jeudi, avril 30, 2009

(5)*Dans un hôpital, j’apprends qu’il faut inciser un oeuf en pratiquant un rectangle sur le haut avant de plonger l’oeuf dans l’eau. Ainsi le blanc, sans s’écouler par l’ouverture, irradiera, et diffusera directement sa chaleur à toute la matière gélatineuse.

Exercice physique

j'ai voulu faire la lessive de printemps, je suis restée sur le carreau.

mercredi, avril 29, 2009

objectes especials- Sani-http://mail1.voila.fr





C'est à méditer, tout un diaporama d'images ravissantes et drôles (et dingues comme dit Walter)
c h e m a m a d o z madrid - 1958

mardi, avril 28, 2009



(4)*Sous mes baisers le visage de Renaud se chiffonne, ses yeux se brouillent, au point que je n’embrasse qu’un amas de ridules traversé de temps en temps par l’éclair de ses yeux entrouverts. C’est très troublant.

Jean Mitry "Enigme aux Folies-Bergère" (1959)


lundi, avril 27, 2009

Macha Béranger, la voix grave et troublante s'est tue.

Il est plus difficile de mourir que d'aimer, c'est pourquoi je me donne le mal de vivre! Aragon.
Macha Béranger avait faite sienne cette maxime du poète.

Mairie du 15e Émile Torner - ADIRP

Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation
Émile Torner Président de ADIRP "Association départementale des internés résistants et patriotes de Paris", nous a donné encore en ce jour de commémoration, beaucoup d'émotion en faisant participer à la cérémonie une classe de théâtre du Conservatoire de Musique du 15e:
Envers et contre tout (Jean Lastennet)
L'espoir (Pierre-Yves Boulogne)
L'espoir à tout prix (André Verdels)
A ma mère (Giselle Guillemot)
Les récitants: Félix Massart-Aurélien Ambach Alberini-Quentin Moriot- Elsa Ritter.

Outre les amis et compagnons d'Émile, étaient présent: Philippe Goujon Député de Paris, Maire du 15e arrondissement- Monsieur le Ministre Edouard Balladur- et certains élus du 15e. Il m'est impossible d'entonner en choeur, ne serait-ce que la première phrase du Chant des Marais sans pleurer.
Après son allocution, Charles Palant,"Secrétaire général du Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme", a cité Jean Jaurès: La fidélité aux morts ce n'est pas de porter leurs cendres, c'est de porter leur flambeau!

samedi, avril 25, 2009


(3)*Je m'y prends longtemps à l'avance pour me maquiller. Je ne veux pas jouer les malades en offrant un visage hâve. Puisque j'accepte de déjeuner dehors, au risque de complications, je peux bien me ravaler la façade. Mes gestes sont très lents et maladroits, comme s'il y avait des instants de déshabitude. Mes racines ont repoussé violemment foncées. Sur la longueur des cheveux apparaissent aussi des raies noires, telles que sur un manteau de zèbre. J'arrive au bout de cette tignasse, il ne manque plus qu'un élastique pour la rassembler en catogan, mais, Renaud paraît. Je ne pouvais supposer son débarquement à Bruxelles avant la nuit. Il ne me vois pas dans la contre-allée, je suis derrière sa voiture. J'appelle "Machin". Le nom plutôt que le prénom fait sec. Ses voyages nous retrouvent toujours étrangers, bien que j'occupe son studio. "Vous sortiez? -Oui!- Où?- Dehors!"Renaud s'abstient de demander avec qui, et je me dis que c'est une bonne chose d'être sortie bien que malade, sinon, par son retour abrupt, il aurait pu me soupçonner de recevoir mes amants chez lui.
Renaud revient quelques minutes plus tard vêtu d'un veston queue de pie et coiffé d'un chapeau haut-de-forme. Il y a maintenant divers attelages, et des chiens parqués dans des Buick commerciales.
Peut-être ce monde va-t-il à une chasse à courre, habillé comme les turfiste de Longchamp. De sa main nue, Renaud tient à bras le corps un très vilain serpent. De son autre main, gantée celle-ci, il retient la tête du reptile afin que celui-ci ne se retourne pas vers son bras pour le mordre. Mais Renaud excite la bête vers mon visage. Je pousse des hurlements affreux. Le serpent est de tous les animaux celui dont j'ai le plus peur. J'ai beau me raisonner, me dire qu'il ne peut être venimeux, je trouve que le jeu que Renaud fait durer d'une cruauté insoutenable. Renaud finit par partir sous mes injures, et je vois les attelages des chevaux fuir en trombe, justement parce qu'ils ont été piqués intentionnellement par ce même serpent.
J'en veux beaucoup à Renaud de m'avoir fait courir le risque d'être attaquée, sinon empoisonnée. Je m'apprête à fuir, mais où? Cependant je dois attendre Nathan dans la rue pour ne pas le manquer. Je remonte au studio afin d'y rassembler quelques affaires, et là, surprise, il y a trois chats. Je caresse les deux petits. Le gros matou patibulaire, il me semble le connaître, mais d'où? Peut-être était-il ici tous ces jours, et dans ma distraction, je l'ai ignoré. Il n'a pas l'air affamé, l'écuelle est garnie.
Le gros chat s'approche de moi. Imaginant qu'il est jaloux, je tente une caresse sans conviction, car j'en ai peur. Il doit sentir cela, il montre les dents tel un fauve prêt à se jeter sur sa proie. Je suspends mon geste et je le regarde fixement, nous restons rivés l'un à l'autre par le regard.
Puis le gros matou retourne dans son coin. Je ne sais s'il est enfin maté, ou si c'est pour réfléchir à une nouvelle tactique d'assaut.
(4)*Dans une puissante étreinte de désespoir, je vous sentais me traverser jusqu’aux reins. Au bout d’un long moment, vous vous êtes retiré, et vous avez posé votre ventre sur mon front. Cette caresse inhabituelle sur mon visage rendait douloureux et pratiquement insoutenable le plaisir de vous y sentir. Au point que je sentais tout se défaire de moi: mes yeux, le nez, la bouche béante, aspirant le vide. Une fraction de seconde vous m’avez regardée, comprenant ce chaos. Alors tu me dis : « Mais tu es un vampire ».

