Marcher à grandes emjambées en respirant l'air salin nettoie les sinus. La mer ne pardonne pas, il faut être présent, cela lave les miasmes mentales. Je me souviens qu'un ami de Sternberg, grand déprimé chronique avait fait du dériveur avec lui. Il s'inquiétait de passer par=dessus, lors des virements de bords. Quelle importance, puisque de toute façon tu veux te suicider!. Il a filé droit, sans dessaller.Comme quoi tout est relatif, le choix de l'heure, du moyen de disparaitre, sans souffrir de préférence.
Un jour j'ai rêvé que je passais devant le cercueil de Stern. Je travaillais à Marbella au Club Med car sa fascination de cuisses l'avait éloigné de moi. En rentrant, il m'apprit que son dériveur avait dessallé, qu'il n'avait pas eu la force de le retourner, il avait été sauvé par des CRS. C'était le jour exact où j'avais rêvé de son naufrage. Je n'ai jamais eu ce genre d'aventure avec lui bien que nous naviguions par tous les temps, en plein hiver et sans surveillance. C'est là qu'intervenait le pharmacien Daniel Wallard qui me ramenait au Haut=Bois, me mettait dans la baignoire pendant que Podda nous faisait une platrée de pâtes à l'italienne.
jeudi, novembre 02, 2006
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