mardi, mars 31, 2009
lundi, mars 30, 2009
La pelouse
Il est cinq heures, seuls quelques bancs au soleil dans ce square dont les deux petites pelouses en sommeil hivernal sont protégées par des palissades en grillage. Un très beau couple arrive avec leurs enfants. Le plus jeune à peine 4-5 ans a un revolver à la main. Cela a beau n'être qu'un jouet, je suis surprise que des parents BCBG laisse ce gosse en public nous défier de son regard avec cette arme psycologique. Heureusement le papa se met à distraire son gamin en jouant avec lui au foot. La balle ne va jamais haut, le pied du petit joue à pousse pousse. A un moment, le ballon lancé par le père franchit le grillage, il ne peut le récupérer, il lance son gamin par dessus, mais celui-ci, tout heureux d'avoir comme champ de vision une pelouse à lui tout seul, la traverse de part en part, sans vouloir revenir aux injonctions de son père, toujours poussant son ballon devant lui, dans cette herbe tendre de printemps. Je regarde la mère, elle ne réagit pas, tout semble la laisser indifférente, alors que cette scenette à manifestement un public. Un gamin plus grand grimpe,puis se laisse tomber sur l'herbe en donnant un coup de tête sur la balle que le père récupère ainsi. Le gamin se sent tout seul dans son arène, il appelle: Papa!Papa! Lequel papa fait semblant de ne pas l'entendre en s'éloignant, le gosse se sent puni de sa désobéissance, quelques secondes et le père reprend l'enfant dans ses bras.
dimanche, mars 29, 2009
Café des phares-Lycée Henri Martin ( Saint Quentin)
Une classe de première du Lycée Henri Martin a prit le car pour venir voir Le Café Philo des Phares, ils étaient quarante jeunes gens chapeautés par par monsieur Mousset. Telles furent les questions proposées:
Toujours et jamais, aussi longs l'un que l'autre.
L'oiseau de Minerve ne s'envole qu'à la tombée de la nuit.
Y-a-t-il un âge pour philosopher?
Pourquoi la culture universitaire ne répond plus à nos attentes?
Suffit-il d'un coup de tête pour s'embarquer vers l'inconnu?
Rien n'est plus dangereux qu'une idée, si l'on a qu'une idée.
L'amour peut-il être à la fois rationnel, et émotionnel?
Pourquoi vivre si c'est pour mourir un jour? Gunther a choisi de débattre sur cette dernière question: "Je ne veux pas de visage innommable, quel est votre prénom?- Harmonie! lui répondit la jeune fille."
Mélanie: La mort c'est la célébration de la vie, la preuve on va visiter le cimetière du Père Lachaise après
L'ange des Ailes du désir(Wims Wenders)tant qu'il est immortel, il ne peut pas aimer.
Il faut toute une vie pour devenir un enfant (Picasso)
Nadia: Vivre nous est aussi étranger que la mort, vivre c'est un pari, c'est pas définissable, j'investis dans le long terme.
L'être le plus diminué est mieux que le néant
J'aurais bien aimé que tout le monde meurt avant moi! (Mazarin)
La seule vraie jubilation c'est l'air du temps (Dorothée)
Aime ce qui est le plus vivant!
Toujours et jamais, aussi longs l'un que l'autre.
L'oiseau de Minerve ne s'envole qu'à la tombée de la nuit.
Y-a-t-il un âge pour philosopher?
Pourquoi la culture universitaire ne répond plus à nos attentes?
Suffit-il d'un coup de tête pour s'embarquer vers l'inconnu?
Rien n'est plus dangereux qu'une idée, si l'on a qu'une idée.
L'amour peut-il être à la fois rationnel, et émotionnel?
Pourquoi vivre si c'est pour mourir un jour? Gunther a choisi de débattre sur cette dernière question: "Je ne veux pas de visage innommable, quel est votre prénom?- Harmonie! lui répondit la jeune fille."
Mélanie: La mort c'est la célébration de la vie, la preuve on va visiter le cimetière du Père Lachaise après
L'ange des Ailes du désir(Wims Wenders)tant qu'il est immortel, il ne peut pas aimer.
Il faut toute une vie pour devenir un enfant (Picasso)
Nadia: Vivre nous est aussi étranger que la mort, vivre c'est un pari, c'est pas définissable, j'investis dans le long terme.
L'être le plus diminué est mieux que le néant
J'aurais bien aimé que tout le monde meurt avant moi! (Mazarin)
La seule vraie jubilation c'est l'air du temps (Dorothée)
Aime ce qui est le plus vivant!
jeudi, mars 26, 2009
Les toilettes SVP
J'ai vu de magnifiques photos de toilettes signées par de grands designers, cela me rappelle qu'un jour au Club Med il y avait une ravissante hôtesse japonaise très polie, elle n'omettait jamais de dire aux clients qu'elle plaçait à table: Bon appétit! Une fois, elle croisé l'un des dits clients aux toilettes, et par réflexe, lui a dit: Bon appétit!
lundi, mars 23, 2009
Amouri Vassilius
J'avoue avoir eu des frissons en écoutant le jeune ténor, 19 ans, invité dans le JT de la 2
Les plâneurs du dimanche
événement proposé par Parhal
Les plâneurs du dimanche
Lieu : Café le 96 (Paris 75020)
Tarif : GRATUIT
Ça plâne...
Poésie, lecture, piano, accordéon, percussions, chant, violoncelle, poème, détente, parlotte, café à 1euro 1O
Participation Youwhal B.Yew et Parhal
http://www.myspace.com/youwhal
Les plâneurs du dimanche
Prendre au mot...mot à mot...mot pour mot...
Le rendez-vous des poètes,
des amoureux des mots, des musiciens, des comédiens,
plâner au dessus de soi-même...
Promenade poétique, le dimanche après midi,
flâner en rêverie.
Le 96 Le bar où l’on aime boire et discuter, lire et rêvasser, écouter et regarder, jouer et échanger.
En poussant la porte vous trouverez du café et des livres, de la bière et des concerts, des cocktails et un piano, des sirops et des expos, du vin et des après-midi jeux.
un chez-nous qui devient chez-vous ...
Avec la participation de Parhal et de Birgit Yew en attendant les autres…
Un espace ouvert à tous les amis du mot
Sur l'instigation d'une copine, Sacha, j'avais amené La dériveuse, aussitôt l'animateur a choisi de lire Dormir avec un homme c'était très troublant d'entendre son texte, celui d'une femme, lu par un homme, et comment? avec intelligence et passion.
C'est toujours émouvant d'écouter des amateurs, avec le tremblement du trac, lire leurs écrits ou chanter leurs chansons, accompagnés par des musiciens qui improvisent au fur et à mesure. Tout ça pour le prix d'un café, il y a des applaudissements à la clef.
pour goûter à la scène vivante
Infos pratiques Les plâneurs du dimanche :
Lieu : Café le 96
Adresse : 96 boulevard de charonne
Ville : Paris 75020
Café philo Les Phares
Sujets proposés par le collégial
Chacun est l'ombre de tous!
Peut-on être heureux?
La foi, justifie t-elle les moyens?
N'est-on pas animé par la foi sans le savoir?
Trop de stabilité nous mettrait en péril!
Partager ce qui nous sépare, c'est le sujet qui a été choisi par l'animateur
Aimer, c'est donner ce que l'on a pas (Lacan)
Au cours de la discussion, un plaisantin, j'imagine: Le vagin= absence de pénis!
Chacun est l'ombre de tous!
Peut-on être heureux?
La foi, justifie t-elle les moyens?
N'est-on pas animé par la foi sans le savoir?
Trop de stabilité nous mettrait en péril!
Partager ce qui nous sépare, c'est le sujet qui a été choisi par l'animateur
Aimer, c'est donner ce que l'on a pas (Lacan)
Au cours de la discussion, un plaisantin, j'imagine: Le vagin= absence de pénis!
samedi, mars 21, 2009
De l'autre côté de la rue
Grâce à Dieu, depuis des années j'ai cet espace 8h par semaine pour sortir mes miasmes sur ordinateur. Cela me fait m'habiller, sortir de chez moi, ne faut-il pas avoir de projet de vie à l'heure de la retraite? Ou faire amie-amie avec la cellule maligne qui se logerait n'importe où dans votre corps, de quoi occuper ses angoisses.
J'ai peur de la souffrance qui ne sert à rien.
