mardi, septembre 28, 2004

La Toussaint

Je tousse, donc c'est la Toussaint, dans un mois! Même les trouvillais sont frileux pour sortir. Le gris sied au port, la brume sied au visage, et le long imper donne l'allure au pas.

Cosette Martel nous a parlé avec émotion de Roland Bartes, elle fut l'une de ses élèves préférées. elle déboule sur les mots comme un jeune chien, il faut suivre.

15 euros l'heure de pose. Multipliée par deux la séance, y a t-il de quoi se déplacer à l'autre bout de Paris? Le temps des modèles n'a pas changé. Je m'efforce d'accepter tous les deals, juste un prétexte à lever le pied, mais là, ce serait de la régréssion.


vendredi, septembre 10, 2004

Kino Labo

Le Kino labo nous a offert un festival dans le festival, un véritable feu d'artifice qui a duré plus de deux heures. C'est surprenant le talent des jeunes Québèquois dans l'humour noir et le surréalisme. Ils devaient filmer, monter et mixer dans la même journée des courts, aussi concis qu'une nouvelle en littérature.
Je suis très contente d'avoir tourné pour eux le spot de démarrage avec monsieur le Maire Christian Cardon. Quand j'ai dit à celui-ci:
" Ils auraient pu vous trouver une femme plus jeune! Il m'a répondu galament.
- C'est à voir, avec l'image!
Personne n'a envie de quitter ce lieu pour aller voir en face, au Festival de Deauville. Un trouvillais a même dit devoir traverser le Pont des Belges, mais juste pour venir de la gare à Trouville.
Nous sommes vendredi, encore 24h d'ambiance festive, peut m'importe le résultat, de toute façon, à La Nuit du Court, les films projetés, ce n'était pas mon choix. Mais je suis époustouflée de l'énergie que dépense toute l'équipe de Vincent Wallard et Samuel Prat pour l'organisation et l'animation de ce festival, ils sont sans failles et dans la bonne humeur. Il faut dire que la troupe des cinquante Québèquois invités avec leur accent, donne une tonalité très colorée.

mardi, septembre 07, 2004

off-courts Trouville

"Tu n'a qu'à trainer, rien de formel, aucun rendez-vous de prévu...
Je traîne, un spot publicitaire de 30 secondes avec monsieur le Maire pour l'ouverture. le repas était à la fameuse table de Trouville La Renaissance, et deux heures de conversation à bâton rompu avec un homme charmant et disert.
Grégoire est passé entre un accrochage de collage à Honfleur et Paris, il est beau.
Le cinéma canadien navique entre un archaisme de terroir et la proximité de l'amérique pour la modernité. Cela donne un coktail surréaliste qui n'est pas pour me déplaire, beaucoup de pataphysique dans le sujet des scénarios, avec un air d'ange naif, ils n'ont pas la trentaine et ne sont pas des cinéphiles aguerris.
Quand à l'accent, je ne comprends que le tiers, heureusement ils parlent beaucoup par méthaphores, les images sont drôles, on a l'impression qu'ils ont tous le sens du comique

Dorothée, Grégoire et Samuel Prat

mercredi, septembre 01, 2004

septembre

Toujours le miracle des arrières saisons, la douceur du temps, un soleil qui avait fait la nique aux vacanciers nous revient.Il est teinté de la nostalgie d'un avenir pas très brillant. Quand on pense aux pauvres bouts de choux coincés derechef durant huit heures par jour dans les écoles! J'ai toujours dormi tout mon soul, l'on dit que je ne suis pas structurée par manque d'éducation. Le terrorisme du savoir, j'en vois les dégâts sur d'ex enseignantes stressées comme des punaises de sacristie. Elles portent haut la parole, manque la culotte à la bannière.
Personne n'a réussi à me sortir de mon lit avant mon heure, mais une fois réveillée, je vaque subrepticement à plusieurs disciplines, si bien que m'apercevant par hasard: "Tiens! elle travaille!"