samedi, mai 16, 2009

"Gavroche"

On aurait mis cette scène au cinéma, personne n'y aurait cru. Nous sommes arrivés au tribunal entre deux averses, soit! Un homme assis dans la rangée derrière Pierre Etaix accroche son pépin au dossier de celui-ci, gênant aux entournures le cinéaste, l'homme n'en a cure, trouvant plus confortable de laisser le parapluie, pommeau dans le cou de l'artiste, que de le déposer au sol comme l'on fait naturellement les autres porteurs d'un tel engin.
Cabu avait eu du mal à passer ses crayons au portique, les capuchons métalliques faisaient sonner l'alarme.
On devrait interdire dans une salle d'audience tout pépin, sauf si c'est pour faire un gag.
Et Maître Alain Weber, de la partie adverse, a voulu opposer les deux amis et complices cinématographiques: Pierre Etaix- Jean-Claude Carrière, attaquant: L'ennemi n°1 d'un auteur, c'est son co-auteur!
Prise d'une quinte de toux, j'ai dû quitter la salle, que le public ne craigne pas le virus A.
Avant la séance, Cabu et Etaix avaient évoqué Jacques Sternberg et quelques autres connaissances professionnelles dont: Gourmelin, Siné, Cardon, Sempé, et aussi un cardiologue belge (...) grand collectionneur, je me suis souvenue que lorsqu'il déjeunait avec Sternberg chez Lipp, il auscultait le coeur de l'écrivain dans l'escalier qui menaient aux toilettes, car Sternberg avait une sainte frousse de fréquenter les cabinets médicaux.

2 commentaires:

tilly a dit…

Oh vous y etiez aussi ;)
Je viens de mettre un petit commentaire sur votre autre billet, et decouvre celui-ci apres.
Il faudrait faire une compile de toutes les descriptions de l'audience, et commentaires en aparte... !

Dorothée.B a dit…

j'aimerai bien que vous me racontiez l'épilogue