vendredi, juin 13, 2008

Monsieur Najamais 12 juin, 2008

Posté par walterlewino.unblog.fr

Il n’est pas un homme celui

qui n’a jamais planté un arbre
qui n’a jamais demandé pardon
qui n’a jamais caressé un chien
qu’une femme n’a jamais giflé
qui n’a jamais engueuler son chef
qui n’a jamais pleuré
qui n’a jamais repeint une cuisine
qui n’a jamais été cocu
qui n’a jamais triché pour ses impôts
qui n’a jamais été attendri par des bébés
qui n’a jamais voté blanc
qui n’a jamais eu faim
qui n’a jamais trompé sa femme
qui n’a jamais pissé dans la rue
qui n’a jamais fait de rêves érotiques
qui n’a jamais griller un feu rouge
qui n’a jamais payé un verre à un inconnu
qui n’a jamais couché le premier soir
qui n’a jamais eu peur
qui n’a jamais espéré la mort de quelqu’un

jeudi, juin 12, 2008

"A nos cent ans"

Cela me rappelle qu'un jules qui revenait d'Espagne où il avait interviewé Ava Gardner:" Avec juste une blouse blanche et une jupe noire droite, tu ne peux pas savoir comme elle est sexy! - Mais elle a 40 ans!" Je n'en avais que 24.

lundi, juin 09, 2008

L'archange Nadal a terrassé le géant Federer à Roland -Garros

Federer lobé par Nadal Posté par walterlewino dans : JEUX, COMBINE , 4 commentaires

Ceci n’est qu’un amusement que vous retrouverez au gré des humeurs du Noble Vieillard. A votre tour d’entrer dans le jeu en légendant cette image à votre façon. Il suffit de taper sur commentaires

Les animateurs craignent que Nadal ne devienne impopulaire à force de gagner. Il y a quatre ans je le trouvais déjà parfait, il parait qu'il est en progrès. La grâce absolue est mal vue! Il s'est moralement mis à genoux devant son adversaire évincé, le louant de tous les talents, le remerciant pour tout ce que Federer avait apporté au tennis...Il est vrai que la curée fait mal, on avait envie que cela se termine vite, ce qui fût fait, à peine une petite heure quarante huit de jeu.


jeudi, mai 29, 2008

De la part du Coinducinephage

clown
" Deux fois dans ma vie, j'ai compris ce qu'était le génie: la première fois en regardant la définition dans le dictionnaire et la seconde fois en rencontrant Pierre Etaix". Jerry Lewis.

Cher(e)s ami(e)s,

Voici un TEXTE et une PIECE JOINTE à consulter et à faire circuler de toute urgence pour aider un grand artiste à retrouver ses droits !

Pierre Etaix, clown, magicien, dessinateur et cinéaste de génie est l'un des derniers dépositaires de la tradition burlesque telle qu'elle s'est construite sous l'impulsion de Buster Keaton puis de Jacques Tati dont il fut l'un des plus proches collaborateurs. Dans les années 60, Pierre Etaix réalisa cinq longs-métrages, (dont quatre, co-écrits avec son ami Jean-Claude Carrière).

Aujourd'hui, à bientôt 80 printemps, Pierre Etaix ne peut plus montrer ses films !!!

Pourquoi me direz-vous?

Et bien tout simplement parce qu'il s'est fait "bien mal conseiller" (le mot est faible) par son ancienne avocate qui, un beau matin, lui a fait signer un bout de papier… qui, en fait, l'obligerait à céder pour 10 ans les droits de ses films au profit de la société... du frère de cette même avocate... Oh déontologie quand tu nous tiens!!!

Mais de quel droit s'accapare t-on l'oeuvre d'un artiste ? De quel droit l'empêche t-on aujourd'hui de montrer ses films (même gratuitement) ? De quel droit enfin nous prive t-on de ses cinq longs métrages, qui comptent parmi les plus originaux du cinéma français ?

Comme Woody Allen, Guy Béart, Arturo Brachetti, Cabu, Eugène Chaplin, Leslie Caron, Jérôme Deschamps, Franck Margerin, Daniel Mesguich, Michel Gondry, Bernard Haller, Mathieu et Peter Kassovitz, Macha Makeïeff, Julia Migenes, Claude Rich, Shirley et Dino, Pierre Schoendoerfer ainsi que des centaines d'artistes et de cinéphiles, manifestez vous aussi votre indignation et votre soutien à Pierre Etaix en signant la pétition en ligne accessible depuis le site :
http://www.lesfilmsdetaix.fr ou directement ICI : http://www.ipetitions.com/petition/lesfilmsdetaix/

Une procédure judiciaire étant en cours, vos signatures doivent absolument être enregistrées avant le 15 juin, date du dépôt de cette pétition.

Au nom de YOYO et de tous les films en « hibernation forcée» merci de soutenir le combat de Pierre Etaix.

N'hésitez pas à transférer ce mail, le dossier de presse en pièce jointe et ces liens à tous vos contacts !

Si vous souhaitez des informations complémentaires, recevoir un dossier et une revue de presse exhaustive envoyez un petit mail à l'adresse suivante : lesfilmsdetaix@gmail.com et hop vous recevez tout cela au format PDF.

Merci de votre aide, nous avons besoin de vous!!

Amicalement

Les amis de Yoyo

clown

PS: Les cinq films invisibles de Pierre Etaix : Le Soupirant (1963), Yoyo (1964), Tant qu'on a la santé (1965), Le grand amour (1968), Pays de cocagne (1969).

jeudi, mai 22, 2008

Benauge 2007

Walter Lewino recoit ses amis, et moi, je fais la cour à Marie-Antoinette. (Photographies de Gwendoline)


dimanche, avril 27, 2008

Emile Torner

Journée de la Déportation

Commémoration dans le 15ème

Rendez-vous dimanche 27 avril à 11h00

Au monument aux morts devant la Mairie (rue Lecourbe)

Emile Torner, président de l’association départementale des déportés, résistants et patriotes de Paris, présidera la cérémonie.

Chaque année tel un petit chien, je suis Émile dans ses déplacements du 15ème au Mémorial Juif, puis dans l'île de la Cité où il dépose une fleur sous le drapeau de Ravensbruck, nous enchaînons en montant dans les cars affrètes par la ville de Paris pour aller défiler jusque sous l'Arc de Triomphe, il fait beau, l'émotion nous garde debout à attendre les officiels, monsieur Bertrand Delanoé reste grave et concentré, un ex déporté en tenue rayé y chante le déchirant: Oh terre de détresse Où nous devons sans cesse piocher!..sans aucun trémolo dans la voix, avec une simplicité émouvante, les autorités font venir quelques jeunes gens qui étaient derrières les barrières afin qu'il participent à la cérémonie pour rallumer la flamme du soldat inconnu, une cinquantaine de portes drapeaux font la haie encadrés par les militaires qui jouent des musiques martiales, l'émotion est forte dans le public, un vieil homme s'écroule de pleurs sur l'épaule d'un homme devant lui et s'excuse, il est 19h quand chacun rentre chez soi par les moyens du bord, depuis le matin où quatre élèves deux filles et deux garçons du Conservatoire du 15ème ont récité des textes écrits par des déportés dans les camps, jusqu'au bouquet final ( si je puis dire) en levant les yeux sur le drapeau français agité par le vent, chaque année dis-je, j'ai mon quotat d'émotion et de gratitude pour tout ces gens martyrisés alors que nous avions la vie sauve.

lundi, avril 14, 2008

Elayne Kramer, la merveille des merveilles! "Le plus grand cabaret du monde"

Patrick Sébastien mériterait la légion d'honneur des pays entiers pour dégoter et promouvoir avec tant d'enthousiasme le cirque, quand on pense à la prise de risque de ces artistes de haut vol et que nous, nous avons la sécurité sociale pour nos petits bobos, et eux souvent pas, car leur nombre de cachets est souvent insuffisant.

lundi, mars 31, 2008

France Inter "Blogs à part" par Alexandre Boussageon

Walter Lewino, un noble vieillard facétieux







France Inter
Blogs ÷a part
par Alexandre Boussageon
du lundi au vendredi de 6h20 à 6h25

http://master.radio-france.fr/franceinter/chro/blogapart/index.php

vendredi 28 mars 2008

Pour en finir avec le questionnaire de Proust

“Vos parents avaient-ils mauvaise odeur ?
Aimez vous votre organe sexuel ?
Pensez-vous parfois à ce dont vous allez hériter ?”

Questions déroutantes, gênantes, même. Ce sont celles que propose, pour en finir avec le questionnaire de Proust, Walter Lewino, 84 printemps et un mauvais esprit comme on n’en fait plus. Mais s’il s’amuse et s’il nous amuse, Walter Lewino, mine de rien, nous fait réfléchir et lance des idées qui méritent considération. Par exemple quand il veut obliger tout nouveau super marché qui s’installe à la périphérie d’une agglomération à ouvrir, en centre vile, un commerce de proximité proposant une sélection des produits les plus courants vendus dans sa grande surface. Et au même prix. Les consommateurs apprécieront.

Un jour Lewino s’en prend au golfe « qui consiste, écrit-il, à réquisitionner 40 hectares de bonne terre pour que quelques privilégiés puissent envoyer des baballes dans des trous trous ». Au passage il note qu’un de ces terrains réclame une quantité d’eau égale à celle d’un camp de réfugiés au Darfour. Un autre jour, il propose un shabbat télé. En clair la suppression de toutes les émissions télé un jour par semaine. Et puis, il se scandalise de voir les Français se réjouir quand EADS vend 180 Airbus à l’armée de l’air américaine, «laquelle est de loin la plus meurtrière du monde », rappelle-t-il.

