
vendredi, juillet 15, 2011

jeudi, juillet 14, 2011
La légion d'honneur
Je donnerais bien une légion d'honneur posthume à cette jeune femme qui s'est porté au secours d'une autre femme prise dans le tourbillon d'une rivière, elles sont mortes noyées toutes les deux.

Ressentant le besoin de m’isoler, je vais vers l’entrée. Laura est là, assise à une petite table, se tirant les cartes. Elle veut me dire qui je suis en regardant les lignes de ma main, et me faire les cartes. Elle a l’air un peu exaltée, comme si elle avait bu. Elle ne me dit que deux ou trois généralités, du tout venant.
Tilly chez ventscontraires.net
[niguedouille] promotion du 14 juillet 2011...
" Bienvenue parmi les chroniqueurs de ventscontraires.net..."
Je n'aurais pas été plus fière en lisant mon nom ce matin au Journal Officiel avec ceux des promus dans l'Ordre de la Légion d'Honneur !
Et me voilà, moi, dessinée par l'excellent Stéphane Trapier, petite nouvelle tout juste bizutée rejoignant l'escadrille des chroniqueurs aguerris (et dont certains, prestigieux !) de cette chouette publication 2.0
Vais-je prendre le vent ? ou un bouillon ? en faire tout un plat ?
Pour le savoir... suivez-moi sur ventscontraires.net !jeudi 14 juillet 2011 dans Hum[o|e]ur,tillybayardrichard.typepad.com/
" Bienvenue parmi les chroniqueurs de ventscontraires.net..."
Je n'aurais pas été plus fière en lisant mon nom ce matin au Journal Officiel avec ceux des promus dans l'Ordre de la Légion d'Honneur !
Et me voilà, moi, dessinée par l'excellent Stéphane Trapier, petite nouvelle tout juste bizutée rejoignant l'escadrille des chroniqueurs aguerris (et dont certains, prestigieux !) de cette chouette publication 2.0
Vais-je prendre le vent ? ou un bouillon ? en faire tout un plat ?
Pour le savoir... suivez-moi sur ventscontraires.net !jeudi 14 juillet 2011 dans Hum[o|e]ur,tillybayardrichard.typepad.com/
mercredi, juillet 13, 2011
mardi, juillet 12, 2011
La soif du mal-Arté-Orson Wells
Orson Wells incarne si bien le mal que toute la nuit j'ai rêvé être poursuivie.
Ah! Rabelais interprêté par Michel Aumont
Entendre du beau language c'est jouissif! Parfois, la télé s'y met!
L'âme ne peut vivre en lieu sec!
Il faut résister au courant, aller à rebours, toujours à rebours!
L'âme ne peut vivre en lieu sec!
Il faut résister au courant, aller à rebours, toujours à rebours!
I, me and myself -Walter Lewino

Walter, Edmond, Léonce Lewino 1924-201?
Fils du peintre anglais, Walter Affroville Lewino, et petit-fils de Léonce Tobo, créateur des syndicats ouvriers de Boulogne-sur-Mer.
En 1941, âgé de 17 ans et demi parvient à s évader de France par l’Espagne à rejoindre l’Angleterre.
En a profité pour se rappeler au bon souvenir des nazis à 70 reprises, grâce à des bombardiers gentiment mis à la disposition des Français Libres par la Royal Air Force
En fut récompensé par la Légion d’honneur, la Médaille militaire, quatre citations à sa Croix de guerre et 5 000 francs pour reprendre ses études, passer son bac et une licence de lettres. Fut le président éphémère de La Fédération des Groupes de Lettres (UNEF) le temps de défendre la création de l’agrégation de français moderne face à une troupe de latinistes enracinés dans leurs certitudes.
Fut longtemps correcteur (Journal officiel, Combat, l’Equipe, Les Lettres françaises, l’ONU…)
Puis, sous le pseudonyme de Didier Mazeau, devint le mathématicien du tiercé et, sous celui de Pierre Talbero, le premier astrologue hippique. Auteur, au passage, du mémorable Guide du tiercé, les 44 recettes gagnantes, chez Albin Michel, son best-seller.
Bascula enfin dans un journalisme plus sérieux (Arts, France Observateur, l’Express, le Point, le Nouvel Observateur où il approcha des sommets avec le titre de rédacteur en chef adjoint).
Y fut surtout apprécié pour son humour et son aptitude à verser quelque fantaisie au cœur de lecteurs saisis par la langueur estivale : « les Jeux du Point », « les tests du Nouvel Observateur »
Parallèlement, a bricolé à la télé sans en tirer une grande satisfaction.
A fréquenté d’assez près, Pierre Mendès France, Romain Gary, Nicolas de Staël, Alexandre Vialatte, Jean Dubuffet, Guy Debord et quelques personnalités de moindre calibre.
Son œuvre de romancier se résume à une douzaine d’ouvrages qui connurent plus de succès d’estime que de réussite commerciale. Ils lui ont valu trois prix littéraires. Comment leur échapper ?
A écrit plusieurs scénarios de cinéma qui ont laissé la profession indifférente. S’en est consolé en inventant un jeu de stratégie, le Shootball, qui aux dires de spécialistes offre autant de possibilités que les échecs.
Consacre sa retraite en Noble Vieillard Facétieux avec un blog quotidien et ininterrompu, où il s’amuse à détourner des gravures populaires du XIXe. (walterlewino.unblog.fr)
Ce long périple lui a, toutefois, laissé le loisir de concevoir deux enfants et de les élever à peu près correctement
mardi, juin 21, 2011
Anna Nozière- Les Fidèles- Atelier Bertier au Théatre de L'Odéon.

Chaque scène: violente, cauchemardesque, burlesque, où réaliste, est une eau forte, avec des costumes et lumières à la Rembrand, les comédiens ont une gestuelle où rien n'est de trop, magnifiquement domptés par la houlette d'Anna Nozière.Avec : Catherine Boeuf, Virginie Colemyn, Fabrice Gaillard, Camille Garcia, Martial Jacques, Julie Lesgages, Marina Moncade, Pascal Thétard
vendredi, juin 17, 2011
C dans l'air -Faut-il légaliser le canabis?
Je me suis trouvée une fois dans une assemblée où tout le monde se repassait le joint, j'ai refusé, mon voisin:" Mais comment fais-tu pour planer? -Je bois du lait!" C'est ainsi que j'ai compris que le lait était un tranquillisant.
La sacrée Télé

J'ai enfin trouvé ce que représentait la télé pour la plupart des gens; Un sparadrap contre les agressions extérieurs, les sorties qu'on n'ose plus faire le soir passé un certain âge, ne pas avoir à faire la conversation en famille, ne pas se poser la question du désir-non désir du partenaire, mais pouvoir raconter le docu-ci, le film ça, et si l'on écrit, c'est un bruit de fond comme lorsque l'on rêvasse sans en comprendre ni mémoriser le sujet.
Je prends toujours des sparadraps anti allergiques, et leur porosité permet l'air de rentrer, ainsi l'on n'est pas hors du temps.
mercredi, juin 15, 2011
Pas de quoi désespérer

Dans ma solitude, toujours un petit signe. Dans La Pharmacie du Port Jean-Luc Leroy me montre une pancarte, la correspondance de Gustave Flaubert avec l'un ses amis;
Puis je traverse la rue pour être arrêtée par un libraire brocanteur, il m'a gardé un livre de Sternberg Toi, ma nuit(Eric Losfeld-1966)avec en exergue: Où êtes-vous né?- Hors d'atteinte.-Joli coin.(Ring Lardner)
Et, je rencontre sur la chaussée Vincent Wallard qui ne connaissait pas ce livre de l'un ses auteurs préférés d'autant que son père Daniel Wallard, avait souvent invité l'écrivain de leur vivant au Haut-Bois ainsi que dans l'officine de la pharmacie qui lui appartenait alors.
lundi, juin 13, 2011
La Belgique a une longue maladie!



C'est la phrase que je viens d'entendre. André Delvaux en avait déjà fait état dans son film: Un professeur flamand n'ose parler en français avec sa femme durant le trajet qui les ramène en Belgique.
Un soir, un train (1968) avec Yves Montand, Anouk Aimée, François Beukelaers, d'après le roman de Johan Daisne, directeur photo Ghislain Cloquet.
dimanche, juin 12, 2011
Vivement Dimanche Arielle Dombasle


Tout, sauf le naturel! Que de travail, chapeau!
Il n'y a pas de femmes laides, il n'y a que des femmes paresseuses! J'aime la femme qui se met en scène!((Ali Mahadavi)On ne naît pas femme, on le devient!(Simone de Beauvoir)
Non, Arielle n'est pas une poupée Barby! (Jérome Savary)
Il y a deux sortes de femmes. La femme-bibelot que l'on peut manier, manipuler, embrasser du regard, et qui est l'ornement d'une vie d'homme. Et la femme-paysage. Celle-là on la visite, on s'y engage, on risque de s'y perdre.
[Michel Tournier] [+]
Extrait de Le Roi des aulnes [+]
BB où es-tu?
La pluie

A peine une petite bruine, c'est dimanche, jour de marché, dans la travée étroite entre les étals, les petites dames, parapluie au point, sans lever le coude, je dois me baisser pour ne pas être éborgnée d'autant que le manche est court, c'est moins lourd pour les ménagères. J'ai fini par avoir une mèche de cheveux accrochée, et quelques pas plus loin un homme à eu le coin d'un oeil déchiré, elle courait dans la foule, il n'a pas pu l'engueuler...Heureusement certaines femmes accompagnées ont un porteur pour ce pépin.
Café Phylo-Christian Carle
Ce qui ne nous tue pas, nous sauve! (Nous rend plus fort)
Si tu humilie un homme, tu le tue, car le sang se retire de son visage! (la cabale)
Un écrivain qui a raconté son internement et les tortures subies dans un camp nazi: Qui sera le prochain bourreau, vous, moi?
Toute honte bue! c'était le sujet d'un documentaire à propos de personnages qui continuent à tracer leur route malgré les casseroles qu'ils se traînent.
Et dans un camp en carton où vivent depuis trois mois les japonais dont les maisons ont été détruites, un pêcheur dit: Si c'était le Tsunami nous comprendrions, mais la Centrale, c'est insupportable!
Si tu humilie un homme, tu le tue, car le sang se retire de son visage! (la cabale)
Un écrivain qui a raconté son internement et les tortures subies dans un camp nazi: Qui sera le prochain bourreau, vous, moi?
Toute honte bue! c'était le sujet d'un documentaire à propos de personnages qui continuent à tracer leur route malgré les casseroles qu'ils se traînent.
Et dans un camp en carton où vivent depuis trois mois les japonais dont les maisons ont été détruites, un pêcheur dit: Si c'était le Tsunami nous comprendrions, mais la Centrale, c'est insupportable!