Nous sommes acceuillis sur le pas de la porte par "Lapins superstars" ce qui met la rue en joie, du jazz comme on l'aime, ça swing.
jeudi, mars 19, 2009
Paris festif
J'ai toujours dit que Paris était une ville pour les chomeurs, quoi de plus gai que d'attendre deux heures à une terrasse de bistrot devant une tarte Tatin pour voir la queue du défilé, toutes les têtes ont l'air de se reconnaitre, le sourire est à l'avenant, et le soleil de la partie, et les enfants jouent dans les bacs à sable de nos squares pendant que les parents font la grève et vont à la manif.
Un mariage de rêve
Un mariage de rêve
Date de sortie : 06 Mai 2009 Les films de 2009 ...
Réalisé par Stephan Elliott
Avec Jessica Biel, Ben Barnes, Kristin Scott Thomas Plus...
Film britannique. Genre : Romance
Durée : 1h 36min. Année de production : 2008
Titre original : Easy Virtue
Distribué par Pyramide Distribution
Synopsis
Années 30. John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, aventurière américaine et sexy. Il l'épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n'est pas insensible au charme de sa belle-fille, l'allergie est instantanée chez Mrs Whittaker qui déroule un vaste champ de mines aux pieds de Larita. Celle-ci comprend vite qu'elle doit riposter si elle ne veut pas perdre John. La guerre des piques commence, les étincelles fusent... jusqu'au jour où le passé secret de Larita est révélé à tous. Elle décide alors de frapper un dernier grand coup.
Film léger, caustique, esthétique et jubilatoire,avec un somptueux tango comme je les aime, bien érotique!
Date de sortie : 06 Mai 2009 Les films de 2009 ...
Réalisé par Stephan Elliott
Avec Jessica Biel, Ben Barnes, Kristin Scott Thomas Plus...
Film britannique. Genre : Romance
Durée : 1h 36min. Année de production : 2008
Titre original : Easy Virtue
Distribué par Pyramide Distribution
Synopsis
Années 30. John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, aventurière américaine et sexy. Il l'épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n'est pas insensible au charme de sa belle-fille, l'allergie est instantanée chez Mrs Whittaker qui déroule un vaste champ de mines aux pieds de Larita. Celle-ci comprend vite qu'elle doit riposter si elle ne veut pas perdre John. La guerre des piques commence, les étincelles fusent... jusqu'au jour où le passé secret de Larita est révélé à tous. Elle décide alors de frapper un dernier grand coup.
Film léger, caustique, esthétique et jubilatoire,avec un somptueux tango comme je les aime, bien érotique!
Pierre Etaix « Ce qu'une goutte d'eau ne peut, l'orage le pleut »
À: lesfilmsdetaix@gmail.comBonjour,
Il y a quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, vous avez signé la pétition demandant la ressortie des films de Pierre Etaix. Du fond du cœur, MERCI.
Nous avons encore besoin de votre aide pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixés: la remise de 50 000 signatures à Mme Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication avant l'ouverture du Festival de Cannes.
Si, comme chaque signataire, vous invitez deux nouvelles personnes à signer cette pétition, nous atteindrons rapidement les 50 000 signatures !
Alors, parlez en à vos amis, collègues, conjoint... ou mieux, prenez un peu de votre temps, copier / coller le lien ci dessous et envoyez le à tous vos contacts en demandant de faire suivre...
http://sd-11920.dedibox.fr/~bastien/SoutienEtaix.pdf
(il s'agit d'un petit texte rappelant les faits et permettant d'accéder à la pétition et à d'autres documents)
Comme l'a si poétiquement dit Antoine Hervé dans son message à Pierre Etaix: « Ce qu'une goutte d'eau ne peut, l'orage le pleut »
Merci de votre aide. Les amis de YoYo.
PS: La pétition est à cette adresse:
http://www.ipetitions.com/petition/lesfilmsdetaix/
Vous pouvez télécharger un dossier et une revue de presse à cette adresse:
http://www.edaguide.fr/etaix/DossierPresseFr.pdf
Le dossier en anglais est ici:
http://www.edaguide.fr/etaix/DossierPresseEn.pdf
Le site est là:
http://www.lesfilmsdetaix.fr/
Et pour tout renseignement, c'est ici:
lesfilmsdetaix@gmail.com
Rechercher dans Mail
Il y a quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, vous avez signé la pétition demandant la ressortie des films de Pierre Etaix. Du fond du cœur, MERCI.
Nous avons encore besoin de votre aide pour atteindre l'objectif que nous nous sommes fixés: la remise de 50 000 signatures à Mme Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication avant l'ouverture du Festival de Cannes.
Si, comme chaque signataire, vous invitez deux nouvelles personnes à signer cette pétition, nous atteindrons rapidement les 50 000 signatures !
Alors, parlez en à vos amis, collègues, conjoint... ou mieux, prenez un peu de votre temps, copier / coller le lien ci dessous et envoyez le à tous vos contacts en demandant de faire suivre...
http://sd-11920.dedibox.fr/~bastien/SoutienEtaix.pdf
(il s'agit d'un petit texte rappelant les faits et permettant d'accéder à la pétition et à d'autres documents)
Comme l'a si poétiquement dit Antoine Hervé dans son message à Pierre Etaix: « Ce qu'une goutte d'eau ne peut, l'orage le pleut »
Merci de votre aide. Les amis de YoYo.
PS: La pétition est à cette adresse:
http://www.ipetitions.com/petition/lesfilmsdetaix/
Vous pouvez télécharger un dossier et une revue de presse à cette adresse:
http://www.edaguide.fr/etaix/DossierPresseFr.pdf
Le dossier en anglais est ici:
http://www.edaguide.fr/etaix/DossierPresseEn.pdf
Le site est là:
http://www.lesfilmsdetaix.fr/
Et pour tout renseignement, c'est ici:
lesfilmsdetaix@gmail.com
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mercredi, mars 18, 2009
Le statut quo
Une dernière petite ligne droite, je ne cède en rien aux racontars des uns des autres, mes amis sont devenus si fragiles, je n'ose les appeler, mais je ne refuse aucun de leurs rendez-vous. Notre temps de nous voir est suspendu à un fil, une piqûre de plus, un souffle d'escalier en moins pour descendre dans une salle de projection, la digestion d'un repas chinois plutôt que la traditionnelle escalope à la crème, la petite promenade côté ombre du trottoir, les souvenirs aigres doux sur nos chers disparus, nos ambitions ont perdu de l'aile, on se contente d'un blog, au Salon du livre j'ai cherché, pas de place pour les vieux coucous, les stands s'amenuisent, le jeunisme triomphe pour combien de temps, ils sont frais émoulus d'une culture du Net, ça claque dès la première phrase, il faut en jeter, frapper tout de suite! a dit l'un d'eux, bref personne ne s'attarde sauf quelques retraités assis aux abords des radios pour entendre en live, il reste notre vie, celle que l'on s'accorde en filigrane des grands élans, et rêver de voyage, toujours, devant un livre ouvert, qu'on le lise ou pas.
mardi, mars 17, 2009
Tournez manège!
Pas question de s'enfermer dans le métro un si beau jour Je vais au Salon du livre, l'autobus n'arrive pas à se frayer un passage pour traverser la Seine, tout est bouclé, il retourne au point de départ,en ayant contourné la Bastille, du Cirque d'hiver, une heure après je me retrouve au Cirque d'hiver, Étant la seule passagère qui a refusé de descendre aux stations de métro, je me laisse bercer par les virages du mastodonte jusqu'au terminus Porte des Lilas. C'est très doux de visiter ainsi Paris. Puis le PC2, puis le tram, c'était deux heures de ballade.
Un auteur est interviewé par Radio France Culture: La douceur, c'est l'acceptation du vivant, contrairement aux éternels énervés qui ne profitent de rien! "Vers la douceur" François Bégaudeau (Verticales)
Un auteur est interviewé par Radio France Culture: La douceur, c'est l'acceptation du vivant, contrairement aux éternels énervés qui ne profitent de rien! "Vers la douceur" François Bégaudeau (Verticales)
« La différence entre les surréalistes et moi, c'est que moi je suis surréaliste »Dali
Qui pourra me dire le pourcentage entre le talent et la méchanceté, et celui de la gentillesse? J'ai toujours admiré les gens pour ce qu'ils étaient: des artistes soit, mais combien narcissiques, égocentriques, jaloux. Du moment que je me sens nourrie, je gobe les couleuvres, est-ce du masochisme? D'autres se protègent, ne courant pas les risques de n'être que des figurants dans la vie des personnages publics
Un soir, à la Coupole, une femme avec une voix étrangement masculine interpelle Sternberg: Tu ne m'a pas téléphoné, je te fais peur?
