Tant que je suis anesthésiée par la Télé, ça va! Dès que je sors dans la rue, les larmes coulent, je pense que c'est le froid mais avec ma soeur c'était pareil, pourtant nous étions en plein été.
Nul ne connaissait sa femme, l'Arlésienne. Il ne recevait pas chez lui et déambulait journellement avec une créature pour ses démarchages auprès des éditeurs et libraires. Au bistrot, il ne changeait pas de banquette, à peine de trottoir du Lipp au Flore ou au Select. Les après-midi où il était en fonds c'était au bar Gallimard. J'y étais jalouse de la très languide Noëlle Châtelet qui heureusement était avec son mari.
Il testait manu military les jolies lectrices qui s'identifiaient aux héroines de ses romans, l'hôtel de passe n'était jamais très loin. Je l'appelais Le fornicateur. Un jour Wolinsky nous croisant: Qu'est-ce que c'est que cette chose érotique que tu traines toujours derrière toi?
J'ai aimé le coup de gueule de Richard Boringer dans L'Arène de France (Stéphane Bern)Changer de couverture pour mettre une photo du film, c'est pas classe! Un livre, ça se respecte, il aurait fallu laisser la couverture initiale!
jeudi, novembre 16, 2006
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