samedi, décembre 05, 2009

Jacques Baratier Wikipédia



Jacques Baratier est un réalisateur français né le 8 mars 1918 à Montpellier et mort le 27 novembre 2009[1]. On lui doit d'avoir révélé Omar Sharif au cinéma[2]. Prix international du Festival de Cannes en 1958.

Filmographie [modifier]
Court-métrages [modifier]
1948 : Les Filles du soleil
1949 : Désordre
1951 : La Cité du midi
1952 : La Vie du vide
1953 : Le Métier de danseur
1954 : Histoire du Palais idéal ( Il s'agit du "Palais idéal" du facteur Cheval ).
1955 : Paris, la nuit co-réalisé avec Jean Valère
1964 : Èves futures
1966 : Voilà l'ordre avec Antoine, Arthur Adamov, Louis Arbessier
1969 : Les Indiens
1975 : Opération séduction
Long-métrages [modifier]
1958 : Goha avec Daniel Emilfork, Omar Sharif, Lauro Gazzolo
1962 : La Poupée avec Sacha Pitoeff, Daniel Emilfork, Jacques Dufilho
1963 : Dragées au poivre avec Guy Bedos, Jean-Paul Belmondo et Claude Brasseur
1965 : L'Or du duc (co-réalisé avec Bernard Toublanc-Michel) avec Pierre Brasseur, Claude Rich et Annie Cordy
1967 : Le Désordre à vingt ans
1969 : Cinéastes de notre temps (TV)
1973 : La Décharge, La Ville-bidon, avec Bernadette Lafont, Daniel Duval et Roland Dubillard
1974 : Vous intéressez-vous à la chose ? avec Nathalie Delon, Didier Haudepin et Roland Blanche
1984 : L'Araignée de satin avec Ingrid Caven, Catherine Jourdan et Daniel Mesguich
2003 : Rien, voilà l'ordre avec Amira Casar, James Thiérrée et Laurent Terzieff

Jean-Baptiste Thiérrée

Jean-Baptiste Thiérrée Expositions / Arts plastiques
05/12/2009 > 29/01/2010
Espace Jean Legendre / Scène conventionnée de Compiègne
Picardie / Oise - (60)
Compiègne
Clins d'œil et galerie de personnages fantasques. Il y a quelque chose de la poétique du Cirque Invisible dans cette création plastique étonnante de Jean-Baptiste Thiérrée. Comme pour ses spectacles avec Victoria Chaplin, fantaisie et onirisme...

vendredi, décembre 04, 2009



*

(62)Corinne n’a pas trouvé le chèque en blanc que j’ai laissé pour ma mère. Ce sont peut-être ses locataires qui l’ont pris ; je l’avais laissé en évidence sur le bureau de Renaud avec un mot. Le mot a été remis mais pas le chèque, et les locataires sont repartis. C’était tentant, ce chèque en blanc, juste ma signature, tout a pu être retiré, que faire ?
Et puis des histoires de vaisselle, d’eau de bain pas chaude qui ne lave pas toutes les assiettes. Et une folie, une télévision couleur alors qu’il y a tant de personnes à nourrir. Des jeux stupides d’Indiens meurtriers avec des jeunes gens, et je vais, accompagnée, me reposer à la montagne.
Dans une clairière, il y a un congrès de vieux, assis en rond, à qui l’on offre la soupe.
Mon partenaire ne voit pas le calme et l’agrément alpestre dans ces conditions. Je lui dis de s’allonger sur l’herbe et de regarder vers le haut, là réside le charme. Effectivement, c’est très beau de voir les cimes se fondre dans une douce buée de chaleur. Plus en contrebas, tous les plans d’herbe, de culture sont colorés selon le terrain.
De l’un des bosquets une femme brune s’échappe en criant. Elle atteint la retraite de l’autre bosquet. Etait-elle poursuivie par un animal dangereux ? Non, trois hommes dégringolent en cascade d’un sentier de chèvres. J’aurais laissé chevilles et bras à cet exercice si gai.
Tout ce monde arrive à nos pieds, comme des amis. Pendant qu’ils bavardent, je me pends au cou de celui du milieu. Les yeux clos, je me laisse aller contre lui de toute ma fatigue. Au fur et à mesure de mon abandon, sa pression pour me retenir se fait plus douce et plus forte, si bien qu’il décide de me porter pour rentrer. Mes yeux toujours fermés par une fatigue incommensurable, nous rentrons ainsi, bouche à bouche, dans un baiser sans fin qui me brûle le ventre sans me sortir de ma léthargie. Je ne veux pas voir son visage afin de ne pas rompre le charme par une désillusion. Sa bouche est si bonne, et je n’ai pas l’impression qu’il se fatigue du poids de mon corps.

Anna Edition spéciale Fnac Inclus CD bonus


-* De Pierre Koralnik
* Avec Serge Gainsbourg Voir tout son univers, Anna Karina, Jean-Claude Brialy
* DVD Zone 2. Pal . Paru le 9 novembre 2009
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Pour être livré le samedi 5 décembre, commandez avant 13h et choisissez la livraison express.
La bande originale – longtemps introuvable – de la mythique comédie musicale pop de Serge Gainsbourg Anna, assortie de quatre titres inédits, le DVD du film réalisé par Pierre Koralnik avec Jean-Claude Brialy et Anna Karina, ainsi que vingt tirages photo exclusifs !


Communiqué, 23 février 2009 : Jean Segura, journaliste, fait revivre les coulisses du tournage d' ANNA , comédie musicale culte, réalisée pour la télévision française en 1967 par Pierre Koralnik avec Anna Karina, Jean-Claude Brialy, Serge Gainsbourg et Marianne Faithfull. Alors jeune réalisateur qui s'était distingué sur les émissions télé rafraîchissantes Ni-Figue, Ni-Raisin ou Dim Dam Dom, Pierre Koralnik a su créer une ambiance débridée préfigurant l'esprit « pop » des années 68 ; écho à d'autres films néo-baroques de l'époque, Blow-Up d'Antonioni, Qui êtes-vous Polly Maggoo ? de William Klein ou The Knack de Richard Lester.
Plus de quarante ans après sa première diffusion, ce film réveille un plaisir enfoui, pour les uns comme un joli souvenir qu'on voudrait revivre en boucle, et pour les autres, plus jeunes, comme une évocation acidulée du meilleur des années 1960.