Danièle Borde et moi étions assises de chaque côté de Sternberg, au vu de cette créature superbe je dis: Ce n'est pas drôle de faire de la figuration! Danièle me répliqua: si c'est dans un Cécile B. de Mille, moi je veux bien!
Il s'agissait de la célèbre égérie de Dali,Amanda Lear.
Ainsi je fais de la figuration dans le dernier Varda: Les plages d'Agnès La réalisatrice y a inséré un plan d'Opera Mouffe tourné dans les années cinquante
Ce court métrage était annoncé sur le journal Le Parisien comme étant présenté par Agnès Varda dimanche dernier Au Jeu de Paume (jeu de V.) pour faire un jeu de mot. Nous y fûmes avec Féri Rutmayer, il y avait la queue, personne n'a su nous expliquer la défection de la réalisatrice.
Un soir, à la Coupole, une femme avec une voix étrangement masculine interpelle Sternberg: Tu ne m'a pas téléphoné, je te fais peur?
Danièle Borde et moi étions assises de chaque côté de Sternberg, au vu de cette créature superbe je dis: Ce n'est pas drôle de faire de la figuration! Danièle me répliqua: si c'est dans un Cécile B. de Mille, moi je veux bien!
Il s'agissait de la célèbre égérie de Dali,Amanda Lear.
Ainsi je fais de la figuration dans le dernier Varda: Les plages d'Agnès La réalisatrice y a inséré un plan d'Opera Mouffe tourné dans les années cinquante
Ce court métrage était annoncé sur le journal Le Parisien comme étant présenté par Agnès Varda dimanche dernier Au Jeu de Paume (jeu de V.) pour faire un jeu de mot. Nous y fûmes avec Féri Rutmayer, il y avait la queue, personne n'a su nous expliquer la défection de la réalisatrice.
lundi, mars 16, 2009
Tout a une faim!
Où vont donc déjeuner les spécialistes de la Science-Fiction? Depuis les années 65, Antonio, Aux Trois Canettes, (chez Alexandre) leur réservait la salle du haut chaque lundi midi, et sans façon, s'asseyaient au fur et à mesure, les gens qui débarquaient. Il y avait l'arrière garde: Gérard Klein directeur de collection chez Laffont- André Ruellan qui fait des siennes en écrivant des scénaris pour le turbulent Jean-Pierre Mocky - Philippe Curval sévit encore au Magasine littéraire- Marianne Leconte et tous ses ouvrages sur la santé, le tarot, et j'en passe- Jacques Sternberg y fut de son vivant, m'invitant au passage à déjeuner- Et toute l'avant garde, une pléiade de jeunes dont je n'ai rien lu puisque je ne lis pas, mais dont j'écoute volontiers les échanges amicaux, ils sont cernés par de ravissantes jeunes journalistes de la radio. Et voila t-il pas que notre Antonio nous offre une flasque de Grappa pour signaler son départ en retraite. Où trouver un lieu aussi convivial, le nombre de convives n'est jamais sûr, et la pâte, ça allait à tout le monde. Ruellan dit que c'est unique dans le monde de l'édition une telle fidélité de près de cinquante ans à un lieu unique.
dimanche, mars 15, 2009
Café des Phares- philo
Faut-il préférer le bonheur pour soi-même, à la vérité? (Nadia)
Le fait d'être heureux n'est pas propice à la recherche de la vérité (Simone)
La vérité n'est pas multiple, elle est une (Simone de Beauvoir)
Bonheur-vérité, sont des abstractions (Alfred)
La vérité si je mens!
A quoi sert le soleil qui brille si je suis enfermé dans ma caverne
La personne qui choisit le sujet à le bénéfice de la parole (Gérard)
Y-a-t-il une bulle spéculative dans la philosophie?
Y-a-t-il des erreurs dans la nature?
Le bonheur c'est quelque chose à construire dans le temps
La vie n'est pas dans les projets
Puisque désormais tout est permis, que faire? -Si je n'ai pas de bonheur, je ne suis pas heureux (Alfred)
Partager ce qui nous sépare
Le mélancolique est malade de sa vérité
En vérité, je vous le dis (Jésus Christ)
L'introspection est un métier: en forgeant, on est apte à devenir forgeron!
Est-il trop tôt pour dire qu'il est trop tard? (Pierre Dac)
Il y a le mensonge pieux, pour les malades en fin de vie.
La caverne de Platon est tellement aveuglante qu'il doit en subir les foudres.
La seule vie est celle que nous pouvons raconter, l'autre est dans les limbes de l'oubli (Gérard)
Bonheur: quelque chose à construire dans le temps.
Il y a l'âge esthétique- moral- religieux - (schopenhauer)
La vie n'est pas dans les projets, elle est dans le présentéisme
Virus- viral- viril- virtuel- vertu: racine homme =vérité: affaire de mecs du temps romain.
Un braqueur s'est laissé piéger après 38 braquages réussis avec un pistolet d'enfant Il s'affublait juste d'une moustache et vivait la grande vie se faisant passer pour un riche héritier. Il a trouvé pesant de vivre derrière un masque.
On n'a pas parlé de jouissance, d'amour! On ne peut pas s'installer dans le bonheur, le maîtriser!
Jacques Baratier m'avait dit: Tu ne seras jamais une grande artiste, tu n'aimes pas souffrir, tu as trop le goût des petits bonheurs! J'ai cessé de courir le cacheton
Le fait d'être heureux n'est pas propice à la recherche de la vérité (Simone)
La vérité n'est pas multiple, elle est une (Simone de Beauvoir)
Bonheur-vérité, sont des abstractions (Alfred)
La vérité si je mens!
A quoi sert le soleil qui brille si je suis enfermé dans ma caverne
La personne qui choisit le sujet à le bénéfice de la parole (Gérard)
Y-a-t-il une bulle spéculative dans la philosophie?
Y-a-t-il des erreurs dans la nature?
Le bonheur c'est quelque chose à construire dans le temps
La vie n'est pas dans les projets
Puisque désormais tout est permis, que faire? -Si je n'ai pas de bonheur, je ne suis pas heureux (Alfred)
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Le mélancolique est malade de sa vérité
En vérité, je vous le dis (Jésus Christ)
L'introspection est un métier: en forgeant, on est apte à devenir forgeron!
Est-il trop tôt pour dire qu'il est trop tard? (Pierre Dac)
Il y a le mensonge pieux, pour les malades en fin de vie.
La caverne de Platon est tellement aveuglante qu'il doit en subir les foudres.
La seule vie est celle que nous pouvons raconter, l'autre est dans les limbes de l'oubli (Gérard)
Bonheur: quelque chose à construire dans le temps.
Il y a l'âge esthétique- moral- religieux - (schopenhauer)
La vie n'est pas dans les projets, elle est dans le présentéisme
Virus- viral- viril- virtuel- vertu: racine homme =vérité: affaire de mecs du temps romain.
Un braqueur s'est laissé piéger après 38 braquages réussis avec un pistolet d'enfant Il s'affublait juste d'une moustache et vivait la grande vie se faisant passer pour un riche héritier. Il a trouvé pesant de vivre derrière un masque.
On n'a pas parlé de jouissance, d'amour! On ne peut pas s'installer dans le bonheur, le maîtriser!
Jacques Baratier m'avait dit: Tu ne seras jamais une grande artiste, tu n'aimes pas souffrir, tu as trop le goût des petits bonheurs! J'ai cessé de courir le cacheton
vendredi, mars 13, 2009
" Fils de truc-muche" (blog)
J'aurai bien aimé être "La fille à son père" On règle ses problèmes d'identité comme on peut, du moment que ça fait avancer dans la vie.
George Sand
"Tous, quand nous avons un peu de loisir et d'argent, nous voyageons, ou plutôt nous fuyons, car il ne s'agit pas tant de voyager que de partir, entendez-vous?"
mercredi, mars 11, 2009
"Doute"
Réalisateur
John Patrick Shanley
Acteurs
Meryl Streep, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams, Viola Davis, Lloyd Clay Brown, Joseph Foster, Bridget Megan Clark
Scénariste/Écrivain
John Patrick Shanley
Synopsis Doute
Bronx, 1964. Sur la foi du témoignage nébuleux de la douce Soeur James, institutrice sous ses ordres, l'acariâtre Soeur Aloysius, directrice d'une école catholique, se convainc que le père Flynn entretient une relation interdite avec Donald, le premier élève afro-américain admis dans l'établissement. Ni les doutes de la jeune enseignante, ni les protestations du prêtre charismatique, aux méthodes pédagogiques radicalement opposées à celles prescrites par Soeur Aloysius, ne parviennent à détromper cette dernière. Débute alors un duel entre la directrice et le prêtre, dont l'enfant ne serait plus que le prétexte et Soeur James, le malheureux témoin.