Bref, c’est un blog des plus rafraîchissant, passablement incorrect, et d’autant plus plaisants que ses billets tiennent plus du haiku que la dissertation.

L’adresse de ce bijou du net :
http://walterlewino.unblog.fr

jeudi, mars 20, 2008

Toute personne qui utiliserait mon nom ou mon image à titre illicite se verrait poursuivie par voie de justice Dorothée Blanck

JURIDIQUE

PAR LIONEL THOUMYRE
Le droit de la personnalité débouté sur Internet
La plainte déposée par le Real de Madrid à l'encontre de sites de paris sportifs pour atteinte au droit à l'image de footballeurs a finalement été rejetée par le TGI de Paris. Une première pour le droit français. (02/08/2005)

mercredi, mars 19, 2008

Lewino Walter

Allez retrouver ce noble vieillard facétieux sur un blog où il tient la gageure de présenter une idée originale quotidiennement
Dévastateur !
walterlewino.unblog.fr

vendredi, février 29, 2008

Seule, la peur de la mort est sale!

Angles d'attaque Pete Travis

Angles d'attaque :
Sortie(s) : 19 mars 2008 (France)22 février 2008 (USA)
Titre original: Vantage Point
Genre: Thriller Pays: USA
Réalisé par: Pete Travis
Avec: Dennis Quaid, Matthew Fox, Forest Whitaker, Bruce McGill, Edgar Ramirez, Saïd Taghmaoui, Ayelet Zurer, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, William Hurt, ...

Thomas Barnes (D.Quaid) et Kent Taylor (M.Fox) sont deux agents secrets chargés d'assurer la protection du Président Ashton (W.Hurt) lors d'une conférence au sommet sur le terrorisme en Espagne. Peu après son arrivée, le président est victime d'une tentative d'assassinat. Dans la foule, un touriste américain (F.Whitaker) a filmé toute la scène. Rex (S.Weaver), reporter pour une chaîne de TV américaine, a elle aussi été le témoin privilégié des 15 minutes avant et après le coup de feu. C'est en suivant la reconstitution de ces différents personnages que la terrible vérité qui se cache derrière cet attentat nous sera révélée.

Pur jus Kubrick

Funny Games U.S.

Fiche film en version anglaise Fiche film en version allemande

Date de sortie : 23 Avril 2008 Les films sortis à cette date...
Réalisé par Michael Haneke
Avec Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt Plus...
Film américain.
Genre : Thriller
Durée : 1h 51min.
Année de production : 2007
Titre original : Funny Games
Remake de Funny Games
Distribué par Les Films du Losange
Tags : huis clos (59), long plan-séquence (91), remake (140), remake plan par plan (8), torture (53)

mercredi, février 20, 2008

Les petits sablés

jeudi, février 14, 2008

Rétrospective Alain Resnais- Beaubourg

Alain Resnais
Rétrospective intégrale

Cinémas
< Toute la liste

16 janvier - 3 mars 2008

Mercredi 20 Février 2008
20:30 Je t'aime je t'aime, Alain Resnais, Jacques Sternberg, 1968 couleur
France / 1968 / 91' / coul. avec Claude Rich, Olga Georges-Picot, Anouk Ferjac; présenté et suivi d'une discussion avec Claude Rich et Yann Tobin, de la revue « Positif », chargé de l'édition du DVD/ Ed. Montparnasse.

samedi, février 09, 2008

Etaix

Bonjour à tous, amis cinéphiles http://coinducinephage.canalblog.com/
Grande injustice, je vous soumets à votre bon vouloir une pétition http://www.lesfilmsdetaix.fr/ pour aider un cinéaste décidément maudit voir articles
ici : http://www.lesfilmsdetaix.fr/presse.html

Le Monde du 21 décembre 2007 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

lemonde dec07

19 décembre 2007 dans l'émission "Tout arrive" d'Arnaud Laporte : interview de Pierre Etaix par Antoine Guillot culture

Le Canard Enchaîné du 12 décembre 2007 /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// canard enchainé

lundi, février 04, 2008

Bercy Danse Sportive

Ce mot ne me parait pas adéquat " danse sportive", j'imaginais des acrobaties au sol. En deuxième partie, j'ai bien fait de rester en descendant de gradins, quelques places restaient, certains avaient flanchés après deux heures et demi de programe, vient des couples de champions. Rien n'est plus suggestif que ces ébats à deux, l'homme penché au dessus d'une échine cambrée au maximum prête à virvolter au moindre simulacre de caresse. Tout est semblant, mais vibrant, mon seul moment orgasmatique au Club Med c'est quand je dansais le tango avec un bon danseur. Il me semble que l'excès d'une nuque raidie vers le public alors que le partenaire ne regarde qu'en direction de la salle enlève beaucoup de sensualité à ces voltes-faces des pros de la danse de salon, ils ont l'air de caricatures, les jambes sont vertigineuses de virtuosité mais le sourire d'émail plaqué.

samedi, février 02, 2008

Documenteur

Korol Kourchesne a écrit :À faire parvenir à vos contacts... merci!

APPEL DE FILMS ET DE VIDÉASTES POUR LA 5E ÉDITION
DU FESTIVAL DU DOCUMENTEUR DE L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Rouyn-Noranda, 1er février 2008 – Du 22 au 26 juillet prochain, les rives du lac Osisko ainsi que l'ensemble du territoire de l'Abitibi-Témiscamingue seront inondés d'un flot de menteries cinématographique alors que se tiendra la 5e édition du Festival du DocuMenteur. Seul événement au monde voué aux films de genre faux documentaire, celui-ci est présentement à la recherche de films et de vidéastes pour son édition 2008.

Les intéressés ont jusqu'au 19 avril prochain pour inscrire leur film ou leur équipe de trois personnes.

Chaque année, en plus de présenter des faux documentaires de partout à travers le monde, le Festival permet à cinq équipes de vidéastes de réaliser un « documenteur » en 72 heures dans l'une des cinq MRC de la région. Des bourses en argent sont remises aux gagnants pour chacun des deux volets. Vous pouvez aussi relever le défi Place Rouanda; trois jours où vous êtes confinés dans un centre commercial (logés et nourris bien entendu) pour réaliser un faux documentaire qui sera présenté lors de la soirée de clôture.

Pour obtenir les formulaires d'inscription ou de plus amples informations, visitez notre site Internet au www.documenteur.com ou communiquez avec nous par courriel à l'adresse fodocat@gmail.com.

- 30 - Source :
Carol Courchesne
Directeur artistique
Tel : 819-764-4435
Courriel : fodocat@gmail.com

mercredi, janvier 23, 2008

L'hormone croissante

A minuit c'était presque la pleine lune, notre enseignant de yoga nous disait que le pic hormonal des femmes était dans ces eaux, on peut le vérifier lorsque l'on est trempée comme une soupe à cette heure. Et au matin, c'est le membre viril qui fait des siennes avec les exigences qui ne sont pas du goût d'une dormeuse, difficile d'être dans le timing de l'autre. Et voila t-il pas que nos médecins qui nous ont laissées en souffrance de peur du cancer durant l'automne de notre vie, ils revoient leur copie, peut-être auront nous un crépuscule radieux grâce à ces petites pilules maudites.

samedi, janvier 19, 2008

Les femmes de l'ombre

L'histoire de femmes résistantes et espionnes pendant la Seconde Guerre mondiale.Les Femmes de l'Ombre, sortie le 12 Mars 2008 - Un film de Jean-Paul Salomé, avec Sophie MARCEAU, Laura SMET, Julie DEPARDIEU, Déborah FRANÇOIS,

vendredi, janvier 18, 2008

Je me présente telle quelle pour la nouvelle année




http:="" www.eyeka.com="" video="" view="" 127563-doroth-e-blanck-dans-13-minutes-tous-courts="">

mercredi, janvier 16, 2008

Un mois en sourdine et le désir revient lancinant

C'est une année nouvelle qui va vers quoi? Tant qu'il y aura de la tendresse, je prends!

lundi, janvier 14, 2008

Sartre-Beauvoir

Télé film très réussi sur ses deux monstres, Sartre-Beauvoir, les comédiens nous y font croire. Par réminiscence je me rappelle avoir brûlé toutes les lettres des cinq premières années de Sternberg. En face de chez moi rue Mazarine il m'avait emmenée voir une jeune suissesse. Sur le mur au dessus de son lit elle avait épinglé une lettre avec les majuscules en gros feutres de couleurs aussi vives que le désir qu'il écrivait avoir d'elle. Je suis rentrée chez moi pour mettre mon courrier à la poubelle, à cette nouvelle, la suissesse friande de dédicaces est allé le récupérer. J'ai repris mon bien et je l'ai mis à brûler dans ma baignoire.

Celui qui n'a pas envie au moins une fois l'an de tuer quelqu'un n'est pas normal
(Freud)
Être normal c'est posséder plusieurs langues-

vendredi, janvier 11, 2008

Le coeur froid


Le territoire



Je me sens en osmose avec le paysage de ce tableau de Léon Spilliaert Digue de mer. C'est hiver, j'hiberne autant que ce peut, autant que me le permet la plainte d'un amant absent, parfois je me prends à murmurer le nom d'un disparu Stern! Stern! C'est parce que je suis dans ses eaux, sur ce qui fut son territoire.

mercredi, janvier 09, 2008

Daniel Clément

GALERIE D'EST ET D'OUEST

1, rue Francis de Pressensé - 75014 Paris
Tél. 01 40 44 43 00
Fax 01 40 44 76 00 galerie@estetouest.com
Actuellement du 29 novembre au 25 janvier 2008

Daniel Clément

Meubles en marqueterie de verre
Créateur de meubles brillants et cristallins, Daniel Clément est un non-artiste qui produit peut-être un art authentique. Le fruit de son talent et de son imagination est une collection unique de meubles fantastiques.

mardi, janvier 08, 2008

Il y a bleu, et bleu!