Les grands du rire F3

Il y a à boire et à manger, du rire et de la nostalgie de revisiter des anciens on se rend compte de leur talent avec le temps, j'en ai loupé des artistes, du haut de ma bêtise de petite danseuse, j'avais beau être de la balle, il y a des choses qui ne passaient pas, j'imagine la jeunesse actuelle plus futée, plus au fait, faut-il en féliciter les médias, internet?

vendredi, avril 24, 2009

" Le Tigre, curieux magazine curieux"


Le Tigre
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Le numéro « poil de chameau » du Tigre consacre son dossier aux vigiles, revient sur l'affaire « Marc L. », éclaire les origines situationnistes de ...
www.le-tigre.net/ - 74k - En cache - Pages similaires

Le Tigre est un magazine généraliste indépendant et sans publicité, distribué en kiosques et en librairies. Le Tigre est dirigé par deux auteurs, Lætitia Bianchi et Raphaël Meltz. Des journalistes, photographes, dessinateurs, écrivains et universitaires participent au Tigre. Dans la lignée des grandes aventures de presse magazine des trente dernières années (Actuel, l’Autre Journal), Le Tigre propose un regard singulier, à contre-courant de l’uniformisation ambiante. Le Tigre se distingue par son éclectisme : dans Le Tigre, on peut lire de longs reportages d’écrivains, des articles géopolitiques, des pamphlets, des dessins de presse, des critiques de la consommation... le tout émaillé de photos, de jeux typographiques, de citations littéraires, de fausses pubs, d’un roman-photo, d’un feuilleton en bande dessinée, d’une énigme, d’un almanach regorgeant de savoirs utiles et futiles, et d’une bonne dose d’ironie...

Le Tigre se veut doublement curieux : étonnant, et ouvert au monde. Le Tigre revendique sa singularité. Le Tigre aime le téléscopage, le décalage, l’ailleurs, l’ironie. Le Tigre cherche, dans le temps et dans l’espace, une mise en perspective de la marche du monde. Le Tigre défend un journalisme constructif, une presse indépendante inventive et non défaitiste.

jeudi, avril 23, 2009

"je t'aime je t'aime" Alain Resnais-Jacques Sternberg


Cannes 2009 : Ken Loach, Almodovar, Tarantino, Resnais...

Quatre cinéastes français vont briguer la Palme d'or au prochain Festival de Cannes. Il s'agit d'Alain Resnais, Jacques Audiard, Xavier Giannoli et Gaspar ...
Vidéo : Le 62e Festival de Cannes révèle sa sélection France 24
Cannes 2009 - Almodovar, Tarantino et Resnais au Festival de Cannes TF1
Festival de Cannes: 20 films à la conquête de la Palme d'or nouvelobs.com
Festival de Cannes 2009 : la sélection

jeu avr 23 14:24 Par Premiere.fr
Articles récents

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* Interviews Fast and Furious 4
* Interview Jean Dujardin pour le film "OSS 117 : Rio ne répond plus"
* Interview Nicolas Cage pour le film "Prédictions"
* Le grand compositeur Maurice Jarre est mort...

Premiere

Le Festival de Cannes ouvrira ses portes le 13 mai prochain. En attendant de pouvoir frimer sur la Croisette, Première.fr vous propose d'en découvrir la sélection.


Films en compétition officielle 2009 :
Les étreintes brisées de Pedro Almodovar
Fish tank d’Andrea Arnold
Un prophète de Jacques Audiard
Vincere de Marco Bellocchio
Bright star de Jane Campion
Taking Woodstock d’Ang Lee
Le ruban blanc de Michael Haneke
Thirst, ceci est mon sang de Park Chan-wook
Looking for Eric de Ken Loach
Les herbes folles d’Alain Resnais
Nuit d’ivresse printannière de Lou Ye
Soudain le vide de Gaspard Noe
Inglourious Basterds de Quentin tarantino
Antichrist de Lars von trier
Vengeance de Johnnie To
Visages de Tsai Ming-Liang
The time that remains d’Elia Suleiman
Map of the sounds of Tokyo d’Isabel Coixet
Kilatay de Brillante Mendoza
A l’origine de Xavier Giannoli

Le jury sous la présidence de l’actrice Isabelle Huppert :
James Gray (réalisateur américain)
Nuri Bilge Ceylan (réalisateur turc)
Su Qi (actrice taïwanaise)
Robin Wright Penn (actrice américaine)
Asia Argento (actrice et réalisatrice italienne)
Hanif Kureishi (scénariste et écrivain britannique)
Lee Chang Dong (réalisateur et écrivain sud-coréen)

Films hors compétition et séances spéciales :
Séances spéciales
Mon voisin, mon tueur de Anne Aghion
Manila d’Adolpho alis et Raya Martin
Min Ye de Souleymane Cissé
L’épine dans le coeur de Michel Gondry
La cour des plaignants (Petition) de Zhao Liang
Jaffa de Keren Yedaya

Séances de minuit
Ne te retourne pas de Marina de Van
Jusqu’en enfer de Sam Raimi
Panique au village de Stéphane Aubier et Vincent Patar

Hors compétition
Agora d’Alejandro Amenabar
L’Imaginarium du Docteur Parnassus de Terry Gilliam
L’armée du crime de Robert Guédiguian

Ouverture
Là-haut de Pete Docter et Bob Peterson

Clôture
Coco Chanel et Igor Stravinsky de Ian Kounen
Compétition Un certain regard 2009
Mother de Bong Joon-ho
Irène d’Alain cavalier
Precious de Lee Daniels
Demain dès l’aube Denis Dercourt
A la dérive de Heitor Dhalia
Le père de mes enfants de Mia Hansen-Love
Mourir comme un homme de Joao Pedro Rodrigues
Kasi az gorbehaye irani khabar nadareh de Bahman Ghobadi
Les voyages du vent de Ciro Guerra
Tales from the golden age de Christian Mungiu, Ioana Uricaru, Hanno Höfer…
Skazka pro temnotu de Nicolay Khomiriki
Dogtooth de Yorgos Lanthimos
Le Tsar de Pavel Louguine
Independencia de Raya Martin
Policier adjectif de Corneliu Porumboiu
Nang mai de Pen-ek Ratanaruang
Eyes wide open de Haim Tabakman
Samson et Dalila de Warwick Thornton
L’armée silencieuse de Jean Van de Velde
Air doll de Kore-eda Hirokazu

mardi, avril 21, 2009

Café Philo des Phares (questions)

