Restait le cabotinage, le plaisir de s'exhiber chaque soir sur scène, d'être en représentation toute la journée auprès des GM ( gentil membre), nous avons appris à nous débrouiller de tout, des talents se sont révélés, à force de pratique, les GO étaient décontractés, moins compassés sur scène que des professionnels, et en ce qui concerne la drague, va pour les garçons, les filles c'était mal vu par la gent masculine un brin féodal, à peine matcho:"Tu comprends, m'a dit l'un d'eux, vous faites partie de notre cheptel, comme des chamois, si vous allez avec l'étranger, on ne vous connaît plus!" Sylvie Trigano avait raison de n'avoir pas aimé le film "Les bronzés" trop caricatural, sous la ceinture.
Le luxe, j'étais contente de pouvoir m'initier à plusieurs sports, d'être obligatoirement bronzée, au point que mes amis, me voyant partir au Club, me jetaient un envieux "Bonnes vacances" sans vouloir comprendre que nous étions corvéable à merci et que le manque de sommeil minait nos nerfs.
Et nous étions comme sur un bateau, les chagrins d'amour laissés à terre, certains disaient " La légion des cœurs brisés" Dans ce sens, cela m'a souvent sauvé la vie, j'en suis reconnaissante à Gilbert Héron et sa femme Arlette Gilles qui m'ont recueillie à chaque trafalgar, pour les beaux yeux de ma sœur Suzy qui était leur infirmière préférée.
www.youtube.com/watch?v=niIxHI2sjRk
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