Le ciel n'est pas du même bleu sur la côte qu'à Paris, à température égale, les nuages sont mieux dessinés par les rafales de vent, les contours du Havre au loin une colline moutonnée par du blanc, (les affreux immeubles neufs) moins de mouettes tracassent les commerçants du pays, le fauconnier de l'été a réussit leur dispersion, les vacances sont finies mon immeuble est silencieux, seule la voix d'un homme me tourmente par les regrets de son absence, il ne veut pas être oublié.

Je me suis souvenu que c'est André Delvaux qui m'avait fait connaître Keith Jarret, il se mettait au piano dès qu'une conversation l'ennuyait alors qu'il avait des invités, il m'avait raconté qu'il s'était servi de Ghislain Cloquet, son opérateur, pour faire le portrait joué à l'écran par Yves Montand d'un enseignant hédoniste dans Un soir, un train.

lundi, janvier 07, 2008

Rien ne sert de se branler il faut se voir à temps!

Actrices-

Réalisé par: Valeria Bruni Tedeschi
Avec: Valeria Bruni Tedeschi, Noémie Lvovsky, Mathieu Amalric, Louis Garrel, Valeria Golino, Marisa Borini, Maurice Garrel, Simona Marchini, Bernard Nissile, ...

Le moment d'anthologie est celui ou un maître nageur raconte comment un championne avait été entraînée sur la musique de Keith Jarrett, c'est vraiment jouissif ce crawl sur un rythme de jazz.

Muriel Robin- Line Renaud- Les fugueuses

Huit millions de spectateurs, j'en fus! Une performance physique pour les deux actrices certes! Mais j'ai eu la surprise d'être émue par la présence de Muriel Robin qui laisse à voir ses fragilités sous sa carcasse de femme forte.

mercredi, janvier 02, 2008

message de Simone Tassimot dans Myspace

Date : 31 déc. 2007 20:29
Sujet : la belle vie...
Texte : "Choisir la vie, c'est toujours choisir l'avenir. Sans cet élan qui nous porte en avant nous ne serions rien de plus qu'une moisissure à la surface de la terre.(Simone de Beauvoir).

Ah ! la belle, la belle, la belle,
Ah ! la belle vie que nous aurons !

BELLE ET HEUREUSE ANNEE.

jeudi, décembre 20, 2007

Benauge photo W.Lewino

Walter Lewino

REFLEXIONS FAITES

La politique magnifie les détails et évite l’essentiel.

Les jours trahissent les nuits.

Pas de grand homme sans petits ridicules.

La fidélité est un vice de pauvres.

L’érotisme est fils d’impuissance

Les grands nerveux ont de petits désirs

Voter, c’est être complice

Trop mégalo pour être arriviste.

L’Anglais observe la femme pendant trois mois et la saute en trois minutes.

Il m'a fallu très longtemps pour apprendre des choses que d'autres savaient de naissance.

Bach méritait-il les émotions qu'il nous apporte ?

Les rêves érotiques n’ont jamais rien d’érotique.

Très rapidement ils couchèrent ensemble, que faire d'autre avec une femme ? (avec un homme ?)

Les femmes jalousent les épouses de leurs amants, les hommes méprisent les maris de leurs maîtresses.

Les Français sont des Italiens qui se prennent au sérieux.

De tout temps l'homme en colère a brisé son écuelle.

L'amour, ce mélange de poils.

Un seul remède à l'ennui : les problèmes.

Si la nature était bien faite, pleuvrait-il sur la mer ?

Etre moderne, c'est anticiper les ricanements de demain.

La femme est une voix de passage, l'homme une voie de garage.

Tout art est homosexuel.

Tout vagin est mystère.

Sa jeunesse est une des rares choses qu'on puisse gâcher sans inconvénient.

La décadence date de l’invention de la roue.

Comprendre, c’est pardonner.

Dieu, ce bel indifférent.

Les saisons aident à passer le temps.

L'endive est une salade bête.

La pédophilie est un vilain plaisir.

La femme a toujours connu des problèmes avec l'autorité, qu'elle la subisse ou qu'elle l'exerce.

Fauve à la maison, mouton au boulot. Chien au boulot, toutou à la maison.

Maintenant les femmes sont aussi intelligentes que les hommes, bientôt cela sera le tour aux immigrés.

C’est l’imagination qui fait avancer le monde, non la connaissance.

La vieillesse, ça n'arrive qu'aux autres.

L'art est réducteur.

Tout plaisir suppose une victime.

Le village ne s'est jamais relevé de la disparition de son curé et de son idiot.

Les névrosés parlent aux autres, les psychotiques s'adressent à eux-mêmes.

On oublie tout sauf les souvenirs.

Enterrer ses morts fut le premier geste barbare.

La psychanalyse se veut la science des parce que, alors qu'elle n'est que celle des pourquoi ?

Le Dieu des riches n'aime pas les pauvres.

Proust, vous lui retirez son asthme et vous lui remettez son prépuce, qu'en reste-t-il ?

« L'Angélus » de Millet exprime davantage la foi que toutes les Piétas de la Renaissance.

Un mort n'égale pas un mort. Jésus de Nazareth, ça fait 20 siècles qu’on le pleure.

Le chien est fidèle par lassitude.

Une seule question les contient toutes : pourquoi moi ?

Il faut une femme, un homme et beaucoup de hasard pour faire un enfant.

D'accord, la Terre est ronde, mais jusqu'à quand ?

La décadence de l'art commence du jour où fut accroché le premier tableau.

Il y a une manière toute française d'être raciste.

Le politique est sensuel ; l'économique, non.

Il y a des judéo-juifs comme il y a des franco-français.

Si les juifs sont le peuple élu, ce n'est pas à la proportionnelle.

Les sous-vêtements enjolivent la femme et trahissent l'homme.

La roue fut plus difficile à inventer que l'ordinateur.

Il faudra bien qu'un jour quelqu'un décide d'abattre la tour Eiffel.

Tout roman est compilation.

Quand un philosophe n'a pas de pensée originale, il en fait un livre. Quand il en a une, il en fait une école.

Prenez un Enesco, une caisse de bois, du boyau de chat, du crin de cheval et laissez faire.

Les vagins n'ont pas de silhouette.

Plus les villes sont grandes, plus leurs cimetières sont petits.

Que des gens aussi cons que les Américains aient pu faire un aussi grand peuple reste un mystère.

On se préoccupe de faire pondre la poule, jamais de faire chanter le coq.

La droite a raison à court terme et la gauche à long terme.

Plutôt écrire juste que bien écrire.

On ne connaît pas d'utopistes de droite.

L'enfer c'est se souvenir, le paradis oublier.

Le paysan regarde plus souvent le ciel que la terre.

Les maris sont tous des violeurs.

Depuis Rousseau, on n'écrit plus, on se souvient.

La vie est une suite de circonstances.

Il faut choisir, se faire des amis ou des relations.

L'homme séduit, la femme allume.

La littérature est l'art d'accommoder les lieux communs, la philosophie celui de les compliquer.

Les Chrétiens sont marrants, ils prient pour leurs gens une fois qu'ils sont morts.

Les riches ont des traditions, les pauvres des habitudes.

Hélas ! j'ai eu une enfance heureuse.

Les chiens ne ressemblent pas à leur maître, ils les copient.

Les femmes rient du ventre et, chez elles, le ventre est entre sexe et cœur.

L'homme a peur de toutes les femmes et la femme d'une seule.

Je ne comprends pas comment j'ai pu porter si longtemps un nom qui m'est si étranger.

La peinture au pistolet n'est pas favorable à la chansonnette.

La nudité sied mieux aux grosses qu'aux maigres.

On n'admirera jamais trop les Anglais pour avoir inventer le football où l'homme s'interdit d'utiliser ses mains ; le rugby où la balle ovale rebondit au hasard ; le tennis où 30 plus 15 égale 40 et le criquet que personne ne comprend.


La sincérité porte au mauvais goût et aux lieux communs.

La femme est-elle un phénomène de société ?

Seuls les poètes écrivent en couleur.

Le fruit défendu dont parle la Genèse était probablement une figue : fermée c’est un scrotum, ouverte un vagin.

À partir d’un certain niveau d’intelligence, il n’est plus possible de rêver

La mémoire, cette sublime menteuse.

Caïn a tué son frère et couché avec sa mère, un simple drame de la vie quotidienne.

Les nuages, les beaux nuages, jamais désespérés.

Je ne crois pas en Dieu, à la parole du Christ parfois.

Toute la politique tourne autour du mot liberté.

Mon petit frère est mort avant que je naisse. Pourtant maman m’en a toujours voulu.

Il faut à tout prix éviter l’inconscient collectif.

Déjà ! J’étais si jeune.

Tout reportage est propagande.

Qui n'a pas écrit une fois un porno n'est pas écrivain.

Suis-je raciste ? le moins possible !

Les Anglais et les Français sont faits pour se haïr ; les Français et les Allemands pour se battre ; les Anglais et les Allemands pour commercer

Quarante ans d'alcool, cinquante de tabac, soixante de masturbation, mission accomplie.

Tout fils rêvent d’un père mâle dominant.

Est-ce qu'être mère c'est plus chiant qu'être père ?

J'ai eu une vie bien remplie, pourtant c'est fou ce que j'ai perdu de temps.

On se trompe tous d’époque.

Charmantes vieilles dames, leur cœur est d'autant plus disponible pour l'amour que leur corps s'y refuse.