Le prêtre dans son prêche utilise une parabole: Imaginez qu'une personne médisante puis repentante vienne se confesser à moi! Je lui demande de rentrer chez elle, de prendre son oreiller , un couteau, d'aller sur son toit, de crever son oreiller et de revenir me voir! -Qu'est-ce qui s'est passé quand tu as crevé ton oreiller? - Les plumes se sont échappées et se sont dispersées au vent! - Même si tu les ramasses une à une, tu ne pourras jamais toutes les rattraper, ainsi en va t-il des médisances
John Patrick Shanley
Acteurs
Meryl Streep, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams, Viola Davis, Lloyd Clay Brown, Joseph Foster, Bridget Megan Clark
Scénariste/Écrivain
John Patrick Shanley
Synopsis Doute
Bronx, 1964. Sur la foi du témoignage nébuleux de la douce Soeur James, institutrice sous ses ordres, l'acariâtre Soeur Aloysius, directrice d'une école catholique, se convainc que le père Flynn entretient une relation interdite avec Donald, le premier élève afro-américain admis dans l'établissement. Ni les doutes de la jeune enseignante, ni les protestations du prêtre charismatique, aux méthodes pédagogiques radicalement opposées à celles prescrites par Soeur Aloysius, ne parviennent à détromper cette dernière. Débute alors un duel entre la directrice et le prêtre, dont l'enfant ne serait plus que le prétexte et Soeur James, le malheureux témoin.
Le prêtre dans son prêche utilise une parabole: Imaginez qu'une personne médisante puis repentante vienne se confesser à moi! Je lui demande de rentrer chez elle, de prendre son oreiller , un couteau, d'aller sur son toit, de crever son oreiller et de revenir me voir! -Qu'est-ce qui s'est passé quand tu as crevé ton oreiller? - Les plumes se sont échappées et se sont dispersées au vent! - Même si tu les ramasses une à une, tu ne pourras jamais toutes les rattraper, ainsi en va t-il des médisances
dimanche, mars 08, 2009
L'éternel féminin nous tire vers le haut (Goethe dans "Faust)
Avant de peindre le bambou, deviens le bambou (proverbe asiatique)
Si l'homme peut forcer, la femme peut simuler (Mona G. Le pouvoir du ventre)
J'ai une conscience aiguë du temps qui passe avec mes menstruations (Agnès-Marie Corot)
Tout le monde sait bien qu'Amour, est Dieu (Socrate)
La vérité est sur une lame de rasoir, elle peut tomber d'un côté ou de l'autre (Gunther)
J'ai une côte pour toi! ( un hongrois)
Le masculin dans une femme= acariâtre-bas bleu. (Yung)
Je ressens ce terme comme de la magie (Alfred)
Boule androgyne= hermaphrodite. Les Dieux étaient choqués par sa laideur, ils l'ont coupée en deux. Depuis l'éternel éros cherche l'éternelle beauté. ( mythe)
Si l'homme peut forcer, la femme peut simuler (Mona G. Le pouvoir du ventre)
J'ai une conscience aiguë du temps qui passe avec mes menstruations (Agnès-Marie Corot)
Tout le monde sait bien qu'Amour, est Dieu (Socrate)
La vérité est sur une lame de rasoir, elle peut tomber d'un côté ou de l'autre (Gunther)
J'ai une côte pour toi! ( un hongrois)
Le masculin dans une femme= acariâtre-bas bleu. (Yung)
Je ressens ce terme comme de la magie (Alfred)
Boule androgyne= hermaphrodite. Les Dieux étaient choqués par sa laideur, ils l'ont coupée en deux. Depuis l'éternel éros cherche l'éternelle beauté. ( mythe)
Je respecte chez les êtres que je chéris, tout ce que je ne comprends pas (Georges Sand)
A l'affiche du 2 février
au 5 avril 2009
Feu sacré
Pièce de Frédéric Chopin , George Sand
Montée par Bruno Villien
Avec Macha Méril , Marc Laforêt
GENRE : MUSIQUE DUREE : 1h30 Places disponibles : Lundi à 20H00 | Dimanche à 18H30.
Tarifs : 21-32 € tarif plein ou 21-32 € tarif adhérent (réserver).
Porte Saint-Martin
16, boulevard Saint-Martin, 75010 Paris
Plan d'accès Métro : Strasbourg Saint-Denis (ligne 4-8-9)
Bus : 20-38-39-47 arrêt Porte St Martin Borne Taxis : rue St Denis
Une authentique Princesse (Macha Méril) se coule dans le personnage de Georges Sand amoureuse d'un génie (Frédéric Chopin) interprêté par un grand musicien (Marc Laforêt)
samedi, mars 07, 2009
La femme est l'avenir de l'homme, je suis d'accord avec Aragon! ( Jean Ferrat)
Les grands du rire (France3) nous ont offert un florilège des chansons de Jean Ferrat dont: Ma France Et on ne peut que pleurer en entendant Nuit et Brouillard composé pour le film d'Alain Resnais, du même nom. Charles De Gaulle aurait demandé que cette chanson trop tragique ne passe plus à l'antenne
L'espoir est timide, ne pas le bousculer
Entre envisager le pire comme les commentaires médiatiques sur l'état du monde, et le meilleur préchi-précha du chrétien, il est une frilosité à envisager quoi que ce soit: les voyages avec leur lot d'attentats terroristes, les amours qui font la danse du crabe, une nourriture empoisonnante sauf si on veut bien mettre le prix du bio, le chauffage qui augmente alors que le froid perdure, j'imagine mes amis retraités devenant SDF, ils avaient pourtant mis les mains à la patte. Nous attendons quoi, les uns des autres, sinon la santé pour tous. L'appareillage hospitalier nous rassure, sauf qu'il manque la main d'oeuvre, attendre des heures dans un couloir à pisser le sang, ça j'ai connu, à l'époque je me demandais si c'était une mesure de rétorsion parce que soupçonnée d'avortement illicite. La femme n'est plus un objet chez nous s'entend, mais le respect doit être réciproque, j'aime la gente masculine avec tendresse et compassion pour tout ce qu'elle a à endurer: les guerres, les responsabilités matrimoniales, et nous baiser avec conviction alors que l'inquiétude est aussi leur lot: travail-patrie-fraternité- C'est le jour de la femme, nous ne faisons toujours pas "un" et je le regrette, d'ici à me pacser il y a loin
jeudi, mars 05, 2009
mercredi, mars 04, 2009
Walter Lewino walterlewino.unblog.fr/a-propos
Une idée par jour concoctée par un noble vieillard facétieux
A propos
navigation “Détournements” 4 mars, 2009
Posté par walterlewino dans : JEUX, POESIE-LITTERATURE, CULTURE , ajouter un commentaire
Chers amis/camarades vous vous êtes demandé d’où pouvaient bien venir toutes ces gravures. Le texte suivant devrait vous éclairer.
Il s’agit de la préface d’une grande sélection desdites gravures réunies en album qui est en attente d’éditeur.
Remarquable source d’information mis à la disposition d’un peuple rêvant de connaissance et de découverte, « Le Magasin pittoresque » fut créé en 1833. Nos historiens se sont peu intéressés à cette somme inépuisable pour qui veut étudier les goûts, la mentalité et le quotidien de nos ancêtres du XIXe siècle. Au moins à égalité avec les écrits de Hugo, Balzac, Flaubert, Zola, qui font office de référence absolue.