Appel du Collectif des 39 Contre la Nuit Sécuritaire
Si cette loi est adoptée, nous la refuserons.
Journée de mobilisation unitaire
Mercredi 15 juin 2011: 2ème lecture de la Loi
À l’issue de la conférence de presse au sein du Sénat
Rassemblement devant l’entrée principale à 16h30
Depuis plusieurs mois, la majorité des professionnels et les citoyens ayant à cœur une hospitalité pour la folie à rebours des préjugés sécuritaires actuels, ont dénoncé la déraison d'Etat qui s’est exprimée par le vote du projet de loi « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques et, aux modalités de leur prise en charge ».
Malgré nos propositions, il n'y a pas eu de sursaut républicain des élus de la majorité gouvernementale et pourtant, une fois votée, cette loi va rendre beaucoup plus compliqués l’accès aux soins et la continuité des soins pour les patients et leurs familles. Elle désorganisera la majorité des services de psychiatrie publique dès le 1er août 2011, fera pression sur des administrations prises de court (ARS, préfectures, justice) et paradoxalement, elle n’améliorera pas la possibilité des recours garantissant les libertés.
Cette loi adoptée, il ne restera plus que le sursaut des professionnels et des citoyens afin d’empêcher une catastrophe sanitaire sans précédent pour la psychiatrie.
Ethiquement, nous ne pouvons accepter cet ensemble de mesures qui n’a plus vocation à soigner mais à créer l’illusion que les psychiatres, les juges, les directeurs d’hôpitaux et les préfets pourraient garantir l’ordre social aux moyens de recettes gestionnaires et sécuritaires qui n’ont jamais fait leurs preuves.
Il est plus que jamais nécessaire, dans le champ de la psychiatrie, de se recentrer sur la mission soignante en élaborant, avec les patients et leur famille, des pratiques de soins au cas par cas et au long cours, quand elles le nécessitent. Nous ne saurions rester impuissants face à ce texte idéologique, discriminatoire et promouvant la délation tout en détruisant la relation de confiance « soignants – soignés ».
Ce texte dangereux consacre la rupture du secret professionnel, la fin de l’indépendance professionnelle qui sera désormais soumise à « un programme de soins » dicté par le Conseil d’Etat.
Par nécessité éthique afin de maintenir une possibilité de soin relationnel nécessaire à toute personne en grande souffrance psychique, qu’elle puisse ou non consentir aux soins, nous appelons le mercredi 15 juin tous les soignants en psychiatrie, les patients, les familles et tous les citoyens à refuser solennellement cette loi.
D’ores et déjà, il nous paraît essentiel d’appeler à un grand rassemblement unitaire à Paris, avant l’été, pour entériner notre refus et organiser la résistance qui concourra à l’abrogation.
www.collectifpsychiatrie.fr
Pour nous contacter : information@collectifpsychiatrie.fr
.
vendredi, juin 10, 2011
Sternberg n'aimait pas le vert, il disait que c'était du poison (l'ennui), il ne mangeait jamais de légumes sauf de la salade, c'est dire, lorsque je partais en campagne, il ne m'y suivait pas, une seule fois il est venu à Solex jusqu'au Vieil Evry pour que l'on se rabiboche. Si j'oubliais, un matin, nous avons pris la clef des champs, merveilleuse promenade entre les vignes pour arriver en fin de soirée à Orléans, je continuais seule le lendemain jusqu'au Château de Chambord dans lequel Jacques Demy tournait son Peau d'Ane. Tout ce préambule pour dire à quel point j'ai moi, la phobie des littoraux touristiques,(Sternberg y échappait sur son dériveur),seuls les trottoirs parisiens me rassurent intellectuellement, le plaisir épidermique du soleil, du sable, du chaud, me laisse froide, et la tête tourne à vide. Delanoë devrait m'offrir une médaille pour tant vanter Paris, C'est difficile à faire comprendre à des provinciaux endormis par leur confort en maisonnée, en facilité de déplacements, et surtout le problème d'identité réglé avec tous les voisins qui vous saluent au passage. Pour faire simple je dirais; Seule à Paris je me sens libre, de cafarder et la minute suivante jubiler parce que l'on peut converser avec quelqu'un dans un bistrot. Comme m'avait dit Sternberg: Nous n'avons jamais cessé notre conversation ensemble depuis quarante ans!
Un petit tabac, dans une rue courbe, c'est dire que l'on ne pouvait y prendre le soleil à tout heure, j'en guettais les rayons, les jours de marché, ainsi je voyais mes copines. Le patron est venu m'annoncer: C'est la saison qui commence, les consommations sont renouvelables toutes les vingt minutes!. Je n'avais jamais reçu un ticket de caisse, il n'a pas dit ça à l'une des copines dont le mari est un consommateur de choix.
jeudi, juin 09, 2011
Déconomanies Posté par walterlewino
Aucune vache de sa connaissance ne riait
Elle avait le dégoût facile
Poètes, évitez de penser !
http://walterlewino.unblog.fr/
dimanche, juin 05, 2011
Rafael Nadal- Roger Federer- Roger Federer- Rafael Nadal

Nadal a l'air d'un ange, le jour où j'en ai rencontré un, un médecin m'a dit: Derrière l'ange il y a le démon!
Les champions, à force d'avoir à remettre leur titre en jeu, ils saturent, à vingt-cinq ans, ils ont le sentiment d'en avoir cent, tel Borg qui a arrêté sa carrière à vingt-six ans!
13H, jusqu'à présent personne ne veut se prononcer, sauf l'un des présidents;J'adore Federer; mais je pense que Nadal va gagner!
Il est 15h30, ça démarre.Nadal en bleu, tête baissée,Federer en rouge décontracté, apparaissent, immense ovation du public.Sont présenté tous les ex-champions en tribune présidentielle:Il y a vingt ans on ne jouait pas aussi vite et l'on tapait moins dur!Federer mène grâce à ses services à plus de 200km heure.Nadal se rattrape avec ses coups droits, la foule est plus houleuse qu'hier dans ses réactions, peut-être parce que c'est Le combat entre deux légendes comme il est dit.
vingt minutes après 5 jeux à 2 pour Federer.
On parle toujours du coup droit, alors que Nadal est gaucher. C'est fou comme la gestuelle est différente, en fonction de la morphologie ou du tempérament? Ou culture ibérique, contre tranquillité helvétique?
16h15,Sur balle de break 6-5 bascule pour Nadal.
J'aime les montagnes suisses, pas les habitants matérialistes, Tanner nous avait offert de beaux films à ce sujet.
16h3O Rafa met un coup de point, Federer subit, il est perdu! On ne gagne pas un match qu'avec des services!le commentateur.
Sur les gradins on voit un toit de panamas, très chic! Parfois, l'on a envie que l'un exécute l'autre pour faire cesser la tension, comme ces numéros dangereux de cirque qui durent trop longtemps. Comme quoi le mental du spectateur n'est pas aussi fort que celui des joueurs.
Tiens, voila la pluie! ça permet de manger quelques cerises, pendant qu'eux changent de tee-shirt.
J'en oublie de mettre mes larmes de peur de voir flou, mais les papillons dans la têtes sont là, je perds des séquences, toutes importantes, ils se battent pied à pied avec chacun leur talent différent.le comptage, je n'y comprends rien.
17h50:C'est lui le boss sur le court, maintenant! à propos de Nadal
Est-ce un effet de jeunesse, il s'améliore au fur et à mesure du combat? J'entends: Il a Roger au bout de son fusil!
18 le suspense dure, balle après balle, le ciel est bleu maintenant.
La ministre des sports, Tout peut arriver, nous avons à faire à deux grands champions, ils jouent sans agressivité, mais Nadal a une supériorité physique aujourd'hui!
J'ai compris, Nadal à le port de tête des matadors, il regarde par en-dessous, Noureev aussi dansait comme ça, pas le port altier du français menton en l'air.
Le surprenant c'est la fraîcheur, les visages ne sont pas marqués plus que ça, et l'allure de jeunes gens qui courent.
"Pour moi c'est trop! dit Tony, entraîneur de Nadal, montrant son palpitant). Vous êtes encore jeune! le coeur tient!" le rassure Nelson.Quatrième set, un rouleau compresseur!Balle de match, il en est à deux doigts de pleurer Rafa!
19h10 Il a gagné, il reste le numéro Un
C'est avec humilité qu'ils se félicitent l'un l'autre d'avoir bien joué, quelques tics nerveux d'émotion de Nadal en voyant son ami Federer prendre son plateau d'argent avec simplicité, alors que lui va recevoir la Coupe des mousquetaire.Je suis content d'avoir gagné!Mais, bon! comme il dit
samedi, juin 04, 2011
Finale; Na Li- Francesca Schiavone,

15h: Na Li tient au bout de sa raquette un milliard de chinois, comme elle est simple, on l'imagine telle une enfant à qui une fée aurait prêté sa baguette magique.
Après le match on verra si je fais des folies à Paris!
Francesca Schiavone, je ne l'ai pas encore vu jouer, elle a embrassé la terre battue pour conjurer le sort.
En attendant nous avons droit au sourire de Raphaël Nadal dit Rafa en invité vedette.(Je n'ai jamais aimé les diminutifs, c'est trop réducteur, ça fait peuple, d'accord!).
Les joueuses sont arrivées en lice, on parle de combat de titans.
A Pékin, Na Li a fait la une de toute la presse en couverture, le ping-pong y est plus populaire, Mais c'est Paris!
Le sondage auprès d'ex-championnes c'est du 50/5O avec un léger avantage pour l'italienne qui a l'expérience de Roland-Garros.
15h15, c'est commencé, sous sa douceur la chinoise est forte, sous sous son visage fermé l'italienne se laisse refouler en arrière.
On gagne en final si on ose! dit le commentateur Les deux joueuses jouent dans leur registre!Na Li est totalement elle-même jusqu'à présent!Elles se battent comme des hommes, dur, dur.
J'ai vu remonter un Haillet de cinq sets, balle de match après balle de match, alors aucun pronostic.
Francesca devrait taper au dessus de l'épaule, jusqu'à présent elle tape au niveau de la jupe ce qui permet à Na Li le contre! elle est un peu empêtrée dans la toile de son adversaire!
Le jeu tourne, la chinoise perd de sa tranquillité,
Les papillons sont revenus! Marie Pierce avait expliqué que les distractions c'est comme des papillons qui viennent et repartent.
16h 45 Francesca est revenue complètement dans la partie!Tous les coups sont plus difficiles à jouer maintenant, ça vaut plus cher!
Comme pour les hommes hier, pas de chauvinisme dans les applaudissements.
Deux points à faire pour que Li Na rentre dans l'histoire!
Li Na première asiatique à gagner le tournoi du grand Chlem . Elle est très faire play, Francesca; Elle mérite sa victoire!
Elle est le TGV du monde chinois, numéro quatre au monde! dit un de ses amis.
De plus les aiatiques sont extrèmement féminines et gracieuses, voir les patineuses et les numéros du Cirque de Pékin
vendredi, juin 03, 2011
Roger Federer- Novak Djokovic


Il est 18h, ça commence: Deux grands gaillards, au son de la balle, en entend la frappe plus dure entre ces deux là, leurs jambes sont longues, leurs glissades en fentes profondes, service 207km heure,et les commentateurs, ils sont deux, trouvent le match excitant, de haut niveau: (sic)
Il n'y a pas de français en lice, alors le public n'est pas chauvin:Comme il n'y a pas de français dans le match, on peut se régaler de l'un comme de l'autre! et le silence pendant les échanges. respect envers les joueurs, ça change de l'impolitesse de certains animateurs télé face à leurs invités.
20h, Novak est malmené.
Il y avait le flegme britannique, il y a le flegme suisse de Federer.
La chance de regarder devant son poste c'est de pouvoir casse-crouter durant ces heures, les gradins sont durs aux fesses, et le vent, le soleil ou la pluie, et de devoir tourner la tête de droite et de gauche à chaque seconde, manque évidemment la chair de poule des bains de foule.
(Jacques Prayer et Jacques Sternberg avaient été à Anvers faire un reportage pour la revue Plexus sur les femmes en vitrine, dans le hall une pancarte; Vous qui sortez, dans votre intérêt, regardez à main droite et à main gauche!
Monsieur Jospin,Federer est un enchanteur, un esthète en plus d'être un athlète;
Mon père me disait à 76 ans, faire du tennis pour garder la concentration.
"Pour faire des discours comme Castro de quatre heures? -Non, lui c'est huit heures!"
Avec deux tempéraments différents, (Novak lui s'exprime, sourit ou râle), ils se battent pied à pied depuis trois heures et demi.
Je n'ai pas mis le nez dehors malgré le beau temps, je déculpabilise entendant Niels Hahoutoff dire: C'est le cerveau qui par voie réflexe fait travailler tous les muscles, si le cerveau travaille, tout bouge.
Voila c'est fini Roger Federer a gagné. C'est un génie, il a été magique! crie le commentateur.
Raphaël Nadal;-Andy Murray

Rafa! pour les intimes dont je ne suis pas. Depuis deux heures, ils jouent point par point: A l'écossaise, avec des hauts et des bas! dit le commentateur.
Hier ce n'était pas passionnant le match entre la russe et la chinoise; là on ne peut lâcher les yeux , il faut dire que je préfère regarder les bras d'un tennisman que les jambes de ces dames, question d'hormones. Nadal à beau être le chouchou de Roland Garros et il a 25 ans aujourd'hui, le jeu est équilibré, l'on ne peut préjuger du résultat.
Il y a eu une joueuse espagnole qui avait ému le stade il y a quelques années, elle était toute petite et se battait comme un jeune taureau (...)
Belmondo présent dit qu'il préfère Nadal parce que celui-ci est combatif.
Troisième heure de jeu, Un mental ou de la moelle, phénoménal! le commentateur,Le patron, le taulier, le maître, c'est bien lui Nadal, il a gagné son sixième tournoi à Auteuil à égalité avec Borg!
jeudi, juin 02, 2011
La Chine s'ouvre au tennis!