La malchance, quelle belle excuse.

Les justiciers, ces assassins refoulés.

Les faibles craignent le doute.

La guerre moderne tue davantage de femmes et d’enfants que d’hommes.

Les peintres sont bêtes et sentencieux
Les écrivains sont bêtes et prétentieux
Les acteurs sont bêtes et impudiques
Les musiciens sont bêtes et indifférents.
Les journalistes sont bêtes et cyniques.

Demandez à une femme ce qu’elle reproche à sa mère. Difficile de l’arrêter.

On se demande à quoi ça sert de vieillir.

L'homme prend la femme et la femme se donne à lui, alors que c'est elle qui prend et lui qui donne

Les grandes familles ignorent les gènes.

Bandeurs du matin, défaillants du soir.

Le progrès ? quel progrès ?

Les mères disaient à leur fils : je plains ta femme, et à leur fille : tu ne trouveras pas de mari

Il y a des juifs honteux, jamais de goys honteux

Il y a l’humour anglais et l’esprit français

Le cul n’a pas d’odeur, c’est la merde qui pue

Enculer, ce mettre-mot

Le Délit de Jacques Sternberg

(préface de Jean-Baptiste Baronian)">
Date de parution :Février 2008
Nombre de pages :251
Prix :17 €
ISBN :978-2-9530540-3-3
Genre :Roman

La dernière goutte, petite maison d'édition, republie Le Délit de Jacques Sternberg. Le livre
sortira en février prochain. Une page y est consacrée sur notre site
Internet (www.ladernieregoutte.fr).

mardi, décembre 18, 2007

www.lalalala.org/ Didier Dahon - Jérôme Reybaud

lalalala
L'éditorial de décembre 2007

Vous n'avez jamais chanté une seule chanson de Barbara ? Vous n'avez d'ailleurs aucune affinité particulière avec, ne disons pas son oeuvre, mais seulement son univers ? Ou mieux encore, vous ne savez pas chanter du tout ? Alors vous avez toutes les qualités requises pour lui rendre un bel hommage en participant à l'une ou l'autre des grandes festivités organisées ici ou là pour les "dix ans de sa mort"(1). Bien sûr il vous faudra également être une vedette (si possible de la "nouvelle scène de la chanson française"), mais cela va sans dire. Car c'est bien là le véritable critère qui vous rendra légitime et vous permettra de venir expliquer aux (télé)spectateurs combien vous aimez Barbara - ou tout autre artiste mort selon son actualité : Sandrine Kiberlain par exemple, qui déclare son amour de Barbara en 2007 sur la scène du théâtre des Variétés, adorera peut-être Brel en 2008 lors du trentième anniversaire de sa mort, et Gainsbourg en 2011, pour le vingtième anniversaire de sa mort, à condition que l'on connaisse encore son nom à cette date-là...
Certes il y eut Mathieu Rosaz, qui sait de quoi il chante, puisqu'il interprète Barbara depuis longtemps ("Perlimpinpin" au théâtre des Variétés), ou encore Jean Guidoni. Cependant, pour ces quelques lueurs, combien de versions pour rien ? Natacha Régnier incapable d'une note juste ? Muriel Robin incapable d'une note (mais ostentoirement profonde) ? Sandrine Kiberlain incapable tout court lors d'un "Mal de vivre" massacré ? Agnès Jaoui apparemment peu gênée par ses hurlements grotesques sur "L'Aigle noir" ? Ou encore, plus justes, plus "propres" mais d'un ennui terrible, Raphaël ("Une petite cantate"), Vincent Delerm ("Mon enfance"), Olivia Ruiz ("Gueule de nuit")... lesquels, qu'ils soient sincèrement amoureux des chansons de Barbara ou pas, semblent tout simplement incapables de les interpréter, c'est-à-dire de les faire exister en elles-mêmes et pour elles-mêmes. Peut-être croient-ils qu'il suffit pour chanter Barbara ou toute autre titre du répertoire de mettre son visage, sa voix, son chant (et tous ses tics éventuels) sur la table et de chanter les notes ? Peut-être ne cherchent-ils qu'à être le plus entièrement eux-mêmes dans la chanson d'un autre ? Peut-être que l'idée même de devoir se quitter soi-même un peu pour tenter de rejoindre Barbara ou Trenet leur est-elle totalement étrangère ? Quoi qu'il en soit, Raphaël chantant Barbara sonne exactement comme on peut s'y attendre, et lorsque l'on entend Raphaël chanter Barbara, on n'obtient rien de plus que lorsque l'on lit sur une feuille de papier ces trois mots-là : "Raphaël chante Barbara". Et quoi de plus logique finalement qu'Olivia Ruiz reste Olivia Ruiz sans réussir à devenir une interprète (même occasionnelle) de Barbara, si sa pratique des mots et des notes de la dame brune dépend uniquement d'un événement médiatique parmi mille autres, si son "Gueule de nuit" n'existe que dans la précipitation et par la volonté d'un programmateur habile qui cherche à utiliser les "nouveaux talents" pour "moderniser" les anciens ? Car, sauf exception, sauf génie particulier, il faut du temps pour apprendre à connaître une chanson du répertoire ou d'un auteur, pour laisser les mots infuser, les compositions décanter et les chansons advenir dans son propre gosier, à la fois nouvelles et identiques, fidèles et différentes, personnelles et impersonnelles... Jeanne Cherhal est, aujourd'hui du moins, incapable de faire ce travail-là, mais elle appartient à la célèbre famille de la "nouvelle chanson française". Annick Cisaruk l'accomplit chaque jour et en donne la preuve chaque semaine à des spectateurs ébahis, mais elle n'appartient pas - à personne ni à aucun groupe. Laquelle croyez-vous que les éminences grises des festivités sollicitèrent pour célébrer le dixième anniversaire de la mort de Barbara ?
Malheureusement Barbara laisse faire. Elle accepte même que l'on tronçonne son "Aigle noir" (une phrase pour Anne Sylvestre, une pour Marie-Paule Belle, ainsi de suite jusqu'à épuisement de la chanson dans le néant et l'insignifiance). Il faut dire que les morts ne sont pas contrariants. Ils disent toujours oui à tout avec un petit sourire absent. Mais les vivants qui se souviennent de leur voix et entretiennent leur flamme silencieusement, se lassent d'une telle gentillesse au point qu'ils finiront peut-être, un jour, par les détester d'être si accommodants, ou, pire, par ne plus les entendre derrière la gangue épaisse et rebutante des hommages. Alors il est temps que les morts daignent interrompre leur paisible repos pour rappeler à l'ordre et surtout au silence les fats dont les prétendues marques d'attention les défigurent.

1 Sont évoqués ici les "événements" suivants :
- Une cantate pour Barbara, concert d'hommage à Barbara dans le cadre du Sidaction, théâtre des Variétés, le 26 novembre 2007
- On connait la musique : Rappelle-toi Barbara, une émission de Thierry Lecamp pour Europe1, le 25 novembre 2007
- Souviens-toi Barbara, théâtre du Châtelet, le 7 décembre 2007


La surprise de décembre 2007

Nana Mouskouri et Michel Legrand

"Et si demain"
(Michel Legrand / Eddy Marnay)

EP Philips 437 111 BE
1965

En 1965 Michel Legrand est à son plus lyrique, son plus échevelé, son plus romantique, et c'est merveille qu'un directeur artistique ait eu l'idée de lui faire enregistrer un disque avec l'une des plus classiques, des plus réservées, des plus distantes des chanteuses d'alors : Nana Mouskouri. Leur quatre duos constituent l'une des plus paradoxales associations de sensibilités et de styles que la variété nous ait donné à entendre, comme le montre "Et si demain", où Nana Mouskouri parvient à garder sa simplicité un peu blanche tout en variant les couleurs de sa voix au gré des volutes et des embardées de la musique de Michel Legrand (et du texte de Marnay). Son "Il aura ton nom" en particulier, sur une phrase de violons et de flûtes que Legrand reprendra et développera dans Peau d'âne, est d'une grande beauté. Universal n'a jamais publié en disque compact la totalité cet EP (sauf dans l'intégrale de trente-quatre disques de 2004, non disponibles séparément), dont on retrouve parfois un titre ou deux ("Quand on s'aime" et "Connais-tu") dispersé sur l'une ou l'autre des mille et une compilations de Nana Mouskouri ou de Michel Legrand.
lalalala

lundi, décembre 17, 2007

Après l'Amour ( Walter Lewino)

PAUVRES MEUFS
Il y a celles qui se jettent aussitôt sous la douche : rarement de bons coups.
Celles qui restent un long moment immobiles, fermant les yeux : elles pensent à autre chose, à ce qu'elles vont raconter à leurs copines.
Celles qui se collent à vous, n'en finissent pas de vous prodiguer de chastes caresses, de vous léchouiller bien tendrement : drames à l'horizon, difficile de s'en débarrasser.
Celles qui parlent de leur enfance, de leur papa, de leur maman : le genre chieuses, pas matures pour deux ronds.
Celles qui se retournent et entament un petit roupillon : pas mal, à suivre.
Celles qui vous racontent leurs fausses couches, leurs IVG, leurs dérèglements vulvaires, leur prolapsus, leurs démêlés hormonaux avec la pilule : courage, fuyez, fuyez.
Celles qui se mettent à jouer avec votre organe rassasié, lui parlent comme s'il s'agissait d'un poupon ou d'une petite marionnette : grotesque.
Celles qui ont honte, qui jurent qu'elles n'ont pas pour habitude de se jeter dans le premier lit venu, mais cette fois c'est différent, elles ne savent pas ce qui leur est arrivé : c'est souvent vrai, à manipuler avec délicatesse.
Celles qui remettent aussitôt leur slip après l’avoir reniflé : à oublier.
Il y a celles qui vous supplient de ne pas toucher à leur petit trou de derrière alors qu’elles en rêvent. Intéressantes.
Une fois, cas unique, elle a bondi sur la moquette, repoussé les meubles et s'est mise à faire des mouvements d'assouplissement, puis sa petite gymnastique façon aérobic, le cul à l'air, les chairs fébriles : craignos.
Celles qui s'installent à la chinoise, foncent vers votre kitchenette sous prétexte de faire un petit café et s'attaquent à la vaisselle sale, entreprennent un semblant de rangement en ronchonnant : pas forcément les plus mauvaises.
On m’en a signalé une qui faisait le signe de croix avant et après. J’aurais bien aimé l’essayer.
Il y en n’a pas beaucoup qui vous disent merci.