LeXIXe est l’âge d’or des publications dites populaires, l’ancêtre des médias qui triomphent aujourd’hui à la télé, sur la lancée de« Cinq Colonnes à la une ». « Le Magasin pittoresque » fut créé par un saint-simonien, Edouard Charton, qui, s’inspirant de publications anglaises, principalement du « Penny Magazine », entreprit en 1833 de lancer une sorte d’Encyclopédie populaire publiée semaine après semaine pour la modique somme de deux sous ( dix centimes), avant d’être contraint à passer mensuel, puis bimensuel vers 1850
Mariant astucieusement l’avancée scientifique de l’époque à la grandeur du passé et à la découverte de civilisations inconnues, il connut un rapide succès, plus de 100 000 exemplaires vendus. Le grand souci d’Edouard Charton était d’éviter les sujets d’actualité, politiques ou autres, pouvant prêter à controverse. Honneur à l’archéologie, aux découvertes, aux voyages, à l’Histoire, à la vie animale, aux arts, à la science, le tout sous le contrôle d’un grand patron qui veillait à la bonne tenue littéraire et, surtout, morale des articles qui n’étaient pas signés
Ecoutons ce qu’un proche collaborateur, Jules Tissandier, disait : « Tous les jeudis, Edouard Charton donnait ses audiences au premier étage des bureaux d’abonnements. Il se tenait assis devant une table ronde recouverte d’un tapis vert. Le lieu avait un caractère de simplicité monacale. Tous les visiteurs étaient facilement admis : ils s’asseyaient autour de la pièce et venaient tour à tour prendre place à côté de M. Charton. La conversation de chacun était ainsi entendue par tous…. Le Directeur du « Magasin pittoresque » a souvent corrigé lui-même les manuscrits écrits par des mains malhabiles ; il les renvoyaient à leur auteur, en prenant peine de dire quel était leur côté défectueux et ce qu’il y avait à faire pour en améliorer la forme… ».
Quelle leçon d’humilité et de professionnalisme. A sa manière ce fut le précurseur du journalisme moderne.
Jean Aicard, George Sand, Camille Flammarion… y firent anonymement leurs premiers pas de journaliste. Jules Verne s’en inspira pour certains de ses romans
Charton quitta la direction du « Magasin pittoresque » peu de temps avant son décès en 1890. Entre temps il a participé à la création de « l’Illustration » en 1843, dont il préféra démissionner dix plus tard devant la direction franchement politique et élitiste que prenait la publication. Puis en 1860, infatigable travailleur, il lança le « Tour du monde », magazine principalement axé sur la découverte des autres civilisations vivantes
Mais le grand mérite d’Edouard Charton, personnage étonnant, aujourd’hui oublié, est d’avoir compris l’importance de l’illustration. Il disait volontiers vouloir « parler aux yeux pour arriver plus sûrement à l’esprit », sa version du bien connu « un petit dessin vaut mieux qu’un long discours ». Et de fait, il n’eut de cesse de trouver en ce début du XIXe siècle des dessinateurs et surtout des graveurs à la hauteur de ses ambitions. Encouragé par l’éditeur Firmin Didot, il alla en chercher jusqu’en Angleterre où s’imposait le grand Thomas Benwick. Et peu à peu il finit par imposer ses vues.
Les dessins et les gravures sur bois de bout (en deux mots s’il vous plaît) sont l’équivalent de nos photos actuelles. Moins saisies sur le vif, elles ont l’avantage de mettre en valeur l’élément parlant du sujet qu’elles entendent représenter. Pas de problème d’effet de lumière esthétisante pour elles. Si le contre-jour convient, elles ne s’en privent pas ; s’il faut mettre en valeur un visage elles en accentuent délicatement les traits ; si l’arrière-fond est à la fois secondaire et nécessaire, on le présente en demi-teinte. Les grands graveurs restèrent fidèles à la technique du bois de bout , usant soit du buis, le plus ferme, le plus précis, au pommier ou au poirier sauvage, plus tendres et plus sensuels au moment de la coupe au burin. Bientôt s’imposèrent la taille douce sur cuivre puis l’eau forte et la litho, premier pas vers la photogravure.
L’illustrateur est maître de chaque parcelle de sa production, il peut retoucher, recommencer quand bon lui semble. C’est tout l’avantage de l’artisanat. L’imaginaire est son maître et inspirateur. Parfois il grave lui-même, parfois il s’en remet à ces graveurs professionnels dont la dextérité est surprenante pour nous qui ne croyons plus qu’à la technique informatisée. Ils savent que l’oeil qui regarde demande moins de signifié que de signifiant, en un mot que leur cliché demeure soumis l’histoire et non son inspirateur comme souvent la photo de nos jours. L’instant pour eux n’est pas symbole, mais uniquement modeste témoin. Se retrouvent chez elles toutes les leçons des grands maîtres du passé ; art de la mise en situation, souci de l’expression intériorisée, harmonie des lignes qui se rejoignent et se complètent.
C’est la fin d’une époque. Bientôt la photographie va s’imposer. Avec son instantanéité aveugle, sa précision et non son sens de l’évocation, jouant de l’instant et négligeant les raisons d’être, triomphant dans l’esthétisme m’as-tu-vu et plutôt que dans le simple témoignage, célébrant l’ère du presse-bouton de préférence à celle du presse-citron. Certaines de ces illustrations, pourtant, étaient de véritables mini-chefs-d’œuvre. Pas étonnant que Gavarni, Cham, Gustave Doré, Granville… y participèrent au début de leurs brillantes carrières et même après.
Parmi les meilleurs illustrateurs moins connus on retrouve : Johannot, Pisan, Lavoignat , Thérond, Girardet, Lavée, Lix…
N’oublions pas les graveurs, hélas la plupart du temps anonymes : Riou, Benett, Pinnaker, Ravenel, Castelli, Touillant …
La presse à l’époque était multiple. A côté du « Magasin pittoresque » se sont rapidement retrouvés « L’Illustration » plus porté sur l’actualité, le respect aux grands personnages de l’époque, surtout quand ils sont au pouvoir, et qui survécu jusqu’en 1957, s’étant rapidement convertie à la photographie. Elle fut attaquée sur ses deux flancs, d’abord par « Le Journal illustré » nettement plus populaire (15 centimes l’exemplaire contre 75) puis par « Le Monde Illustré » qui jouait la qualité intellectuelle (63 centimes ). Il faut aussi citer « Journal du Dimanche », rien avoir avec l’actuel, qui était spécialiste des feuilletons ; « Les Merveilles de la science » de Louis Figuier ; « Le Musée des familles » créé par Emile de Girardin, destiné à une clientèle bourgeoise et catholique, qui publia des feuilletons signés Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Jules Verne ; « Le Tour du monde » dont nous avons déjà parlé ; « Veillées des chaumières » délicieusement populaire bourrées de feuilletons édifiants ; « La Mosaïque » portée sur l’illustration, et toute une série de suppléments des quotidiens qui s’engouffrèrent dans la brèche dont le premier et le plus réussi fut celui du « Petit Journal » ; Côté gaudriole on retrouve « Le Journal pour rire », où Gustave Doré fit ses premières armes.
Le modeste album que nous présentons se veut passerelle entre passé et présent. Nous y avons détourné de ses gravures parmi les plus pittoresques, sans nous préoccuper de leur fonction première, afin de leur redonner une vie qu’elles ne méritaient pas d’avoir perdue. Un peu à la manière des surréalistes, principalement Max Ernst et ses « Femmes cent tête », de Jacques Prévert, des situationnistes et même de « Harakiri » à ses débuts, il nous a semblé plaisant de les accommoder à une sauce moderniste en attendant qu’un historien se penche sur ces trésors irremplaçables de la sensibilité populaire d’une époque à qui nous devons tant.
WALTER LEWINO
A propos
navigation “Détournements” 4 mars, 2009
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Chers amis/camarades vous vous êtes demandé d’où pouvaient bien venir toutes ces gravures. Le texte suivant devrait vous éclairer.
Il s’agit de la préface d’une grande sélection desdites gravures réunies en album qui est en attente d’éditeur.
Remarquable source d’information mis à la disposition d’un peuple rêvant de connaissance et de découverte, « Le Magasin pittoresque » fut créé en 1833. Nos historiens se sont peu intéressés à cette somme inépuisable pour qui veut étudier les goûts, la mentalité et le quotidien de nos ancêtres du XIXe siècle. Au moins à égalité avec les écrits de Hugo, Balzac, Flaubert, Zola, qui font office de référence absolue.