Anna Karina était l'une des plus douée de nos jeunes comédiennes, chantante et dansante avec beaucoup de fantaisie.
Lors du tournage de Une femme est une femme, elle avait collé sur la glace de sa loge un petit mot:Un an déjà, pour toujours donc! (Jean-Luc Godard)

mercredi, décembre 02, 2009

"L'enfer"Georges-Henri Clousot

L’ENFER - Henri-Georges Clouzot - Serge Bromberg, Ruxandra Medrea - Romy Schneider, Serge Reggiani, Bérénice Béjo, J. Gamblin
Romy Schneider a la grâce absolue, chacun de ses sourires, coup de hanche, ou clin d'oeil ont un charme d'enfer, l'on ne voit que des essais de séduction face au réaliteur, elle est bien la seule à avoir sorti son épingle du jeu face aux despotisme du cinéaste.

J'avais été convoquée au Gorges V, pour un rôle avais-je espéré, mais le maître ne m'a questionnée que sur l'éditeur Éric Losfeld. Clousot, par oui dire, avait su que je fréquentais Le Terrain vague,où était édité Toi ma nuit de Sternberg mais je ne savais rien de la cuisine entre la présumée auteur du livre érotique du moment Emmanuelle, son diplomate de mari, et Losfeld. Au bout d'une heure, j'étais complètement épuisée et déprimée, je me suis juré de ne plus revoir l'homme qui n'en avais rien à faire de moi.

Le dire de Chacun (Charles Dullin)

Charles Dullin, né le 8 mai 1885 à Yenne en Savoie et mort le 11 décembre 1949 à l'Hôpital Saint-Antoine de Paris était un metteur en scène, acteur de théâtre et de cinéma français.Le dire de Chacun réalisé par Georges Mourier, produit par les films de la lanterne et RTV, en association avec l'Ecole Charles Dullin, le Théâtre de l'Atelier et la municipalité de Yenne.

ECOLE CHARLES DULLIN Formation de l'acteur

L'école a été fondée en 1921, par le grand homme de théâtre que fût
Charles Dullin. La force de sa pensée permet, encore aujourd'hui, à un
collège d'artistes-enseignants de nourrir une pédagogie qui interroge
sans cesse la mystérieuse et alchimique pratique de l'acteur.

Dispensant un enseignement pluridisciplinaire, l'école se veut être pour
les élèves, certes le lieu d'apprentissage de techniques, mais aussi et
peut être surtout celui de l'expérimentation, animée par le goût de la
recherche et habitée par l'esprit du partage, où chacun se met au
service du projet collectif.

Confrontant des esthétiques théâtrales diverses, l'école charles dullin
a fait le choix de l'ouverture et de la pluralité. Sans discours
monolithique, sans parole didactique, fidèle ainsi à l'esprit de son
fondateur, elle n'a pour objectif premier que la formation d'artistes
libres, au service de leur art, soucieux de la rencontre avec le public.

Bernard Pigot

J'y ai traîné mes guêtres, c'était l'époque de la mini-jupe, les douées de la classes étaient en jean. Les acteurs du TNP se faisaient un devoir à tour de rôle de nous faire réciter l'alexandrin, je passais du Courteline...Monique Hermant qui avait compris que je n'entendais pas grand chose m'a fait opérer par le professeur André.. Nous dévalions les escaliers du théâtre de Chaillot, espérant un jour monter sur scène. Gérard Philippe qui cherchait une doublure pour une actrice, m'a fait traverser en diagonale tout le plateau, puis il m'a prise par le bras que j'avais trop laxe (défaut des danseuses): Qu'est-ce que vous voulez que je fasse avec ce bras là! Même par la coulisse, je n'avais aucune chance de rentrer dans la maison. De dépit, je n'ai pas cherché à voir les spectacles, on est bête à cet âge!

mardi, décembre 01, 2009

(62)*Vous me tenez toujours serrée. Il n’y a que l’arrivée de Kiki qui vous fasse vous soulever pour l’accueillir.

dimanche, novembre 29, 2009

Féri Ruthmayer (marqueteries)


Les amants (13x9)

Le presbystère (60x50)


La Justice (21x29,5)


Saint Nicolas (31,5x44)


La Mer (21x30)


Le moulin (


Nicolas d'après une photo (24x29)


Femme de dos (

Le Danube-Le couple (9x13)

Village en Hongrie

petite église hongroise


Bord de mer (11,5 x8,5


La Faux (8,5 x7)



Le Gitan (10x6)



l'Amour (10,5 x8,2)

Café Philo des Phares www.cafe-philo-des-phares.info/

La sagesse est-elle science ou attitude?
C'est quelque chose qui a du sens si nous sommes là! (Gérard, l'animateur)
Le sage, c'est celui qui connaît sa place (Talmud)
Ce n'est pas du vin que je veux, c'est de l'ivresse! dit Jean Gabin à sa femme Suzanne Flon,dans Remorque de Marcel Carné
La sagesse, c'est apprendre à ne pas être de son temps.
Quand la folie vieillit, elle devient de la sagesse.

Je ne connais que l'acteur qui travaille, la star est dans l'esprit du public (Harrisson Ford)

(60)*Allongé sur un lit vous m’enserrez dans un joue à joue que rien ne dérange. Jean Batiste Thierré vous parle pendant ce temps d’un auteur qui vous doit 5.000 francs pour avoir signé une pièce vous appartenant.
Un wagon passe avec à bord deux rigolardes qui s’embrassent à pleine bouche sans que leur rouge à lèvres très vif ne bave. Je les reconnais, ce sont des choristes de Mogador. Derrière les barreaux de ce wagon à bestiaux, elles singent un tas de mouvements de gymnastique pour continuer à s’embrasser dans les cahots.

vendredi, novembre 27, 2009

L'esprit d'escalier



Maintenant qu'on a tout dit sur la chute du mur de Berlin, je m'avise que j'aurais pu y aller de mon petit couplet. Ce récit a été écrit à chaud, mais mon éditeur d'alors: Cela ne fera pas un 200.000! J'ai laissé dormir le manuscrit des années avant de l'auto-éditer, très exactement après le fameux 11 novembre, de crainte qu'il ne brûle dans mes combles sous une bombe...
(59)*J’ai une grande maison à ma disposition, peut-être celle de Renaud durant son voyage, à charge de m’occuper d’enfants. Un acteur célèbre en instance de divorce vient m’aider. Il est encore très beau, mais parce que la situation s’y prête trop bien, nous ne couchons pas ensemble. Une fois, il m’a prise à bras-le-corps et j’ai ressenti la fluide élasticité de son thorax.

jeudi, novembre 26, 2009

Du balai!...

http://walterlewino.unblog.fr
Des femmes battues meurent, le sadisme moral est tout aussi efficace, mais quand c'est une lente descente vers le néant, personne n'y prend garde. Vive le rouleau à pâtisserie!

