Plus je reprends des forces, plus je m'aperçois avoir été allégée lors de mes absences dans mon habitat.
Un couple de brocanteurs s'était chargé de m'apporter du linge à l’hôpital, ils ont fait le ménage et mis un invité à eux dans mon habitacle pour deux-trois jours, je n'ai réussi à récupérer mes clefs qu’après trois mois, et le ménage si bien fait que je ne retrouve rien. Faut-il imputer à deux aides ménagères le souci de littérature, des manuscrits et livres se sont volatilisés, avec des trousseaux de clefs.
Et une copine de clinique à laquelle j'avais acheté un pack de Jacques Demy, fait la sourde oreille depuis que je lui ai demandé de me prêter 4 DVD en vue d'un documentaire.
Et ma petite chambre estimée à tant par le notaire, usufruit inclus, amputée de 5,000 euros par je ne sais quelle opération du Saint Esprit.
J'ai oublié lors d'histoires de lit, avoir été prélevée durant mon sommeil de photos de travail, soit jalousie, soit fétichisme, depuis j'ai tout donné à la Cinémathèque Française.
Je comprends mieux un ami réputé cynique me disant" Mes enfants attendent que je crève pour l'héritage, et bien je ne crèverais pas!"
Par contre j'ai été dotée par le chirurgien d'une jambe plus longue de trois centimètre, "C'est la faute à votre hanche!" Alors, de crainte de perdre l'équilibre, je marche si vite que mes connaissances sont surprises d'un si rapide rétablissement.
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