LeXIXe est l’âge d’or des publications dites populaires, l’ancêtre des médias qui triomphent aujourd’hui à la télé, sur la lancée de« Cinq Colonnes à la une ». « Le Magasin pittoresque » fut créé par un saint-simonien, Edouard Charton, qui, s’inspirant de publications anglaises, principalement du « Penny Magazine », entreprit en 1833 de lancer une sorte d’Encyclopédie populaire publiée semaine après semaine pour la modique somme de deux sous ( dix centimes), avant d’être contraint à passer mensuel, puis bimensuel vers 1850
Mariant astucieusement l’avancée scientifique de l’époque à la grandeur du passé et à la découverte de civilisations inconnues, il connut un rapide succès, plus de 100 000 exemplaires vendus. Le grand souci d’Edouard Charton était d’éviter les sujets d’actualité, politiques ou autres, pouvant prêter à controverse. Honneur à l’archéologie, aux découvertes, aux voyages, à l’Histoire, à la vie animale, aux arts, à la science, le tout sous le contrôle d’un grand patron qui veillait à la bonne tenue littéraire et, surtout, morale des articles qui n’étaient pas signés
Ecoutons ce qu’un proche collaborateur, Jules Tissandier, disait : « Tous les jeudis, Edouard Charton donnait ses audiences au premier étage des bureaux d’abonnements. Il se tenait assis devant une table ronde recouverte d’un tapis vert. Le lieu avait un caractère de simplicité monacale. Tous les visiteurs étaient facilement admis : ils s’asseyaient autour de la pièce et venaient tour à tour prendre place à côté de M. Charton. La conversation de chacun était ainsi entendue par tous…. Le Directeur du « Magasin pittoresque » a souvent corrigé lui-même les manuscrits écrits par des mains malhabiles ; il les renvoyaient à leur auteur, en prenant peine de dire quel était leur côté défectueux et ce qu’il y avait à faire pour en améliorer la forme… ».
Quelle leçon d’humilité et de professionnalisme. A sa manière ce fut le précurseur du journalisme moderne.
Jean Aicard, George Sand, Camille Flammarion… y firent anonymement leurs premiers pas de journaliste. Jules Verne s’en inspira pour certains de ses romans
Charton quitta la direction du « Magasin pittoresque » peu de temps avant son décès en 1890. Entre temps il a participé à la création de « l’Illustration » en 1843, dont il préféra démissionner dix plus tard devant la direction franchement politique et élitiste que prenait la publication. Puis en 1860, infatigable travailleur, il lança le « Tour du monde », magazine principalement axé sur la découverte des autres civilisations vivantes
Mais le grand mérite d’Edouard Charton, personnage étonnant, aujourd’hui oublié, est d’avoir compris l’importance de l’illustration. Il disait volontiers vouloir « parler aux yeux pour arriver plus sûrement à l’esprit », sa version du bien connu « un petit dessin vaut mieux qu’un long discours ». Et de fait, il n’eut de cesse de trouver en ce début du XIXe siècle des dessinateurs et surtout des graveurs à la hauteur de ses ambitions. Encouragé par l’éditeur Firmin Didot, il alla en chercher jusqu’en Angleterre où s’imposait le grand Thomas Benwick. Et peu à peu il finit par imposer ses vues.
Les dessins et les gravures sur bois de bout (en deux mots s’il vous plaît) sont l’équivalent de nos photos actuelles. Moins saisies sur le vif, elles ont l’avantage de mettre en valeur l’élément parlant du sujet qu’elles entendent représenter. Pas de problème d’effet de lumière esthétisante pour elles. Si le contre-jour convient, elles ne s’en privent pas ; s’il faut mettre en valeur un visage elles en accentuent délicatement les traits ; si l’arrière-fond est à la fois secondaire et nécessaire, on le présente en demi-teinte. Les grands graveurs restèrent fidèles à la technique du bois de bout , usant soit du buis, le plus ferme, le plus précis, au pommier ou au poirier sauvage, plus tendres et plus sensuels au moment de la coupe au burin. Bientôt s’imposèrent la taille douce sur cuivre puis l’eau forte et la litho, premier pas vers la photogravure.
L’illustrateur est maître de chaque parcelle de sa production, il peut retoucher, recommencer quand bon lui semble. C’est tout l’avantage de l’artisanat. L’imaginaire est son maître et inspirateur. Parfois il grave lui-même, parfois il s’en remet à ces graveurs professionnels dont la dextérité est surprenante pour nous qui ne croyons plus qu’à la technique informatisée. Ils savent que l’oeil qui regarde demande moins de signifié que de signifiant, en un mot que leur cliché demeure soumis l’histoire et non son inspirateur comme souvent la photo de nos jours. L’instant pour eux n’est pas symbole, mais uniquement modeste témoin. Se retrouvent chez elles toutes les leçons des grands maîtres du passé ; art de la mise en situation, souci de l’expression intériorisée, harmonie des lignes qui se rejoignent et se complètent.
C’est la fin d’une époque. Bientôt la photographie va s’imposer. Avec son instantanéité aveugle, sa précision et non son sens de l’évocation, jouant de l’instant et négligeant les raisons d’être, triomphant dans l’esthétisme m’as-tu-vu et plutôt que dans le simple témoignage, célébrant l’ère du presse-bouton de préférence à celle du presse-citron. Certaines de ces illustrations, pourtant, étaient de véritables mini-chefs-d’œuvre. Pas étonnant que Gavarni, Cham, Gustave Doré, Granville… y participèrent au début de leurs brillantes carrières et même après.
Parmi les meilleurs illustrateurs moins connus on retrouve : Johannot, Pisan, Lavoignat , Thérond, Girardet, Lavée, Lix…
N’oublions pas les graveurs, hélas la plupart du temps anonymes : Riou, Benett, Pinnaker, Ravenel, Castelli, Touillant …
La presse à l’époque était multiple. A côté du « Magasin pittoresque » se sont rapidement retrouvés « L’Illustration » plus porté sur l’actualité, le respect aux grands personnages de l’époque, surtout quand ils sont au pouvoir, et qui survécu jusqu’en 1957, s’étant rapidement convertie à la photographie. Elle fut attaquée sur ses deux flancs, d’abord par « Le Journal illustré » nettement plus populaire (15 centimes l’exemplaire contre 75) puis par « Le Monde Illustré » qui jouait la qualité intellectuelle (63 centimes ). Il faut aussi citer « Journal du Dimanche », rien avoir avec l’actuel, qui était spécialiste des feuilletons ; « Les Merveilles de la science » de Louis Figuier ; « Le Musée des familles » créé par Emile de Girardin, destiné à une clientèle bourgeoise et catholique, qui publia des feuilletons signés Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Jules Verne ; « Le Tour du monde » dont nous avons déjà parlé ; « Veillées des chaumières » délicieusement populaire bourrées de feuilletons édifiants ; « La Mosaïque » portée sur l’illustration, et toute une série de suppléments des quotidiens qui s’engouffrèrent dans la brèche dont le premier et le plus réussi fut celui du « Petit Journal » ; Côté gaudriole on retrouve « Le Journal pour rire », où Gustave Doré fit ses premières armes.
Le modeste album que nous présentons se veut passerelle entre passé et présent. Nous y avons détourné de ses gravures parmi les plus pittoresques, sans nous préoccuper de leur fonction première, afin de leur redonner une vie qu’elles ne méritaient pas d’avoir perdue. Un peu à la manière des surréalistes, principalement Max Ernst et ses « Femmes cent tête », de Jacques Prévert, des situationnistes et même de « Harakiri » à ses débuts, il nous a semblé plaisant de les accommoder à une sauce moderniste en attendant qu’un historien se penche sur ces trésors irremplaçables de la sensibilité populaire d’une époque à qui nous devons tant.
WALTER LEWINO
mardi, mars 03, 2009
EMDR
Foin des psys je voulais goûter du bâton avec lequel on vous balaie les yeux, j'espérai sur cet effet hypnotique pour laver ma lourdeur On n'a pas voulu, il parait que cela ne s'applique pas à mon cas qui serait plus complexe que ce que l'on avait auguré après un quart d'heure de conversation téléphonique J'en suis pour mes frais. C'était pour me débarrasser de dépendances affectives, je ne vais pas m'en mettre d'autres matériellement avec une psycologue aussi charmante soit-elle. Ce qui m'a toujours troublée c'est cette dépendance que veulent créer les praticiens, au lieu de vous envoyer faire du cheval ou du saut à la perche. Et je pense toujours à ces femmes qui ne se laissent pas oublier par un ex-mari en exigeant une pension alimentaire.
lundi, mars 02, 2009
L’Autre Ecran
Programme des deux séances à venir : Pour en savoir plus http://toilesettoiles.blog.lemonde.fr
Vendredi 13 mars 2009 à 20 h
"Seul(e)s dans la ville"...
3 films de court métrage
En présence des réalisateurs Entrée libre Salle Jean Dame Centre sportif Jean Dame 17 rue Léopold Bellan 75002 Paris Métro Sentier ou Les Halles
Trois films, trois femmes, trois rencontres. Etrangères, elles se retrouvent seules, comme abandonnées dans la ville.
Dans ce temps suspendu, elles croisent d’autres solitudes.
