lundi, février 27, 2006

Le patinage artistique

Quoi de plus irréel que le patinage artistique surtout quand il est pratiqué par un phénomème tel que Evgueni Yushenko qui tient autant du diable par la technique que de l'ange dans son interprétation, et que dire de cette émotion quand se rajoute l'accompagnement d'un stradiviarus à même la glace.

samedi, février 25, 2006

réconciliation

Je suis dans la salle à manger de C. Elle vient de se lever, nous mettons plusieurs tables longues et étroites bout à bout, puis les couverts. Ce doit être un petit déjeuner de fête, il n'y a pas de sapin ni de paquets cadeaux c'est donc le nouvel an. Je cherche dans mes fripes en tas dans un coin de quoi me vêtir un peu festif, Je ne trouve que des galoches de montagne et une jupe d'été en soie coloriée transparente. Je devrais faire avec. Sur son assiette C. trouve un petit objet enveloppé de cellophane déposé par son mari qui n'est pas encore descendu de sa chambre. Elle l'ouvre, l'objet est protégé par une page dans laquelle elle lit un mot, cela la fait sourire. Elle me demande d'ouvrir le mien, je hume avant de déchirer le plastique, il me semble que c'est un savon avec un parfum très fleuri, mais je ne vois qu'une page blanche.
Toute la ribambelle d'enfants, petits enfants, cousins-cousines, se sont attablés.Je mange du poisson, on me signale qu'il y a aussi du poulet. Puis je pars, bras dessus, bras dessous avec un jeune homme. Sur le chemin un homme vient de la gauche et m'embrasse sur la bouche comme de droit, et part devant nous. Je lui pince la fesse gauche, il rit.
Je me suis réveillée avec un sentiment de bonheur, ce rêve présageait une réconciliation. Je n'ai pas vue mon amie depuis des années.
Un acte manqué, j'appelle une comédienne pour l'inviter à une représentation, je ne reconnais pas sa voix. Pensant que c'est un problème entre fixe et mobile, je lui demande de me rappeller. Donnes-moi ton numéro! Je reconnais enfin la voix de mon amie, j'avais fait son numéro par erreur car elles ont toutes les deux le même prénom. Je l'ai rejointe dans sa famille à la campagne et cela s'est passé comme dans mon rêve, nous avons mis la table ensemble pour tout son petit monde, et comme c'était mon anniversaire j'avais amené un magmun de champagne, le bonheur à nouveau retrouvé. Week-end de cinéphiles sur Canal + Valérie Lemercier joue à la dame pince sans rire. Je n'ai pas vu les trois-quart des films nominés, je n'ai donc pas d'opinion. Puis des cassettes:La soif du mal et La Splendeur des Anderson d'Orson Wells, un vent de génie souffle sur ses films. Et les boni d'Agnès Varda pour Cléo de cinq à sept. Le talent, fusse celui des autres, régénère.

C dans l'air FR5

C'est très bien C dans l'air, les enfants de stars qui sont propulsés comédiens d'office. Thomas Chabrol s'en défend, disant que si l'on est mauvais, après deux trois films, à la trappe. Il oublie que les autres n'ont même pas cette ouverture, ils ne sont pas reçus, et comme dit le proverbe: C'est en forgeant que l'on devient forgeron!

mercredi, février 22, 2006

un film télé FR2 - Isabelle Huppert - el LOBO - SCAM ( brouillon d'un rêve)

C'est rare qu'un film télé est autant d'impact dramatique, histoire réelle, mise en scène et interprétation conjugés, j'ai regardé trois fois ma montre tant la peur comme au cirque à regarder les voltigeurs, m'a fait trouver le temps long. Le temps de la désobéissance ( Patrick Volson( Un commissaire, merveilleux Daniel Russo, sauve des juifs de la police de Vichy)
Je n'ai regardé une certaine émission que pour voir comment Isabelle Huppert se défendait de l'animateur. Elle a été parfaite, fine, intelligente, sur une photo on dirait Gréta Garbo.
El LOBO est un long métrage basé sur l'histoire vraie d'un homme infiltré au coeur du groupe terroriste ETA au début des années 70. Rien ne change dans ce bas monde, de quoi frissoner, le loup Edouardo Noriega est bien beau.
A la SCAM Je peux me replonger dans la vraie vie avec des documentaires sur de vrais personnages que nous aurions aimé rencontrer dans la vie telle cette bergère berbère Tameeksaout (Yvan Boccura) et L'Identificateur (Pierre Cornet) Bill Haglund anthropologue légiste qui parcourt tous les charniers du monde pour rendre les os du défunt à leurs familles