Lorsqu'on hiberne au sens propre et au figuré, jusqu'où descendre? Dans Crime et Châtiments de Dostoïevski, les deux héros pensent à la rédemption, l'un tue, la jeune prostituée accompagne son amant au bagne; La Sinaia! Le fin fond des bas fonds, comme dans l'eau, se laisser couler jusqu'à toucher le fond afin de donner un coup de pied pour remonter.

mardi, novembre 24, 2009



Les oiseaux de la Galerie l’Usine
vous invitent au vernissage de l’exposition

la poésie chez elle

qui réunira les oeuvres
de Philippe Lemaire et de Jean-Pierre Paraggio
du samedi 28 novembre au samedi 5 décembre 2009
Galerie L’Usine, 102 boulevard de la Villette, 75019 Paris
Métro Colonel Fabien - Tél.: 01 42 00 40 48
Code A2870

Vernissage le samedi 28 novembre 2009 de 19 à 22 heures

["Sans titre" Gravure rehaussée © Jean-Pierre Paraggio 2009. Cliquer pour agrandir...]
["L'attente" - Collage de Philippe Lemaire. © 2009. Cliquer pour agrandir...]

Ouvertures
Samedi 28 novembre, vernissage entre 19 et 22 heures ;
Dimanche 29, fermeture ;
Lundi 30 novembre, de 14 heures à 18 heures ;
Mardi 1er décembre, de 14 heures à 19 heures ;
Mercredi 2 décembre, soirée de 18 h. 30 à 22 heures ;
Jeudi 3 décembre, de 14 à 18 heures ;
Vendredi 4 décembre, de 14 à 18 heures ;
Samedi 5 décembre, clôture à partir de 19 heures.

Sur réservation au 06 84 10 61 38 (J.-P. P.)

En clôture d’exposition, le 5 décembre ;
un hommage :
Jean-Yves Bériou lira les poèmes de Pierre Peuchmaurd à 19 heures.


______________________________

La bonne humeur du matin William Leymergie

Je suis bien aise de faire le café le matin, puis de suivre son émission, c'est bien le plus soft de nos animateurs, élégant, drôle, et cultivé.

lundi, novembre 23, 2009

Charles Tatum susauvieuxmonde.canalblog.com

le vieux monde qui n'en finit pas
« Nous ne nous résignerons pas au désastre qui couve. » La vie moderne et le temps qu'il fait. Note bleue, film, imprimé. L'ennui et l'agonie du vieux monde. Charles Tatum écoute et mate.

http://susauvieuxmonde.canalblog.com


(58)*Renaud et moi nous rencontrons chez lui une dernière fois. Il n’y a rien à discuter en ce qui nous concerne, la preuve: sa mauvaise littérature dont il est si fier, une lettre pour Florence qu’il a accrochée au mur. « Quand on écrit aussi mal, on ne pense pas juste; je n’ai donc pas à prendre en considération vos arguments pour notre couple. De plus, Florence est enceinte de vous. Je suis sûre qu’elle gardera le bébé, et vous l’épouserez », lui dis-je.
Renaud part à Bruxelles, vous y partez aussi la même journée. Il ne me reste qu’à m’y faire inviter par une amie commune. Ce sera joyeux de voir qui sont les chacune de chacun.
Un gros bébé galope dans la rue, rasant les autos, je le surveille. Il a de si belles fesses, j’en embrasse une.
A votre rendez-vous avec la mère vous m’avez laissée au fond de la ruelle, mais je me suis approchée en criant mon nom, et nous nous sommes congratulés joyeusement. Elle est belle, gaie, et ne paraît pas ennuyeuse comme vous le prétendiez, la "Flo", sacré Renaud !
On m’envoie me prostituer à un affreux bonhomme, tordu et dégoûtant, dans son cagibi. J’en ai envie et ne le laisse pas paraître, alors il augmente la somme du double. Je ne connais pas la monnaie du pays, cela à l’air de toute façon misérable.
Le type de ce bonhomme est sémite, c’est pour ça que malgré son apparence, j’attends du plaisir de nos ébats. La litière est faite de paille, il faut y grimper par une échelle. Lui s’y juche d’un simple rétablissement. J’avais raison d’espérer en dépit de sa laideur. Je grimpe moins souplement.
Est-ce vraiment vous qui m’embrassez, votre langue fouillant ma bouche ? Oui, vous êtes contre moi, je reconnais le dessin de vos lèvres entre deux étreintes.
Malgré ces préliminaires, et bien que je me caresse le ventre avec votre sexe, vous ne pouvez me pénétrer. Cela ne fait rien, je ceins tendrement votre bassin de mes bras.
« Vous êtes amoureux, c’est pour cela que vous ne pouvez pas ?
- Amoureux, non, dites-vous faiblement
- Mais amoureux de quelqu’un d’autre ?
- Oh ! Oui !
- Alors adieu ! dis-je à votre oreille. »
Cela se passe une année après notre rupture, alors que nous nous rencontrons par hasard.

"Les grandes manoeuvres"- René Clair- Gérard Philippe- Michelle Morgan

Je n'ai pas réussi à me reconnaître parmi les danseurs qui mènent le cotillon.
Il y a une telle élégance dans les décors, costumes et jeu des acteurs. René Clair venait sur le set habillé d'alpaga de soie grise, et jouait comme un gamin entre les prises de vues avec son acteur fétiche Gérard Philippe, amusant les électros et machinistes sur le plateau.

samedi, novembre 21, 2009

Boby Lapointe

Boby Lapointe sévit encore sur les ondes ses mots sont incisifs tel un scalpel, il faut dire qu'il avait fait des études de chirurgie, mais comme il arrivait au petit matin dans l'amphithéâtre habillé en queue de pie, son costume de scène après avoir chanté au Cheval d'Or et autres cabarets de la Contrescarpe, il fut prié de rendre ses gants de chirurgien.

Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du Monde (...)

Le concert- Radu Mihaileanu Que ça fait du bien de pleurer!