La vérité de demain se nourrit-elle des erreurs d'hier?
Le langage s'arrête avec la pensée
La graine est-elle vivante? (métaphore)
L'unification fait-elle toujours la force?
Qu'est-ce que perdre son temps?
Marx est-il mort?
Savoir éduquer est-ce attenter à la liberté?
Notre société se meurt-elle un peu... beaucoup...à la folie?
La vérité hier, est erreur demain
Le doute est un moteur
La vérité est éphémère
La vérité est une force incroyable
Le propre de l'erreur c'est de se croire vérité

lundi, avril 20, 2009


(2)*Paulette d'un seul coup se déchaîne. avec une violence que je ne prêtais qu'à certains hommes en rut, elle tente, debout, de me prendre, s'appuyant contre mon dos. Je résiste en hurlant, furieuse, surtout que Renaud, "témoin", a l'air de trouver cet assaut naturel. Cette femme a beau me désirer en homme, avec un membre, je ne suis pas dupe de cette chose pas vraie dont je n'ai rien à espérer pour mon propre plaisir. Je réussis à la pousser vers les escaliers. Je fais passer Paulette par dessus la rambarde pour qu'elle tombe directement dans le vide. Mais elle rebondit sur les marches, puis elle les dégringole, d'étage en étage. Il y en a quatre.
Je pense qu'après cette chute, si Paulette n'a pas la chance d'avoir les reins brisés, du moins sera-t-elle assez rompue pour n'avoir plus de force pour m'agresser. effectivement elle remonte courbée en deux, et j'aperçois sur une cheminée un godemichet détaché de sa propriétaire, tout seul, inutile, sur cette tablette.

samedi, avril 18, 2009


Les rêves mettent à nu les sentiments les plus fous dans une lumière hyperréaliste. D'où cette mémoire implacable du détail. Donc, aucune tricherie possible avec les sentiments de haine, d'amour, ou de désir. Préambule;
C'est une fausse blonde avec des cheveux frisés qu"elle raidit avec des mises en plis mexicaines. C'est dur de dormir avec du Scotch qui colle les mèches pour avoir une chevelure de vamp, une frange cachant le front carré,et tombant sur des paupières naturellement lourdes. Sa séduction est celle d'une danseuse, tout dans les reins. Le mollet un peu fort fait penser à Jazy alors on étire le cou avec une grâce qui se veut hautaine par timidité, son déhanchement chaloupe comme une barque ivre qui s'accoterait aux rambardes, le cerveau vide ne reconnaît pas les gens du lieu. L'habitude scénique n'y peut rien quand il n'y a pas les projecteurs qui protègent du regard d'autrui. Sa seule aisance est sous les draps, yeux fermés, offrant le galbe de ses pommettes de slave à qui y touche du doigt. elle est étale sous les caresses comme une somnambule qui ne doit pas être réveillée. Les sons, les odeurs, l'impact de deux chairs la pénètrent néanmoins sous l'édredon. La frigidité de la danseuse classique se dissout lentement, à regret. Sa cervelle dolente est finalement obligée de prendre conscience du partenaire parce qu'il agace ou émeut son rêve ne devient jamais tout à fait réalité. Elle le poursuit nuitamment, alors même qu'il devient cauchemar, ne se sentant vivre qu'à ces instants de viol, sa journée n'étant qu'un prélude à cette vie fantasmagorique. Elle rêve le jour ce que sera sa nuit.
Quelques amants charmés par cette langueur se sont glissés dans cette vie comme dans une forteresse, ils ont creusés des couloirs qui n'en finissent pas, pour pénétrer cette dormeuse, laquelle savoure silencieusement et égoïstement cet effort pour la jeter bas de son imaginaire Mais, dans un livre blanc offert par l'un d'eux, elle raconte ses hommes, son dégoût, ses peurs, et la délivrance de l'acte consommé. "Intimité du lu et du non-dit", ils savent par ses écritures tout ce qu'elle pense.
Ainsi une aventure sans fin avec ses amants qui sont aussi ses lecteurs.
Plus simplets, ces hommes nourrissent leur libido à d'autres sources, alors qu'elle poursuit son rêve d'eux. Les personnages, comme dans un manège, reviennent de façon cyclique la tourmenter, la hanter, ou lui offrir le bras en vue d'autres partages. Elle arrime ces passants telle une Ophélie noyée dans l'entrelac inexpliquable de ses cheveux d'algues. "Marine" devrait être son nom, elle est du signe des Poissons. Elle en a la goinfrerie, sa bouche avide d'air avale tous les détritus, mais elle reconnait la potion magique de l'amant, seul aimé. Cela respire et nage, en eau qui peut parâtre trouble.
Ce récit commence dans les années 68 Il fallait des havres de hasard contre les gaz lacrymogènes, d'où ces errances dans un Paris plein de détonations des choeurs estudiantins, ouvriers, artistes et bourgeois.
D'un hôtel à un renfoncement de bistrot, Marine suivait la foule et refluait comme chacun sous la lance d'incendie. C'était l'heure du stop, point d'essence pour le Solex. Les couettes marchaient bon train en deux manifestations, et l'impossibilité de regagner son logis. C'était la fête des idées, du cul, rimant surtout à ce moment là avec passion. Que n'en déplaise à Dieu, nous n'avons pas fait de petits. Le mariage c'est pour les autres, ceux qui ont peur de toute façon.


(1)*Je ne voulais pas que Nathan parte en embarquant une autre fille alors je les poursuivais pour les dévêtir tous les deux, afin qu'ils ne puissent ni sortir ni rentrer dans des endroits publics, surtout pas dans un hôtel.

C'est samedi, il pleut!