ATA, de Cagla Zencirci & Guillaume Giovanetti
France – 2008 – 35 mm (1.85) – 26’
Ceyda, jeune femme turque d’origine aisée, arrive en France pour rejoindre l’homme qu’elle aime. Très vite, elle doit faire face à la solitude. Jusqu’au moment où elle rencontre, sur le chantier près de chez elle, un vieil asiatique, qui s’avère parler une langue très proche de la sienne...
CORPS ETRANGERS, de Naël Marandin
France – 2007 – 35 mm/1.85 – 21’
Elle est Chinoise, tout juste arrivée en France. Perdue dans ce pays dont elle ne parle pas la langue, elle erre dans la banlieue nord de Paris. Lui se laisse porter par une vie qui ne le satisfait pas. Sa frustration et le désarroi de la jeune fille les poussent l’un vers l’autre.
TAXI WALA, de Lola Frederich
16', 2007, 35mm, FRANCE
Un chauffeur de taxi commence sa journée de travail. Il emmène une femme qui lui indique une adresse. Arrivés à destination, le chauffeur de taxi réalise que le lieu indiqué n'existe plus. Peu à peu, il va prendre conscience que la femme qu'il emmène est complètement perdue. Incapable de rentrer chez elle, elle ne sait qu'une chose : par la fenêtre de son appartement, elle voit passer des trains.
Mardi 17 mars à 19 h 30
Rencontres autour de...
En partenariat avec le GREC
Films et débat animé par Jean Breschand, cinéaste et écrivain
LA FENÊTRE de Anne-Sophie ROUVILLOIS - 2008 - 26’39
Derrière sa fenêtre, une jeune femme guette les allées et venues du garçon qui habite en face de chez elle. Lui-même semble s’intéresser à cette voisine un peu farouche. Il est peintre et lui propose de faire son portrait. Ce qu’elle accepte.
COUTURIÈRE de Blédar GJELOSHAJI - 2008 - 23’
Un trio. Une femme, son enfant, son mari... Elle est "Couturière". Quelque chose comme l’émotion du corps et le corps de l’émotion.
WHITE SPIRIT de Martine DEYRES - 2007 - 37’40
Une piscine municipale, lieu banal de notre modernité.
Nettoyée en permanence, elle semble ne vouloir garder aucune trace de ceux qui la traversent.
Histoire d’un endroit qui s’acharne à être un lieu sans histoire.
L’Autre Ecran : deux séances par mois, le “jeudi du doc” et le “vendredi du court”
Ecran Libre tous les 1er mardis du mois
Manifestation soutenue par la mairie du 2e
Contact : Marie-Sylvie Rivière - Tél. : 01 42 36 48 70
Pour être tenu au courant de la programmation
Inscrivez-vous sur la liste mail : lautre.ecran@noos.fr
Vendredi 13 mars 2009 à 20 h
"Seul(e)s dans la ville"...
3 films de court métrage
En présence des réalisateurs Entrée libre Salle Jean Dame Centre sportif Jean Dame 17 rue Léopold Bellan 75002 Paris Métro Sentier ou Les Halles
Trois films, trois femmes, trois rencontres. Etrangères, elles se retrouvent seules, comme abandonnées dans la ville.
Dans ce temps suspendu, elles croisent d’autres solitudes.
ATA, de Cagla Zencirci & Guillaume Giovanetti
France – 2008 – 35 mm (1.85) – 26’
Ceyda, jeune femme turque d’origine aisée, arrive en France pour rejoindre l’homme qu’elle aime. Très vite, elle doit faire face à la solitude. Jusqu’au moment où elle rencontre, sur le chantier près de chez elle, un vieil asiatique, qui s’avère parler une langue très proche de la sienne...
CORPS ETRANGERS, de Naël Marandin
France – 2007 – 35 mm/1.85 – 21’
Elle est Chinoise, tout juste arrivée en France. Perdue dans ce pays dont elle ne parle pas la langue, elle erre dans la banlieue nord de Paris. Lui se laisse porter par une vie qui ne le satisfait pas. Sa frustration et le désarroi de la jeune fille les poussent l’un vers l’autre.
TAXI WALA, de Lola Frederich
16', 2007, 35mm, FRANCE
Un chauffeur de taxi commence sa journée de travail. Il emmène une femme qui lui indique une adresse. Arrivés à destination, le chauffeur de taxi réalise que le lieu indiqué n'existe plus. Peu à peu, il va prendre conscience que la femme qu'il emmène est complètement perdue. Incapable de rentrer chez elle, elle ne sait qu'une chose : par la fenêtre de son appartement, elle voit passer des trains.
Mardi 17 mars à 19 h 30
Rencontres autour de...
En partenariat avec le GREC
Films et débat animé par Jean Breschand, cinéaste et écrivain
LA FENÊTRE de Anne-Sophie ROUVILLOIS - 2008 - 26’39
Derrière sa fenêtre, une jeune femme guette les allées et venues du garçon qui habite en face de chez elle. Lui-même semble s’intéresser à cette voisine un peu farouche. Il est peintre et lui propose de faire son portrait. Ce qu’elle accepte.
COUTURIÈRE de Blédar GJELOSHAJI - 2008 - 23’
Un trio. Une femme, son enfant, son mari... Elle est "Couturière". Quelque chose comme l’émotion du corps et le corps de l’émotion.
WHITE SPIRIT de Martine DEYRES - 2007 - 37’40
Une piscine municipale, lieu banal de notre modernité.
Nettoyée en permanence, elle semble ne vouloir garder aucune trace de ceux qui la traversent.
Histoire d’un endroit qui s’acharne à être un lieu sans histoire.
L’Autre Ecran : deux séances par mois, le “jeudi du doc” et le “vendredi du court”
Ecran Libre tous les 1er mardis du mois
Manifestation soutenue par la mairie du 2e
Contact : Marie-Sylvie Rivière - Tél. : 01 42 36 48 70
Pour être tenu au courant de la programmation
Inscrivez-vous sur la liste mail : lautre.ecran@noos.fr
> Les différents systèmes politico-économiques (Agnès-Marie Corot)
> > > Socialisme: Tu as 2 vaches et tu en donnes 1 à ton voisin qui n'en a pas.
> > >
> > > Communisme: Tu as 2 vaches, le gouvernement les réquisitionne toutes les 2 et te donne un peu de lait
> > >
> > > Fascisme: Tu as 2 vaches, le gouvernement les réquisitionne toutes les 2 et te vend le lait
> > >
> > > Nazisme: Tu as 2 vaches, le gouvernement les réquisitionne toutes les 2 et ensuite te fusille
> > >
> > > Bureaucratie : Tu as 2 vaches, le gouvernement les réquisitionne toutes les 2, en abat une, trait l'autre, et jette le lait...
> > >
> > > Capitalisme: Tu as 2 vaches. Tu en échanges une contre un taureau, tu élèves tout un troupeau de vaches, tu les vends toutes et tu vis de tes rentes jusqu'à la fin de tes jours.
> > >
> > > Système américain: Tu as 2 vaches. Tu en vends une, et tu forces l'autre à produire du lait pour 4. Tu es étonné lorsque l'animal tombe raide mort.
> > >
> > > Système wallon: Tu as 2 vaches. Tu te mets en grève parce que tu en veux 3.
> > >
> > > Système japonais: Tu as 2 vaches. Tu les manipules génétiquement afin qu'elles deviennent 10 fois plus petites, et qu'elles produisent 20 fois plus de lait. Tu crées tes propres cartons de lait (les Vachimons-Z) et tu inondes le marché mondial avec.
> > >
> > > Système allemand: Tu as 2 vaches. Tu les manipules génétiquement pour que ça en devienne 100, qu'elles ne doivent manger qu'une fois par mois et qu'elles sachent se traire elles-mêmes.
> > >
> > > Système britannique: Tu as 2 vaches. Elles sont folles toutes les deux.
> > >
> > > Système italien: Tu as 2 vaches, mais tu ne sais pas très bien où exactement... Et maintenant tu vas manger tes spaghetti.
> > >
> > > Système espagnol : Tu as 2 vaches, tu les échanges contre un taureau et tu t'amuses à l'exiter avec un tissu rouge jusqu'à ce qu'il t'embroche avec ses cornes.
> > >
> > > Système russe: Tu as 2 vaches. Tu les comptes et tu te rends compte que tu en as en fait 5. Tu re-comptes, et cette-fois tu en as 30. Tu comptes une dernière fois et tu en vois 17. Tu arrêtes de compter, et tu ouvres ta quatrième bouteille de vodka de la matinée.