PAUVRES MECS
Ils y a ceux qui se dégonflent au dernier moment. On sourit ironiquement
Il y a ceux qui sont incapables de vous déloquer. Dégrafer un soutif dépasse leur compétence. Suivant l’humeur en prend l’opération en main ou on les laisse se démerder.
Il y ceux qui débandent aussitôt qu’ils vous ont pénétrée et se termine à la main. On les encourage, ils aiment bien.
Il y ceux qui vous abreuvent d’obscénités, généralement sous forme d’autosatisfaction. On se tait.
Il y a ceux qui rêvent de votre bouche gourmande, mais qui craignent que vous ne leur sectionniez leur engin sacré d’un coup de dents. On passe à la suite.
Il y a ceux qui veulent savoir s’ils n’ont pas étaient trop mauvais. Répondre : « avec toi c’était différent »
Et tous ces connards qui se pousse du col (de l’utérus) qui n’ont pas compris qu’on leur a joué la comédie de l’orgasme. On se contente de leur avouer que vous ne savez plus où vous en êtes. Ca les pousse à l’extase.
Il y ceux qui sont obsédés par la taille de leur organe et qui finissent toujours par déclarer qu’il vaut mieux une petite vaillante qu’une grosse flemmarde. On approuve en silence.
Il y ceux qui expliquent leur défaillance, exceptionnelle, ça va de soi, par de la fatigue due au boulot, des ennuis familiaux, une météo défavorable, le fait que quelque chose en vous lui rappelle sa mère, la panoplie de leurs explications est impressionnante. Compatir en hochant du chef !
Il y a ceux qui, mission accomplie, bafouillent une excuse pour se tirer au plus vite. A encourager
Il y a ceux qui vous demande presque merci. Il n’en reviennent pas qu’une femme aussi séduisante leur ait offert ses charmes. On applaudit du bout des doigts.
Il a ceux qui vous disent presque pardon.
Il y en a même qui rotent pendant, voire qui pètent après.
Enfin il y a ceux qui ne vous font pas fait jouir mais qu’on aime ; et ceux qui vous font jouir et qui sont des cons.
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lundi, décembre 10, 2007

Triomphe de la volonté, cela va s'en dire!

On dit que les hôpitaux psychiatriques sont vidés au profit des prisons car selon la société: Tout ce qu'un individu fait, c'est qu'il a voulu le faire!
La volonté n'est pas un fait naturel!
Notre état mental, physique, c'est notre responsabilité!
Le nihilisme abîme avant de tuer!
l'état animal = servitude
On tue la planète pour le confort de la femme (diamant)
L'instinct est univoque, la dignité de l'homme en fait un caméléon!
Il ne faut jamais tenir le discours du destin!
Le virtuel, c'est ce qui est en passe d'arriver!
On parle de la loi de la jungle du "oeil pour oeil, dent pour dent", mais ce n'est pas vrai! Des scientifiques dans une région très dure, ont vu que la relation d'alliance chez les animaux était plus importante que leur rivalité, sinon ils ne pourraient pas survivre!
On peut tout faire, mais rien vouloir!

Chaque dimanche, je glane, devant un café, à La Bastoche.

Equivox § Pink Singers (Mairie du 3ème)

Cela a le charme des numéros anglais, légèreté-habilité-dérision. Homos et lesbiennes font un choeur qui laisse croire à la complicité entre sexes opposés.

vendredi, décembre 07, 2007

13mn pour un court

Ce soir, chez Aurèle et Gildas, je vais causer des courts qui me courent derrière comme de vieilles casseroles lesquelles ont à peine servies. Enfilées les unes derrières les autres ce serait des heures de projection, de quoi rendre célèbre ma contribution, puisque dans les courts j'ai toujours le rôle titre, et dans les longs, le plan unique . Rien n'est dérisoire puisque le temps n'a pas effacé ce travail, une médecine homéopathique, à dilution telle, comme me l'avait dit un médecin allopathe: C'est comme si vous mettiez une goutte de produit dans la Seine, au pont suivant, il ne resterait que la mémoire du produit, aucune trace, comment voulez-vous guérir avec ça? Peut-être Aurèle et Gildas sont-ils attachés à réparer cet oubli dû aux cinémas qui ne programment plus de courts depuis belle lurette, si bien que ceux-ci tournent en circuit fermé lors de festivals quand ils sont sélectionnés.

Ma façon de ne pas cabotiner c'est d'en faire trop en jouant les idiotes...
Longtemps les connaissances de mes concubins m'ont prise pour une demeurée, je ne disais rien devant les grands bavards, laissant leur gente féminine triompher de ma modestie. Dès qu'il y a eu l'écrit, ils se sont tous offusqués, se sentant trahis alors qu'ils m'aimaient transparente.

Charles Brabant n'est plus!

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Communiqué du 30 novembre 2006

« La création n’est-elle pas comme la vie, un mouvement qui se transmet et ne s’arrête jamais ?» Charles Brabant
Un auteur, un militant, un ami est mort, jeudi 30 novembre.
Avec la disparition de Charles Brabant, né en 1920, la Scam perd son fondateur. Tous ceux qui le connaissaient, parlaient de son intégrité, de sa loyauté, de sa fidélité, de son sens politique mis au service de la collectivité des auteurs. Avec quelques amis, il s’était battu à la fin des années 70 afin d’obtenir pour les auteurs de documentaires, les mêmes droits qu’avaient les auteurs de fiction. Cette poignée d’auteurs, entraînée par Charles Brabant, a donné naissance à la Scam en 1981. Si plusieurs milliers d’auteurs perçoivent aujourd’hui des droits pour les documentaires et les reportages qu’ils réalisent, c’est à lui qu’ils le doivent.
Sa carrière débute réellement dans les années 50, lorsqu’il réalise pour le cinéma plusieurs longs métrages dont La Putain respectueuse en 1952 d’après Jean-Paul Sartre, Les Possédés en 1956 ou encore Les Carillons sans joie en 1961.
Son œuvre documentaire est marquée par les sujets de société (Les Prisons, Les Vieux, L’alcoolisme, Les Hôpitaux) et par l’art (Erik Satie en 1968, Le Râmâyana en 1972, Rimbaud ou le voleur de feu en 1977)…
Les Liaisons dangereuses en 1979, Les Nuits révolutionnaires en 1988 illustrent également son talent en matière de fiction.
Son travail à TF1 en tant que responsable de l’unité fiction dans les années 80, où il a favorisé le talent de jeunes auteurs, a rapporté quatorze prix nationaux et internationaux aux œuvres produites.
Nous présentons à Annick Brabant, son épouse, ainsi qu’à ses enfants, nos plus chaleureuses condoléances.

Me reste la douceur de rencontrer parfois Dominique Brabant, le fils, chef opérateur.

mercredi, décembre 05, 2007

l'instinct est le principe du plaisir ( Sigmond Freud)

": Ça me gène d'être attaché! -Ce n'est pas grave docteur, il suffit de ne plus m'appeler! - Ce n'est pas aussi simple, je sais que toi aussi tu es attachée!" Il a pris ses libertés en s'assouvissant sans essayer de m'émouvoir dans mon sommeil. "Cette nuit j'ai fais un petit caprice! - Tu es l'homme des caprices! - Ah! Tu as remarqué!"

Les morts servent encore!

Ce lundi à la traîne j'erre dans Saint-Germain-des-Près, histoire de m'expatrier de mon quartier, le vent du large quoi! Pouvoir démontrer que je ne reste pas à demeure, à attendre. Je me souviens que c'est le jour du déjeuner de la SF rue des Canettes, Sternberg me disait: On va déjeuner chez les zozos, il risquait de n'y être plus entendu, la nouvelle vague aimait s'amuser sans être obligée d'entendre les vieux congres. J'apparais donc, et plusieurs d'entre eux s'offrent à payer mon plat de spaghettis fruits de mer, égards aux services rendus en tant qu'ex égérie de leur copain disparu il y a un an.

samedi, décembre 01, 2007

responsable

Revoir Jérôme le fils me trouble, comme s'il prenait en charge la responsabilité du père à mon égard, et me renvoie à 25 ans en arrière, du temps où les hommes voulaient vivre avec les femmes. Je veux être dupe! Je veux que l'on me dupe! disait Ghislain.

La douceur est une caresse d'une infinie volupté

jeudi, novembre 29, 2007

Une combustion non spontanée

J'ai attendu quinze ans avant de me faire cueillir par un été torride, combien de froidures viendront à bout de cette nouvelle mémoire des sens.

lundi, novembre 26, 2007

Je n'ai que le silence pour faire l'amour au non-dit! (Marcel Moreau)

Ann Gaytan met en musique et interprète des textes inédits de Marcel Moreau au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris à l’occasion de la parution des livres Une philosophie à coups de rein (éditions Denoël), Souvenirs d’immensité avec troubles de la vision (éditions Arfuyen/ Prix Nathan Katz 2007), Insolations de nuit et Deux lettres avec vue sur chaos (éditions La Pierre d’Alun), en présence de l’auteur, Jean-Claude Drouot lit des extraits de ces textes.


