mardi, novembre 28, 2006

Le Publicis n'est pas le bistrot du coin

Le festivalier peut le regretter. Il doit se barder d'un sac à dos avec des provisions pour faire face à x séances, l'émotion ça creuse. Question convivialité ce n'est pas un quartier populaire comme l'avenue Clichy,au Cinémas des Cinéastes il y avait des recoins où l'on pouvait converser sans être dans la rue, croiser le regard avec quelques réalisateurs et acteurs, et je trouvais des cynerbars à 2 euros l'heure pour taper sur le Net entre deux séances.Le snack bar en face ne devait pas franchement dépayser les invités d'Outre-Atlantique. Gloire oblige, les Champs-Elysées sont à même de faire un pont commercial avec le Québec.
Je file à La Géode, mon neveu y trimballe les filles! (sa belle-mère, sa femme et moi)"Les forces de la nature" Istamboul est sur la fracture programmée pour un prochain séisme. Il veut y tenter sa chance, il n'aime pas Paris et pour un voileux on ne peut pas dire que les plans d'eau y pullullent. Et le ski au Canada refroidirait le tempérament méditerrannéen de sa femme, craint-il.
C'était curieux de sortir d'un paysage du Québèc à la veille de Noêl pour voir tous les dangers en Turquie, à la Géode.
En cassecroutant dans le noir j'ai pù voir 15 films et j'ai regretté ne pas tout voir, cela berce mes douleurs de savoir que nous sommes tous égaux devant la merde.

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