(6)*Nous allons dans un bistrot. Je dois te parler pour régler le problème de la chambre. Nous cheminons tout en échangeant des banalités.
Mais marcher encore une fois à tes côtés me rend presque euphorique. C’est gentiment, sans animosité, que je te propose de garder la chambre comme garçonnière pour ton usage personnel, vu son prix modique. Effectivement cela t’arrange. Je sais qu’en arrivant là-haut, en te remettant les clefs, tu ne me prendras pas dans tes bras. Mais d’un coup, alors que nous marchions si près l’un de l’autre au point que nous aurions pu nous toucher, tu disparais pour laisser place à un bébé de quelques mois à peine, lequel s’accroche tendrement à mon cou. Je me dis: « Tiens, je suis sûre que là c’est réellement fini ». Plus d'amant, tout a rétréci à la taille du bébé. Je suis presque heureuse que cette métamorphose vous rende dépendant de ma tendresse afin de vous protéger et subvenir à vos besoins.
samedi, mai 02, 2009
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