Le sacre de la femme
L'éther vague, 1991

Avec ce Sacre, j'ai tenté de traduire une intuition dont je ne démords pas : que le monde sensoriel de la femme contient ou brasse d'extraordinaires énergies, rarement soupçonnées, certaines éclipsées par la connaissance générale ("hermaphrodite") que nous avons des forces obscures.
J'ai cru percevoir dans son "enseveli" - sa nuit charnelle - des signes de démesure, de brisement de limites dont l'image qu'elle nous donne, ou que sa légende nous donne d'elle-même, ne rend que parcimonieusement compte. Ce gisement-là, j'aurais pu le désigner sous le triple aspect de la femme-mère, de la femme-émoi, de la femme-désir. L'Amour, bête ou fou, pervers ou romantique, blessé ou triomphant, m'a conduit dans une direction où les chances d'être troublé, au plus profond de soi, sont assez grandes pour qu'elles nous consolent de n'avoir approché qu'une parcelle du prodigieux mystère.
De relire ce livre tisse nostalgie en moi. Depuis, les excès ont fait leur œuvre. Reste ce goût bizarre, ni amer ni lénifiant, qu'à la mémoire encore frissonnante lorsqu'elle nous renvoie à nos passions majeures.
Rien ne se perd jamais tout à fait de nos élans d'insensé vers "l'inaccessible étoile".

La lourdeur

Rien n'est plus lourd que le désir, d'un corps de jeune fille sautillant, on passe au pas pavide d'une vache dont on ne sait si elle rumine la panse pleine en regardant passer les trains.

dimanche, novembre 25, 2007

L'attente me lime l'âme!

Je n'entends rien, ne vois rien,tout est inconsistant, seule une sonnerie du portable, tel un réflexe de Pavlov, me rend à la réalité d'un timbre de voix souhaité dont les inflexions graves me font bander tristement si je dois attendre un prochain rendez-vous, me rendormir afin que la plaie de cette attente se cicatrice naturellement sans adjuvants, dans le ronronnement d'une télé soporifique.

Mourir idiot ou mourir intelligent, quelle différence? La salle a rit de cette question (Café des Phares)
Toutes les illusions sont-elles bonnes à perdre? fut le sujet choisi.
L'illusion: Erreur teintée de désir (Sigmond Freud)

vendredi, novembre 23, 2007

Les lueurs blèmes du petit matin

Des pointes de feu éveillent un corps endormi, la nuit est encore là, le sommeil engourdit le cerveau, seule la conscience incisive du désir de l'autre, ces coups de butoir sur n'importe quelle zone qui devient érogène, des luminescences dans le noir du subconscient. Io qui devint génisse blanche pour garder son amant devait gémir comme une bête frappée dans le brouillard de son anonymat, loin d'elle la tête du taureau, le poids n'est pas porté par son dos, nul n'est sensé connaître ces intempestifs accords amoureux, la tête est vide du jour, de toute reconnaissance, seul l'impact d'un pénis et les réflexes nerveux d'une vulve les rendent vivants,soudés pour le temps que dure cette demi léthargie.

brèves rencontres au coin des rues

Je me fais l'effet d'être la copine qui attend le KO d'un boxeur après chaque verre de rouge, chaque nuit passée Dieu sait sur quel chantier, cela peut être celui d'une femme ou d'un bâtiment: Tout est dangereux! dit-il en voyant l'étal d'un brocanteur emporté par le vent.

mardi, novembre 20, 2007

Le corps a ses raisons que le coeur ignore, et la tête donc !

J'ai mis trois mois à me rendre compte du comique au troisième degré d'un ami, il était temps de rire.

dimanche, novembre 18, 2007

Le dimanche des familles

C'est le jour de tous les dangers que le dimanche, chacun étant disponible de son temps, l'on se lamine tous les reproches, et à quoi se raccrocher sinon au regard d'un passant, les feuilles qui tombent, le ciel avec quelques trouées de bleu, une copine qui vend de la vaisselle au Marché de la Brocante à la Bastille, du dedans comme du dehors l'on aperçoit les bateaux rivés sur le canal.
Nous avons dansé ensemble dans notre très jeune âge Françoise et moi, elle raconte les facéties faites à La Poulette la maîtresse de ballet qui en vieille fille nous empêchait de nous intéresser aux boys du Mogador, je ne m'en souviens d'aucune, étais-je plus jeune, plus distraite, ou moins prête à rire.
Il y a les partisans qui disent que la vie d'un foetus c'est dès le premier jour puisque l'ADN individualise l'être, ma voisine Agnès: Qu'est-ce que tu fais dans la vie?- Moi, je fabriques de l'os!

Le surhomme dit n'avoir jamais froid, ni faim, mais constamment excité sexuellement, l'alcool serait-il un miroir déformant avec l'ivresse lourde du rouge, pensée négative, méfiance d'un voleur sur les intentions des autres, la parano galopante par mésestime de soi, animal terré avec l'intuition exacerbée de l'homme des cavernes, survivance par de petits travaux approximatifs chez les uns les autres, une lenteur du geste, arabesques gracieuses d'une idée diffuse.
Baudelaire détestait le naturel qu'il trouvait vulgaire, il n'avait de cesse de transformer l'être humain en oeuvre d'art. C'était le sujet de la discutions: Sans art, point d'humanité! ART: artifice ( dans les grottes les mauvais chasseurs n'étaient plus des acteurs, ils contemplaient le réel en se dédoublant. Un enfant aurait demandé à un sculpteur: Comment savais-tu que dans le marbre il y avait un cheval? Artiste, vient d'artisan, pas de distingo entre Michel-Ange et un cordonnier.

samedi, novembre 17, 2007

L'antidote

Un peu de peinture et hop! un léger empoisonnement. Cela me rappelle qu'un médecin m'avait, pour me fortifier et me rendre belle, fait une série de piqûres d'arsenic. Dans ce temps là,je dansais et buvais naturellement un litre de lait par jour, une fois j'ai oublié, et mes boyaux se sont tordus, sans le savoir, je pratiquais l'antidote au poison.
Ces nuits où l'on est si faible sont un tue l'amour
Quant à la mort aux rats, il parait que c'est comme pour notre coeur, à dose dilué, un fortifiant, d'ici à se débarrasser de ces sales bêtes!

jeudi, novembre 15, 2007

L'obsessionnel

L'obsessionnel est ennuyeux, une litanie sans fin de ses désirs, aussitôt assouvis, il faut recommencer, ça lasse l'imagination. Un seul moment amusant dans l'émission sur les tabous du plaisir féminin, notre chère Catherine Robbe-Grillet qui a refusé la fessée à un critique lequel avait fustigé son romancier de mari.

lundi, novembre 12, 2007

Je glane dans les bistrots philos

Pauline Carton à qui un flatteur déclarait qu'elle ne changeait pas:" Eh bien, qu'est-ce que je devais être moche à 20 ans!"

Discution sur la réalité:
Ne demande pas le sens, demande l'usage!

Dieu a mis dans l'une de nos poches un grain de poussière, et dans l'autre: Je n'ai crée le monde que pour toi! ( Talmud)

J'ai passé une nuit extraordinaire où on n'était plus qu'un et c'était moi! (Woody Allen)

La limite de mon monde est la limite de mon langage, ma capacité à parler (Wickenstein)

Un carrosse qui va vite est un carrosse vide (proverbe allemand)

La colombe fend allégrement l'air et se dit: S'il n'y avait pas d'air je volerais encore mieux! (Kant)

Une voluptueuse douceur, le poitrail d'un homme, se nicher sur son épaule le visage enfoui tel le bec d'un oiseau sous une aile duveteuse. Rudolph Nouriev avait gardé la tradition de ce port de tête à l'ancienne, par en dessous des bras, au lieu du menton arrogant et fier face au public des danseurs modernes.

samedi, novembre 10, 2007

Le bâton

Pour acheter un bout de bâton j'ai du faire tous les étages de deux grands magasins, chacun me dépêchant au niveau supérieur ou inférieur, et pour trouver les équerres et les anneaux de rideaux, je devais trimballer à travers les rayons mon cylindre afin de vérifier le diamètre des uns et des autres. Les vendeurs sont excédés, on les comprend c'est samedi, foule des curieux, de plus je ne suis qu'une femme inapte au bricolage, pour titiller les espoirs de ceux qui espèrent le gros client. Je suis ressortie les mains vides, à l'air libre, me disant que c'était un jour à flâner.

vendredi, novembre 09, 2007

La tristesse me sied comme un gant!

Le dormir, le manger, le Petit contact qui dure des heures, angoissant d'imaginer l'alcool qui diffère l'orgasme, toute une journée orchestrée par la tendresse et le désir, et la sensation d'un régression en chute libre dans un vocable et une sexualité enfantine.

mercredi, novembre 07, 2007

Il trouve normal que je doive attendre qu'il ait dit Bonjour! Bonjour! dans ses bistrots-bureaux mais n'a pas supporté mes priorités envers mes vieux amis, cette logique là lui échappe, il préfère la rupture.

La nuit nous appartient (cannes 2007) La nuit nous appartient, New York, fin des années 80. Bobby (Joaquin Phoenix) est le jeune patron d’une boîte de

La disponibilité

Personne ne comprend que je sois disponible sur l'heure pour voir un film, une pièce de théâtre ou un déjeuner avec mes vieux potes. Cela fait quarante ans que ça dure,ces courts instants constituent un sorte de vie familiale sans compter la sacrée sainte culture sans laquelle il n'y a pas de conversation possible au bistrot. Ce n'est pas maintenant que je vais lâcher ce fil d'Arianne.