Quatre cent millions de chinois, et moi, et moi, et moi! dit la chanson.
Au début je ne voyais que Maria Sharapova toute de jaune vêtue, jupette en corolle volant au vent tel un coquelicot doré sur le rouge du court de Roland Garros. Mais Na Li, la petite chinoise, tranquille sur ses jambes, fait courir la russe, et gagne.
Il y avait quinze mille spectateurs dans les gradins, dire que de mon temps, dans les années cinquante nous n'étions que quelques centaines au point qu'avec le billet le moins cher nous pouvions descendre au premier rang.
Que ce soit Jacques Loew ou Jacques Sternberg, eux, je ne les ai vu se battre qu'au tennis de table à la piscine du Bain Royal, mais tous deux étaient de fervents fidèles d'Auteuil, surtout pour voir les petites culottes.
((
110)*Durant trois nuits nous dormons Georges et moi en toute confiance. Je sens seulement de temps en temps son bras, sous ou bien sur ma tête. Au matin du troisième jour il m’embrasse. Tout bascule, je chavire dans une plénitude sensorielle extraordinaire d’érotisme, de trouble, de tendresse absolue. Puis son doigt me pénètre, toujours cette sensation d’ineffable, j’attends qu’il me prenne.
Comment expliquer ceci à sa femme? Est-ce explicable après vingt années d’amitié, et le faut-il ?

Comment expliquer ceci à sa femme? Est-ce explicable après vingt années d’amitié, et le faut-il ?
Angela Davis-documentaire-Arté
Ma mère à souffert quelques années de la maladie d'Alzheimer, elle en est morte, elle avait été dépossédée de ses souvenirs, moi, quand je ne serais plus médiatisée, qu'on m'aura oubliée, je m'occuperai de ma vie, et je serais contente d'avoir des souvenirs, je crois que je m'en contenterais!
mercredi, juin 01, 2011
Aujourd'hui c'eût été l'anniversaire de Suzy, ma demi soeur; Tu dis ça quand tu es fâchée! se plaignait-elle (demi soeur) Nous ne nous aimions que de loin. La canicule de 2003 l'a fauchée, Dieu sait où elle est maintenant.
En me branchant sur Arté, je tombe sur Le promeneur du Champ de Mars, vu plusieurs fois, je reste scotchée par fascination du texte: Je crois aux forces de l'esprit, je ne vous quitterais pas! dit François Mitterrand dans son dernier discours aux français.Dans la tombe à Carnac il n'y a qu'une place, pas d'épouse, pas de maîtresse, je serais un gisant célibataire!
Je suis plus studieuse en province où je n'ai rien à y faire qu'à Paris que je traverse de long en large. Ne me reste que deux vieux amis, je ne veux pas les user en les appelant trop souvent.
En me branchant sur Arté, je tombe sur Le promeneur du Champ de Mars, vu plusieurs fois, je reste scotchée par fascination du texte: Je crois aux forces de l'esprit, je ne vous quitterais pas! dit François Mitterrand dans son dernier discours aux français.Dans la tombe à Carnac il n'y a qu'une place, pas d'épouse, pas de maîtresse, je serais un gisant célibataire!
Je suis plus studieuse en province où je n'ai rien à y faire qu'à Paris que je traverse de long en large. Ne me reste que deux vieux amis, je ne veux pas les user en les appelant trop souvent.
mardi, mai 31, 2011

http://www.lesvoisinsdudessus.com/wordpress/
C'est assez jubilatoire cette chorale d'amateurs, ça donne envie de s'amuser avec eux, en plus les textes un peu subversifs (genre Pierre Dac), me bottent. Dommage que je ne sois pas stable, je n'ai jamais pu prendre un engagement associatif avec les obligations de dates à respecter. Le chant est le meilleur anti-dépresseur naturel.
J'en ai trouvé un autre d'anti-dépresseur, comme je suis toujours en train d'attendre un train ou un autobus, je fais des jeux fléchés et des sudocu, comme c'est abstrait, on ne voit pas le temps passer et ça lave la tête de miasmes imaginaires.
Jacques Demy-Agnès Varda

Autre coincidence, avec Tilly, après avoir déjeuné bd Raspail, nous sommes allées voir la tombe de Jacques Demy, puis n'ayant rien à faire, je suis allée à la cinémathèque sans en connaitre le programme, il y avait un documentaire sur Georges Delerue, à peine installée dans un fauteuil, Agnès Varda, accompagnée par Stéphane Lerouge se sont assis à côté de moi, ils étaient aussi à l'écran comme témoin de l'oeuvre du musicien, j'ai dit à Varda que je sortais du cimetière, que le lierre avait bien grimpé: Tu aurais du venir me chercher à la maison, on serait venues ensemble ici!
jeudi, mai 26, 2011
The look