Le concert Radu MIHAILEANU. A l'époque de Brejnev, Andrei Filipov était le plus grand chef d'orchestre d'Union soviétique et dirigeait le Bolchoi.

Après un début un peu farce, au premier coup d'archet, le pleur libérateur, tout le long du concert l'émotion demeure palpable autant dans la salle que sur l'écran.

Il a également publié un recueil de poèmes en 1987, intitulé Une vague en mal de mer.

mercredi, novembre 18, 2009

www.off-courts.com">www.off-courts.com

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www.off-courts.com
Off-Courts Trouville

17 novembre 2009

Du court chez soi !
Nous vous en parlons depuis un moment … et bien c’est fait, le DVD Off spécial 10° édition est disponible en magasin à partir de ce jour 17 novembre 2009.
Bien sûr, il reste trouvable via l’éditeur Chalet Pointu.
http://www.chaletfilms.com/>>>

Spéciale dédicace au sinc’ Yom !
DVD 10 Ans

lundi, novembre 16, 2009

Les pensées ont de l'idée

J'ai offert quelques fleurs à un ami qui les a mises sur le balcon de façon à ce qu'elles soient naturellement arrosées. Mais le froid venant, les coquines penchent la tête du côté du logis dont les fenêtres restent entrouvertes, elles pensent juste ces Pensées!
Cela me rappelle un scientifique russe qui faisait une expérience avec des mouches dans un bocal, les herbes de son jardin se sont misent à frémir, elles ne supportaient pas la douleur infligée à ces insectes.

dimanche, novembre 15, 2009

Je suis connu pour ma nototiété! (Louis Althusser)

Au Café des Phares, l'un des plus brillants des intervenants reste toujours debout, circulant entre le bar et la terrasse, voir l'extérieur lorsque son rejeton fait mine de s'énerver, afin de ne pas gêner l'assistance par des pleurs d'enfant. Hors, cet enfant on ne l'entend pas, il reste accroché à la poitrine de son père, dont la chemise est entrouverte quelque soit le temps. J'imagine que tel un animal, ce petit bonhomme se nourrit de l'électricité de l'adulte, cela suffit à le calmer, faisant fi du brouhaha d'un bistro en effervescence lors d'une discussion philo.
Cela me rappelle qu'au Mexique on m'avait expliqué: Tant que l'enfant restait sur le dos de sa maman, il était plus calme et plus éveillé, à âge égal, que des enfants européens mieux lotis. Mais dès qu'on le mettait sur pied pour laisser la place à un petit frère, la malnutrition et les conditions par trop rudimentaires de vie, l'enfant régressait, perdant l'avance prise.

Aujourd'hui, le sujet proposé par une dame:Qu'est-ce que la considération? Il me faudrait être sténo pour relater les deux heures où les idées volettent entre les tables.
Cela me rappelle que trouvant la carrière de danseuse trop fatiguante, ma mère s'était mise en tête de m'envoyer chez Berlitz apprendre la sténo: je ne notais que des pas de danse.
Si je dois finir dans un bureau, autant me foutre à la Seine! Le médecin de famille m'ayant prise au mot, il me jeta à Saint-Anne. Il me croyait suicidaire.

mercredi, novembre 11, 2009

La taille

Il ne faut plus avoir une certaine taille pour postuler un poste d'hôtesse de l'air, ce serait discriminatoire!Il est vrai qu'avec l'Europe, les danseuses du Lido n'auront pas forcément le 1m 80 de ces dames du nord, en général. Avec mon petit 1m 61, je n'avais jamais pu passer d'audition au Moulin Rouge pour lever la jambe dans un French-Cancan endiablé. Mais les petits pots à tabac, comme on les appelait, avait une présence sur scène: Elles en veulent! disait un danseur qui aimait danser avec des petites.
Il est vrai que pour les fringues, il suffit d'un chiffon, la grandeur fait allure.
Quand à la grâce pure, on ne peut égaler les ravissantes poupées asiatiques qui sévissent dans les cirques dans des numéros d'équilibriste insensé.

lundi, novembre 09, 2009

Ce n'est pas qu'il ne se passe rien!

Ce n'est pas qu'il ne se passe rien! Mais comment le dire? Chacun de nous a une lecture subjective, sans parler de ceux qui lisent littéralement, pas seulement des étrangers à la langue française, même des instits qui abreuvés de savoir comptent les virgules, les mots à l'emporte pièce, bref, toute faute qu'ils n'auraient pas commise, et l'interprétation donc en fonction de leur vécu. Comment font les phys pour trier dans tout ce qu'on leur raconte et n'être pas atteints par le fantasme des autres. On voit bien, avec l'actualité récente qu'il y en a qui craquent.
Je ne lis jamais les romans de mes amis, cela me permet de ne pas m'identifier à un portrait quelconque, telles les modèles de Picasso qui devaient souffrir d'être distordues sur la toile. je me souviens qu'ayant posé trois ans chez un peintre, le jour où il m'a dit enfin: Je vais faire ton portrait! De temps en temps il demandait: Alors! Qu'en pense tu? -Ça vient! de crainte de compromettre notre relation: -Ça vient! car l'image que je me faisais de moi, tantôt apparaissait, tantôt disparaissait.style:italic;">-Ça vient! -Espèce d'imbécile, tu ne vois pas que c'est terminé! Ce fût un manque à gagner, il ne m'a plus jamais fait poser.

samedi, novembre 07, 2009

(57)Jacques a une troisième chambre de bonne qu’il me prête. Je profite du départ en week-end du couple pour inviter quelques amis à déjeuner, dont Nelly. Mais Nini, la femme de Jacques, surgit, furieuse parce que j’ose me servir de ses plats. Elle prétexte une histoire de clefs, puis repart sans avoir réussi à me donner des scrupules quant à l’utilisation de sa cuisine.
Il est tard, et Nelly doit être levée tôt. Je lui dis de dormir ici, ce qui couronnera le sans-gêne qu’on me reproche.
Je vous vois attablé dans un bistrot, seul, souriant dans le vide, avec une larme qui perle à l’extrême bord de vos cils. Je ne résiste pas à l’envie de vous appeler.
Nous roulons dans les bras l’un de l’autre sur la banquette, et je retrouve un peu le goût de votre bouche si longtemps perdu. Toutes ces embrassades sont tendrement heureuses. Alors je vous chuchote à l’oreille « Si je ne devais jamais vous revoir, j’en mourrais ». Vous acquiescez comme si cela était évident pour vous aussi.

vendredi, novembre 06, 2009

Je suis vieille, j'ai 80 ans! dit la dame
Les routes nationales aussi sont vieilles, ça n'empêche pas de rouler dessus! rétorque le monsieur.

jeudi, novembre 05, 2009

Portraits de connivence Olivier Beytout Atelier An. Girard

Jean Gourmelin

Mose par Olivier Beytout Gébé, Mose, Nicoulaud, Serre, Savignac, André François, Topor, Blachon, mais aussi Vuilemin, Kerleroux, Honoré, Maja, Fred, Bridenne, Cardon, Lefred Thouron, Barbe, Samson, Soulas, et bien d’autres, tous photographiés au fil des ans par Olivier Beytout, c’est ce que nous propose l’Atelier An. Girard avec l’exposition « Portraits de connivence », du 5 novembre 2009 au 9 janvier 2010.