Mais qu'est ce que tu me racontes là!

Un historienne dit avoir beau le nez dans les dossiers, les archives, Ils ne peuvent raconter ni ceci, ni cela, en somme rien du tout. Heureusement il existent encore des rescapés des camps, anciens résistants qui malgré leur grand âge font un travail de mémoire auprès d'élèves, dans des réunions, en visitant annuellement avec des amis les camps, lors de commémorations. Emile Torner est l'un d'entre eux, que Dieu lui prête longue vie, des dinosaures comme cela je les suivrais à pied et à cheval, ils ont rarement des voitures.

lundi, novembre 05, 2007

Notre identité est-elle forcément plurielle?

C'est le sujet qui a été retenu ce dimanche au Café Philo des Phares. Un chanteur aurait dit: Je suis une presqu'île, un bras vers la mer, l'autre vers la terre! Sacha Guitry L'égoïste c'est celui qui ne pense pas à moi!

jeudi, novembre 01, 2007

La tendresse n'y peut rien

S'accrocher au coup d'un pochard ne l'empêchera pas d'aller dire bonjour à ses potes; Bonjour! Bonjour! Combien de bonjour ce matin, ce soir, question embarrassante, voire humiliante pour l'un comme pour l'autre. Je change de trottoir pour ne pas le prendre en flagrant délit. Il a l'air d'un chien battu et moi d'une femme frustrante, rien à gagner à ces rencontres. Chaque vodka, chaque coup de rouge fait tort à l'orgasme, la tristesse n'est pas le meilleur excitant, il faut attendre le petit matin que le sang se soit dégorgé du poison, que le cerveau encore ensommeillé ne soit plus en prise avec ce problème existentiel, juste la brûlure d'une caresse surprise

mercredi, octobre 31, 2007

Le narcissisme, c'est grave docteur?

Il faut se reporter à l'émission Le Magazine de la Santé,de ce mercredi. Les deux joyeux compères ont illustré parfaitement le propos des animateurs qui ne veulent pas laisser le soin à leurs partenaires de dire le dernier mot aux spectateurs, et qui surenchérissent: Au revoir!- Au revoir!
Cela me rappelle une scène vécue au théâtre du Mogador. Jacques Harden et Claude Bertrand jouaient deux doges dans Les amants de Venise. Ils se sont amusés à parodier des cabots qui reculaient d'un pas pour donner la réplique en restant face au public. A force de reculer de l'avant scène, le rideau s'est ouvert sur un plateau bucolique avec des animaux de ferme, ils ont glissé et se sont retrouvés dans la merde des cochons.

lundi, octobre 29, 2007

Ce n'est jamais trop tôt!

Un homme m'a raconté qu'à l'âge de dix ans, il collait un bout de miroir sur sa chaussure pour qu'au passage de la maîtresse il puisse entrevoir son entregent.
Quand à une gitane, elle ouvrait les cuisses s'il lui rapportait un poulet, pour la toucher il lui fallait en voler deux.

Pierre Dac disait dans L'os Je suis contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre!

dimanche, octobre 28, 2007

Si tu humilie ton prochain, tu le tue, car le sang se retire de son visage ( la kabbale)

Je ne supportais pas que ma mère m'appelle par mon petit nom, je me cachais, car Dorette était le nom que l'on donnait à des vaches dans les pyrénées

samedi, octobre 27, 2007

J'adore les manifs!

Cela me tient lieu de promenade dominicale que de suivre un défilé, ils y a ceux qui marchent et ceux qui les regardent, toujours un sourire de connivence, et la surprise de rencontres annuelles. L'avenue bordée d'arbres est belle, délaissée par les voitures, et les gens macarons à la boutonnière se reconnaisent pour une identité commune. C'est un peu de la joie naturelle dans les villages les jours de grand-messe.
Le matin j'avais assité à un meeting dans le local d'un gymnase, le troublion alcoolo de service avait entrouvert la porte: Oh! Ca sent le cerveau! il est reparti courant comme un lapin.
Un militant racontant une discussion musclée dans sa cellule.
Nous n'avons pas gagné à la castagne mais à la cervelle!
Les sortants se reproduisent!A se reproduire on devient stériles! Les élus aiment bien leur place! Puisque la femme est l'égale de l'homme, l'homme est égal à la femme!( parlant d'une petite bourgeoise un peu fripée
Notre commune s'appelle IKEA-Ville, tout est bleu, tout est rouge, tout est écrit en suédois, on mange suédois, on boit suédois, on dort suédois, pardon camarade, je ne suis pas horloger, je prends votre temps!

vendredi, octobre 26, 2007

La peau trouée (documentaire)

C'était tellement atroce de voir ces requins harponnés que je serrais la main d'un ami. Il s'est fait délestér de son portable par un vrai requin. "Où était ton sixième sens? ( chose qu'il se vante d'avoir) -Il était dans ta main!"

jeudi, octobre 25, 2007

Maitre Pierre Kaldor

Maître Pierre Kaldor affiche avec humour ses 95 printemps lors de la cérémonie où on lui a remis la légion d'honneur et dit en substance, lui qui n'a été au service que des autres, tous les opprimés de la terre, Je ne suis fait que de votre gentillesse, des marques de l'amitié que vous me prodiguez,trop!! l'homme a bien sûr un héritage génétique, mais ce sont les évènements, les rencontres qui le construisent, je ne serais rien sans vous tous! C'est vraiment jubilatoire de voir son sourire si bon et d'entendre une voix si ferme, l'intelligence faite homme. Il n'a pas omis de présenter Charlotte qui lui a mis la corde au cou après l'avoir fait évader de prison à l'aide d'une corde...

L'interprétation

Mon côté passéiste m'empêche de goûter le sel d'une nouvelle interprétation, je ne peux voir un Maigret sans me souvenir de Jean Gabin, je n'irai pas visionner un nouveau Boudu sauvé des eaux sans Michel Simon, Brigitte Bardot n'a jamais été remplacée quelque soit la sophistication d'une autre actrice qui a chanté Ma Harley Davidson, Humphrey Bogart et celle qui lui a offert un sifflet en or afin qu'il l'appelle, Laureen Bacall, ils resteront le couple mythique du cinéma américain, sans parler de Marylin Monroe qu'aucune starlette aussi douée fut-elle pour le tortillage du cul n'arriva à sa grâce mêlée d'infinie tristesse lorsqu'elle sussurait d'une voix détimbrée les mots d'amour à ses partenaires. Ainsi va la culture, quand on a une pléiade de voix si particulières, de physiques inimitables, l'on ne peut s'arranger du talent de ceux qui revisitent les grands, les uniques, lesquels ont marqué de leur sceau une oeuvre, un chant, comment faire mieux que Brassens, Gainsbourg, et les autres. Les jeunes, neufs dans leurs goûts, peuvent ne pas avoir les oreilles pleines de timbres si particuliers que seule la chanson les séduisent, je me sens amputée de n'avoir pas des ouïes nouvelles et un regard vierge.

lundi, octobre 22, 2007

L'homme n'est pas ce qu'il est, il est ce qu'il n'est pas ( Jean-Paul Sarthe)

A la discution qui a suivit, je n'ai rien compris, seul, marcher sur les pavés au bord du Canal avec un amoureux m'a paru significatif. Nous avons ainsi voyagé à moindre frais sous un ciel clair, l'air ambiant parcemé de pollen, et la paresse des péniches à atteindre l'écluse nous alanguissait sur le banc des badauds

pétition L' imprimerie 168


samedi, octobre 20, 2007

Le mou de chat

C'est ce que l'on donnait à manger à Spoutnick, le bébé chat trouvé lors du lancement de cette fusée. Et mon cerveau en a gardé une rancoeur, je ne suis pas sûr qu'il aimait ça bien que s'y jetant goulûment. Il voulait les aisselles de mon amant, il me semblait que c'était ma propriété privée, le chat et moi ne faisions pas deux, j'entends encore aujourd'hui que l'on aimerait un ménage à trois, je ne réclame rien mais ne suis pas partageuse, plutôt déguerpir. Bref, de cette lancinante quête du plaisir mon cerveau en est ramolli, comme ce mou qui m'écoeurait.
Créée en 1986, la galerie Pascal Gabert est installée au cœur du Marais, où se concentre une part importante de la création artistique contemporaine. Membre du comité des galeries d’art , elle participera successivement à la FIAC, Saga, Découvertes, la Foire Art Paris, au salon d’Angers, et à St’art à Strasbourg.



Lieu vivant d’exposition, d’échange et de dialogue, la galerie Pascal Gabert a su établir, au fil des années, des relations privilégiées propices à la rencontre entre amateurs, artistes et écrivains.
Son fondateur, Pascal Gabert y défend depuis plus de 20 ans la création contemporaine. Peinture, sculpture, photographie : l’art contemporain se présente ici dans une vision globale et ouverte, sans préjugés, au rythme annuel de cinq à huit expositions thématiques ou personnelles.