Je voulais faire faire un tour à mon petit vélo afin qu'il ne se dégonfle pas Il n'y a personne dans les rues, c'est Pâques, mais la chaussée est glissante Je me suis rappelée que notre chef de village, Gilbert Héron, avait demandé à Suzy, son infirmière préférée de le suivre pour une saison en Suisse, mais elle devait scolariser ses enfants dans une école française Il y en avait une à Villard, c'était pour le gratin mondain: "Mes enfants vont êtres complexés avec toutes ces Rolls qui viennent chercher les gosses de riches!- Ne t'inquiète pas, on leur enverra la navette du Club Medd aux tiens, ça en foutra plein la vue!"
A la fin de la saison, bien qu'ayant été nourris et logés par le Club, l'addition était si salée pour les cours, que Gilbert tendit à ma soeur une misérable somme d'argent comme solde pour ces quatre mois de saison. Elle se mit à pleurer:"Je n'en veux pas, que veux tu que je fasse avec?- Mais ma chérie, tu n'as pas encore acheté les oeufs de Pâques pour tes gamins!"

vendredi, avril 17, 2009

PAROLES DE SAGE Walter Lewino http://walterlewino.unblog.fr/.

Ne touche pas à ta gourde avant d'avoir gravi la moitié de la montagne. Ne touche pas à ton vin de figue avant d'avoir atteint le sommet, et garde ton pain pour le retour. Alors la nuit te sera douce et le réveil te sera clément.

Si tu as plusieurs épouses, agis loyalement envers toutes. Ne sois ni indifférent ni trop indulgent pour leurs défauts. Ne révèle pas à l'une l'amour que tu portes à l'autre. Ne parle jamais à l'une des défauts de l'autre et à l'autre de la beauté de ses rivales.

Lorsque le soleil partagera le jour et la nuit à parts égales, regarde les nuages qui passent dans le ciel. Ils te diront s'il faut semer ou planter, s'il faut prendre ta femme ou l'ignorer, s'il est temps d'aller porter ta requête au seigneur ou s'il vaut mieux te taire.

Quand le poil viendra au menton de ton fils, prends-le avec toi pendant trois jours et trois nuits. Vous vous baignerez dans l'eau glacée du torrent, vous mangerez les baies sauvages que t'a enseignées ton père, vous dormirez sous les roches qui protègent des bêtes fauves et des démons. Au troisième jour, tu l'emmèneras dans le village lointain où les femmes publiques lui enseigneront les caresses de l'amour. Alors, il sera ton égal et tu le respecteras.

Si tu reçois une bourse qui te vient d'un parent mort, n'y touche pas pendant neuf périodes de lune, puis fais-en quatre parts : une pour ta femme, une pour le fils de ta soeur, une pour tes péchés d'hier et une pour ta soif de demain.

N'oublie jamais : la femme du seigneur n'est pas une femme, sa demeure n'est pas ta demeure, ses fruits ne sont pas tes fruits, son dieu n'est pas ton dieu. Mais il te reste le regard de sa femme, l'ombre de sa demeure, la fraîcheur de ses arbres, et la pluie qui appartient à tous.

Lorsque tu passes devant le jardin de ton voisin porte tes yeux vers la terre, rassemble tes mains dans ton dos, retiens ton souffle Ses pierres ne sont pas plus blanches, ses figues ne sont pas plus douces, ses fleurs ne sont pas plus enivrantes que les tiennes.

Remercie le Seigneur pour les enfants qu'il t'a donnés et qui verseront du miel sur ton pain quand les forces te manqueront. Remercie le Seigneur pour les enfants qu'il ne t'a pas donnés et qui auraient versé du vinaigre sur tes larmes. Remercie le Seigneur pour la pluie et la sécheresse, pour les rires et pour les pleurs. Remercie-le et retrousse tes manches.

La vie, c'est le ver qui luit entre deux pierres et qu'on ne peut saisir; c'est le souffle de ton cheval qui rêve debout ; c'est la feuille du tilleul sauvage qui n'en finit pas de tomber ; c'est le vent du sud qui emporte ta voix; c'est l'ombre de l'aigle silencieux qui balafre le sable; c'est le regard mouillé de ta femme quand tu t'étends auprès d'elle.

Ne demande pas à la mer pourquoi elle est salée ; ne demande pas aux arbres pourquoi ils portent des épines ; ne demande pas au vent pourquoi il est invisible; ne demande pas au serpent pourquoi il te pique ; mais demande à ta mère pourquoi elle aime ton frère et non pas toi.

Quand tu sentiras l'ombre de la nuit venir à ta rencontre, rends-toi dans un lieu isolé, aussi loin que tes forces pourront te porter, accroupis-toi et écoute les herbes, écoute les buissons, écoute les grands arbres. Tu comprendras alors ce qu'ils t'ont toujours dit mais que tu n'as jamais entendu, et le temps sera venu de rejoindre ton Seigneur.

Si tu crois que la montagne est haute parce que tu te terres dans la vallée, si tu crois que ton maître est impitoyable parce que tu ne l'as jamais entendu souffler après l'amour, si tu crois que la lionne est perfide parce que tu ne l'as jamais vue allaiter ses enfants, quitte les tiens pendant une lunée pleine et va visiter le monde.

Ton Seigneur est comme les nuages, tantôt plus blanc que neige, tantôt plus noir que le vol du corbeau ; tantôt immobile comme l'eau de la mare, tantôt plus rapide qu'un troupeau de gazelles ; tantôt silencieux comme la montagne à la tombée du jour, tantôt tourmenté comme la tempête qui vient du sud. Ton Seigneur est comme les nuages, il te voit mais ne te regarde pas.

Tu partageras le thé avec celui qui a soif, tu prêteras le bras de tes enfants au vieillard esseulé, tu réciteras des prières pour celui qui a perdu sa tête, tu laisseras ta femme soigner le voisin blessé... mais jamais tu ne permettras à l'étranger de caresser ton cheval.

Tous les ans, quand les jours se feront plus longs, tu iras seul parler à la terre qui t'a nourri. Tu lui demanderas pardon pour l'avoir piétinée et éventrée. Tu jetteras une poignée de sel sur ses plaies et tu t'allongeras, ta face contre la sienne, jusqu'à ce que la nuit vienne te délivrer. Alors,elle t'accordera ses bienfaits pour une nouvelle année.