Chaque photo est accompagnée d’un croquis du dessinateur.

7 rue Campagne Première
75014 Paris
Du mardi au vendredi de 13h 30 à 19h.
Tél. : 01 43 22 01 16.

Photo :
Mose par Olivier Beytout
Le 28 janvier 1989

Mots-clefs : André François, Atelier An-Girard, Barbe, Blachon, Bridenne, Cardon, Fred, galerie An-Girard, Gébé, Honoré, Kerleroux, Lefred Thouron, Maja, Mose, Nicoulaud, Olivier Beytout, Samson, Savignac, Serre, Soulas, Topor, Vuilemin
Publié dans Exposition

mercredi, novembre 04, 2009

"Un Mur à Berlin" Patrick Rotman, France 2


Patrick Rotman, auteur du documentaire "Un Mur à Berlin"
Ce documentaire revient sur la construction du mur et son histoire. Il a d’ailleurs été édifié en une journée. Avant cette journée appelée "opération muraille de chine", il y a une période que Patrick Rotman fait revivre. "On ne ne peut rien comprendre à l’histoire de la chute du mur si on ne sait pas pourquoi il a été construit" explique le réalisateur. "Le mur est directement issu de la deuxième guerre mondiale et donc j’ai raconté cette longue histoire, cette fresque de 45 à 89"…

Ce long pan du mur ignoré pendant 40 ans, on peut mourir idiot!
Ce documentaire parfait dans la simplicité du montage et des commentaires dits par une voix douce de femme a été suivit par Good Bye Lenin, que je me suis amusée à revoir, c'est d'une telle fraîcheur!

La politesse exquise est encore de ce monde

Alain Resnais a réunit autour de lui toute son équipe (techniciens, acteurs, production) pour présenter Les Herbes Folles à la Cinémathèque de Paris et faire une grande photo de famille qui restera dans les annales de ce lieu sacro-saint des cinéphiles. Une telle élégance est un fait rare!
www.fredatlan.fr/-28-les-herbes-folles-de-alain-resnais
http://www.dailymotion.com/video/xb17nh_avantpremiere-des-herbes-folles-dal_shortfilms

Alain Resnais


Ces Herbes folles désignent métaphoriquement tout ce qui pousse à côté, entre les pierres, sur les murs ou l'asphalte, et auquel on ne prête guère attention.

mardi, novembre 03, 2009

Kurt Steiner 2063. Big Crunch (André Ruellan)


Un roman inedit de Kurt Steiner sur la Rivière Blanche
Kurt Steiner 2063. Big Crunch 244 pages
illustration Jean-Pierre NORMAND
www.riviereblanche.com">
http://www.riviereblanche.com

Je vais faire une comparaison, dit le Visiteur. Je pilote un hélicoptère de reconnaissance. J’arrive sur une zone en pleine tempête. Je décide d’hélitreuiller un naufragé. Ma présence en attire d’autres. Non seulement il va falloir vous secourir tous, mais je dois faire vite parce que vous êtes cernés par un cercle de requins qui se rapprochent. Votre univers est en train de se contracter. Ça dure depuis quinze milliards d’années. Ça s’appelle le BIG CRUNCH…

Biographie

Au départ instituteur, il entreprend des études de médecine à vingt-cinq ans et exerce pendant 10 ans. Puis il se met à écrire pour la collection Fleuve noir, surtout dans le genre fantastique, sous de multiples pseudonymes, dont le plus connu est Kurt Steiner.

Il publie pour la première fois sous son vrai nom André Ruellan en 1963 dans un essai Manuel du savoir-mourir, illustré par des dessins de Topor, puis plus régulièrement à partir de 1973 pour signer des œuvres de science-fiction plus ambitieuses comme Tunnel ou Mémo, parallèlement à des activités de scénaristes, pour Jean-Pierre Mocky (l'Ibis rouge...) mais aussi pour Le Distrait avec Pierre Richard (il interprète une inoubliable scène dont le texte est Laissez-moi passer, je suis docteur !).

Il a écrit sous divers pseudonymes :

* Kurt Dupont
* André Louvigny
* Fletcher Miles
* Bazeïlius Schmorll
* Kurt Steiner
* Luc Vigan (avec Alain Dorémieux et Gérard Klein)
* Kurt Wargnar

vendredi, octobre 30, 2009

(56)Vous dormez, allongé sur le ventre. Lentement, j’écarte vos fesses pour laisser apparaître votre anus. Le désir de vous prendre fait que j’y introduis une cigarette blanche. Aussitôt lubrifiée celle-ci ne casse pas, malgré le mouvement que je lui imprime. Et ces mêmes mouvements se transmettent à mon ventre qui ne repose sur rien.
Notre excitation est identique, bien que n’allant pas jusqu’à l’orgasme.

jeudi, octobre 29, 2009

News: Réédition de “Un jour ouvrable”‘ et des “Contes Glacés” 22/10/2009 15:18

“Un Jour ouvrable”, publié en 1961 aux éditions Losfeld, vient d'être réédité par La Dernière goutte (www.ladernieregoutte.fr) de Strasbourg. Il s'agit d'un des romans majeurs de Jacques Sternberg
Lionel Marek, fils de Sternberg


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News: Réédition de “Un jour ouvrable”‘ et des “Contes Glacés”
22/10/2009 15:18
“Un Jour ouvrable”, publié en 1961 aux éditions Losfeld, vient d'être réédité par La Dernière goutte (www.ladernieregoutte.fr) de Strasbourg. Il s'agit d'un des romans majeurs de mon père, où se déploient, au mieux de leur forme, son humour noir et glacé, ainsi que son génie du nonsense qui ne sauraient masquer pour autant le vrai sujet du [...]