mardi, février 21, 2006

Une retraite

Parfois je décide d'un jeûne lorsque rien ne se présente à l'horizon, que ma tête sans projet se vide, que la couette n'est pas suffisante pour anesthésier le non être, c'est extraordinaire le jeûne, pas question de se laisser distraire par l'extérieur, il faut la volonté de garder ses distances, j'y puise une fraicheur à ne rien espérer du vide intersidéral lorsque l'on n'a aucune fonction publique, que vos vieux amis partent en couilles, personne qui ait besoin de vos services, un affectif déserté par des proches qui vous reprochent vos écrits sans que nul mot ne fut prononcé, ce sont pourtant des forts en gueule mais chacun sait que la parole s'envole, restons sur notre faim pour être vigilant et une semaine blanche sans blog de protestation, à défaut de sports d'hiver qui ne sont plus dans mes cordes de tendons, parfois je perçois une petite musique, celle d'une pluie fine qui arrose le littoral de Normandie, les cafés se sont vidés des vacanciers, les commerçants chougnent du manque à gagner, le poulet va nous clouer le bec, qu'aurons nous à manger avec toutes ces peurs qui nous gouvernent.
J'ai fait un petit paragraphe sans point, pour paragrapher le style de Walter Lewino qui a écrit un roman de trois cents pages sans un seul point. Pardon mon père, pardon (Grasset)

jeudi, février 16, 2006

Le feu

Chez des amis je décide de faire la vaisselle. L'évier rempli à moitié, l'eau se met à fumer, elle est brûlante et risque de déborder. Je verrifie les deux robinets chaud-froid, ils sont fermés. En regardant en-dessous afin d'y dégager des affaires, sac, chaussures déjà trempés, j'aperçois un gros tuyau de gaz percé de trous par lesquels s'échappent des flammes. La femme qui est debout à ma gauche reste interdite. L'homme qui est allongé dans l'alcove ne bouge pas. "Il faut sortir! dit la femme,désignant les grandes baies vitrées derrière nous.- ça va faire un appel d'air et ce sera pire! Il faut éteindre le compteur à gaz! Mais aucun des deux ne bouge.Je n'arrive pas à localiser ce compteur. Le feu a prit dans la réserve de bois qui est sous le lit.C'est ce qu'il s'appelle un incendie! dis-je.
Le matin, au marché, j'avais acheté un choux, cuit à la vapeur il est si délicieux que j'en ai mangé midi-soir.
A l'époque du TNP j'avais appris que Jean Vilar souffrait d'un ulcère à l'estomac, comment une simple élève aurait pù lui dire de se faire des jus de choux crus. Des années plus tard Jean-Claude Drouot m'a fait lire un livre où Jean Vilar racontait ses difficultés insurmontables pour maintenir le TNP à flot. Des comptes d'aphoticaire, il devait rendre compte de chaque sou des subventions accordées, il ne se payait que de feux, lorsqu'il jouait.
Toujours les jours de marché je guette la grande silhouette de Madame M. C'est mon Modigliani à moi, avec son beau visage triangulaire penché sur le côté et ses yeux étirés de chat. En réfléchissant pourquoi je suis si sensible aux portraits du peintre, je me souviens avoir postulé pour le rôle de sa maitresse lorsque Jacques Becker cherchait des comédiennes pour son film. Il ne m'avait pas retenue. Je me rappelle que sur une photo d'identité de mon père jeune, je trouvais une ressemblance dans le regard farouche et romantique du visage de Modigliani, quoique ses joues fussent pulpeuses et celle de mon père ascètiques.