Quand le doute te possédera va le dire au sage qui habite sous la montagne. Écoute ce qu'il te dira et remercie-le avec le sel et le pain. Puis va le dire au prophète qui marche de village en village. Écoute ce qu'il te dira et remercie-le avec le sel et le pain. Alors va dormir à l'ombre de ton palmier. Ton seigneur visitera ton sommeil et te dira ce que tu dois faire.

Ton bonheur est sous l'herbe qui pointe entre deux pierres. Il est entre les poils de ta chèvre. Il est dans les plis du ventre de ta femme. Il est sous les sabots du cheval blessé. Il est dans la caresse du vent. Ton bonheur est partout, baisse-toi et ramasse-le.Tu dresseras un mur entre le soleil et ta maison, tu creuseras une citerne pour recueillir l'eau de ta cour, tu planteras une barrière pour protéger ton troupeau, puis tu demanderas au charpentier de te construire deux grands coffres de bois. Alors, tu pourras aller chercher une femme dans un village
lointain.

Il faut le faire! Magasine de la Santé

Souffler sur le préservatif pour voir de quel côté l'enfiler, ou le découper en deux pour se protéger lors de fellation, y en a du boulot pour faire un caprice! Ça a beau sentir la banane, encore faut-il l'avoir la banane!

Les Halles

A UGC les séniors n'ont pas la côte, ils n'ont pas voulu de ma carte vermeil ce jeudi après-midi, Les réductions sont pour les étudiants et les chômeurs! , j'étais avec un ami, nous avions traversé les Halles, il avait soif et envie de faire pipi, je lui ai fait rebrousser chemin, ne voulant pas payer plein pot, nous nous sommes rabattus au MK2 pour voir, au hasard: Sois sage Il a fallu l'être, le film était lent.

jeudi, avril 16, 2009

Les phares bretons (Merci à Walter Lewino)










Au moins Walter Lewino ne fait pas de la rétention (d'eau), il donne à voir. Niels Hahoutoff disait que si nous avions une information et que nous ne la transmettions pas pour garder son fromage, on bouchait les canaux et ne recevait plus rien.

mercredi, avril 15, 2009

Le bonheur-Agnès Varda- Jean Claude Drouot et sa femme Claire-


Ma photo préférée dans "Le Bonheur" d'Agnès Varda,c'est Claire Drouot qui joue son propre rôle de femme de Jean-Claude Drouot

"Les amis de Pierre Etaix" <lesfilmsdetaix@gmail.com

Bonjour,
Il y a quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, vous avez signé la pétition demandant la ressortie des films de Pierre Etaix. Du fond du coeur, merci !

En juin 2008, 16 000 signatures (dont la votre)ont été remises aux avocats de Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière (co-auteur de quatre des cinq longs métrages aujourd'hui invisibles).

Le 28 novembre 2008, à notre grande surprise, les auteurs se voyaient refuser le droit de procéder à la restauration de leurs films (une restauration pourtant jugée urgente et dont le financement était assuré).

Face à ce nouveau "blocage", nous sommes bien décidés à poursuivre notre mobilisation en rappelant les engagements de Madame Christine Albanel, Ministre de la Culture et de la Communication: "Le ministère de la Culture et de la Communication est déterminé à tout mettre en oeuvre pour que les films de Pierre Etaix puissent être à nouveau diffusés sur tous supports et soient accessibles au plus large public"

Aussi, le 10 mai 2009, nous espérons rassembler 50 000 signatures. Elles témoigneront avec force de notre vigilance face aux menaces qui pèsent aujourd'hui sur le devenir de cinq longs métrages qui comptent parmi les plus originaux du cinéma français.

Si, comme chaque signataire, vous invitez deux nouvelles personnes à signer cette pétition, nous atteindrons rapidement les 50 000 signatures.

Elles seront remises à Madame la Ministre de la Culture et de la Communication quelques heures avant l'ouverture du 62 e Festival de Cannes.

Donc, ne re-signez pas la pétition (les doublons sont décomptés) mais parlez-en à vos amis,collègues, conjoint... ou mieux, prenez un peu de temps et copiez / collez le petit texte ci-dessous et transférez le message à tous vos contacts.

Par avance, merci de votre aide et de votre soutien. (il nous reste trois semaines pour rassembler les 50 000 signatures).
<lesfilmsdetaix@gmail.com

mardi, avril 14, 2009

Le saviez-vous- Agnès Corot




Mangez moins de sel!

Au Magasine de la santé ils préconisent de manger moins de sel, source de beaucoup de bobos: Si vous utilisez des épices, l'aliment aura plus de goût et vous n'aurez pas besoin d'utiliser la salière!
Eurêka! je comprends pourquoi certaines personnes pimentent à loisir leurs plats, vous en faites les frais lorsque leur imagination est ainsi nourrie, ils vous abreuvent de tous les vices de la terre

lundi, avril 13, 2009

La révolte des poules!

A force de protéines, on oblige nos pauvres volatiles à pondre des oeufs plus gros:
Ça ne sert à rien, ce n'est que de l'eau en plus, il vaut mieux manger deux oeufs moyens qu'un gros! En plus ça les fatigue, elles pondent moins et de moindre qualité! dit un fermier anglais

Détournements walterlewino.unblog.fr

Remarquable source d'information mis à la disposition d'un peuple rêvant de connaissance et de découverte, « Le Magasin pittoresque » fut créé en 1833.Nos historiens se sont peu intéressés à cette somme inépuisable pour qui veut étudier les goûts,la mentalité et le quotidien de nos ancêtres du XIXe siècle. Au moins à égalité avec les écrits de Hugo, Balzac, Flaubert, Zola,qui font office de référence absolue.
LeXIXe est l'âge d'or des publications dites populaires, l'ancêtre des médias qui triomphent aujourd'hui à la télé, sur la lancée de« Cinq Colonnes à la une ». « Le Magasin pittoresque » fut créé par un saint-simonien,Edouard Charton,qui,s'inspirant de publications anglaises, principalement du « Penny-Magazine »,entreprit en 1833 de lancer une sorte d'Encyclopédie populaire publiée semaine après semaine pour la modique somme de deux sous (dix centimes), avant d'être contraint à passer mensuel, puis bimensuel vers 1850.