mercredi, octobre 28, 2009

" Une fois de plus" de Sandra Coppola

Bonjour, pour visionner un extrait du film " Une fois de plus" kino de Sandra Coppola (2009) copiez-collez le lien ci-dessous dans votre navigateur:
www.off-courts.com

http://195.7.101.201/mp4/kino09/Une_fois_de_plus.mp4


Merci pour votre visite :-)

mardi, octobre 27, 2009

L'affaire Farewell ou l'espion de la vengeance -Arté

Des espions ont modifié le cours de l'histoire. Il en est un, un Russe, nom de code Farewell. Dans les années 80, il a contribué à précipiter le démantèlement du rideau de fer qui coupait l'Allemagne et l'Europe en deux, la chute du mur de Berlin et la réunification de l'Allemagne, et finalement l'écroulement du communisme soviétique. Trajectoire d'une taupe hors du commun, ne serait-ce que par la quantité exceptionnelle de documents ultrasecrets qu'il a fournis à l'Ouest, un véritable océan qui a fait dire au président américain Reagan que Farewell était l'espion du siècle. Sombre destin d'un homme qui a berné le tout-puissant KGB. Son histoire, très peu connue, dévoile la somme de frustrations et de calculs, de petitesse et de courage, de lâcheté et de violence qu'il y a derrière une trahison.
* Réalisateur: Delassus Jean-François

L'espion qui a fait chuter le mur de Berlin. Très instructif documentaire sur l'homme qui mésestimé par sa hiérarchie, et trompé par sa femme qu'il adorait, décide de sauver son pays d'une autocratie abusive. Il séduit une secrétaire en charge des dossiers secrets et les livre gratuitement à la France.

vendredi, octobre 23, 2009

On meurt plus vite de soif qu'on ne meurt de faim! (Féri)

Nous avons visité la Place du Tertre, les dessinateurs relégués à l'extérieur des tables à bouffes, lesquelles ont investis le milieu de la place, aggravé par une vue réduite grâce aux parasols qui ferment le ciel de Montmartre, c'est désolant comme spectacle, les artistes tels dans un ghetto happent le client pour un portrait à la sauvette, certains restent debout, le poursuivant dans les ruelles, crayon en main.

Je n'ai pas vu le mur de Berlin!



Les jours s'assemblent en semaines qui font des mois puis des années, vingt-ans ont passés, seuls des films comme La vie des autres permettent de comprendre le silence qui a présidé de quarante-ans de fausses retrouvailles. J'ai droit à une carte postale annuelle d'un demi frère et rien de ma demi soeur. Mon père est décédé après avoir tenu encore dix ans après cet orage que fut pour lui la chute du mur. L'allant voir, lui, il n'avait pas voulu s'asseoir pour prendre un café à l'aéroport de Berlin lorsqu'il me reconduisit après une quinzaine des plus pénible en RDA: L'Ouest c'est Satan!

Off-Courts Trouville-Montréal

MONTRÉAL octobre 2009… on a tous 10 ans !
Début octobre, se déroulait à Montréal le 38e Festival du Nouveau Cinéma. Des amis y fêtaient leurs anniversaire. Nous y étions. Journal de nos envoyés spéci’Off :

9/09 : Bravo à Danny Lennon pour les 10 ans de son Prends ça court!
Le cinéma Impérial a bien failli être trop petit !... vivement les 10 prochaines années !!!
10/09 : Premiére soirée du Kino Kabaret des 10 ans.
De nombreux français étaient présents dans le Lab de la rue St Catherine… et même une trouvillaise en la personne de Laurence David, la plus jeune de nous tous !
12/09 : Lancement du clip de Misteur Valaire.
C’est lors de la deuxième soirée Kabaret que les membres de Misteur Valaire et Parceque film ont présenté le clip réalisé durant le 10° Off-Courts dans nos Labos.
Le Clip >>>

Liens des amis :
www.courtmetrage.ca/
www.kino00.com/kabaret/
www.misteurvalaire.ca/

www.parcequefilms.com

DVD OFF dans les bacs !
Les plus chanceux l’ont découvert à l’occasion de la 10° édition de Off-Courts… Chacun va maintenant pouvoir trouver le DVD spécial 1O° dans tous les bons magasins à partir du 17 novembre 2009.
Il regroupe parmi les meilleurs films des palmarès depuis 2000 ainsi que de nombreuses productions Off.
le DVD OFF est dèjà dispo en ligne sur le site de Chalet Pointu :
ACHETER LE DVD EN LIGNE ICI >>>

IMPORT / EXPORT #6
C’est aussi à Montréal qu’ont débuté les travaux de la saison 6 de notre projet Import / Export. Ce projet de cinéma France / Québec propose à 2 réalisateurs une expérience de travail à l’international.
En 2010, ce sont Vincent Wilson (Québec) et Nicolas Boulenger (France) qui traverseront l’océan Atlantique. A suivre…
www.vwilson.net/
www.sourireetcompagnie.com/

OFF'CAST
Un nouveau Podcast est disponible. Abonnez vous c'est gratuit !
www.off-courts.com/podcast/offcast.htm

jeudi, octobre 22, 2009

(55)*Je m’exile à Londres, pourquoi pas ? Mais je suis descendue dans un hôtel de luxe, comment payer la note ? De toute façon j’ai décidé d’user de mes charmes. Voici un premier client, quel prix lui demander ? Au moins 50.000 francs anciens. Mais pour cette somme élevée, que suis-je sensée lui faire ?
Malgré la présence des P… je ne peux arracher mes lèvres du dedans de ta bouche si juteuse. Nous sommes plaqués l’un contre l’autre, vous m’entraînez dans ma chambre qui est au fond de leur appartement.
Je n’ai de cesse de vous embrasser le pénis jusqu’au moment où le liquide de nos désirs m’emplit tant la gorge que j’en déverse la moitié dans votre bouche. Mais tel un noyé, vous versez la tête de côté pour dégorger cet élément aqueux sur la couche.

«Le Ruban blanc»


le diable en culottes courtes
Propos recueillis par Olivier Delcroix
Dans «Le Ruban blanc», palme d'or incontestée à Cannes, le réalisateur autrichien dissèque les méfaits d'une éducation trop répressive.