Voila pour les yeux: 8/10 de loin, et pour le prés il faudra des lunettes, si tant est que je me mette à lire, mais la rosacée est chronique faute de larmes, qu'on se le dise, il faut pleurer, c'est bien ce que je ne savais pas faire en jouant la comédie, je vois toujours ma soeur qui avait ce don, il suffisait qu'elle mette la tête sur l'épaule de quelqu'un, et dans la seconde de grandes larmes coulaient, suprême séduction dont j'étais jalouse.
Les plus beaux yeux que j'ai vu sont ceux du docteur Emilie Costantini, mais j'aurais aimé avoir le regard de Lauren Bacall, et comme amant son Humphrey Bogart, quoique avec Sternberg en photo nous n'étions pas loin.
mercredi, mai 25, 2011
Le pas de porte
Je n'ai jamais aimé voir des femmes fumer dans la rue, je trouvais ça vulgaire, maintenant elles y sont obligées, prendre leur temps sur la chaussée des établissements où elles travaillent, si bien que je ne sais si je vois une prostituée ou la secrétaire d'office, et le trottoir pue la fumée.
Puis, il y a les portables, chacun y va de son petit couplet à haute et intelligible voix comme si le son devait traverser l'Atlantique, les usagers des transports en commun en profitent, on a pas tous des vies palpitantes.
Puis, il y a les portables, chacun y va de son petit couplet à haute et intelligible voix comme si le son devait traverser l'Atlantique, les usagers des transports en commun en profitent, on a pas tous des vies palpitantes.
mardi, mai 24, 2011
Le pervers relationnel, un portrait
On l’appelle aussi pervers narcissique. C’est un brillant séducteur, qui ne montre son vrai visage qu’une fois sa proie piégée. Entretien avec Pascal Couderc et Pascale Chapaux-Morelli, auteurs d’un livre qui explore la manipulation affective dans le couple et l’art de celui qui l’érige en arme de destruction
Anna Lietti
Longtemps, pour la psychiatrie, il n’y a eu de pervers que sexuel. Le pervers de la relation, ce vampire propre qui se nourrit de l’énergie vitale de sa proie, n’a été identifié comme figure pathologique que relativement récemment. Pour les victimes de ce virtuose de la manipulation, c’est un grand progrès, puisque son art consiste à détruire l’autre sans laisser de traces. Un livre paraît ces jours en France, destiné à mieux faire connaître au grand public ce qu’on sait du pervers narcissique et comment s’en défendre. Auteurs de l’ouvrage, un psychanalyste spécialiste des addictions, Pascal Couderc, et la présidente de l’Association d’aide aux victimes de violences psychologiques, Pascale Chapaux-Morelli.
Mais d’abord: tous les manipulateurs ne sont pas de grands pervers, précisent les auteurs, qui commencent par se pencher sur la «manipulation ordinaire» dans le couple: le chantage affectif, la culpabilisation, la flatterie ou le dénigrement font presque inévitablement partie de toute relation humaine, constatent-ils. Le pervers narcissique est celui qui met en œuvre cette tactique de manière systématique jusqu’à l’anéantissement de sa partenaire. Eclaircissements.
Le Temps: Dans le cadre des relations «normales», les femmes sont plus manipulatrices que les hommes, affirmez-vous. Pourquoi?
Pascal Couderc: La raison en est probablement historique: les femmes ont été amenées à adopter ce genre de stratégie de par le statut inférieur qui a longtemps été le leur. L’égalité entre époux n’existe en France que depuis 1970…
– Le pervers narcissique, en revanche, est le plus souvent un homme. Là encore: pourquoi?
– Pascale Chapaux-Morelli: Nous partons de l’hypothèse qu’au départ, dans le parcours du pervers narcissique et dans celui de sa victime, il y a une blessure très similaire, liée à un manque d’affect. Et que, face à cette souffrance, le petit garçon et la petite fille tendent à réagir différemment. Elle va continuer à chercher l’amour en réparation. Tandis que lui va prendre en quelque sorte le contre-pied de cette douleur en faisant sa propre loi. Certaines phrases sont récurrentes dans la bouche des femmes qui nous consultent: «Il a beaucoup souffert dans son enfance.» Et: «Il s’est fait tout seul.»
– Il a souffert mais maintenant, il ne souffre plus du tout!
P. C.: Effectivement, il est devenu imperméable aux émotions, c’est le moyen qu’il a trouvé pour ne plus souffrir. C’est un être vide, qui se nourrit de l’autre. Schématiquement: pour se réparer elle donne, tandis que lui, il prend.
– Il prend, mais «son cœur est un puits sans fond», écrivez-vous: il n’est jamais rassasié?
P. C.: Rien ne s’inscrit en lui, si bien que sa satisfaction narcissique est de courte durée, un peu comme le bien-être de l’héroïnomane.
– Ce qui distingue le pervers narcissique du manipulateur ordinaire, c’est sa volonté de détruire l’autre?
P. C.: On ne peut pas dire que ce soit son objectif. Le pervers est plutôt comme le parasite sur la plante: il la tue en s’en nourrissant. Ce n’est ni bien ni mal, seulement nécessaire. Il n’est pas diabolique…
– Comment ça? Il se présente comme le genre idéal, l’homme parfait que tout le monde vous envie, il est un mensonge ambulant!
P. C.: C’est vrai qu’il y a du machiavélisme chez lui. Et une forme d’escroquerie. Car la séduction consiste habituellement à mettre en avant ce qu’on a de meilleur. Lui, il met en avant des qualités qu’il n’a pas.
– Est-il forcément intelligent?
P. C.-M.: Ceux qui ne le sont pas assez tapent directement! Il faut de la subtilité, et une certaine maîtrise du langage, pour fasciner sa victime comme il le fait. D’autant plus qu’il ne s’attaque pas à n’importe qui: il choisit des femmes riches intellectuellement et intérieurement. Sinon, il n’aurait rien à leur voler.
– Riches mais fragiles, comme vous le disiez plus haut?
P. C.-M.: Oui, des femmes qui ont un besoin d’amour un peu plus prononcé que les autres, une petite fragilité supplémentaire que le pervers détecte immédiatement. Et qui explique peut-être que, dans la phase de séduction, elles ne perçoivent pas les petits indices qui auraient pu les alerter. Lorsque leur partenaire se montre sous son vrai visage, elles sont déjà prises au piège.
– Par exemple, elles ont déjà, sur son conseil, abandonné leur travail ou leurs études…
P. C.: Loin de nous l’idée de critiquer des organisations familiales qui fonctionnent très bien avec une mère au foyer! Mais il est vrai que la mise en dépendance fait partie de la tactique du pervers. Avec le dénigrement, l’isolement, l’art d’alterner douceur et violence.
– Vous écrivez que le pervers narcissique «ne change jamais». Comment peut-on dire cela d’un être humain?
P. C.: Pour un psy, c’est terrible! Mais le fait est que les pervers n’ont aucune motivation pour changer puisqu’ils ne souffrent pas. On ne les voit jamais en consultation.
– Donc, lorsque vous voyez arriver un couple en consultation, vous êtes sûr de ne pas avoir affaire à un pervers narcissique?
P. C.: C’est un peu plus compliqué. Le pervers peut accepter de venir pour pouvoir dire ensuite: j’y suis allé mais ça ne sert à rien. Plusieurs de mes patientes sont arrivées en couple et ont continué seules.
– Vous dites que le thérapeute doit rester dans la neutralité. Pourtant, lorsqu’une de vos patientes est confrontée à un pervers, votre conviction est que pour sauver sa peau, elle doit le quitter…
P. C.: Je n’ai jamais dit à une patiente: quittez-le. Il est essentiel que la décision vienne d’elle. Cela dit, face à elle, je suis comme face à un toxicomane: je dois faire preuve d’un certain engagement. Si je m’efface, je ne la revois plus.
– Il y a beaucoup de pervers narcissiques chez les grands intellectuels, dites-vous. Et chez les psys?
P. C.: Aussi, c’est un métier rêvé pour eux! C’est pourquoi il est important, lorsqu’on cherche un thérapeute, de se renseigner et de demander des garanties. On ne choisit pas son psy dans l’annuaire.
* La manipulation affective dans le couple. Faire face à un pervers narcissique. De Pascale Chapaux-Morelli et Pascal Couderc, Ed. Albin Michel, 189 p.
Anna Lietti
Longtemps, pour la psychiatrie, il n’y a eu de pervers que sexuel. Le pervers de la relation, ce vampire propre qui se nourrit de l’énergie vitale de sa proie, n’a été identifié comme figure pathologique que relativement récemment. Pour les victimes de ce virtuose de la manipulation, c’est un grand progrès, puisque son art consiste à détruire l’autre sans laisser de traces. Un livre paraît ces jours en France, destiné à mieux faire connaître au grand public ce qu’on sait du pervers narcissique et comment s’en défendre. Auteurs de l’ouvrage, un psychanalyste spécialiste des addictions, Pascal Couderc, et la présidente de l’Association d’aide aux victimes de violences psychologiques, Pascale Chapaux-Morelli.
Mais d’abord: tous les manipulateurs ne sont pas de grands pervers, précisent les auteurs, qui commencent par se pencher sur la «manipulation ordinaire» dans le couple: le chantage affectif, la culpabilisation, la flatterie ou le dénigrement font presque inévitablement partie de toute relation humaine, constatent-ils. Le pervers narcissique est celui qui met en œuvre cette tactique de manière systématique jusqu’à l’anéantissement de sa partenaire. Eclaircissements.
Le Temps: Dans le cadre des relations «normales», les femmes sont plus manipulatrices que les hommes, affirmez-vous. Pourquoi?
Pascal Couderc: La raison en est probablement historique: les femmes ont été amenées à adopter ce genre de stratégie de par le statut inférieur qui a longtemps été le leur. L’égalité entre époux n’existe en France que depuis 1970…
– Le pervers narcissique, en revanche, est le plus souvent un homme. Là encore: pourquoi?
– Pascale Chapaux-Morelli: Nous partons de l’hypothèse qu’au départ, dans le parcours du pervers narcissique et dans celui de sa victime, il y a une blessure très similaire, liée à un manque d’affect. Et que, face à cette souffrance, le petit garçon et la petite fille tendent à réagir différemment. Elle va continuer à chercher l’amour en réparation. Tandis que lui va prendre en quelque sorte le contre-pied de cette douleur en faisant sa propre loi. Certaines phrases sont récurrentes dans la bouche des femmes qui nous consultent: «Il a beaucoup souffert dans son enfance.» Et: «Il s’est fait tout seul.»
– Il a souffert mais maintenant, il ne souffre plus du tout!
P. C.: Effectivement, il est devenu imperméable aux émotions, c’est le moyen qu’il a trouvé pour ne plus souffrir. C’est un être vide, qui se nourrit de l’autre. Schématiquement: pour se réparer elle donne, tandis que lui, il prend.
– Il prend, mais «son cœur est un puits sans fond», écrivez-vous: il n’est jamais rassasié?
P. C.: Rien ne s’inscrit en lui, si bien que sa satisfaction narcissique est de courte durée, un peu comme le bien-être de l’héroïnomane.
– Ce qui distingue le pervers narcissique du manipulateur ordinaire, c’est sa volonté de détruire l’autre?
P. C.: On ne peut pas dire que ce soit son objectif. Le pervers est plutôt comme le parasite sur la plante: il la tue en s’en nourrissant. Ce n’est ni bien ni mal, seulement nécessaire. Il n’est pas diabolique…
– Comment ça? Il se présente comme le genre idéal, l’homme parfait que tout le monde vous envie, il est un mensonge ambulant!
P. C.: C’est vrai qu’il y a du machiavélisme chez lui. Et une forme d’escroquerie. Car la séduction consiste habituellement à mettre en avant ce qu’on a de meilleur. Lui, il met en avant des qualités qu’il n’a pas.
– Est-il forcément intelligent?
P. C.-M.: Ceux qui ne le sont pas assez tapent directement! Il faut de la subtilité, et une certaine maîtrise du langage, pour fasciner sa victime comme il le fait. D’autant plus qu’il ne s’attaque pas à n’importe qui: il choisit des femmes riches intellectuellement et intérieurement. Sinon, il n’aurait rien à leur voler.
– Riches mais fragiles, comme vous le disiez plus haut?
P. C.-M.: Oui, des femmes qui ont un besoin d’amour un peu plus prononcé que les autres, une petite fragilité supplémentaire que le pervers détecte immédiatement. Et qui explique peut-être que, dans la phase de séduction, elles ne perçoivent pas les petits indices qui auraient pu les alerter. Lorsque leur partenaire se montre sous son vrai visage, elles sont déjà prises au piège.
– Par exemple, elles ont déjà, sur son conseil, abandonné leur travail ou leurs études…
P. C.: Loin de nous l’idée de critiquer des organisations familiales qui fonctionnent très bien avec une mère au foyer! Mais il est vrai que la mise en dépendance fait partie de la tactique du pervers. Avec le dénigrement, l’isolement, l’art d’alterner douceur et violence.
– Vous écrivez que le pervers narcissique «ne change jamais». Comment peut-on dire cela d’un être humain?
P. C.: Pour un psy, c’est terrible! Mais le fait est que les pervers n’ont aucune motivation pour changer puisqu’ils ne souffrent pas. On ne les voit jamais en consultation.
– Donc, lorsque vous voyez arriver un couple en consultation, vous êtes sûr de ne pas avoir affaire à un pervers narcissique?
P. C.: C’est un peu plus compliqué. Le pervers peut accepter de venir pour pouvoir dire ensuite: j’y suis allé mais ça ne sert à rien. Plusieurs de mes patientes sont arrivées en couple et ont continué seules.
– Vous dites que le thérapeute doit rester dans la neutralité. Pourtant, lorsqu’une de vos patientes est confrontée à un pervers, votre conviction est que pour sauver sa peau, elle doit le quitter…
P. C.: Je n’ai jamais dit à une patiente: quittez-le. Il est essentiel que la décision vienne d’elle. Cela dit, face à elle, je suis comme face à un toxicomane: je dois faire preuve d’un certain engagement. Si je m’efface, je ne la revois plus.
– Il y a beaucoup de pervers narcissiques chez les grands intellectuels, dites-vous. Et chez les psys?
P. C.: Aussi, c’est un métier rêvé pour eux! C’est pourquoi il est important, lorsqu’on cherche un thérapeute, de se renseigner et de demander des garanties. On ne choisit pas son psy dans l’annuaire.
* La manipulation affective dans le couple. Faire face à un pervers narcissique. De Pascale Chapaux-Morelli et Pascal Couderc, Ed. Albin Michel, 189 p.
Yolande Moreau-Martin Provost

Sombre histoire où tout est dans le magnifique silence de l'héroïne jouée par Yolande Moreau, et pour en rajouter dans l'obscur, nous n'étions que deux spectatrices dans la salle de cinéma.
Acteurs, rôles, personnages
Yolande Moreau (Rose)
Pierre Moure (Thomas)
Edith Scob (Mme Talbot)
Laurent Capelluto (Inspecteur Nols)
Denis-Loïc Pichon (Denis)
Jan Hammenecker (le mari)
Servane Ducorps (Marina)
Valentijn Dhaenens (Vincent)
lundi, mai 23, 2011

http://www.papiersnickeles.fr/
vendredi, mai 20, 2011
Ta vérité, homme, c'est ta douleur!
c'est une phrase citée par le docteur Galabru, lors d'une interview dans Le Magasine de la santé
jeudi, mai 19, 2011
La foi du charbonnier
Dans ce monde de brute, un visage très sympathique, celui de cette femme chirurgien du cancer du sein, qui de plus met des enfants au monde, et chapitre les femmes pour la prévention. Je crois qu'elle s'appelle Miléna Issa, ceci se passe à Rio de Janeiro. (Magasine de la santé)
mardi, mai 17, 2011
Bebel
Je ne sais pourquoi, chaque fois que je rêve d'un flirt possible avec un acteur il s'agit toujours de Jean-Paul Belmondo. Je ne l'ai jamais vu que de loin à l'époque où Gaston Meyer, un journaliste de L'équipe nous offrait des places pour les grands match de boxe à Gilles Durieux et moi. Belmondo était à quelques rangées plus loin, toujours flanqué d'un ami ex-boxeur.
Dans la vie, je l'imaginais plutôt comme un grand camarade, c'est avec plaisir que je regarderais ce soir l'hommage qui lui est rendu par France2 Itinéraire d'un enfant gâté documentaire de Vincent Perrot-Jeff Domenech)
Au vu du documentaire je me rappelle des matchs de foot entre journalistes et artistes organisés par Gilles Durieux, Belmondo était gardien de but(goal) il nous surprenait car il se jetait toujours sur la balle de tout son long.
Il y avait aussi Jean-Claude Drouot qui ne pouvait quitter sa voiture que soulevé par les flics tant sa présence déclenchait l'hystérie des fans c'était à l'époque de Thierry la Fronde
Et ce soir, nous pouvons tous voir combien Belmondo est toujours un être solaire.
Dans la vie, je l'imaginais plutôt comme un grand camarade, c'est avec plaisir que je regarderais ce soir l'hommage qui lui est rendu par France2 Itinéraire d'un enfant gâté documentaire de Vincent Perrot-Jeff Domenech)
Au vu du documentaire je me rappelle des matchs de foot entre journalistes et artistes organisés par Gilles Durieux, Belmondo était gardien de but(goal) il nous surprenait car il se jetait toujours sur la balle de tout son long.
Il y avait aussi Jean-Claude Drouot qui ne pouvait quitter sa voiture que soulevé par les flics tant sa présence déclenchait l'hystérie des fans c'était à l'époque de Thierry la Fronde
Et ce soir, nous pouvons tous voir combien Belmondo est toujours un être solaire.
L'air
A Paris je m'oxygène, ailleurs je prends l'air, c'était déjà comme ça lorsque je m'exilais au Club Med lors de chagrins sentimentaux, l'on y disait:La légion étrangère des coeurs brisés!Fatiguée par la frustration infligée par des intellectuels parisiens, je me refaisais une santé physique en travaillant à la montagne ou à la mer. Puis, asséchée par la débilité ambiante de vacanciers, je retournais dans la Capitale me refaire une santé cérébrale.
Mon équilibre, je l'ai mixé en sautant dans un train dès que je sens mes nerfs en pelote. Je continue cette discipline, à la moindre alerte, je lève le pied, sans pouvoir décider de l'endroit qui serait le mieux pour vivre, déjà la survie...
Mon équilibre, je l'ai mixé en sautant dans un train dès que je sens mes nerfs en pelote. Je continue cette discipline, à la moindre alerte, je lève le pied, sans pouvoir décider de l'endroit qui serait le mieux pour vivre, déjà la survie...
(
109)*Pour rejoindre ma chambre je dois traverser un parc très boisé. Il y a un petit animal sympathique qui me fait un bout de conduite. Puis apparaît un loup dont j’ai peur. Celui-ci ne s’approche pas complètement, mais reste menaçant. Il est superbe. Les poils du dos sont noirs, à part un triangle blanc sur le museau. Son ventre ainsi que ses pattes sont d’un blanc neigeux. Nous marchons de concert, lui me précédant, souvent à reculons, la gueule ouverte. Je caresse le petit animal qui disparaît dans les fourrés. Je n’ose toucher le loup qui a la bonté de garder ses distances.
A ma deuxième promenade dans ce bois le loup me reconnaît, il m’accompagne, très calme. Son poil est si tentant, surtout sous le ventre, j’aimerais m’en faire un ami en le flattant, au risque de l’exciter sexuellement, ce qui ne serait pas pour me déplaire, si je ne craignais des réflexes de fauve.
A mon troisième passage, avant de m’avancer, j’appelle franchement: « Bernard ! Bernard ! » Le loup vient, et nous partons ensemble.

A ma deuxième promenade dans ce bois le loup me reconnaît, il m’accompagne, très calme. Son poil est si tentant, surtout sous le ventre, j’aimerais m’en faire un ami en le flattant, au risque de l’exciter sexuellement, ce qui ne serait pas pour me déplaire, si je ne craignais des réflexes de fauve.
A mon troisième passage, avant de m’avancer, j’appelle franchement: « Bernard ! Bernard ! » Le loup vient, et nous partons ensemble.
dimanche, mai 15, 2011
Mis en ligne sur Myspace par une amie blogueuse (....)Courts métrages Kino tournés par Dorothée Blanck pendant le festival Off-Courts de Trouville
Les liens ci-dessous renvoient aux vidéos par année sur le site du festival off-courts (certains films sont aussi disponibles sur dailymotin, youtube, ou myspace) :
2010 - Naufragée (Juliette Chenais), video dailymotion en lien sur le blog, ci-dessous
2010 - Voyageuse (Sergueï Vladimiroc), également dans les video myspace
2009 - Une fois de plus (Sandra Copola), également dans les video myspace
2007 - La Mort vous aime aussi (Simon Laganière-Carol Courchesne-Marco Andréoni)
2006 - Les petits sablés (Chloé Micout), video youtube en lien sur le blog, ci-dessous
2005 - Deux femmes ? (Jean-Antoine Charest), également sur le blog, ci-dessous
2004 - Prise du jour (Christian Laurence)
http://www.myspace.com/dorotheeblanck/blog
2010 - Naufragée (Juliette Chenais), video dailymotion en lien sur le blog, ci-dessous
2010 - Voyageuse (Sergueï Vladimiroc), également dans les video myspace
2009 - Une fois de plus (Sandra Copola), également dans les video myspace
2007 - La Mort vous aime aussi (Simon Laganière-Carol Courchesne-Marco Andréoni)
2006 - Les petits sablés (Chloé Micout), video youtube en lien sur le blog, ci-dessous
2005 - Deux femmes ? (Jean-Antoine Charest), également sur le blog, ci-dessous
2004 - Prise du jour (Christian Laurence)
http://www.myspace.com/dorotheeblanck/blog
Le suicide qui me convient le mieux est manifestement la vie (...)
C'est une phrase que j'ai entendue à La Grande Librairie France5
samedi, mai 14, 2011
le risque
J'aperçois Walter Lewino traversant le bd Sébastopol, hors des clous;" Tu vis dangereusement!- Moi, toujours!"
mercredi, mai 11, 2011
Jacques Demy "Lola"- Centre Pompidou