Mariant astucieusement l¹avancée scientifique de l'époque à la grandeur du passé et à la découverte de civilisations inconnues, il connut un rapide succès, plus de 100 000 exemplaires vendus. Le grand souci d'Edouard Charton était d¹éviter les sujets d'actualité, politiques ou autres, pouvant prêter à controverse. Honneur à l'archéologie, aux découvertes, aux voyages, à l'Histoire, à la vie animale, aux arts, à la science, le tout sous le contrôle d¹un grand patron qui veillait à la bonne tenue littéraire et, surtout, morale des articles qui n'étaient pas signés.
Écoutons ce qu'un proche collaborateur, Jules Tissandier, disait : « Tous
les jeudis, Edouard Charton donnait ses audiences au premier étage des bureaux d'abonnements. Il se tenait assis devant une table ronde recouverte d'un tapis vert. Le lieu avait un caractère de simplicité monacale. Tous les visiteurs étaient facilement admis : ils s'asseyaient autour de la pièce et venaient tour à tour prendre place à côté de M. Charton. La conversation de chacun était ainsi entendue par tous... Le Directeur du « Magasin pittoresque » a souvent corrigé lui-même les manuscrits écrits par des mains malhabiles ; il les renvoyaient à leur auteur, en prenant peine de dire quel était leur côté défectueux et ce qu'il y avait à faire pour en améliorer la forme ». Quelle leçon d¹humilité et de professionnalisme. A sa manière ce fut le précurseur du journalisme moderne. Jean Aicard, George Sand, Camille Flammarion y firent anonymement leurs premiers pas de journaliste. Jules Verne s¹en inspira pour certains de ses romans Charton quitta la direction du « Magasin pittoresque » peu de temps avant son décès en 1890. Entre temps il a participé à la création de «l'Illustration » en 1843, dont il préféra démissionner dix plus tard devant la direction franchement politique et élitiste que prenait la publication.

Puis en 1860, infatigable travailleur, il lança le « Tour du monde »,magazine principalement axé sur la découverte des autres civilisations vivantes.
Mais le grand mérite d'Edouard Charton, personnage étonnant, aujourd'hui oublié, est d¹avoir compris l'importance de l'illustration. Il disait volontiers vouloir « parler aux yeux pour arriver plus sûrement à l'esprit», sa version du bien connu « un petit dessin vaut mieux qu'un long discours». Et de fait, il n'eut de cesse de trouver en ce début du XIXe siècle des dessinateurs et surtout des graveurs à la hauteur de ses ambitions. Encouragé par l'éditeur Firmin Didot, il alla en chercher jusqu'en Angleterre où s'imposait le grand Thomas Benwick. Et peu à peu il finit par
imposer ses vues. Les dessins et les gravures sur bois de bout (en deux mots s¹il vous plaît)sont l'équivalent de nos photos actuelles. Moins saisies sur le vif, elles
ont l'avantage de mettre en valeur l'élément parlant du sujet qu'elles entendent représenter. Pas de problème d'effet de lumière esthétisante pour elles. Si le contre-jour convient, elles ne s'en privent pas ; s'il faut mettre en valeur un visage elles en accentuent délicatement les traits ; si l'arrière-fond est à la fois secondaire et nécessaire, on le présente en demi-teinte.
Les grands graveurs restèrent fidèles à la technique du bois de bout, usant soit du buis, le plus ferme, le plus précis, au pommier ou au poirier sauvage, plus tendres et plus sensuels au moment de la coupe au burin. Bientôt s'imposèrent la taille douce sur cuivre puis l¹eau forte et la litho, premier pas vers la photogravure.

L'illustrateur est maître de chaque parcelle de sa production, il peut retoucher, recommencer quand bon lui semble. C¹est tout l¹avantage de l'artisanat. L'imaginaire est son maître et inspirateur. Parfois il graveur lui-même, parfois il s'en remet à ces graveurs professionnels dont la dextérité est surprenante pour nous qui ne croyons plus qu'à la technique informatisée. Ils savent que l¹oeil qui regarde demande moins de signifié que de signifiant, en un mot que leur cliché demeure soumis l'histoire et non son inspirateur comme souvent la photo de nos jours. L'instant pour eux n'est pas symbole, mais uniquement modeste témoin. Se retrouvent chez elles toutes les leçons des grands maîtres du passé ; art de la mise en situation, souci de l'expression intériorisée, harmonie des lignes qui se rejoignent et se complètent.

C'est la fin d'une époque. Bientôt la photographie va s'imposer. Avec son instantanéité aveugle, sa précision et non son sens de l'évocation, jouant de l'instant et négligeant les raisons d'être, triomphant dans l'esthétisme m'as-tu-vu et plutôt que dans le simple témoignage, célébrant l'ère du presse-bouton de préférence à celle du presse-citron.

Certaines de ces illustrations, pourtant, étaient de véritables mini-chefs-d'oeuvre. Pas étonnant que Gavarni, Cham, Gustave Doré, Granville y participèrent au début de leurs brillantes carrières et même après.
Parmi les meilleurs illustrateurs moins connus on retrouve: Johannot,Pisan,Lavoignat , Thérond, Girardet, Lavée, Lixs

N'oublions pas les graveurs, hélas la plupart du temps anonymes : Riou,Benett, Pinnaker, Ravenel, Castelli, Touillant La presse à l'époque était multiple. A côté du « Magasin pittoresque » se sont rapidement retrouvés « L¹Illustration » plus porté sur l'actualité, le respect aux grands personnages de l¹époque, surtout quand ils sont au pouvoir, et qui survécu jusqu¹en 1957, s¹étant rapidement convertie à la
photographie. Elle fut attaquée sur ses deux flancs, d'abord par « Le Journal illustré » nettement plus populaire (15 centimes l¹exemplaire contre75) puis par « Le Monde Illustré » qui jouait la qualité intellectuelle (63 centimes ). Il faut aussi citer « Journal du Dimanche », rien avoir avec l'actuel, qui était spécialiste des feuilletons: « Les Merveilles de la science » de Louis Figuier ; « Le Musée des familles » créé par Émile de Girardin, destiné à une clientèle bourgeoise et catholique, qui publia des feuilletons signés Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Jules Verne ; « Le Tour du monde » dont nous avons déjà parlé ; « Veillées des chaumières » délicieusement populaire bourrées de feuilletons édifiants ; « La Mosaïque » portée sur l¹illustration, et toute une série de suppléments des quotidiens qui s'engouffrèrent dans la brèche dont le premier et le plus réussi fut celui du « Petit Journal » ; Côté gaudriole on retrouve « Le Journal pourrire », où Gustave Doré fit ses premières armes.