les bienfaits de la réflexologie

Les pieds de Dorothée me semblaient plus vivants et frétillants ce matin...Je mets beaucoup d'espoir dans les bonnes nouvelles qu'elle m'annoncera dans lesprochaines semaines .LUCY

mercredi, février 15, 2006

Je poursuis mon pied

Les griffes du temps veulent m'octroyer des orteils en marteaux, je leur oppose des boules. Quelques billes d'acier dans un petit bac d'eau savonneuse et je course les billes, massant la plante des pieds comme me l'a indiqué Lucy. Cette nuit, j'ai si bien dormi que je n'arrivais pas à me lever malgré un besoin présent. Il était cinq heures du matin lorsque j'ai senti que je faisais pipi au lit avec un grand sentiment de relaxation. Les chaussures indélicates ne se plient pas aux déformations. Je poursuivrais mes exercices le matin de préférence.
J'avais rêvé dormir dans une loge de théâtre: deux acteurs enlèvent les punaises d'un pan de mur où devait se trouver des photos. Cela laisse des trous par lesquels on pourrait voir la pièce derrière. L'un des hommes met tous ces clous finalement longs et larges et flexibles en bouquet à présenter sur scène. je me lève et dans le cabinet de toilette se trouve une comédienne démaquillée mais qui tamponne son visage et curieusement aussi l'interieur du palais, comme si elle voulait cautériser des boutons. Elle me demande par qui je suis entrée dans la maison, mais je n'y connais personne, peut-être suis-je une simple figurante dans le spectacle et vais-je devoir descendre. La lunette des toilettes est double, une petite pour le derriere des enfants, et la cuvette est pleine, la chasse d'eau ne doit pas marcher. La douche à même le sol , j'espère en profiter.

mardi, février 14, 2006

La Saint Valentin

Chaque fois que je rêve de l'un de mes ex-conjoints c'est toujours récurant. Avec JS c'est la trahison, il change de trottoir pour un rendez-vous en face. Ceux avec lesquels j'ai dormi, nous sommes en état de flirt mais ils disparaissent vers d'autres habitats sous d'autres cieux et je reste avec ma tendresse innemployée sans savoir si je les reverrai un jour. Je me souviens du coup qu'un psyco-sociologue m'avait dit que j'avais le syndrome de l'abandon. La vie m'abandonnera que je rêverais toujours d'une relation d'amitié amoureuse où ne se formule jamais le désir. C'est la Saint Valentin tsoin tsoin...

lundi, février 13, 2006

Le doute

A chaque fois que j'ai un doute d'être ici, je vais ailleurs. Mon spleen est le même mais la bulle est autre.

vendredi, février 10, 2006

Théâtre du Vieux Colombier du 1 février au 11mars La maison des morts (Philippe Minyana)

Exercice de style très réussi par la troupe des comédiens avec en tête du peloton: Catherine Hiegel Haut la main! puis Catherine Ferran, Pierre Vial, Julie Sicard,, Lily Horn, Sharokh Moshkin Ghalam, Nicola Maury, Grégoire Tachnakian, mise en scène de Robert Cantarella. On sent qu'ils sont aguerris à toutes les disciplines, mais la construction de la pièce est très alambiquée, cela me parait un peu artificiel, bien que les images soient le lot de notre quotidien, je me suis un peu ennuyée.

jeudi, février 09, 2006

Les loups

Un jeune homme: C'est le dossier du siècle! aurait-il dit. Maintenant, une voix faible, monocorde, protégé par ses bras croisés devant sa poitrine, front buté. Il a le même profil que tous les autres loups qui font carrière trop tôt dans tous les métiers de pouvoir, à peine sortis de leurs couches, ils manipulent leurs concitoyens. La mégalomanie n'attend pas le nombre des années, dans les frateries il y en a un qui prend le dessus déjà dans le ventre de la mère lorsqu'ils sont jumeaux, à manger mieux, à boire plus, baiser davantage, la loi du plus fort qui ne nous élève pas plus haut que les animaux, avoir fait ses classes ajoute à la perversité. Jusqu'à la mort nous auront des problèmes d'identité Suis-je ou ne suis-je plus? Nous sommes si fragiles, qu'il nous faut crier Au loup! Du naufrageur d'industrie au petit chef de rayon,et le concubin qui vous humilie pour mieux jouir au lit, notre perversité est sans limite dès qu'il y a un diktat du verbe qui assujetti l'autre. Certains hommes n'étaient que de bons comptables: tant de fournées d'humains à faire partir en fumée...