> > >
> > > Système juif: Tu as 2 vaches, tu construis un grand mur autour.
> > >
> > > Système palestinien: Tu as 2 vaches, tu leur apprends à lancer des pierres (au-dessus du mur).
> > >
> > > Système français: Tu as 2 vaches, et ce sont les vaches les plus belles, les plus cultivées et les plus importantes du monde. Mais tu es le seul à t'en rendre compte !
> > >
> > > Système suisse: Tu as 500 vaches mais aucune ne t'appartient. Tu gagnes de l'argent en les gardant chez toi pour un étranger 'anonyme'.
> > >
> > > Système indien: Tu as 2 vaches et tu les vénères.
> > >
> > > Système chinois: Tu as 2 vaches. 300 personnes les traient quotidiennement. Tu prétends avoir un taux de chômage nul, et une productivité bovine maximum. Tu exécutes le journaliste responsable de la fuite sur les chiffres réels.
> > >
> > > Système flamand: Tu as une seule vache et tu l' as épousée.
>
> > >
> > > Communisme: Tu as 2 vaches, le gouvernement les réquisitionne toutes les 2 et te donne un peu de lait
> > >
> > > Fascisme: Tu as 2 vaches, le gouvernement les réquisitionne toutes les 2 et te vend le lait
> > >
> > > Nazisme: Tu as 2 vaches, le gouvernement les réquisitionne toutes les 2 et ensuite te fusille
> > >
> > > Bureaucratie : Tu as 2 vaches, le gouvernement les réquisitionne toutes les 2, en abat une, trait l'autre, et jette le lait...
> > >
> > > Capitalisme: Tu as 2 vaches. Tu en échanges une contre un taureau, tu élèves tout un troupeau de vaches, tu les vends toutes et tu vis de tes rentes jusqu'à la fin de tes jours.
> > >
> > > Système américain: Tu as 2 vaches. Tu en vends une, et tu forces l'autre à produire du lait pour 4. Tu es étonné lorsque l'animal tombe raide mort.
> > >
> > > Système wallon: Tu as 2 vaches. Tu te mets en grève parce que tu en veux 3.
> > >
> > > Système japonais: Tu as 2 vaches. Tu les manipules génétiquement afin qu'elles deviennent 10 fois plus petites, et qu'elles produisent 20 fois plus de lait. Tu crées tes propres cartons de lait (les Vachimons-Z) et tu inondes le marché mondial avec.
> > >
> > > Système allemand: Tu as 2 vaches. Tu les manipules génétiquement pour que ça en devienne 100, qu'elles ne doivent manger qu'une fois par mois et qu'elles sachent se traire elles-mêmes.
> > >
> > > Système britannique: Tu as 2 vaches. Elles sont folles toutes les deux.
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> > > Système italien: Tu as 2 vaches, mais tu ne sais pas très bien où exactement... Et maintenant tu vas manger tes spaghetti.
> > >
> > > Système espagnol : Tu as 2 vaches, tu les échanges contre un taureau et tu t'amuses à l'exiter avec un tissu rouge jusqu'à ce qu'il t'embroche avec ses cornes.
> > >
> > > Système russe: Tu as 2 vaches. Tu les comptes et tu te rends compte que tu en as en fait 5. Tu re-comptes, et cette-fois tu en as 30. Tu comptes une dernière fois et tu en vois 17. Tu arrêtes de compter, et tu ouvres ta quatrième bouteille de vodka de la matinée.
> > >
> > > Système juif: Tu as 2 vaches, tu construis un grand mur autour.
> > >
> > > Système palestinien: Tu as 2 vaches, tu leur apprends à lancer des pierres (au-dessus du mur).
> > >
> > > Système français: Tu as 2 vaches, et ce sont les vaches les plus belles, les plus cultivées et les plus importantes du monde. Mais tu es le seul à t'en rendre compte !
> > >
> > > Système suisse: Tu as 500 vaches mais aucune ne t'appartient. Tu gagnes de l'argent en les gardant chez toi pour un étranger 'anonyme'.
> > >
> > > Système indien: Tu as 2 vaches et tu les vénères.
> > >
> > > Système chinois: Tu as 2 vaches. 300 personnes les traient quotidiennement. Tu prétends avoir un taux de chômage nul, et une productivité bovine maximum. Tu exécutes le journaliste responsable de la fuite sur les chiffres réels.
> > >
> > > Système flamand: Tu as une seule vache et tu l' as épousée.
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dimanche, mars 01, 2009
Café philo des Phares Paris Qu'est-ce qui nous fait tenir?
Voici toutes les propositions données à débattre:
Je continue à m'étonner dans l'acte de vivre
Vouloir se faire exister est-il philosophique?
On ne peut aimer que ce que l'on ne comprend pas bien
Il n'y a qu'un seul problème philosophique c'est le suicide (Albert Camus dans L'homme révolté)
Les occidentaux ne pensent pas à leurs pieds car ceux-ci sont loin de leurs têtes (proverbe asiatique)
Personne n'est transparent à personne, heureusement chacun à son secret.
Le bonheur c'est de se savoir nécessaire (Heidegger)
En partant, Marcel Duchamp a dit: Mon oeuvre est définitivement inachevée!
80% des gens ont une vie de résignation
Y-a-tilune magie dans le réel?
Suffit-il de demander "Pardon! pour être pardonné?
En faisant les choses, l'homme se fait lui-même
Ne pas savoir dire "Non!"
Est-ce que la peur de vivre n'est pas pire que la peur de la mort?
Qu'est-ce qu'une forteresse vide?- Le vivant est-il une machine?
Le monde que nous avons crée est le résultat de notre niveau de réflexion, mais le résultat qu'il engendre ne saurait être résolu à ce niveau (Einstein)
Epitate sur une vieille tombe romaine: Je n'étais pas, je suis devenu, je ne suis plus, peut m'importe!
Suicide: Ne pas se résigner
Dans le "Dialogue des Carmélites", la mère supérieure se délita le jour de sa mort
Niel Hahouttof pour expliquer les instincts suicidaires Selon la loi de la polarité il faut une pulsion de vie très forte,si celle ci est pervertie pour une raison X. elle se transforme en une pulsion de mort!
Le but de la philosophie: Vivre bien-Se remettre en question-Accepter la contradition.
La vraie intelligence c'est de reconnaitre celle des autres
On m'avait dit que j'avais une douce neurasthénie chronique, et que j'avais le syndrome de l'abandon. Quant au suicide, depuis que j'ai donné mon corps à la médecine, je ne suis plus pressée.
Je continue à m'étonner dans l'acte de vivre
Vouloir se faire exister est-il philosophique?
On ne peut aimer que ce que l'on ne comprend pas bien
Il n'y a qu'un seul problème philosophique c'est le suicide (Albert Camus dans L'homme révolté)
Les occidentaux ne pensent pas à leurs pieds car ceux-ci sont loin de leurs têtes (proverbe asiatique)
Personne n'est transparent à personne, heureusement chacun à son secret.
Le bonheur c'est de se savoir nécessaire (Heidegger)
En partant, Marcel Duchamp a dit: Mon oeuvre est définitivement inachevée!
80% des gens ont une vie de résignation
Y-a-tilune magie dans le réel?
Suffit-il de demander "Pardon! pour être pardonné?
En faisant les choses, l'homme se fait lui-même
Ne pas savoir dire "Non!"
Est-ce que la peur de vivre n'est pas pire que la peur de la mort?
Qu'est-ce qu'une forteresse vide?- Le vivant est-il une machine?
Le monde que nous avons crée est le résultat de notre niveau de réflexion, mais le résultat qu'il engendre ne saurait être résolu à ce niveau (Einstein)
Epitate sur une vieille tombe romaine: Je n'étais pas, je suis devenu, je ne suis plus, peut m'importe!
Suicide: Ne pas se résigner
Dans le "Dialogue des Carmélites", la mère supérieure se délita le jour de sa mort
Niel Hahouttof pour expliquer les instincts suicidaires Selon la loi de la polarité il faut une pulsion de vie très forte,si celle ci est pervertie pour une raison X. elle se transforme en une pulsion de mort!
Le but de la philosophie: Vivre bien-Se remettre en question-Accepter la contradition.
La vraie intelligence c'est de reconnaitre celle des autres
On m'avait dit que j'avais une douce neurasthénie chronique, et que j'avais le syndrome de l'abandon. Quant au suicide, depuis que j'ai donné mon corps à la médecine, je ne suis plus pressée.
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