Le modeste album que nous présentons se veut passerelle entre passé et présent. Nous y avons détourné de ses gravures parmi les plus pittoresques,sans nous préoccuper de leur fonction première, afin de leur redonner une vie qu¹elles ne méritaient pas d'avoir perdue. Un peu à la manière des surréalistes, principalement Max Ernst et ses « Femmes cent tête », de Jacques Prévert, des situationnistes et même de « Harakiri » à ses débuts,il nous a semblé plaisant de les accommoder à une sauce moderniste en attendant qu'un historien se penche sur ces trésors irremplaçables de la sensibilité populaire d'une époque à qui nous devons tant.

walterlewino.unblog.fr

Questions au Café Philo des Phares

C'est une sorte de folie d'être sage parmi les fous.
Le tableau est fini lorsque l'on en a effacé l'idée
( Georges Braque ) Max Papart disait pareil: un bon tableau c'est celui qui n'est pas anecdotique.
La philosophie c'est la recherche de l'estime de soi.
Où commence et où s'arrête le vivant?
La liberté est un défouloir pour les pulsions.
Notre corps n'est-il pas des plus clairvoyant?
La vie n'est-ce pas que la passion, le passage?
"Le soi", at-il disparu?
Le souci de cohérence est-il surréaliste?
La philo est à la réalité ce que la masturbation est à l'amour
Le conformisme commence à la définition
(Georges Braque)
A partir de quand se prend une habitude?
Jean Cocteau à qui l'on demandait comment écrivait-il ses pièces, ses poésies: J'utilise les mêmes mots que le dictionnaire!

Conformisme qui bouge, prendre le train, "être tendance" (terme à la mode)
Noble langue=langue de bois

Le drapeau noir est encore un drapeau. (Léo Ferré)

jeudi, avril 09, 2009

Le square

J'ai compris que si l'on ne voulait pas recevoir de chiures d'oiseaux au square, il fallait lever le nez et les voir picorer sur l'arbre à graines, les autres peuvent vous abriter de leur feuillages.

Date de sortie : 06 Mai 2009 Les films de 2009 ...
Réalisé par Richard Curtis
Avec Philip Seymour Hoffman, Rhys Ifans, Bill Nighy Plus...
Film britannique.
Genre : Comédie, Musical, Romance
Durée : 2h 15min.
Année de production : 2009
Titre original : The Boat That Rocked
Distribué par StudioCanal

Très jouissif cette galère sur un bateau pirate Radio Rock qui diffuse à longueur de lames de fond. Rassurez vous, il ne coule pas, puisque nous sommes encore là, spectacteur!

mercredi, avril 08, 2009

Cannes 2009


Cette année 2009 commence plutôt bien donc, pour l'actrice Isabelle Huppert, qui a été désignée pour présider le 62ème festival de Cannes.
Sur certaines photos on dirait Greta Garbo
Durant ma vie commune avec un journaliste de Cinémonde, j'ai assisté au festival de mon petit coin de plage, j'allais aux projections à 8h le matin, c'est là que j'avais vu le Huit et demi de Fellini que le public cannois n'avait pas apprécié. Comme je trouvais le film génial, il m'avait été répondu: Tu te crois sortie de la cuisse de Jubiter pour aller à l'encontre des critiques de professionnels?
Puis il y avait les belles dames qui montaient les escaliers l'après midi ( à l'époque c'était encore le vieux Palais), et le soir, les robes du soir rivalisaient pour le décolleté, je ne prenais pas part à ces festivités laissant mon homme dans le jus des rencontres entre stars.
Jusqu'à ce que Sternberg m'invite sur la croisette en 68. Nous avons vu le rideau se refermer sur un film de Carlos Saura ( N'est-ce pas camarade, tu es avec nous pour la révolution!)lui fut-il intimé par le staff parisien. J'étais désolée pour tous les cinéastes étrangers en compétition qui n'aurait pas d'audience dans leur pays où la censure politique sévissait avec force.

mardi, avril 07, 2009

Court qui peut!

OFF-COURTS 200910e ÉDITION APPEL DE FILMS
Rencontre France/Québec autour du court métrage

Trouville-sur-Mer, le lundi 6 avril 2009 :
L’appel de films (compétition) de la 10e édition de OFF-COURTS Trouville, qui se tiendra cette année du 4 au 12 septembre 2009, est officiellement ouvert !

OFF-COURTS lance une invitation aux cinéastes et vidéastes à soumettre leurs œuvres.

Comment s’inscrire…
Les candidats doivent impérativement remplir la fiche d’inscription (bilingue pour les besoins du marché Off-Courts) en ligne et la joindre à leur envoi.
Les œuvres soumises à la compétition ne doivent pas excéder 40 minutes et doivent avoir été produites après le 1er janvier 2008. Tous les genres sont acceptés (fiction, documentaire, expérimental, animation etc.).

Dates limites :
Films québécois : 29 mai 2009
Films français et internationaux : 13 juin 2009

La sélection :
Les résultats de la sélection seront connus le ou vers le 15 juillet 2009.

Le Marché du Film court de Trouville :
Si le Festival Off-Courts, à travers sa programmation franco-québécoise, est devenu, un véritable pont entre l’Europe et l’Amérique du Nord en matière de court métrage, le Marché International du Film Court de Trouville tend à devenir une passerelle d’échanges mondiaux.