LES FILMS DU LOSANGE
Une scène du film autrichien de Michael Haneke, "Le Ruban blanc" ("Das Weisse Band"), présenté en compétition au 62e Festival de Cannes.

Un village de l'Allemagne du Nord protestante, à la veille de la première guerre mondiale. D'étranges événements y surviennent, à propos desquels "bien des questions restent sans réponse", nous dit le narrateur, un ex-instituteur devenu vieux. Il ne faut pas compter sur le cinéaste (et auteur du scénario original) pour dissiper ces énigmes. Les épilogues en décryptage pédagogique à la Hercule Poirot n'ont pas droit de cité dans les films de Michael Haneke, qui tient à ce que le spectateur fasse sa propre lecture, qu'aucune interprétation ne lui soit dictée.
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NOUVEAU ! Un sujet vous passionne ? Publiez votre chronique sur Le Monde.fr
Sur le même sujet

Le réalisateur autrichien Michael Haneke a obtenu la Palme d'or pour son film "Le Ruban blanc" au 62e Festival de Cannes, le 24 mai 2009.
Film autrichien de Michael Haneke avec Rainer Bock, Susanne Lothar, Christian Friedel, Leonie Benesch, Ulrich Tukur, Ursina Lardi, Burghart Klaussner (2 h 24).
Sortie en salles le 21 octobre 2009.

C'est dans un noir et blanc splendide que se déroule ce film impressionnant et implacable. On le situe quelque part dans la lignée du Losey des Damnés, ou de La Nuit du chasseur de Laughton, à cause de la figure maléfique du prédicateur. D'un Clouzot. D'un Bergman naturellement, tant planent la hantise du péché et une sexualité mortifère. Mais Le Ruban blanc assène un ton particulier, avec ses bourreaux aux yeux bleus et tignasses blondes.
Jean-Luc Douin

mardi, octobre 20, 2009

(54)*Dans un tourbillon, nous sommes tous projetés dans la campagne tels des obus de longue portée. Notre voyage à l’horizontale dure longtemps. Nos corps sont soutenus par un long coussin d’air ; je suis à un mètre en dessous de vous, sur un autre coussin. J’aimerais autant profiter du même pour que nous nous y laissions porter dans les bras l’un de l’autre, mais nous amerrissons brutalement au bord d’un fleuve. Il y a des espèces d’embarcations individuelles que s’approprient beaucoup de gens dans notre cas. Il me semble qu’il y a un petit voilier couché entre deux eaux. Il sera pour vous puisque vous savez naviguer. En fait, c’est juste un ski en plastique à chausser, avec la forme du pied qui maintient la cheville en équerre.

Vroum vroum! 18 octobre, 2009 Posté par walterlewino dans : POESIE-LITTERATURE, SPORTS

http://walterlewino.unblog.fr— Bonjour… Madame ?…Mademoiselle ?…
— Mademoiselle.
— Bien, Mademoiselle. Alors, voilà, j’aimerais connaître les conditions pour passer le permis moto.
— C’est pour vous ?
— Oui, bien sûr.
— Excusez-moi, Monsieur, vous êtes né en quelle année ?
— Vous désirez savoir mon âge ? Quatre-vingt-cinq ans. Pourquoi ?
— C’est que…c’est que… Attendez, je crois qu’il y a des conditions spéciales pour les gens comme vous. En tout cas une visite médicale. Je ne sais pas trop où sont les instructions. Ça ne nous arrive pas souvent d’avoir des candidats de votre âge, même des plus de cinquante ans. C’est plutôt des jeunes…
— Je sais. Vous voyez, Mademoiselle, ce n’est pas moi qui l’ai achetée cette Yamaha, c’est mon petit-neveu qu’a dix-neuf ans. Seulement au bout de six mois il a eu besoin d’argent, vous connaissez la jeunesse. Alors il me la revendue à un bon prix, il m’a même donné en prime tous les accessoires, deux casques, des gants, des grosses sacoches et puis je ne sais plus quoi. Vous savez, il est orphelin de père et de mère, je ne peux rien lui refuser.
— Je comprends. Une Yamaha ? Vous savez de quel type de Yamaha il s’agit.
— Oui attendez, j’ai les formulaires… Une Yamaha FRJ 1300 AS.
— Puis-je voir le formulaire ?
— Volontiers, Mademoiselle, le voici
— … Mais c’est un monstre. Vous voulez vraiment enfourcher un pareil gros cube. Il pèse au moins 300 kilos.
— Ah ! Je le sais, Damien, mon neveu, m’a à plusieurs reprises fait faire un tour derrière lui. C’était très facile. Et puis il m'a expliqué que sa Yamaha est automatique et qu'il y a des poignées chauffante. Ça m'arrange. Vous comprenez, avec l'âge je ne suis plus très adroit et je suis devenu frileux.
— Oui Monsieur, je comprends. Mais puis-je vous poser une question. Avez-vous déjà fait de la moto ?
— De la moto, pas vraiment, beaucoup de vélo, et puis après la guerre j’ai eu un Solex.
— Un Solex ?…
— Oui. Ils ne les fabrique plus et c’est dommage. Imaginez une sorte de vélo pour femme, avec un petit moteur sur la roue avant, on n’avait pas besoin de pédaler.
— Je vois.
— J’ai aussi le permis auto depuis 1946. J’en ai eu quatre et même une Volvo. Il y a bien longtemps. Maintenant en ville on ne peut plus ni rouler ni se garer.
— Je suis d’accord avec vous.
— Alors que les motards, je les ai bien repérés, ils se faufilent et peuvent se garer un peu partout. C’est ça qui m’intéresse.
— Oui, Monsieur, mais les voitures possèdent quatre roues et les motos seulement deux.
— Je sais, Mademoiselle, ce n’est pas à un homme qui a fait du vélo jusqu’à près de cinquante ans qu’il faut dire cela.
— Excusez-moi. Mais est-ce que vous savez que la moto c’est plus dangereux que l’automobile ? Beaucoup de jeunes, hélas ! y laissent leur vie.
— Ouais, mais il vaut peut-être mieux qu’un vieux comme moi, qui n’a plus beaucoup d’années à vivre, se tue, plutôt qu’un jeune qui a toute sa vie devant lui. Non ? Qu’est-ce que vous en pensez ?
— C’est un point de vue.
— Vous ne m’avez toujours pas dit combien ça me couterait les leçons et le permis.
— Ça dépend. Il faut compter au moins 1000 euros. Dans votre cas, je ne peux pas dire. En attendant, vu votre âge, il vaudrait mieux que vous discutiez avec le patron, je ne suis qu’une employée, il sera là demain matin.
— Bien, Mademoiselle, à demain matin… Vu votre âge… vu votre âge… Il n’y en a plus que pour les jeunes. Nous, on est bon pour la casse. Je vous salue bien, Mademoiselle.
— Bonne après-midi, Monsieur.
La scène s’est déroulée dans une moto-école du 3e arrondissement de Paris. Précision, le NVF ne possède ni petit-neveu orphelin ni Yamaha
Thetime Ontime

jeudi, octobre 15, 2009

James Thiérrée- Raoul : la solitude


Est-il Dieu possible d'avoir un tel héritage tout azimut, et de conserver l'énergie pour se produire en scène nous abreuvant de ses dons! Cette générosité, seuls les enfants la mérite!

