes ? Vous êtes lyrique, voire exalté. Je ne comprends rien à ce verbiage mêlé de puzzles, de collages à déchiffrer. Ce désordre trahit un grand trouble affectif. Sept pages de ce grimoire: vous voulez m’expliquer votre tristesse, vos regrets, mais de quoi ! Je n’arrive pas à lire vos pensées, cet assemblage est trop confus.

vendredi, juillet 10, 2009

Jacques Baratier-Jacques Sternberg


A Jacques Baratier, réalisateur, qui fait sa cour aux jeunes filles avec tant d'esprit, j'avais demandé ce que je représentais dans sa vie, puisque nous nous ressemblions: -Une soeur?
-Non! Un poisson qui en regarde un autre à travers son vase dépoli!

J'aimerais l'enregistrer sur magnéto afin de prendre sur le vif ses poétiques frétillements glissants, tel un gardon qui retourne sûrement à son élément. Mentalement, je suis trop lente, je n'y arrive pas.



De profil, les deux hommes se ressemblaient comme deux jumeaux, Anouk Fergeac nous avait photographiés lors d'un happening au Centre Américain, je n'ai jamais pu récupérer cette photo.


24 mai 1965 : sous le titre " Le groupe panique international présente sa troupe d’éléphants ", se joua à Paris un spectacle en trois parties :
1. Cérémonie de la femme nouvelle, de Roland Topor.
2. Les Amours impossibles, de Fernando Arrabal.
3. Auto sacramentel, d’Alexandro Jodorowsky.
Happening phénoménal de quatre heures qui eût lieu au Centre Américain, à Paris, et qui fut à l’origine de cette technique théâtrale libérée. Bernard Gille décrit le spectacle comme une " fête folle, parodique, désordonnée. Les masques des acteurs étaient très stylisés et caricaturaux (...). Tout un peuple de baigneuses en maillots rayés s’agitait, mimait la frayeur, participait à l’action. Jodorowsky avait choisi le grotesque. "
Jodorowsky, iconoclaste, provocateur, mégalomane, égal à lui-même, à sa folie et à sa démesure, défie Jean-Jacques Lebel, le spécialiste du happening :
" Nous appelons ça : le Groupe Panique présente sa troupe d’éléphants. Il n’y a pas d’éléphants. Arrabal me donne une pièce courte. Topor me donne quelques dessins. Je me retrouve avec Olivier O. Olivier, un peintre très riche. Moi aussi j’ai beaucoup d’argent. J’ai prévenu Lebel : ce que vous faites n’est rien. Vous êtes des clochards et moi Cecil B. de Mile. Il a été tellement jaloux qu’il a effacé toute trace de ce moment. Mais on ne peut pas cacher le soleil avec un doigt... "

Le Groupe Panique - Olivier O. Olivier
Depuis 1965, l’histoire du Panique appartient au domaine public :


Les Editions HERMAPHRODITE - http://hermaphrodite.fr - editions@hermaphrodite.fr

Quelques jalons dans l’histoire des paniques
Le samedi 24 février 2007

PANIQUE ?
C’est la vie.
C’est aussi le désordre, le chaos, une certaine brutalité amoureuse gorgée de fécondité et surtout une part immense de démesure et de rêve.
Panique, c’est Roland Topor, Alexandro Jodorowsky, Fernando Arrabal, Olivier O. Olivier, Christian Zeimert, Diego Bardon, Sam Szafran, Abel Ogier, Michel Parré, Roman Cieslewicz, Jérôme Savary, Jacques Sternberg,..., une nuée d’individualités riches douées d’une philosophie de vie et d’une force de préhension des choses singulière, à l’instar des surréalistes qu’ils côtoyèrent le temps de s’enfuir loin du dogme et de la figure patriarcale d’André Breton. Panique, c’est l’œil de l’inconscient qui appréhende le Réel les paupières closes, assisté par l’œil du conscient, ému de se voir ainsi révélé. C’est encore la quête expressive de l’homme.
Quelques jalons dans l’histoire des paniques :
1960 : Alexandro Jodorowsky, Fernando Arrabal et Roland Topor se retrouvent au Café de la Paix, place de l’Opéra, à Paris. Leurs conceptions respectives de la vie et de l’art les rapprochent sensiblement jusqu’à déboucher sur des prises de position actives en faveur d’une nouvelle conception du monde. Topor nous narre la confluence des désirs, les cheminements éloignés qui se recoupent pour finalement se resserrer plus encore. L’amitié naissante sera le terreau où fermenteront les plantes majestueuses et bénéfiques, vénéneuses parfois, de ces amoureux désordonnés de la vie, en une fresque panique ininterrompue. Panique sera la possibilité de créer sans jamais redouter l’enfermement de l’œuvre -l’artiste, lui, est plus souvent en péril, sujet aux attaques et aux emprisonnements.

"Jacques a dit!"










(1999)
En fouillant dans un grenier on y retrouve ce que l'on ne cherchait pas. Je crois que c'est une affiche pour une représentation à Liège.


Au Centre Wallonie de Paris, rue Quincampois, la jeune fille était joué par Isabelle Mergault très prometteuse d'une véritable nature comique