En 2008, 27 professionnels de 8 pays à travers l’Europe, l’Amérique et l’Asie ont pu découvrir les 1500 courts métrages inscrits au Festival Off-Courts.
Tous les films inscrits sont automatiquement inscrits au Marché*.
* sauf si demande contraire des ayants droit.
Contacts :
Off-Courts : +33 (0)2 31 14 39 05 contact@off-courts.com
Marché du Film Court : +33 (0)6 25 45 80 38 marchedufilm@off-courts.com
Québec : +1 (514) 892 6466 sandra@off-courts.com

OFF-COURTS 200910th EDITION
CALL FOR FILMS ENTRY
The France/Quebec meeting about short film

Trouville-sur-mer, Tuesday, March 31st, 2009 :
The call for entry to the 10th edition of Off-Courts Trouville, which will be held from September 4 to 12, 2009, is officially open !

OFF-COURTS invites all film and video artists to submit their short films.

How to submit ?
Candidates have to fill in the online form on our website, print it and add it to the shipping of the DVD.
The inscription is open to all films under 40 minutes, produced after January 1st 2008. All types are accepted (fiction, animation, experimental, documentary, etc.).

Deadlines and registration :
Quebecers films : May 29th, 2009
French and international films : June 13th, 2009


Trouville Short Film Market :
If Off-Courts has become a bridge between Europe and North America for short films circulation, the Trouville International Short Film Market is aiming for international exchanges.

In 2008, 27 professionals from 8 countries in Europe, America and Asia discovered the 1500 short films subscrided to Off-Courts.
Every submitted short film will be automatically registered to the Market*.
*Unless opposite decision from right owners

Contacts :
Off-Courts : +33 (0)2 31 14 39 05 contact@off-courts.com
Marché du Film Court : +33 (0)6 25 45 80 38 marchedufilm@off-courts.com
Québec : +1 (514) 892 6466 sandra@off-courts.com

lundi, avril 06, 2009

Théâtre Mouffetard "L'Exil" de Montherlant

La rue à bien changé depuis le documentaire d'Agnès Varda "L'Opéra Mouffe", que des magasins de fringues. La petite cour enclavée entre des immeubles, où l'on attend l'heure du spectacle a gardé beaucoup de son charme. Je craignais de voir du Montherlant que je ne connaissais pas.J'ai eu l'agréable surprise de voir sur l'affiche que le directeur du théâtre était Pierre Santini, nous étions élèves chez Dullin dans les années cinquante. Connaissant le très bon comédien engagé qui fut directeur de l'ADAMI, je ne doutais pas de la qualité de ses productions.

Jean-Claude Dreyfus

Je l'ai vu dans un Molière, Le malade imaginaire avec Valérie Mairesse, ils étaient parfaits tous deux. A la Maison de la Poésie, donnant du Cocteau, on voyait le maitre, malgré la silhouette qui ne correspondait pas au côté émacié du poète, Jean-Claude Dreyfus était habité par l'auteur.
A Trouville, durant le Off-Court qui lui consacrait un hommage, il a donné un récital de chansons.
L'entendant chanter ce dimanche rue des Platriers, je le verrais bien dans le rôle de Méphistophélès de Faust, Il en a le charme pervers et joue très bien du rideau rouge comme d'une cape,et le refrain que reprend le public en choeur:
Supplice chinois
Quand je suis en toi
Délices chinois parfois
Quand je suis sans toi
L'ambivalence des artistes leur permet de séduire hommes et femmes.

dimanche, avril 05, 2009

Café philo des Phares

Qu'est-ce que la foi? (Irène)
La peur de l'incompétence_ Pourquoi est-il important de réussir?
Qu'est ce qu'un instant d'éternité?
Peut-on démontrer qu'il n'y a pas de finalité dans la nature?
Désir d'argent ou de pouvoir, quel est le pire?
La parité homme-femme est-elle une vaste fumisterie?
Foi=croyance-confiance-fidélité
Foi: l'irrationnel l'emporte (Nadia)La croyance n'est plus une hypothèse
Croyance: état de certitude La foi n'est pas rationnelle: soit émotion, soit énergie.
Je crois parce que c'est absurde(Alfred)
La foi est un pari (Pascal)

Et moi je crois à la foi du charbonnier, je n'ai pas osé le dire devant ces forts en thèmes.

vendredi, avril 03, 2009

lalalala est une revue virtuelle éditée par Fendre l'air L'éditorial de mars et avril 2009 La surprise de mars et avril 2009


"La Fille d'Ipanema "
(Antonio Carlos Jobin / Eddy Marnay)
EP Philips 434971 1964

Qu'une voix aussi pleine, aussi charnue ait pu s'alléger au point pratiquement de disparaître avec les vagues de la chanson ; qu'elle ait su modeler son phrasé sur (on voudrait dire "à même") la musique et suivre comme une ombre légère et fluide l'avancée de la bossa ; en un mot, que la quintessence de la parisienne, et même de la parisienne bourgeoise cinquante, ait réussi à se fondre dans l'univers brésilien de la bossa nova pour le transmettre aux secrétaires de la rue de Rivoli... tout cela est la preuve incontestable d'une grande interprète, mais surtout d'une grande musicienne.
http://lalalala.org/index.html

mercredi, avril 01, 2009

Le cerveau pourrit à partir de 27 ans

Le professeur Timothy Salthouse de l'Université de Virginie a soumis 2000 patients en bonne santé âgés de 18 à 60 ans à des petits tests d’agilité mentale (de ceux que l’on vend aux seniors sur consoles de poche) pendant sept années. Ses conclusions sont publiées dans les colonnes du dernier numéro de Neurobiology of Aging (chouette journal au demeurant). Elles sont sans appel. Dès 27 ans, le cerveau humain commence à ramollir. Irrémédiablement. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées
Le cerveau pourrit à partir de 27 ans

Les capacités mentales de qualité et de rapidité de raisonnement, ou encore de visualisation spatiale, perdent de leur vigueur beaucoup plus tôt qu’on ne l’imaginait. D’autres tests réalisés dans le cadre de la recherche contre la maladie d’Alzheimer aboutissent au même résultat : en essayant de détecter des signes de démence le plus tôt possible, le docteur Rebecca Wood a constaté qu’à 22 ans, l’homme est au top de sa forme intellectuelle, puis il stagne pendant 5 ans avant d'intellorabougrir. La mémoire tient bon jusqu’à 37 ans en moyenne, et tout ce qui relève du savoir accumulé résiste jusqu’à la soixantaine. Mais le déclin cognitif frappe tôt, très tôt.