Anouk Aimée : Lola (Cécile)
Marc Michel : Roland Cassard
Jacques Harden : Michel
Alan Scott : Frankie
Elina Labourdette : Madame Desnoyers
Margo Lion : Jeanne, la mère de Michel
Annie Duperoux : Cécile Desnoyers
Catherine Lutz : Claire, la gérante du bar
Corinne Marchand : Daisy
Yvette Anziani : Madame Frédérique
Dorothée Blanck : Dolly
Isabelle Lunghini : Nelly
Annick Noël : Ellen
Ginette Valton : la gérante du salon de beauté
Anne Zamire : Maggie
Carlo Nell : le professeur de danse
«Je préfère idéaliser le réel, sinon pourquoi aller au cinéma ?»
[ Jacques Demy ]
(22 mai 19h30 Centre Pompidou)
lundi, mai 09, 2011
François Mitterrand (Robert Guédigian) Arté
Chic! Ce soir, Le Promeneur du champ de Mars, avec le génial Michel Bouquet
Notez, notez tout, et dîtes leur que je ne suis pas le diable!
Il n'y a qu'une tristesse, c'est de ne pas être décent! citant Léon Blois
Racontant l'histoire de Bach revenant d'un long voyage pour apprendre la mort de sa femme et de ses deux enfants par maladie; On a crut qu'il allait s'effondrer,être anéanti, non, il s'est mis à composer: Jésus, que ma joie demeure!
Il faut mépriser l'évènement,il faut avoir la passion de l'indifférence!
Sortir par le haut!
La maladie est une création d'art, la seule oeuvre d'art de l'aliéné.(Sigmond Freud)
Notez, notez tout, et dîtes leur que je ne suis pas le diable!
Il n'y a qu'une tristesse, c'est de ne pas être décent! citant Léon Blois
Racontant l'histoire de Bach revenant d'un long voyage pour apprendre la mort de sa femme et de ses deux enfants par maladie; On a crut qu'il allait s'effondrer,être anéanti, non, il s'est mis à composer: Jésus, que ma joie demeure!
Il faut mépriser l'évènement,il faut avoir la passion de l'indifférence!
Sortir par le haut!
La maladie est une création d'art, la seule oeuvre d'art de l'aliéné.(Sigmond Freud)
Comment finir?
"Je vais mourir d'ennui!- D'envie?- Non, d'ennui! Je n'ai plus envie de rien, je me laisse aller!- C'est ça entre vieilles, on ne s'entend plus!" Et les voila se racontant tout sur les maris des unes des autres, tous partis plus tôt. C'était l'heure de visite dans la maison de retraite, l'une d'elles avait cinq copines venues lui rendre visite, mais les autres résidents scotchés sur leur fauteuils, le déambulateur sagement devant leurs genoux, attendant que deux infirmières viennent les soulever pour se déplacer vers un autre fauteuil ou leur chambre en attendant l'heure du dîner, et les couloirs sentent la pisse. Voir cette galerie momifiée par je ne sais quelle douleur faisait dire à une visiteuse plus très jeune: C'est un mouroir, dire que je vais finir ici!
La non réaction
Notre enseignant de yoga, Niels Hahoutoff nous expliquait que si l'on ne réagissait pas à une provocation, il y avait l'effet boomerang, le retour à l'envoyeur. Je me garde donc de rentrer dans le terrain de l'autre, c'est beaucoup de solitude. En revanche j'ai des soutiens inopinés, des réponses par voie de presse, de télé. J'ai rêvé d'une amie, et j'ai vu le matin une émission sur Arté: "Leçon donné par José van Damme" dans une école de chant à Liège, le fils de mon amie était parmi les élèves.
dimanche, mai 08, 2011
Le 10 Mai 1981
j'étais dans les locaux du Nouvel Observateur pour voir les résultats, quand s'est affiché les derniers scrutins, alors que les journalistes étaient extrèmement tendus devant l"écran télé, j'entendais les typos s'écrier: Vas y Fifi! Allez! Vas y Fifi! On se croyait à l'arrivée du Tour de France...
jeudi, mai 05, 2011
La cataracte
L'oeil gauche y est passé, à quand rouvrir le fameux troisième oeil. Petite panique hier, une échographie aurait révélé une petite déchirure de la rétine droite, vite fait aux urgences des Quinze-Vingt, on n'y voit rien que des mouches qui partiront quand elles voudront, et peut être une nécrose cicatricielle, pas de quoi faire du laser, je fais profil bas, aucun effort physique, je dois dire que c'est un plaisir d'être traitée dans cet hôpital, Tout le monde il est gentil! C'est surprenant la jeunesse de ces intervenants dont beaucoup de jeunes femmes, je n'ai pas vu de professeur chenu. J'étais tellement contente d'avoir un petit déjeuner après l'opération que j'ai déchiré le petit pain-beurre-confiture, et ce sont deux dents qui sont venues. On verra pour le sourire, il n'est pas question que la fraise d'un dentiste face trembler les implants, je sauve d'abord ma vue.
lundi, mai 02, 2011
"Transparence "-Tilly
[niguedouille] l'âge de madame est avancé
Ça c'est le type même du billet casse-gueule.
J'ai cru avoir trouvé un titre canon tout à l'heure, en chopant les bribes d'une conversation de terrasse montparnassienne entre jeunes actifs mâles arborant avec sérieux (donc ridicule) leur panoplie de col-blanc trentenaire. Ils tapent dur sur les collègues en passant en revue l'équipe de management d'un projet sans doute concurrent. L'estocade finale est portée :
pffff ils sont d'un âge avancé ces mecs-là...
J'imagine la réunion de travail : les participants chenus, grisonnants, portant lunettes, prenant des notes au Criterium sur des blocs de papier quadrillé Clairefontaine. Plusieurs d'entre eux résistent bien mal à la somnolence postprandiale : pauvres vieux, ils sont nés dans les années 70 !
Généralement quand j'ai trouvé un titre qui me parait bon, le billet vient tout seul assez vite.
Et puis, j'ai des choses à dire depuis quelque temps sur mon rapport à la séniorité, des trucs un peu perso.
Il est temps que je me lance.
Je rentre à la maison et je cherche l'illustration qui va bien sur Google images. Je ne la trouve pas tout de suite, mais à la place je (re)découvre que mon cher Pierre Etaix avait écrit une pièce, puis tourné un téléfilm : L'Âge de Monsieur est avancé...
Détournement de ma part, inconscient au départ, puis maintenant pleinement assumé, par admiration !
Je disais donc, que depuis quelque temps, mon âge est avancé... et que j'ai jusqu'ici encore du mal à m'y faire.
Dépitée, qu'on ne me demande jamais ma carte d'identité quand je revendique le tarif plus de soixante, au cinéma, au musée.
Frustrée, que mes coquetteries appuyées style “à mon âge, blablabla” ne trouvent que des échos compatissants, loin des dénégations admiratives que j'espère susciter.
Mais le plus douloureux, c'est ma récente dématérialisation. J'explique. Les jeunes ne me voient plus. Je deviens transparente. Les pires ce sont les très jeunes, les collégiens, les lycéens. Mais les étudiants, les trentenaires aussi, maintenant. Ça ne m'arrivait pas quand je travaillais encore. En fait si, ça avait déjà commencé avec les vendeuses de magasin de moins de vingt-cinq ans. Mais ça se généralise, ça s'étend. Maintenant je suis obligée de faire un pas de côté pour les éviter, je suis sûre qu'ils ne me voient pas venant face à eux, qu'ils vont me bousculer.
J'ai fait et refait l'expérience. Parce que je suis certaine de la permancence du phénomène, je préfère changer de trottoir lorsque j'avise un groupe de lycéens. Je n'entre plus seule chez Subways, encore moins chez Starbucks. J'évite de ne pas être vue.
Et si c'était ça l'explication ? Si c'était pour ça que je me rends patiemment mais obstinément visible
http://tillybayardrichard.typepad.com/">http://tillybayardrichard.typepad.com/
Ça c'est le type même du billet casse-gueule.
J'ai cru avoir trouvé un titre canon tout à l'heure, en chopant les bribes d'une conversation de terrasse montparnassienne entre jeunes actifs mâles arborant avec sérieux (donc ridicule) leur panoplie de col-blanc trentenaire. Ils tapent dur sur les collègues en passant en revue l'équipe de management d'un projet sans doute concurrent. L'estocade finale est portée :
pffff ils sont d'un âge avancé ces mecs-là...
J'imagine la réunion de travail : les participants chenus, grisonnants, portant lunettes, prenant des notes au Criterium sur des blocs de papier quadrillé Clairefontaine. Plusieurs d'entre eux résistent bien mal à la somnolence postprandiale : pauvres vieux, ils sont nés dans les années 70 !
Généralement quand j'ai trouvé un titre qui me parait bon, le billet vient tout seul assez vite.
Et puis, j'ai des choses à dire depuis quelque temps sur mon rapport à la séniorité, des trucs un peu perso.
Il est temps que je me lance.
Je rentre à la maison et je cherche l'illustration qui va bien sur Google images. Je ne la trouve pas tout de suite, mais à la place je (re)découvre que mon cher Pierre Etaix avait écrit une pièce, puis tourné un téléfilm : L'Âge de Monsieur est avancé...
Détournement de ma part, inconscient au départ, puis maintenant pleinement assumé, par admiration !
Je disais donc, que depuis quelque temps, mon âge est avancé... et que j'ai jusqu'ici encore du mal à m'y faire.
Dépitée, qu'on ne me demande jamais ma carte d'identité quand je revendique le tarif plus de soixante, au cinéma, au musée.
Frustrée, que mes coquetteries appuyées style “à mon âge, blablabla” ne trouvent que des échos compatissants, loin des dénégations admiratives que j'espère susciter.
Mais le plus douloureux, c'est ma récente dématérialisation. J'explique. Les jeunes ne me voient plus. Je deviens transparente. Les pires ce sont les très jeunes, les collégiens, les lycéens. Mais les étudiants, les trentenaires aussi, maintenant. Ça ne m'arrivait pas quand je travaillais encore. En fait si, ça avait déjà commencé avec les vendeuses de magasin de moins de vingt-cinq ans. Mais ça se généralise, ça s'étend. Maintenant je suis obligée de faire un pas de côté pour les éviter, je suis sûre qu'ils ne me voient pas venant face à eux, qu'ils vont me bousculer.
J'ai fait et refait l'expérience. Parce que je suis certaine de la permancence du phénomène, je préfère changer de trottoir lorsque j'avise un groupe de lycéens. Je n'entre plus seule chez Subways, encore moins chez Starbucks. J'évite de ne pas être vue.
Et si c'était ça l'explication ? Si c'était pour ça que je me rends patiemment mais obstinément visible
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Chez Claire
Je suis dans la propriété de Claire, je cherche à déféquer derrière un buisson mais des gens arrivent et j'ai l'anus qui pousse sans cessa, je me réfugie dans un hangar cuisine et sur le sol directement je continue mes besoins en espérant les cacher par des détritus ménagers, Claire arrive, je prends le tas entre mes mains laissant croire à un paquet dont je veux me débarraser, elle ne dit rien mais n'est pas dupe, elle se plonge dans l'eau dune cuve creusée dans la terre, je croyais pouvoir l'utiliser comme fosse septique, elle est très énervée et fatiguée, peut être à l'idée du repas à préparer pour tous ces gens,ils sont maintenant des dizaines il faut que je lui prouve que je ne suis pas venue pour déjeuner, je sors dans le jardin et toujours le fumeux paquet en mains contre le ventre je m'allonge sur l'air tentant de voler aux dessus des plants, mais le poids du paquet m'empêche de m'élever à plus d'un mêtre du sol, alors qu'il m'était arrivée de voler au dessus des arbres.
dimanche, mai 01, 2011
J'aime mieux les méchants que les imbéciles, parce qu'ils se reposent. (Alexandre Dumas fils)
C'est une phrase en exergue qui illustre une Encyclopédie Planète sur la Méchanceté dirigée par Jacques Sternberg,
Moi, je dirais que les gens intelligents savent s'arrêter pour continuer à avoir un auditoire, être aimés, les imbéciles jamais.
j'ai vu ce livre,25 euros,à la vitrine d'une librairie d'occasions, j'étais les mains dans des poches vides.
La première bibliothèque que Sternberg m'avait constituée (principalement de romans de la série noire américaine), m'a été volée lors d'un déménagement.
Lors d'un besoin urgent pour payer la toiture qu'un voisin avait fait voler afin de mettre de la hauteur sous ses combles, un copain brocanteur avait liquidé mes nouveaux acquis en littérature pour la modeste somme de mille francs anciens. Finalement, à la mort de l'écrivain, j'ai distribué tous ses livres à moi dédicacés, à ses amis, pour les consoler, et du coup me rasséréner car je n'étais pas invitée à l'enterrement.
Moi, je dirais que les gens intelligents savent s'arrêter pour continuer à avoir un auditoire, être aimés, les imbéciles jamais.
j'ai vu ce livre,25 euros,à la vitrine d'une librairie d'occasions, j'étais les mains dans des poches vides.
La première bibliothèque que Sternberg m'avait constituée (principalement de romans de la série noire américaine), m'a été volée lors d'un déménagement.
Lors d'un besoin urgent pour payer la toiture qu'un voisin avait fait voler afin de mettre de la hauteur sous ses combles, un copain brocanteur avait liquidé mes nouveaux acquis en littérature pour la modeste somme de mille francs anciens. Finalement, à la mort de l'écrivain, j'ai distribué tous ses livres à moi dédicacés, à ses amis, pour les consoler, et du coup me rasséréner car je n'étais pas invitée à l'enterrement.
jeudi, avril 28, 2011

A Propos des 39
Le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, site du collectif en psychiatrie, est le point de rendez-vous de tous ceux qui souhaitent contribuer a la promotion de la sante mentale et refuser les projets sécuritaires qui font du malade une personne qu’il faut enfermer… Pour toute information : information@collectifpsychiatrie.fr
/-FXliWW9XNFA/TaLOo8YijxI/AAAAAAAABXM/Dc-NBQzIyog/s400/logodes39vleur%2Bhumaine.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5594260889946722066" />Signez la pétition «
Réforme de la psychiatrie : une déraison d’état » Le 10 mai
Toutes et tous devant le Sénat
Pour obtenir le retrait du projet de loi sécuritaire
[balade] mon reflet dans l'oeil d'or...
le blogue de tilly
elle parle des gens qu'elle aime qui font des choses, et des gens qui font des choses qu'elle aime
...d'un cheval arrêté pour laisser le bus 95 passer à travers les Guichets du Louvre, hier
je m'étais installée tout à l'arrière du bus articulé. Dans les nouveaux modèles de ce type de véhicule il y a deux plateaux successifs surélevés, jusqu'au fond, comme un petit amphithéâtre. J'étais tout en haut, assise bien calée contre la vitre, côté trottoir, sens de la marche, les meilleures conditions pour profiter du trajet en direction de l'Opéra. En levant un peu la tête je voyais même jusqu'en haut des immeubles haussmanniens de la rue de Rennes. Ignorant l'agitation des trottoirs et la circulation automobile plus bas, je profitais de ma position surélevée pour étudier paresseusement la décoration des balcons des second et cinquième étages.
Saint-Germain, rue Jacob, pont du Carrousel.http://www.blogger.com/img/blank.gif
Et puis soudain, la tête du cheval, énorme, à la hauteur de ma vitre, de mon regard. Les yeux dans les yeux. Le bus se déplaçait doucement, l'animal n'a pas bronché. Surprise et émerveillement, de mon côté de la vitre. Noblesse et inconscience de sa beauté, du côté de l'animal. Je n'ai aucun souvenir d'un cavalier. Comme si le grand alezan aux beaux yeux bruns s'était posté là tout seul, pour monter la garde à l'entrée de la Cour du Louvre.
C'est beau, un cheval dans la ville.
http://tillybayardrichard.typepad.com/
elle parle des gens qu'elle aime qui font des choses, et des gens qui font des choses qu'elle aime
...d'un cheval arrêté pour laisser le bus 95 passer à travers les Guichets du Louvre, hier
je m'étais installée tout à l'arrière du bus articulé. Dans les nouveaux modèles de ce type de véhicule il y a deux plateaux successifs surélevés, jusqu'au fond, comme un petit amphithéâtre. J'étais tout en haut, assise bien calée contre la vitre, côté trottoir, sens de la marche, les meilleures conditions pour profiter du trajet en direction de l'Opéra. En levant un peu la tête je voyais même jusqu'en haut des immeubles haussmanniens de la rue de Rennes. Ignorant l'agitation des trottoirs et la circulation automobile plus bas, je profitais de ma position surélevée pour étudier paresseusement la décoration des balcons des second et cinquième étages.
Saint-Germain, rue Jacob, pont du Carrousel.http://www.blogger.com/img/blank.gif
Et puis soudain, la tête du cheval, énorme, à la hauteur de ma vitre, de mon regard. Les yeux dans les yeux. Le bus se déplaçait doucement, l'animal n'a pas bronché. Surprise et émerveillement, de mon côté de la vitre. Noblesse et inconscience de sa beauté, du côté de l'animal. Je n'ai aucun souvenir d'un cavalier. Comme si le grand alezan aux beaux yeux bruns s'était posté là tout seul, pour monter la garde à l'entrée de la Cour du Louvre.
C'est beau, un cheval dans la ville.
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"Plaisirs d'amour" Michel Onfray-Walter Lewino