L'affaire Outreau - Bosc - Danielle Delorme- Galerie Girard 7 rue campagne première Paris 14

Je regardais la séance spéciale où le juge Fabrice Burgaud devait répondre aux parlementaires. Après quarante-cing minutes de monologue de ce qu'on pourrait appeler un plaidoyer,j'aurais aimé le voir sous le feu des questions des dits parlementaires. Je me suis arrachée de la télé, j'ai pris l'autobus pour rejoindre une copine à un vernissage du dessinateur Bosc, je ne voulais pas lui poser un lapin, c'est elle qui me l'a posé...L'artillerie lourde des caricaturistes devaient être restés devant leur poste. Nous avons bu à leur santé, à celle de Jean Gourmelin présent qui m'a donné des nouvelles désastreuses de Jacques Sternberg. Danielle Delorme toujours charmante, annexe le bistrot mitoyen de sa galerie les jours de vernissage. C'était bien d'être au chaud devant un bon rouge.

lundi, février 06, 2006

Cela avance

Par la gràce d'une historienne Anke Plener, ma mère va être réhabilitée auprès de ses petits-enfants. De grand-mère abusive, elle va être promue au grade d'héroine de la résistance, c'est à titre posthume mais; "Il faut rendre à Fanny ce qui appartient à Fanny!"

dimanche, février 05, 2006

L'élitisme

J'ai toujours un sentiment de frustration à la sortie des cafés philos. Ils y a les ténors, et les ténoresses qui sont des forts en math (philo), ils savent se prévaloire des lectures mais rarement on parle du vécu. Les tablées sont fixées par clan, pas de salut pour le passant, et le mini trottoir entérine leur choix de discuter entre happy-fiew. Mais ce qui me surprend toujours, c'est que ces gens si bien élevés commentent entre eux pendant que l'on essaie de saisir la pensée de celui qui tient le micro.

mercredi, février 01, 2006

Chatellerault Clap Poitou-Charentes cinémaLes quatre cents coups - Ecole Nationale de Cirque

Que les auteurs des autres films veuillent bien m'excuser, je n'ai pas Internet et je n'ai sù sortir un fichier joint. Je copie, il vaut mieux tard que jamais.
span style="font-style:italic;">Echafaudages (David Oelhoffen)
Entre ciel et terre ( Delphine Lemoine)
Frédérique amoureuse (Pierre Lacan)
Murielle moi non plus (Christine Guilbaud)
Les problèmes de hanches (Frédéric Tachou)
Il y a des jours de grâce où tout s'agence pour former une boucle. On est arrivés pile pour présenter le court-métrage de Frédéric Tachou, le directeur du cinéma Les quatre cents coups(art et essai) Pascal Robin, connaissait nos CV via internet, si bien qu'il pouvait relancer la conversation avec un public un peu réservé qui n'osait se lancer. J'avais amené quelques livres, ne jamais baisser les bras, tel un escargot qui se promène avec sa maison sur le dos. Un dialogue s'instaure avec le lecteur de visu. C'est aussi la différence entre un comédien de théâtre, la relation est charnelle avec le public. L'acteur de cinéma dont l'image rentre dans l'intimité du spectateur par le gros plan, c'est un plaisir solitaire dans le noir pour celui-ci. Hotel-baignoire-petit déjeuner, luxe que je ne déguste que seule lors de tournées, tournages: solitude habitée quand on est en service commandé, pas de spleen.
Je lis sur un dépliant: L'expérience est une lanterne accrochée dans le dos qui n'éclaire que le chemin parcouru. (proverbe chinois)
Toutes ces petites maisons à figure humaine (disait un ami), me perdre dans les rues, c'est la grande vacuité du temps hors de son ordinaire.
J'ai eu le bonheur que Marie Priam qui enseigne les arts plastiques et peint, me fasse visiter l'école de cirque www.ecoledecirque.org. J'en avais entendu parler. Toute une classe de seconde s'y exerce aujourdhui mercredi. Je peux constater comme avec la danse, quand les enfants sont musclés trop tôt, ils grandissent moins, mais ils sont tous beaux et motivés comme l'on dit. C'est émouvant d'assister à ce travail à la fois solitaire et solidaire les uns des autres.
C'est un signe de médiocrité que d'être incapable d'enthousiasme (René Descartes)