Raoul : la solitude selon James Thiérée - jeudi 10 septembre 2009 ...
10 sep 2009 ... Raoul : la solitude selon James Thiérée jeudi 10 septembre 2009 / Lyon (69000)James Thiérrée présente pour la premičre fois en France son ...
culturebox.france3.fr/.../Raoul-:-la-solitude-selon-James-Thi%E9r%E9e/ -

mercredi, octobre 14, 2009

(53)Renaud attire ma main. Je sens qu’il va me demander de “mettre la main à la pâte”, selon sa propre expression. Des larmes me jaillissent des yeux. Dans des hoquets hystériques de colère et de désespoir, je hurle qu’il n’est pas possible d’avoir des rapports aussi peu spontanés. Cela me rend malade et dérange l’idée que je me fais de ma féminité, qui demande plus à être prise que de jouir par des subterfuges, avec la désagréable sensation de sa fixation extra-vaginale.

dimanche, octobre 11, 2009

Claire Deluca_Marie christine Barreault-Jean Marie Lehec- Hervine de Boodt

Que de femmes aux débats!
Enfin du rire avec "Les eaux et forêts" et "Le Shaga" par les temps qui courent...
Je ne suis pas multiple, moi, je suis tout! aurait répondu Duras

Les artistes sont dans le viscéral. Les universitaires lisent littéralement et j'aimerais savoir comment ils baisent.

Quand on attaque mes amis, je dis toujours que je suis la seule à avoir le droit de dire du mal des gens que j'aime.

Jacques Sternberg et Marguerite Duras étaient des habitués du Central la brasserie in de Trouville. Sternberg n'avait jamais osé aborder la femme écrivain, j'espère qu'aujourd'hui, là où ils se trouvent, ils devisent enfin ensemble
Ouest-France / Basse-Normandie / Caen / Au fil de l'info
Au fil de l'info
Trouville-sur-Mer
14:25 - samedi 10 octobre 2009


Pierre Bergé, Laurent Terzieff et Claire Deluca.


Laurent Terzieff reçoit le 8e Prix Marguerite Duras à Trouville
Le comédien et écrivain Laurent Terzieff est le lauréat du 8e Prix Marguerite Duras, remis pour la première fois à Trouville-sur-Mer à (Calvados), l’occasion du 14e hommage à la femme de lettres. Laurent Terzieff a reçu le prix des mains de Pierre Bergé, dont la fondation finance le Prix avec la Ville de Trouville.
Un très beau plateau à la remise du Prix: Le jury présidé par Alain Vircondelet, biographe de Marguerite Duras, était composé entre autres membres des comédiennes Macha Meril et Claire Deluca ; des écrivains et cinéastes Michelle Porte, François Barat, Jérôme Beaujour, Viviane Forrester, Daniel Mesguich, Dominique Noguez, Patrick Poivre d’Arvor et Raphaël Sorin.

Duras par M. Pierre Bergé

C'est Laurent Terzief l'heureux lauréat de ce prix, il a longuement été ovationné par l'assemblée et nous a lu un texte de lui sur Marguerite qui mérite d'être publié. Son physique de personnage dostovieskien, déchiré, illuminé, est presque insoutenable à voir, une telle slavitude s'en dégage.

Un article de Wikipédia,
Nom de naissance Laurent Didier Alex Terziev
Naissance 27 juin 1935 (74 ans)
Toulouse, France
Nationalité(s) France
Profession(s) acteur

Laurent Terzieff, à l'état civil Laurent Didier Alex Terziev, est un acteur et metteur en scène français né le 27 juin 1935 à Toulouse (France).

mardi, octobre 06, 2009

(52)*Nous sommes trois à fuir, comme dans un roman policier. Un autre trio nous coince contre l’arête d’une façade. Et,du milieu de ce groupe, vous me tuez d’une grande rafale de mitraillette.
C’est l’aube, nous avons dormi toute la nuit dans les bras l’un de l’autre, ponctuant notre sommeil de baisers brûlants. Mais ces brèves étreintes se diluaient dans notre envie de dormir.
Il est six heures du matin, un scandale ! J’envoie vite un télégramme à ma mère qui lui sera distribué à huit heures. Elle ne pourra pas ainsi me reprocher d’avoir découché sans la prévenir par téléphone. Rien n’était prémédité. C’est un cadeau de tendresse que nous nous sommes fait l’un à l’autre.

jeudi, octobre 01, 2009

Le Lot walterlewino.unblog.fr

Un peu de patience 11 septembre, 2009
Posté par walterlewino dans : Non classé, POESIE-LITTERATURE , 2 commentaires

Si vous allez faire un séjour dans le Lot, faite-le au mois de septembre Tout y concourt au bonheur, le ciel est fluide, la chaleur supportabl, le soleil vous tire la révérence vers 6-7heures et libère une apaisante lumière . C'est la saison des figues, les petites noires qui sont sucrées comme le miel, les blanches volupteuses et langoureuses, des noisettes, du raisin sur la treille, des goûteuse tomates et des tendres haricots verts, pas les immigrés offerts par les commerçants du coin et originaires de Dieu sait d'où, mais ceux que vous apporte en offrande tous les matins l'adorable Aimée. De plus, Parisiens, Anglais et autres envahisseurs sont retournés dans leur brouillard.

Camarades blogeurs un peu de patience, le NVF ne sera de retour à Paris qu'en début d'octobre.

Je n'en arque plus une!

C'est un terme de sportif, quand on arrive plus à mettre un pied devant l'autre