« Mon rôle est de découvrir, d’établir une relation suivie avec des artistes et d’imposer leur image et leur œuvre auprès du public. Pour moi, le rôle du galeriste s’apparente à celui d’un « passeur ». Mon regard et mon expérience, mon intuition aussi, me permettent de faire découvrir des artistes singuliers à des collectionneurs et amateurs. Derrière chacune des œuvres que je présente, il y a l’histoire et l’avenir de la galerie. »

Pascal GABERT


Video de présentation » PRESENTATION DE L'EXPOSITION EN COURS
Prochainement :
Jean CLERTE
"Bois debout"
du 11 octobre au 17 novembre 2007


Après "le cycle du carbone" et "Ex-voto et lucarnes" en 2002 et 2005, la Galerie Pascal Gabert consacre une troisième exposition personnelle à Jean Clerté du 11 octobre au 17 novembre. Intitulée « bois debout », terme qui désigne à l’origine le cœur du bois partie la plus précieuse, l’exposition présente une sélection de boîtes en bois découpé et polychrome ainsi qu’une série d’aquarelles récentes.
Dans chacune de ses boîtes, Jean Clerté écrit une pièce de théâtre immobile dans laquelle il met en scène personnages, animaux et symbôles, l’ensemble ayant pour décor la nature.
Le principe technique de création reste inchangé : Jean Clerté travaille à partir d’objets et de formes qu’il découpe et superpose dans l’espace de la boîte. Au delà de ces contes mélancoliques, Jean Clerté se révèle l’inventeur d’une langue étrangère peuplée de signes où la main, guidée par l’inconscient, produit une série de scènes énigmatiques dont chacune porte en elle un autoportrait de l’artiste.
La série d’aquarelles présentée permet de mettre en évidence le travail de préparation des boites. L’aquarelle est une technique chère à Jean Clerté, son alliée dans la quête aux images, elle lui permet de fixer avec liberté les formes souhaitées et porte en elle la mémoire de l’ensemble de ses œuvres.
Le livre intitulé : « L’enfance de l’art » sera présenté à l’occasion de cette exposition.

jeudi, octobre 18, 2007

La nuit

Mes nuits sont bercées dans une antre velue de douceur voluptueuse.

mercredi, octobre 17, 2007

Le jardin secret de David

Ghislain Cloquet lors de la remise des Oscars à Hollywood

Ghislain reçoit l'Oscar de la meilleure photo pour le film Tess de Roman Polanski. A l'instant ou j'arrive enfin à enregistrer cette photo, je reçois un mail de son fils Jérome

mardi, octobre 16, 2007

L'automne

Il fait si beau! C'est un crime! Une langueur faite des caresses sans fin, je suis comme ces feuilles d'automne qui tournoient lentement au gré d'un zéphyr voluptueux, quand je toucherai le sol il faudra attendre qu'un autre vent me fasse danser la tarentelle, c'était mon ballet préféré à Mogador, ces pas vifs et sautillants, le coeur léger de nos 20 ans.
En discutant d'échecs dans un bistrot d'habitués, je me suis souvenu avoir été fascinée par La Diagonale du fou, J'ai offert le DVD à un joueur qui ne connaissait pas le film. J'espère qu'il m'invitera à le regarder avec lui.
La diagonale du fou
de Richard Dembo
avec Michel Piccoli, Leslie Caron, Alexandre Arbatt
Editions Montparnasse 2003 / 15 ffr.- 2.29 €
Durée film 103 mn.
Classification : Tous publics

lundi, octobre 15, 2007

La lundinite

C'est un jour vacant, que va devenir la semaine?
Lorsque je faisais du secrétariat chez une femme médecin: Tous les bobos se déclarent le lundi, suite aux weeks-ends frustrants. Et ça sonnait, et ça sonnait, chacun voulait un RV, une raison de se refaire une âme de gagnant. Elle appelait cette maladie La lundinite.

La philo le dimanche

le train-train me revient, café philo, question du désamour: Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais toi! (proverbe arabe)
Prendre de la hauteur sans perdre pied! (l'animateur Gunther). Je ne me tairais que quand je serais entendue! (Nathalie)
L'on s'aime tant que l'on ne se parle pas (inconnu)
Des badauds, il y en a au Canal St Martin, le temps s'y prête, un homme s'est fait une paire de ski pour l'eau avec des sacs poubelles, il habite à 100m mais ne peut s'approcher des écluses, cela fait un effet siphon. Je me rappelle les luges des turcs qui travaillaient pour le Club Medd en Suisse, ils dévalaient la montagne couchés sur du plastique.
La fanfare du quartier remonte le fleuve de part et d'autre.
Un équilibriste du haut de son tricycle se fait lancer des torches allumées par le public.
La promenade dominicale a un franc succès, beaucoup d'enfants et de poussettes, on ne voit plus les tentes des SDF. Une baguette de pain bio, de l'eau à voir, que demande le peuple, j'aimerai bien partager ce plaisir simpliste.

dimanche, octobre 14, 2007

Café philo des Phares

Tel un petit bonjour, un geste léger de la main, et nous nous sommes tourné le dos, trois mois d'étreintes se sont ainsi effacés. Elles étaient si profondes que son coeur résonnait dans tout mon squelette. Cette voix si mâle ne me rappelle pas, le tréfonds de mon ventre se rendort et le train-train me revient, café philo, question du désamour: Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais toi! (proverbe arabe) Le passeur a fait de la belle ouvrage, j'ai oublié la date exacte de la crémation, sauf que nous sommes dans les temps. Et moi, qu'ai-je fait pour lui: Un petit peu heureux! avait-il dit. Il voulait un dernier verre, j'ai refusé, rétractée par ce besoin plus fort que celui de ma présence, ma peau irradiée par le désir il me trouvait plus belle, nous manquait l'humour, trop de viscéral: J'ai donné à elle! Impossible de différencier l'instinct, d'une intelligence, à une tendresse indicible, c'est elle que j'aurai voulu me garder.
Prendre de la hauteur sans perdre pied! (l'animateur Gunther). Je ne me tairais que quand je serais entendue! (Nathalie)
Est-il possible que je retombe dans le vide tel une funambule sans plus de gestes pour garder l'équilibre, la nuit était pleine de nos rauques gémissements, le jour rempli des incertitudes des rencontres de bar. Un blanc me figeait quand je l'en voyais sortir, seul ses bras pouvaient annihiler ma méfiance, il me sentait plus fille que pute: Je ne serais jamais la femme d'un marin qui récupère son bonhomme au gré des trottoirs!
L'on s'aime tant que l'on ne se parle pas (inconnu)
Il me faut imaginer ce noir qui recouvre la représentation, sans artifice pour le masquer, sa parole est annihilée par les vins, son derme excité par des vapeurs qui en diffère la jouissance.

jeudi, octobre 11, 2007




La vérité de l'art, c'est l'omission. Si je savais omettre, je ne demanderais rien d'autre,écrivait Stevenson

lundi, octobre 08, 2007

Cherchez Duras!


Tous les intervenants ont décortiqué l'oeuvre de Marguerite jusqu'à l'os, je suis resté sur ma faim tel un chien galeux qui n'aurait pas léché ce qui suinte, ce que l'on ne sent que sur le bout de la langue. Manquait l'image, les documentaires genre films de Michèle Porte, la main du Consul sur les reins de Delphine Seirig dans India-song,etc..
"Les universitaires restent ce qu'ils sont,des universitaires! -Pas d'insulte, Dorothée! m'a répliqué ma voisine."

Le triomphe de la banalité! Personne ne se retourne sur moi dans la rue!- La solitude est toujours accompagnée de folie!- Personne n'a jamais écrit à deux voix!- Écrire, c'est ne pas parler, se taire! -Hurler sans voix!- J'ai regardé la mer jusqu'au rien!- On ne peux pas écrire sans la force du corps!- Le désespoir est tangible, ça reste, ça tue!- écrire c'est tenter de savoir ce que l'on écrirait si on écrivait
(Marguerite Duras dite MD)

Le temps est divin, la plage est pleine, dernier luxe d'arrière saison, je me sens riche comme à chaque septembre, une volupté non partagée, il me faudrait un homme à la retraite, banderait-il encore pour mes pleins et déliés...

Je est un autre (Arthur Rimbaud)

L'écrivain est un petit bonhomme qui en sait long sur l'homme (Roland Barthes)

Il y a tout juste un an le capitaine s'en est allé avec ses peurs et douleurs


A chaque fois qu'il me savait à Trouville: Allez dire bonjour à mon petit bateau!
Le Sunfish habillé d'hiver attend que quelqu'un le remette à l'eau.
Acte manqué, j'avais oublié tous mes papiers dont la carte vitale, force me fut d'y retourner cette semaine. Ce n'était pas innocent, je pensais y méditer en finissant mon veuvage, tout concordat à des retrouvailles souvenirs, gens du passé passaient dans la rue des Bains évoquant le disparu, un amoureux sauvage vint m'y faire des scènes, j'ai eu beau lui expliquer qu'il ne pouvait être jaloux que d'un fantôme, que personne ne m'avait séduite dans ces lieux depuis des décennies, chaque bonjour que je lançais à la volée, il se sentait lésé. La rupture avec le passé a été consommée au lit, son formidable instinct l'avait fait prendre le train le jour J. Quelle affaire! Cela donnera raison à la rumeur:
Dés qu'elle descend du train et traverse le pont, elle ramasse un homme!
J'adore ces coïncidences qui tournent rond, le parfait d'un accident que l'on attend pas, qui m'a sauvée maintes fois d'un vide qui me tirait au suicide.Une femme qui accepte d'aller chez un inconnu n'est pas une femme bien! Tant pis pour ce qu'il lui arrive! De lui, je n'en reviens pas, on dirait une punaise de sacristie provinciale. Si je n'avais pas suivi des inconnus hommes où femmes, dès mon enfance je ne serais pas vivante, enfermée dans une maison de fou ou suicidée! Il ne comprends pas qu'il ne s'agit pas d'éducation mais de survie, il a élevé ses enfants avec amour et ne peut admettre la permanence d'un besoin viscéral de l'autre, quel qu'il soit.