Michel Onfray expliquant l'hédoniste à une vieille normande
http://walterlewino.unblog.fr
Alors qu'il y avait eu des lettres anonymes, au vu de certains de mes écrits, pour m'interdire de conférence à l'Université d'Inter-Age à Deauville et que je m'en étais plainte à Michel Onfray à Caen, celui ci à dit publiquement: L'on n'écrit pas ce que l'on est, et l'on n'est pas ce que l'on écrit!
lundi, avril 25, 2011
L'asphalte
Elle fait sortir les touristes la chaleur, on n'a pas un mètre carré pour respirer,c'est rare les femmes joliment décolletées, et les hommes en tong on dirait des primates, et mes copines en chasse dans la seule rue fréquentable, on se voit, décide de prendre un café, puis ennuyées les unes des autres, un salut sans revoir, toujours ce lamento sur la solitude, elles se rassurent par leur culture mais justement, ici, il n'y a pas grand chose, le Monde fait état de leur savoir, je m'enferme pour suivre l'actualité sur la télé. L'une je lui ai carrément dit que nos bavardages me font chier: Alors je te laisse à ta solitude! m'a t'elle craché, triomphante en maîtresse femme, ses deux années d'études de psy l'autorisait à me traiter de victime désignée. Elle, mariée, se montre garce avec son mari: Il aime ça! Les hommes n'aiment que les garces, toi, tu es une pauvre biche! disait-elle.
(
(107)*Un trottoir en surplomb du vrai trottoir, tous deux séparés par un grillage. De dos, un passant me séduit par sa silhouette. Il est très élégant, habillé en gris, de la chaussette au pull.
Intriguée, de mon surplomb je le dépasse afin de le dévisager. C’est l’écrivain Jacques Cousseau, ses cheveux ont blanchi, son visage a une expression très british. Une femme est accrochée à son pas, mais à reculons, comme dans un tango. La tête de la femme est enfouie dans l’épaule de l’homme, ses vêtements dans la même tonalité que ceux de son partenaire, si bien qu’ils ne forment qu’un seul corps qui marche.
Je crie « Hep ! Eh ! Oh ! » Aucune de mes interpellations ne les fait se retourner sur moi, au contraire, mes cris accélèrent leur déplacement. Ils finissent par courir, toujours accolés l’un à l’autre.
En groupe, dans une prairie, nous prenons l’air. J’espère me brunir, cachée dans un coin, sans maillot.
Je vois Dina, le front appuyé à ton dos, qui se laisse aller de tout son poids. Tu ne bouges pas, t’arqueboutant pour faciliter cet abandon. Cette manifeste tendresse et cette sollicitude pour Dina me font du mal. Plutôt que d’en être le témoin, je pars. Après m’être éloignée un peu, j’espère te voir me suivre. Or vous en avez profité pour disparaître dans une des dépressions du terrain.

Intriguée, de mon surplomb je le dépasse afin de le dévisager. C’est l’écrivain Jacques Cousseau, ses cheveux ont blanchi, son visage a une expression très british. Une femme est accrochée à son pas, mais à reculons, comme dans un tango. La tête de la femme est enfouie dans l’épaule de l’homme, ses vêtements dans la même tonalité que ceux de son partenaire, si bien qu’ils ne forment qu’un seul corps qui marche.
Je crie « Hep ! Eh ! Oh ! » Aucune de mes interpellations ne les fait se retourner sur moi, au contraire, mes cris accélèrent leur déplacement. Ils finissent par courir, toujours accolés l’un à l’autre.
En groupe, dans une prairie, nous prenons l’air. J’espère me brunir, cachée dans un coin, sans maillot.
Je vois Dina, le front appuyé à ton dos, qui se laisse aller de tout son poids. Tu ne bouges pas, t’arqueboutant pour faciliter cet abandon. Cette manifeste tendresse et cette sollicitude pour Dina me font du mal. Plutôt que d’en être le témoin, je pars. Après m’être éloignée un peu, j’espère te voir me suivre. Or vous en avez profité pour disparaître dans une des dépressions du terrain.
dimanche, avril 24, 2011
Vivement Dimanche- Bourvil- Ah! L'école du music-hall, du rire aux pleurs:
Marina Vlady est sûrement la femme au monde qui a le plus de charme.
mercredi, avril 20, 2011
Ce n'est pas gagné
Les mouches ont réapparut, je vois moins bien de l'oeil opéré que celui en attente d'être opéré, sans compter que la rosacée garde son terrain, les fausses larmes n'incitent pas les vraies à sortir.
mardi, avril 19, 2011
Histoire chinoise
Un paysan arrive au marché juché sur le dos de son âne, son enfant le suit à pied. Les gens du village se moque de lui, l'invective. Si ce n'est pas honteux! Laisser un enfant marcher alors que lui est confortablement assis!
Le paysan dit à l'enfant: Tu as bien entendu! Demain tu m'accompagnera au marché!
Et le lendemain ils arrivent sur la place, cette fois c'est l'enfant qui est assis sur le dos de l'âne pendant que le vieillard marche à pied: C'est pas possible, s'écrie la foule, un tel manque de respect, laisser le vieux traîner sur ses jambes alors que le gamin trône sur la bête!
Le paysan dit à l'enfant: Tu as bien entendu! Demain tu m'accompagne au marché!
Ce troisième jour ils arrivent tous deux sur la place à pied, et sont acceuillis par des moqueries: Regardez les, ils ont une bête qui pourrait les porter, et ils la suivent à pied!
Tu as bien entendu! dit le paysan à l'enfant, demain tu m'accompagne au marché!
Lorsqu'ils arrivent sur la place ce quatrième jour, ils sont tous les deux juchés sur l'âne, la foule est outrée: N'est-ce pas monstrueux que de martyriser cette pauvre bête en lui faisant supporter votre poids!
Tu as bien entendu, demande le paysan à l'enfant, demain je t'amène au marché!
Ce cinquième matin, c'est avec l'âne sur leur dos qu'ils paraissent au marché: Les moqueries vont de plus belles: ils sont complètement fous! C'est à l'âne de les porter, et non pas l'inverse!
Tu vois, dit le paysan à l'enfant, quoique tu fasses tu seras toujours critiqué, il ne faut pas s'en préoccuper mais faire ce que toi, tu juge le mieux.
Le paysan dit à l'enfant: Tu as bien entendu! Demain tu m'accompagnera au marché!
Et le lendemain ils arrivent sur la place, cette fois c'est l'enfant qui est assis sur le dos de l'âne pendant que le vieillard marche à pied: C'est pas possible, s'écrie la foule, un tel manque de respect, laisser le vieux traîner sur ses jambes alors que le gamin trône sur la bête!
Le paysan dit à l'enfant: Tu as bien entendu! Demain tu m'accompagne au marché!
Ce troisième jour ils arrivent tous deux sur la place à pied, et sont acceuillis par des moqueries: Regardez les, ils ont une bête qui pourrait les porter, et ils la suivent à pied!
Tu as bien entendu! dit le paysan à l'enfant, demain tu m'accompagne au marché!
Lorsqu'ils arrivent sur la place ce quatrième jour, ils sont tous les deux juchés sur l'âne, la foule est outrée: N'est-ce pas monstrueux que de martyriser cette pauvre bête en lui faisant supporter votre poids!
Tu as bien entendu, demande le paysan à l'enfant, demain je t'amène au marché!
Ce cinquième matin, c'est avec l'âne sur leur dos qu'ils paraissent au marché: Les moqueries vont de plus belles: ils sont complètement fous! C'est à l'âne de les porter, et non pas l'inverse!
Tu vois, dit le paysan à l'enfant, quoique tu fasses tu seras toujours critiqué, il ne faut pas s'en préoccuper mais faire ce que toi, tu juge le mieux.
la brume
Au début il n'y avait que quelques filaments qui traversaient mon champ de vision, cinq jours après l'opération ils se sont dilués en un léger brouillard qui font que l'oeil opéré voit moins bien que celui qui ne l'est pas encore, faut-il être fataliste, encore un mois de patience avant d'y voir plus clair.
lundi, avril 18, 2011
Les cérémonies
Je déprime lorsque je regarde ces émissions où il y a un panel de comédiennes. Ce n'est pas tant que je sois jalouse de leurs succès professionnels que de les voir rajeunir au fils des ans, alors que je me ride de plus en plus.
dimanche, avril 17, 2011
Chez Ruquier, suite...
Michel FugainOn peut dire que ce soir c'est du sérieux, avec le professeur.
Plenel Edwy: La science peut dire ce qui est vrai, mais elle ne peut pas dire ce qui est bon ou mauvais pour l'homme!
Philippe Caubère joue André Benedetto)
Les griffes de la nuit, je ne connais pas cette radio libre mais j'aime ce titre, Lenny l'animateur fait des annonces pour les entrecôtes en grande surface afin de gagner sa vie.
Philippe Caubère, à l'idée d'une nouvelle loi qui veut stigmatiser le client, la moutarde lui est monté au nez, il dit utiliser des relations monnayées de femmes qui se prostituent. "Baiser gratis en étant dégagé du chantage sentimental, des supputations sur le statut social de l'un ou l'autre des partenaires.Si on interdit la prostitution qu'est ce qu'on nous donne en échange? -La main! lui rétorque Fugain en riant- Et bien, justement non!"
Plenel Edwy: La science peut dire ce qui est vrai, mais elle ne peut pas dire ce qui est bon ou mauvais pour l'homme!
Philippe Caubère joue André Benedetto)
Les griffes de la nuit, je ne connais pas cette radio libre mais j'aime ce titre, Lenny l'animateur fait des annonces pour les entrecôtes en grande surface afin de gagner sa vie.
Philippe Caubère, à l'idée d'une nouvelle loi qui veut stigmatiser le client, la moutarde lui est monté au nez, il dit utiliser des relations monnayées de femmes qui se prostituent. "Baiser gratis en étant dégagé du chantage sentimental, des supputations sur le statut social de l'un ou l'autre des partenaires.Si on interdit la prostitution qu'est ce qu'on nous donne en échange? -La main! lui rétorque Fugain en riant- Et bien, justement non!"
Daniel Auteuil chez Drucker
Daniel Auteuil surprend par son esprit d'à propos, il est si dense dans les scènes dramatiques de ses films, ça donne envie de voir sa première réalisation: La fille du puisatier.
samedi, avril 16, 2011
Le Cirque grâce à Patrik Sébastien- On n'est pas couché de Laurent Ruquier
De préférence à une émission dramatique je choisis toujours Le plus grand cabaret du monde. ça c'est du vrai! Les performances physiques sont à la limite du supportable Patrice Leconte, invité: Je crois que mon pacemaker va lâcher!Sans compter que la dextérité ne se suffit plus à elle même chaque numéro est une mise en scène originale avec des personnages à part entière
Patrik Sébastien s'est offert le luxe de nous montrer un numéro de clowns à l'ancienne, trois imbéciles, c'est d'un rafraîchissant!
Ornella Mutti va jouer en vraie Le Juif à l'Espace Cardin. L'humour juif c'est une histoire qui a un double sens dont on ne comprend que la moitié Popeck citant Woody Allen
Sur la lancée, je décide de veiller afin de rire avec Laurent Ruquier que je suivais quand il passait avant le JT, si je me couche avec les poules, lui a plein d'oeufs dans son panier, il s'en amuse lui même...
Faut-il avoir peur du nucléaire (Plon)<Le Polonium s'appelle comme ça parce que Marie Curie était polonaise (Claude Allegre-géophysicien)Une centrale ne peut pas être une bombe atomique!
C'est pas qu'on ne soit pas d'accord, c'est que vous ne comprenez pas le français! (Allegre à Naulleau)
Michel FugainOn peut dire que ce soir c'est du sérieux, avec le professeur.
Plenel Edwy: La science peut dire ce qui est vrai, mais elle ne peut pas dire ce qui est bon ou mauvais pour l'homme!
Philippe Caubère joue André Benedetto)
Les griffes de la nuit, je ne connais pas cette radio libre mais j'aime ce titre, Lenny l'animateur fait des annonces pour les entrecôtes en grande surface afin de gagner sa vie.
Philippe Caubère, à l'idée d'une nouvelle loi qui veut stigmatiser le client, la moutarde lui est monté au nez, il dit utiliser des relations monnayées de femmes qui se prostituent. "Baiser gratis en étant dégagé du chantage sentimental, des supputations sur le statut social de l'un ou l'autre des partenaires.Si on interdit la prostitution qu'est ce qu'on nous donne en échange? -La main! lui rétorque Fugain en riant- Et bien, justement non!"
La suite avec Seymour fut politique, je n'y comprends rien, il est temps de me coucher, il est 2h du matin.
Patrik Sébastien s'est offert le luxe de nous montrer un numéro de clowns à l'ancienne, trois imbéciles, c'est d'un rafraîchissant!
Ornella Mutti va jouer en vraie Le Juif à l'Espace Cardin. L'humour juif c'est une histoire qui a un double sens dont on ne comprend que la moitié Popeck citant Woody Allen
Sur la lancée, je décide de veiller afin de rire avec Laurent Ruquier que je suivais quand il passait avant le JT, si je me couche avec les poules, lui a plein d'oeufs dans son panier, il s'en amuse lui même...
Faut-il avoir peur du nucléaire (Plon)<Le Polonium s'appelle comme ça parce que Marie Curie était polonaise (Claude Allegre-géophysicien)Une centrale ne peut pas être une bombe atomique!
C'est pas qu'on ne soit pas d'accord, c'est que vous ne comprenez pas le français! (Allegre à Naulleau)
Michel FugainOn peut dire que ce soir c'est du sérieux, avec le professeur.
Plenel Edwy: La science peut dire ce qui est vrai, mais elle ne peut pas dire ce qui est bon ou mauvais pour l'homme!
Philippe Caubère joue André Benedetto)
Les griffes de la nuit, je ne connais pas cette radio libre mais j'aime ce titre, Lenny l'animateur fait des annonces pour les entrecôtes en grande surface afin de gagner sa vie.
Philippe Caubère, à l'idée d'une nouvelle loi qui veut stigmatiser le client, la moutarde lui est monté au nez, il dit utiliser des relations monnayées de femmes qui se prostituent. "Baiser gratis en étant dégagé du chantage sentimental, des supputations sur le statut social de l'un ou l'autre des partenaires.Si on interdit la prostitution qu'est ce qu'on nous donne en échange? -La main! lui rétorque Fugain en riant- Et bien, justement non!"
La suite avec Seymour fut politique, je n'y comprends rien, il est temps de me coucher, il est 2h du matin.
mercredi, avril 13, 2011
Do! Do!
Il faut le faire, couchée dès 21h, petit réveil urinaire à minuit, et je m'entends chanter Do, do, l'enfant do, l'enfant dormira bientôt! Je module cette comptine de plus en plus doucement, si bien qu'autour du bébé dont ce n'est pas l'heure de dormir, un léthargie s'instaure, à mon réveil il est 9H du matin.
mardi, avril 12, 2011
Pâques
Suzy suit fidèlement son chef de village, Gilbert Héron, où qu'il aille, elle est son infirmière préférée. Le problème cette saison là, c'est qu'il va en Suisse à Villard sur Ollon,or les enfants de Suzy sont en âge d'être scolarisés: "Tu les inscris au Belvédère, le lycée français!-Mais il n'y a que des enfants qu'on emmène en Rolls!- Tes enfants ont les navettes du Club qui iront les chercher!"
En fin de saison, passant à la caisse pour percevoir son salaire, il ne lui reste que quelques sous, elle se met à pleurer:"Que veux tu que je fasse avec ça, je n'en veux pas!- Mais ma chérie, lui dit Gilbert Héron, tu n'as pas encore acheté les oeufs de Pâques de tes enfants!"
En fin de saison, passant à la caisse pour percevoir son salaire, il ne lui reste que quelques sous, elle se met à pleurer:"Que veux tu que je fasse avec ça, je n'en veux pas!- Mais ma chérie, lui dit Gilbert Héron, tu n'as pas encore acheté les oeufs de Pâques de tes enfants!"
samedi, avril 09, 2011
Je revoie ma copie!
Chaque samedi je regarde Les grands du rire, j'écoute plutôt tous ces chanteurs que j'ai occultés, soit parce que je n'avais pas de radio ni de télé, soit parce que la pratique de la barre dure de danseuse me rendait raide face à ces artistes de Music-hall, l'un je le trouvais boy scout, l'autre laid, un autre fade, un autre commun,un autre indécent avec sa poitrine velue sur une chemise ouverte, et ma punition c'est d'entendre ces trésors sur le tard, je n'aimais que Trenet-Barbara-Anne Sylvestre et surtout pas les Yéyés...
vendredi, avril 08, 2011
Empreintes- Michel Onfray- Olivier Peyon- France 5
Michel Onfray est le seul philosophe dont je comprends chaque mot, ce qui est plus sexy que le jargon universitaire, j'avais une voisine madame Couturier, qui m'emmenait dans ses escapades à l'Université Populaire de Caen (octobre 2002), malheureusement elle est en maison de retraite. Maintenant c'est Onfray qui vient chercher et ramène la vieille dame lorsqu'il donne une conférence dans la région.
Il faut voir ça! avait dit le père à son frère, sans autre commentaire sur Michel Onfray lui-même.
Les jardins sont des leçons de philosophie!en pensant à son père qui était un prolétaire des champs, et qui est mort en voulant lui montrer encore une fois la Grande Ourse: Le ciel est gris, on ne la verra pas ce soir,et il est tombé.
Je n'ai pas eu d'enfant par amour des enfants! Être adulte c'est pouvoir pardonner à ses parents! Onfray citant Nietzsche
Il faut philosopher au marteau, au marteau, marteau!
Je crois plus à mes idées qu'aux gens!
Non! Torse nu, vous ne m'aurez pas! dit-il à la caméra qui le suit dans sa loge.
Macha Meryl invitée à l'Université du goût à Argentan: Je vais vous donner une leçon d'oenologie! Savez-vous pourquoi il faut tenir le verre par le pied, parce que les doigts sentent toujours quelque chose, le fer, la vaisselle, la crème, les choses que vous avez tripoté! et la salle de rire.
Il faut voir ça! avait dit le père à son frère, sans autre commentaire sur Michel Onfray lui-même.
Les jardins sont des leçons de philosophie!en pensant à son père qui était un prolétaire des champs, et qui est mort en voulant lui montrer encore une fois la Grande Ourse: Le ciel est gris, on ne la verra pas ce soir,et il est tombé.
Je n'ai pas eu d'enfant par amour des enfants! Être adulte c'est pouvoir pardonner à ses parents! Onfray citant Nietzsche
Il faut philosopher au marteau, au marteau, marteau!
Je crois plus à mes idées qu'aux gens!
Non! Torse nu, vous ne m'aurez pas! dit-il à la caméra qui le suit dans sa loge.
Macha Meryl invitée à l'Université du goût à Argentan: Je vais vous donner une leçon d'oenologie! Savez-vous pourquoi il faut tenir le verre par le pied, parce que les doigts sentent toujours quelque chose, le fer, la vaisselle, la crème, les choses que vous avez tripoté! et la salle de rire.
(
106)*Je suis au Club Méditerranée, probablement à Vittel, pour travailler comme hôtesse.
Ma tenue est très "succincte", à peine un kimono court. En plaçant les gens au repas de midi, j’aurai l’air de revenir de la plage.
Renaud surgit, ses yeux verts bridés de mécontentement sont bien vivants, bien que tout le monde le sache mort. Je m’attarde près de lui, je finis par être en retard. Tant pis, il n’y aura pas d’hôtesse au restaurant. Nous marchons un peu, côte à côte, puis je me plaque contre lui. J’ai envie qu’il me serre dans ses bras, qu’il me prenne, il ne le veut ou ne le peut.
Le soir arrive, toujours pas de tenue adéquate pour le dîner, je serai encore en retard à mon travail, je préfère rester auprès de Renaud.

Ma tenue est très "succincte", à peine un kimono court. En plaçant les gens au repas de midi, j’aurai l’air de revenir de la plage.
Renaud surgit, ses yeux verts bridés de mécontentement sont bien vivants, bien que tout le monde le sache mort. Je m’attarde près de lui, je finis par être en retard. Tant pis, il n’y aura pas d’hôtesse au restaurant. Nous marchons un peu, côte à côte, puis je me plaque contre lui. J’ai envie qu’il me serre dans ses bras, qu’il me prenne, il ne le veut ou ne le peut.
Le soir arrive, toujours pas de tenue adéquate pour le dîner, je serai encore en retard à mon travail, je préfère rester auprès de Renaud.
jeudi, avril 07, 2011
La longue vue
Avec une légère correction vous avez 10 de vision, au loin! m'a dit la doctoresse
Il vaut mieux voir venir de loin! a commenté Arlette
Il vaut mieux voir venir de loin! a commenté Arlette
lundi, avril 04, 2011
Walter Lewino

Pour Dorothée 4 avril, 2011
Posté par walterlewino dans : POESIE-LITTERATURE.
http://walterlewino.unblog.fr
Artistes et poètes suppliant la Fortune de recouvrer la vue
dimanche, avril 03, 2011
Vivement dimanche

Hasard ou coincidence, on a le droit en live de voir les mirettes de Michele Morgan, surtout ce que je retiens c'est sa voix, le ton est si juste dans les extraits que l'on nous montre, elle a été à bonne école avec Jean Gabin. Son film Maria Chapdelaine (Marc Allégret-1950) a été mon premier émoi d'amour fou, un pasteur amoureux d'une jeune aveugle.
Ouvrir l'oeil!
Une cataracte me fatiguait face à l'ordinateur, cela prêtait à confusion, des agapes que je ne pratique pas. Alors de ce pas je suis allée au Quinze-Vingt, au débotté, une chirurgienne jeune avec de très beaux yeux à sévit. Pour moi c'était un hôtel quatre étoiles, un ballet d'infirmières surveillant heure après heure la tension. Un ami m'avait dit: Tu vas voir les couleurs plus froides!Alors je me suis habillée toute de bleu.

Simone Arese et Germain Bésus seraient heureux de votre présence
à leur concert-lecture:
On vous adore!(une heure en compagnie de George Sand et Frédéric Chopin)
Le vendredi 13 mai 2011, à 20h30
en l'ancienne chapelle du Carmel,
303 rue Robert-Pinchon, à Bois-Guillaume
Réservations aux services culturels de la mairie:
02 35 12 24 55 ou 02 35 12 24 53
A ne pas rater,
Le vendredi 13 mai, à 20h30
Chapelle du Carmel à Bois-guillaume
On vous adore…… ou : un concert-lecture très original.
A première vue l’association de Germain Bésus, pianiste de renommée internationale, et de Simone Arese, écrivain plutôt espiègle, peut sembler, selon l’expression populaire (dont La Fontaine aurait pu faire une fable), le mariage d’une carpe et d’un lapin. Mais leur trio fonctionne parfaitement, le premier illustrant Chopin avec sa grâce coutumière, la seconde nous livrant quelques pages de George Sand.
J’ai écrit : trio. Car ces deux-là sont trois, l’autre partenaire – celui qui donnera surtout de la voix – étant non pas un piano mais le piano introuvable : un Ignace Pleyel de 1857, réplique de l’ultime instrument de Chopin, dans son dernier appartement parisien de la place Vendôme. La mécanique en est anglaise, sans double échappement, ce qui rend les œuvres rapides particulièrement difficiles à exécuter ; Chopin ne les a donc jamais jouées dans les mouvements métronimiques indiqués. Mais nous entrons, avec ces précisions, dans le domaine, parfois intimidant, des musicologues avertis. Que le public se rassure, en retenant surtout que ce Petit patron (aimable nom de ce Pleyel) lui permettra d’entendre le son-même qu’entendait Chopin, celui qu’il emporta au Paradis des musiciens, car on avait, à sa demande, approché son piano de son lit d’agonie, pour que sa fidèle amie Delphine Potocka enchante son dernier souffle d’une musique céleste.
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