dimanche, avril 27, 2008

Emile Torner

Journée de la Déportation

Commémoration dans le 15ème

Rendez-vous dimanche 27 avril à 11h00

Au monument aux morts devant la Mairie (rue Lecourbe)

Emile Torner, président de l’association départementale des déportés, résistants et patriotes de Paris, présidera la cérémonie.

Chaque année tel un petit chien, je suis Émile dans ses déplacements du 15ème au Mémorial Juif, puis dans l'île de la Cité où il dépose une fleur sous le drapeau de Ravensbruck, nous enchaînons en montant dans les cars affrètes par la ville de Paris pour aller défiler jusque sous l'Arc de Triomphe, il fait beau, l'émotion nous garde debout à attendre les officiels, monsieur Bertrand Delanoé reste grave et concentré, un ex déporté en tenue rayé y chante le déchirant: Oh terre de détresse Où nous devons sans cesse piocher!..sans aucun trémolo dans la voix, avec une simplicité émouvante, les autorités font venir quelques jeunes gens qui étaient derrières les barrières afin qu'il participent à la cérémonie pour rallumer la flamme du soldat inconnu, une cinquantaine de portes drapeaux font la haie encadrés par les militaires qui jouent des musiques martiales, l'émotion est forte dans le public, un vieil homme s'écroule de pleurs sur l'épaule d'un homme devant lui et s'excuse, il est 19h quand chacun rentre chez soi par les moyens du bord, depuis le matin où quatre élèves deux filles et deux garçons du Conservatoire du 15ème ont récité des textes écrits par des déportés dans les camps, jusqu'au bouquet final ( si je puis dire) en levant les yeux sur le drapeau français agité par le vent, chaque année dis-je, j'ai mon quotat d'émotion et de gratitude pour tout ces gens martyrisés alors que nous avions la vie sauve.

lundi, avril 14, 2008

Elayne Kramer, la merveille des merveilles! "Le plus grand cabaret du monde"

Patrick Sébastien mériterait la légion d'honneur des pays entiers pour dégoter et promouvoir avec tant d'enthousiasme le cirque, quand on pense à la prise de risque de ces artistes de haut vol et que nous, nous avons la sécurité sociale pour nos petits bobos, et eux souvent pas, car leur nombre de cachets est souvent insuffisant.