lundi, octobre 23, 2006

On ne peut plus monter dans un train en marche


Autrefois nous mettions nos Solex dans le train, il venait de La Porte d'Auteuil, moi de Meudon, et nous arrivions à Trouville devant le garage de Louis Pauwels qui hébergeait notre Zef. Quelques heures de mer et en rentrant sa femme voyant ses chaussettes: Je ne savais pas qu'il y avait du sable au bureau!

Une autre fois, en se rhabillant il mit une chaussette de mon concubin, et toujours sa femme: Je ne savais pas que tu étais devenu pédé!

Je serais bien allée en Belgique avec la nièce belge, il faut réserver 15 jours à l'avance si l'on ne veut pas payer le train plein pot.

Au Port de la Bastille, une merveilleuse péniche me tendait ses flancs "Fleur", elle était pleine et faisait son dernier voyage de la saison vers la Hollande. Quand j'ai vu tous ces beaux hollandais sur la passerelle, je me suis remise à l'anglais.

Depuis douze ans qu'il m'attend, Janot, de La Montagne Noire, n'a pas finit de me préparer ma chambre.

Dans le Square de la Place des Vosges, afin que l'on ne se couche pas dans l'herbe, ils ont mis une pancarte: Pelouse au repos.

Mes écrits n'ont rien à faire avec le chagrin, ça à voir avec la révolte.

Je comprends mieux ma soeur qui disait ne jamais pleurer lorsqu'elle était seule chez elle. C'est dans la rue que le mal être se déclenche, pourquoi?

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