mercredi, mai 20, 2009

(16)*Je reviens d’Anvers. Nous avons rendez-vous dans un bistrot, mais vous n’y venez pas. Personne ne sait me donner de vos nouvelles. Disparu ou bien mort, je ne sais. Il y aurait un message dans une espèce de cocon, je n’arrive pas à le déchiffrer. Je repars, persuadée que vous avez disparu, surtout pour moi.
Vous me ramenez à Renaud, jusqu’à sa chambre en Suisse. La surprise de nous voir ensemble ne fait que raviver l’amertume de Renaud provoquée par mon absence prolongée d’une journée. Renaud, au lieu de nous accueillir gentiment, discourt en marchant d’une façon saccadée autour du lit, disant que rien n’est possible, ni l’absence, ni ma présence gâchée par la précédente absence. A force de se monter tout seul, Renaud finit par faire une vraie colère d’enfant au point d’en oublier toute pudeur : il n’a qu’un pull sur le dos, ce qui laisse à découvert son bas-ventre ainsi que ses jambes. A bout d’arguments, Renaud finit par se fourrer au lit en position foetale.
Cette scène aura, je pense, fait comprendre à Nathan qu'il est difficile de désirer un homme capable de se mettre dans ces états.

Aucun commentaire: