jeudi, décembre 30, 2010

Ce n'est pas nous qui avons raison de la folie, c'est elle qui a raison de nous!

Lorsque les tensions sont trop fortes,les fêtes du jour de l'An n'ont pas la même connotation sentimentale que Noël, moindre mal que de ne pas festoyer avec un chapeau turlututu ridicule et des serpentins qui vous entravent les pieds.

vendredi, décembre 24, 2010

Je fais maigre!

Petits légumes vapeur, fromage blanc à 0/0, et noix en guise de friandise. Et le reste à l'avenant. La solitude est la voie royale disait mon enseignant de yoga Niels Hahoutoff. C'est comme un jeûne consenti, laisser les bruits courir, les laisser se télescoper, et ne pas réagir. Faire le deuil des désirs pervertis par la peur du manque ou de la violence, des affections qui vous rendent dépendant,retrouver une image de soi conforme à de modestes appétits (pas ceux que vous prêtent les autres)Tout le problème est là, aimer sans défiance, dans les familles, que de non-dit, et on est reparti pour une année en silence. Aucun abcès n'est vidé, à chacun son bâton de pèlerin, l'hypocrisie fait loi pour continuer sa modeste route, de toute façon on ne voit pas le travail des proches, il vaut mieux ne se vanter de rien sinon gare à l'humiliation: Ah! je ne savais pas!
Et même se justifier sur un blog, n'est pas sage!

Troubles fête! C'est la psy de service de Toute une histoire,Ce sont des personnes qui n'offrent pas de cadeaux mais aussi elles sont incapables d'affect, donc, elles règlent leurs comptes lors de Noël

mardi, décembre 21, 2010

Toute une histoire- Sophie Davant FR2

C'est fascinant et étrange ce jeune couple fusionnel: Nous faisons tout ensemble, s'il va aux toilettes, je m'assoie en face, s'il prend sa douche, je reste à côté! Je me sens mal si je ne suis pas toujours près de lui, ce n'est pas de la jalousie, c'est un manque!
Ils se tiennent la main, collés l'un contre l'autre, durant toute l'émission, le jeune homme se contente d'hocher la tête, cela dure depuis trois ans, ils ne veulent pas d'enfant: Il n'y a pas la place! dit-elle
Mais quel besoin de se présenter à cette émission?

dimanche, décembre 19, 2010

Romy Schneider : un portrait en trois notes Culture réalisé en 2008 par Frederick Baker


"Dommage qu'elle soit une putain" de John Ford,mis en scène au théâtre (1961)par LuchinoVisconti Le couple Romy Schneider- Alain Delon était troublant de jeunesse, de beauté et de talent.

Bertrand Tavernier relate le mot de son ingénieur du son: Les acteurs doivent descendre dans la mine et ramener du charbon; Il fait froid et noir dans la mine, ils sont seuls, nous ne pouvons qu'attendre qu'ils ramènent le minerai afin de l'enregistrer!
Romy était une bouteille d'eau gazeuse, il suffisait de secouer un peu et toutes les émotions jaillissaient!

vendredi, décembre 17, 2010

J'ai toujours aimé la montagne

Peut-être les souvenirs d'enfance en Suisse et dans les Pyrenées à grimper aux arbres jusqu'à en avoir le vertige, mais dès que je pouvais travailler à la montagne, grâce à trois chefs de village du Club Med: Gilbert Héron, Arlette Gilles, et Mirdieu, j'étais heureuse malgré mon salaire modique, d'être aux cimes, je marchais toujours plus haut suivant à la trace les pisteurs. Ils se moquaient quand il voyaient une ombre sur la poudreuse, ils savaient que c'était moi? Dès fin août, en altitude, il neigeait...Cela surprenait beaucoup de femmes en escarpins. Mais en saison d'hiver, au bout de quatre mois,je rêvais de terre brune, c'est fatiguant le blanc, fatiguant et angoissant.
Il ne faut pas croire que les jours de fêtes étaient des agapes pour nous petits GO (gentils organisateurs), la nuit à répéter les spectacles et à gonfler les ballons ou poser des guirlandes; et lors du grand buffet, nous étions derrière à servir les GM (gentils membres) qui prenaient des plâtrées goinfres des denrées de la fiesta, nous espérions en vain qu'il resterait un petit homard de derrière les fagots, que nenni, nous finissions en cuisine, n'ayant plus le choix de rien, c'étaient des jours de carême pour nous.

jeudi, décembre 16, 2010

Le manque de lumière

Entre chien et loup, c'est bien l'heure où la solitude est la plus aiguë, après, le petit écran brouille avec ses images,un mental trop lucide.
Un cafard à pleurer, et si les psys avaient tort, de préconiser l'éloignement absolu, traiter comme un chien, les personnalités sensitives, dans aucun autre cas on ne laisse les gens sans soins, ne fussent qu'amicaux!
Hier, au Magazine de la Santé ils ont parlé de la masturbation, autrefois les enfants étaient menacés de tous les maux, pire la peste!
En 1952 j'ai vu à Saint-Anne, qu'on ligotait d'une camisole de force la patiente afin qu'elle ne s'agite pas dans son lit. et si elle persistait, une série d'électrochocs avait raison, pour un temps, de son vice. Et ces dames retournaient à leur petite cuvette d'eau chaude dont la buée chatouillait leurs fesses, c'était un spectacle collectif pour le dortoir lors de la toilette.

Les jours avancent,

les heures passent, comme en convalescence, on se sent tourner à vide mais sans culpabilité. Il faut laisser le temps au temps! dit-on toujours.

mardi, décembre 14, 2010

L'autre

Se laisser dissoudre dans une folie douce, cela a toujours été mon rêve, alors pourquoi pas me couler dans celle de l'autre, si elle n'était pas faite d'injures, d'obcènitées.
Je suis restée au chevet d'une délirante durant plus d'un an, c'était Shérazade, elle me fascinait par sa culture persane et contemporaine, son flot ne cessait de crainte que nous ne rentrions dormir chez nous, je ne touchais à rien ne voulant faire office de boniche, elle arrosait son personnel de crachats, jetant leur dû par terre, afin de les humilier à ramasser l'argent. Un jour je lui ai vendu un bracelet africain, elle m'a reprit l'argent en me traitant de Connasse! Je n'ai plus eu de nouvelle jusqu'au jour où, un an après, elle s'était défenestrée.
Théâtre de l'Echo du Robec
(impasse des marais de Carville, Darnétal
02 35 88 98 86
contact@echodurobec.fr)
18 décembre
18h30 : vernissage de l'expo photos de Dominique Cordier
20h30 : "Méfaits divers"
d'Anton Tchekhov et Simone Arese,
avec Simone Arese et Hervé Boudin

lundi, décembre 13, 2010

Je vais faire comme les animaux, me mettre en léthargie, déjà que je dors entre huit-dix heures par nuit!

La télé aide beaucoup à abaisser les problèmes existentiels, on vit tout par procuration, alors les fêtes, le foi gras, les embrassades familiales!

jeudi, décembre 09, 2010

Le Jazz-Band- Le Petit Journal- Marcel Zanini

Rien de plus jouissif que de voir des musiciens en inviter d'autres qui sont dans la salle, pour faire des boeufs, c'est un spectacle improvisé avec des compétences reconnues, et la nostalgie de cinquante ans en arrière. Le Président, Monsieur Lester Young, c'est Sternberg qui me l'avait fait découvrir, c'était son jazzman préféré, avec sa partenaire à la vie comme sur scène Billie Hollyday, si tristes tous les deux que ça fascinait l'écrivain. J'aurai du me méfier d'ailleurs, lorsqu'il m'avait raconté qu'il n'était resté si longtemps avec sa dernière maitresse, le première DB: C'est sa capacité à la douleur qui me fascinait!
Etaix était là, sa femme Odile a été priée de chanter, dans la pure tradition des chanteuses américaines, c'est rafraichissant, c'est Tilly qui m'avait conviée à cette soirée. L'homme de troupe du concert c'est Marcel Zanini. Il ressemble à Groucho Marx, joue de deux instruments, la clarinette et le saxo, et chante des chansons de son cru avec un air bon enfant du haut de ses 87 ans passés. Quand Marcel à dit: Je vais vous raconter ma vie! le batteur lui a répliqué: Oh! Ca va durer un siècle! Il était entre autre, accompagné à la guitare par son fils Nabe, l'écrivain fétiche de Tilly. J'ai griffonné un petit mot: Je suis l'amie de votre ennemi Jacques Sternberg
Dorothée
Les musiciens qui jouaient ce soir là avec Marcel Zanini (chant, saxo, clarinette) étaient : Patrick Authier, piano- Pierre Maingourd, contrebasse- Marc-Edouard Nabe, guitare rythmique- Michel Denis, batterie- et un très bon saxo ténor dont je n'ai pas retrouvé le nom, il remplaçait le tromboniste habituel Patrick Bacqueville absent ce soir-là

Zanini, un grand musicien qui par la grâce d’une chanson et d’un petit chapeau a connu la gloire du jour au lendemain avec un million de disques vendus. Sa popularité ne doit pas pour autant faire oublier sa carrière de Jazzman. Connu du monde entier, il vit à New York de 1954 à 1958 et y rencontre Louis Armstrong, Charlie Parker, John Coltrane, Art Tatum, etc.
Saint-Germain-des-Prés avec la participation de Sam Woodyard est la synthèse du genre Zanini, un jazz chanté avec swing et bonne humeur
Patrick Frémeaux

mardi, décembre 07, 2010

A la fin de l'envoi, je touche! Arté- Cyrano de Bergerac



Gérard Depardieu rimaille avec la prose d'Edmond Rostand comme un fin bretteur qui aurait comme fer de lance sa voix si douce, à la limite du féminin, de la gloriole à la colère, jusqu'au plus subtil du sentiment amoureux, il fait mouche à tous les coups.

Le beau, c'est l'utile. (Platon)

Entendu cette citation au Magasine de la santé: Un psychiatre, c'est un dément qui a pour obsession de guérir les autres déments

lundi, décembre 06, 2010

"La médecine est en constant progrès, elle trouve de plus en plus de maladie" (...)

La dent dure.
Dame patronnesse offrant le ratelier de son défunt mari à un pauvre
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C'est beau le Téléthon, ces sourires d'enfants en fauteuil, et ces appels au don...au don....
Entre les aides auditives, les prothèses de dents, de hanches, le canal rachidien qui se bouche, les orteils en griffes, la cataracte qui accourt, et tout ça, la sécu n'en veut pas! Elle rembourse une goutte d'eau dans ce fleuve de misère, c'est comme quand vous appelez le plombier, vous ne savez quoi colmater en priorité, d'office il vous fait changer la chaudière.

vendredi, décembre 03, 2010

Voila!

Chaque fin de phrase se termine par:Voilà! Il faut comprendre l'inexpliqué, le non-dit, le tout ce que vous savez...Peu d'interviewés résistent à cette contraction de leur pensée: Voilà! Lorsqu'on a dit ce mot clé, on a tout exprimé.

lundi, novembre 29, 2010

Ingrid Bétancourt- C'est au programme- Sophie Davant



Ingrid Bétancourt a la grâce et le charme mystérieux d'un Modigliani

Il est vrai que les gens qui ont eu des bontés pour vous, se sentent dépossédés dès que vous n'avez plus le statut d'une victime. Même le silence a une fin

J'avais été au flan au studio me présenter à Jacques Becker qui faisait des essais pour son film "Les amants de Montparnasse" (1957), le réalisateur ne m'avait pas retenue, c'est Anouk Aimé qui a interprété Jeanne, la compagne de Modigliani.
Cela me fait penser qu'à plusieurs reprises, je n'ai fait des essais que lorsqu'un réalisateur n'était pas sur de pouvoir engager Anouk soit pour des raisons pécunières, soit pour des questions de dates de tournage...

jeudi, novembre 25, 2010

Journée contre les violences faites aux femmes "Une fille comme moi"

Ce documentaire est réalisé par Sandrine Goldschmidt, avec l'écoute et l'aide des éducatrices du FIT, les femmes racontent leur histoire individuelle et collective pour mieux dépasser les violences qu'elles ont subies, suivi d'une table ronde sur le thème:" Construire et se reconstruire après les violences" En présence d'Hèlène de Rugis (directrice adjointe de l'institut de victimologie) Marie Cervilli (directrice du FIT) Gaëlle Bougot (éducatrice spécialisée du FIT) Sandrine Goldschmidt (réalisatrice) et Bettina Collins ( spécialiste de l'intervention sociale auprès des groupes. Le débat est animé par Flora Boller, déléguée à la lutte contre les discriminations et à l'égalité Femmes-Hommes.
Une nouvelle loi est entrée en vigueur en octobre 2010, une femme s'estimant en danger peut déposer une plainte auprès d'un juge. Celui-ci pourra éloigner le conjoint violent y compris du domicile conjugal. Si le juge estime qu'il existe des raisons de croire que les violences sont réelles (insultes, violences psychologiques, dépression), alors il pourra prononcer une mesure de protection, et si le compagnon enfreint ses obligations, c'est un délit passible de deux ans de prison. Anne Bouillon veut croire que les avocats et la justice feront"Vivre" cette loi. Il faut la faire connaître. Bien utilisée, on voit qu'elle peut être redoutablement efficace.

Deux hommes aiment la même femme qui est morte, Ils pratiquent le rituel mortuaire de leur village d'enfance, la crémation , ce sont des "Méria" et se laissent engloutir par le fleuve dans lequel ils viennent de déposer les cendres de l'aimée.

"Le Dernier Voyage de Tanya
" : voyage envoûtant aux confins de l'histoire russe

Pina Bausch- Rêves dansants


Aujourd'hui sur les écrans, « Les Rêves dansants », sous-titré « Sur les pas de Pina Bausch », est le fruit du tournage pendant un an des répétitions de « Kontakthof », un spectacle de la chorégraphe allemande Pina Bausch. Sur scène, une quarantaine d'adolescents qui n'avaient jamais dansé jusqu'alors…
Mais est-ce de la danse ? Cette question se pose chaque fois que l'on assiste à un « ballet » de Pina Bausch, tant ce que l'on voit est éloigné des codes chorégraphiques, qu'ils soient académiques ou d'avant-garde. Comme si elle était revenue à la source originelle de la danse.

« J'ai voulu inventer un langage pour ce qui ne pourrait pas être exprimé d'une autre manière. »

Et elle l'a fait.
46 ados qui rêvent en dansant

Mis en scène par Anne Linsen et Rainer Hoffmann, « Les Rêves dansants » racontent l'histoire de quarante-six adolescents venus d'une douzaine d'écoles de Wuppertal, en Allemagne, qui ont travaillé pendant près d'un an, à raison d'une ou deux fois par semaine, sur « Kontakthof ».

Le film montre les répétitions avec Jo Ann Endicott et Bénédicte Billiet, deux anciennes danseuses de la compagnie de Pina Bausch, jusqu'à la première représentation publique qui eut lieu en novembre 2008 au Tanztheater de Wuppertal, le théâtre que Pina Bausch a dirigé depuis son ouverture en 1973.

Mais plus qu'un simple aperçu du travail, c'est toute l'évolution des adolescents qui est retracée, depuis la maladresse des premiers gestes jusqu'à l'aboutissement final. (Voir la vidéo)

Remède oui ou merde!

De temps en temps je vais voir sur les forums: pas de remède miracle, ni même une toute petite molécule de merde qui changerait notre vision noire du monde, alors qu'on nous bourre de pilules, à propos de ne pas manger ils ont fait fort les français, quatorze-ans après l'Amérique pour interdire un coupe-faim réservé aux diabétiques en surpoids, que de coeurs brisés au sens propre et figuré.

Le pied

C'est bien beau de retrouver le pied agile, sans entrave, mais pour aller où? J'ai fais les frais d'une chaussure qui force le pied à se mettre en position flexe, sur les talons, ce qui étire les hissions jambiers, puis le dérouler jusqu'aux orteils, ce qui force la musculature, j'espère avec cet exercice de marche quotidienne rétablir la cambrure du bassin. Et puis il y a le chaussage avec du scratch ce qui permet au al gus valgus de s'étendre jusqu'où il veut.

Abandon-Haïtiens ignorant où est passé l'argent de l'aide internationale


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mercredi, novembre 24, 2010

l'asphalte

On nous annonce chaque jour un peu plus de froid, mais le ciel est bleu, tant qu'il y a le jour, je marche dans les rues, je tiens de ma mère, par tous les temps on la voyait avec sa canne défier la neige, la pluie, le vent, même après une chimio, il ne lui fallait que deux jours pour retourner au square, et remonter à pied si besoin les huit étages d'un immeuble en périphérie, car l'ascenseur y prenait feu on ne sait comment.
J'ai appris ce matin que l'asphalte est plus frais de 2° que l'air ambiant, d'où des glissades inopinées pour les piétons et voitures.
Et comment n'y a t-on pas pensé plus tôt: un auto-vaccin contre le cancer du poumon, et d'autres?...

93)*Je vais déjeuner au coin du boulevard du Montparnasse dans un bistrot bon marché et désert, avec une fille, me semble-t-il, ou en trio (deux filles et un garçon). La modicité des prix, en comparaison avec La Coupole, doit attirer la même clientèle d’artistes.
Eh oui! Vous venez à la fin du repas, nous longeons tous deux une rue parallèle derrière le boulevard. Je me concentre sur l’aspect des immeubles pour rester indifférente, que vous bifurquiez ou non vers ma chambre. Nous tournons à droite derrière la tour. Je regarde sur ma gauche. Il y a des appartements en réfection. L’un deux sera magnifique, avec ses grosses poutres apparentes. Il me conviendrait bien, surtout qu’il a l’air encastré dans une roulotte. En regardant le plancher, c’est celui de la coque d’un navire dans lequel on peut descendre vivre.« Pouvez-vous dîner avec moi, demain soir ? » Je pense dans mon for intérieur, dîner seulement demain, pas ce soir, et de toute façon pas après-demain, à quoi bon ? Vous ajoutez:« Si vous préférez ce soir, je dois traîner ce barda. Sinon je le dépose chez moi, et je vous vois demain. »
Des bâtons sortent de votre baluchon.« Vous êtes allé faire du ski?
-Oui!- Seul ?-Oui!» dites-vous d’un air torve.Je m’en veux d’avoir posé cette dernière question. Bien sûr, il n’y a aucune raison qu’il parte seul. Mais aussi, pourquoi ne pas m’avoir amenée au lieu de payer les mille francs du pari ? Je souffre que vous ayez préféré cela, j’ai envie de hurler, à quoi bon!

vendredi, novembre 19, 2010


Pierre Etaix au cinéma, en DVD... et aussi sur scène !

Après une résidence de création suivie de trois représentations en janvier dernier au Théâtre du Pont Tournant à Bordeaux
(merci Stéphane Alvarez et toute son équipe)
Après deux semaines de répétitions en septembre à l'Académie Fratellini
(merci Valérie Fratellini et toute son équipe)
une nouvelle création et un triomphe du 2 au 7 novembre 2010 au Théatre Vidy de Lausanne
(merci René Gonzalez et toute son équipe)

MIOUSIK PAPILLON
le nouveau spectacle de (et avec) Pierre Etaix part sur les routes !

Les premières représentations auront lieu:

Samedi 20 novembre à la Ferme de Bel Ebat à Guyancourt
Mardi 14 décembre au Théâtre municipal de Roanne
Vendredi 17 décembre à l'Espace Jules Vernes de Brétigny-sur-Orge
Samedi 15 janvier au théâtre du casino de Deauville

Et puis pour celles et ceux qui souhaitent revoir (ou découvrir) les films de Pierre Etaix
L'intégrale de ses films restaurés* est enfin disponible en DVD !!

Plus d'infos sur le site www.barkalshop.com
ou en cliquant ICI

" L'Intégrale Pierre Étaix "Coffret 5 DVD avec Bonus +1 livre + cartes postales

Important : pour chaque coffret commandé sur le site www.barkalshop.com, 1 EURO EST REVERSÉ À L'ASSOCIATION "IL ÉTAIX UNE FOIS" afin que celle-ci puisse continuer à défendre les auteurs, leurs droits et leurs œuvres.

* L'intégrale cinématographique de Pierre Étaix a été restaurée sous la direction de Fran��ois Ede par Studio 37, la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma & la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma.

PS: N'hésitez pas à faire circuler l'info auprès de vos contacts et amis !

jeudi, novembre 18, 2010

On a voulu m'empoisonner- Toute une histoire- Sophie Davant- FR2

Quand l'amour devient toxique l'empoisonnement est considéré comme une préméditation, donc un assassinat: 30 ans de réclusion criminelle. On peut durant trois mois retrouver les substances toxiques dans les cheveux. Mais depuis juillet dernier, les victimes peuvent aussi porter plainte pour harcèlement moral.
Le processus de la maladie mentale est en quatre étapes.
1/Séduction.
2/Dépréciation.
3/Isolation.
4/Crime, suicide, ou fuite
Le drame, dit le psy de service, est que la victime reste amoureuse de son tortionnaire,
Ne crains pas de marcher lentement, simplement de t'arrêter (proverbe chinois)

Tsilla Chelton- Contes et nouvelles du XIX siècle

Tsilla Chelton est une actrice française née à Paris le 1er avril 1918.
Quelle merveilleuse bonne femme, je regrette de ne pas l'avoir connue plus tôt. j'allais très peu au théâtre, c'est toujours pour moi, une denrée rare...Mais quand même, Ionesco Eugène!!! d'autant que je l'avais, avec Sternberg, rencontré plusieurs fois à La Coupole, celui-ci avait participé matériellement afin que l'on puisse monter Les Chaises d'un des rares auteurs de théâtre qu'il admirait.

Le train


Sternberg avait pris ce Polaroïd dans le train Paris-Bruxelles en 76, il avait baissé la vitre, et la vitesse avait donné cette déflagration au visage, donnant le sentiment d'un ailleurs...Dans la réédition 2O1O, la jaquette a sauté du train (si l'on peut dire) est-ce un effet du Fils de...?

lundi, novembre 15, 2010

J'ai les crocs de ne pouvoir mâcher!

Après vingt ans où il me consolait d'une bise sur la joue car la douloureuse était salée, mon dentiste a dit Non! à la CMU. Mon bridge provisoire s'était fait la belle pendant les vacances. Une jeune femme au premier dispensaire: "Je suis navrée d'être aussi catégorique mais vos dents sont infectées, il faut les arracher et vous mettre un dentier! C'est tout ce que vous aurez droit avec la CMU! Sinon, il y a la greffe osseuse, puis les implants, à votre charge!- Mais vous pouvez me donner des antibiotiques? - Ça ne sert à rien, il faut les arracher!"
Ne voulant pas en démordre je vais dans un autre dispensaire: Il n'y a pas de place, nous sommes complet, allez aux urgences à la Salpêtrière!
J'y attends mes trois heures comme tout le monde, une ravissante asiatique: Je regrette, je n'ai pas le matériel pour vous soigner, téléphonez à l'hôpital d'Yvry, mais il y aura sûrement un long délai d'attente!Elle me passe gentiment un doigt sur la gencive, comme je n'ai pas mal, pas d'ordonnance.
Je vais donc dans un autre dispensaire où j'ai mon médecin traitant, afin qu'il me conseille, ce n'est pas son jour, et la semaine prochaine il est de congé.
J'ai le temps de pourrir sur pied avant que d'obtenir des soins...
Alors, pour enlever mon cafard j'ai vu le film de Igmar Bergmann En présence d'un clown
La consolation c'est de voir Schubert mourant qui dit: Je coule! puis il entend quelques notes de sa propre musique: Non! Je ne coule pas! Je m'élève!

Cela me fait penser à la chanson de Boby Lapointe Avanies et framboises, sont les mamelles du destin

Je poursuis ma quête du Grâl (croc) Pour SOS dentaire, c'est OK, rendez-vous possible
vendredi, sauf que nous ne sommes que lundi, je vais tenter un privé, en tous cas, merci au dentiste sourire!!! Et tiens donc! Ce privé que je vois de la part dudit docteur sourire, me conseille d'attendre que les dents tombent d'elles même, ce qui ne saurai tarder, les os autour des racines s'effrittent.

Cela me rappelle que récemment, au mois de juillet, je suis allée en province dans une unité de jour pour maladies mentales, afin de me faire aider pour un problème existentiel, faire le deuil d'une affectivité malsaine (sic), l'infirmière m'a interrogée durant une demi-heure et promis un RV avec la psy, j'ai attendu deux mois. J'y suis retournée fortuitement:"Ah! Je vous ai zappée!-Je peux espérer voir la psy?- Non! Elle ne vous dira rien de plus que moi!" Il faut dire que les infirmières sont femmes de terrain, je respecte...

91)*Je montre Le grand-père à une lectrice d’une maison d’édition que vous connaissez bien. Vous en êtes fâché.
« Je vous ai pourtant dit que cela n’a aucun intérêt. D’abord c’est très mal écrit, et puis les souvenirs n’intéressent personne !
- Laissez-moi tout de même en lire un bout» dit la lectrice. Après quelques lignes, elle tombe sur la phrase: "J’ai trente-cinq ans". C’est bizarre, je suis persuadée d’avoir écrit ça il y a au moins dix ans, et maintenant, de toute façon, j’en ai trente-sept. Je me tais, pensant que c’est une phrase de science-fiction. Après avoir tiqué sur le chiffre, elle ajoute:
« De toute façon pour moi, vous paraissez en avoir quarante. »
Alors je vous injurie, disant que vous n’aimez rien hormis vous, que vous êtes l’être le plus narcissique de la terre, que vous ne songez qu’à enfoncer dans l’anonymat les femmes que vous désirez afin de les conserver pour l’usage de votre seul nombril, etc.
Il ne me reste qu’à m’exiler dans la périphérie de la ville. J’y ai une chambre pour cent francs par mois, et la mer pas loin. Ce sera toujours ça de pris, d’agréable à l'avenir, les bains de mer.
J’ai un mirage d’eau car le sable est creusé en fines vaguelettes. C’est seulement le vent qui rase la plage sur le côté gauche et imprime ce tracé. La mer est à marée basse, beaucoup plus loin. Et sur le côté droit, le long de la grève, il existe un cabanon qui appartient au gouvernement. Ma copine Nelly avec qui je dansais au Mogador, que je n’ai jamais revue jusqu’alors, y habite gratis. « C’est (me raconte-t-elle) le pays qui prend en charge des jeunes pendant six semaines, avant qu'ils trouvent un habitat qu’ils doivent payer comme tout le monde. Tu n’as qu’à y venir, comme ça tu économises un mois de loyer. On est sous des tentes, c’est rigolo ! »
Oui, mais les sanitaires, me dis-je. Pour l’heure il faut fuir. Nous sommes poursuivies par deux personnages de l’armée allemande. Nous dévalons les remblais et attirons les soldats pour leur casser la gueule. L’un est un mulâtre, je le tire violemment par les pieds. Comme il se rétablit, je fais celle qui lui a tendu les bras pour coucher avec lui sur la pelouse. Il me prend tout en tétant mon sein gauche. Je ne ressens rien, je constate son plaisir et m’aperçois qu’il lèche, en fait de téton, son bout de pénis violacé, alors que je sais avoir le sien dans mon vagin. Il n’y est pas très ferme mais cela remue agréablement.
PS: J’ai oublié que dans ma chambre j’essayais de griffonner une autre version de la carte que je vous ai envoyée: « Sans vous, je suis à moitié morte. Avec vous, je ne suis qu’à moitié vivante. » Cette gribouille au feutre rouge sur une lettre en vert que Renaud a reçue. Je vais franchement en profiter pour déchiffrer la missive de sa petite amie. De plus, il ne doit pas comprendre ce que je tente de vous exprimer. Renonçant à tout, je froisse le papier en boule et le jette dans une machine à laver. Il y a des pulls rouges, brassés par l’eau chaude et savonneuse. L’encre verte risque d’y faire des griffes de couleur.

mercredi, novembre 10, 2010

9
2)*Un peu en contrebas de l’auberge, une rivière et un étang. Il y a du courant, je n’aurai qu’à me laisser porter par lui, car les bords font un coude et l’eau revient vers la maison. En allongeant mes bras pour la brasse, je sens mes paumes s’égratigner à la végétation des profondeurs. Ce sont de petits arbustes sans feuillage dont les brindilles empêchent le corps de s’immerger totalement. Alors je nage en surface, la peau effleurant à peine l’eau visqueuse et flagellante. La piscine, qui est plus loin sur la droite, n’a sûrement pas ces inconvénients et doit être à une bonne température, mais elle est très chère.
Ma mère passe le peigne dans la chevelure d’un jeune garçon. Sa tignasse est gluante de pommade anti-poux mélangée à des bestioles à moitié mortes.
« Regarde comme c’est efficace » dit ma mère, me passant le peigne enduit du tout dans mes cheveux. Je deviens folle furieuse.
« Espèce de conne ! Comment peut-on être aussi conne ? Je vais avoir les poux qui ont réchappé. »
Aussi sec, je sens à trois endroits de mon cuir chevelu les bêtes s’installer et me sucer le sang. L’une d’elles dégringole de la pointe d’une mèche sur mon dos. De rage impuissante, j’ai envie de frapper ma mère pour une si monumentale bêtise.
« Mais tu vas voir, chérie, comme c’est efficace. »
Elle met une potion dans une casserole sur le feu, avec du gros sel qui en fondant diluera la crème. Puis, de peur que ce ne soit trop liquide pour tenir sur le crâne, elle ajoute un reste de purée.

(93)*Je vais déjeuner au coin du boulevard du Montparnasse dans un bistrot bon marché et désert, avec une fille, me semble-t-il, ou en trio (deux filles et un garçon). La modicité des prix, en comparaison avec La Coupole, doit attirer la même clientèle d’artistes.
Eh oui! Vous venez à la fin du repas, nous longeons tous deux une rue parallèle derrière le boulevard. Je me concentre sur l’aspect des immeubles pour rester indifférente, que vous bifurquiez ou non vers ma chambre. Nous tournons à droite derrière la tour. Je regarde sur ma gauche. Il y a des appartements en réfection. L’un deux sera magnifique, avec ses grosses poutres apparentes. Il me conviendrait bien, surtout qu’il a l’air encastré dans une roulotte. En regardant le plancher, c’est celui de la coque d’un navire dans lequel on peut descendre vivre.
« Pouvez-vous dîner avec moi, demain soir ? » Je pense dans mon for intérieur, dîner seulement demain, pas ce soir, et de toute façon pas après-demain, à quoi bon ? Vous ajoutez:
« Si vous préférez ce soir, je dois traîner ce barda. Sinon je le dépose chez moi, et je vous vois demain. »
Des bâtons sortent de votre baluchon.
« Vous êtes allé faire du ski ?
- Oui !
- Seul ?
- Oui ! » dites-vous d’un air torve.
Je m’en veux d’avoir posé cette dernière question. Bien sûr, il n’y a aucune raison qu’il parte seul. Mais aussi, pourquoi ne pas m’avoir amenée au lieu de payer les mille francs du pari ? Je souffre que vous ayez préféré cela, j’ai envie de hurler, à quoi bon ?

samedi, novembre 06, 2010

Vache française refusant de terminer chez Mac do


Walter Lewino
Une idée par jour concoctée par un noble vieillard facétieux.
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Thé ou café-Barbara Hendricks-Catherine Ceylac

Barbara Hendricks est d'une simplicité grandissime!
Elle porte un voile par respect des femmes voilées qu'elle visite. Au sujet des millions de réfugiées par rapport au million des années cinquante."Vous n'êtes pas découragée?-Je ne peux pas être découragée quand ces femmes ne le sont pas!"
Mon mari est mon ami, nous parlons toujours, au petit-déjeuner, en voiture, la conversation ne s'arrête jamais.J'ai trop vu la solitude dans la vie de la Callas, je n'ai pas voulu faire une carrière de Diva, je voulais une famille, des enfants.

jeudi, novembre 04, 2010

(96)*Un chien, c’est tout ce que je trouve à me farcir. Heureusement son membre est magnifique, tout lissé par l’érection, et aussi important que la queue d’un homme bien membré. Aux premiers coups, mon vagin ne s’émeut pas. Il va falloir que je contrôle le chien, pour faire durer. Et puis je n’ai pas envie qu’il éjacule dans mon ventre par peur des bébés, et l’idée de son sperme en moi me dégoûte. Je retire son sexe afin de réfléchir à ces menus problèmes et je m’aperçois que durant son retrait, le chien a tout liquidé dans deux énormes flaques blanches à terre.
(97)*A cheval, à cru, mes jambes bien serrées à l’avant de l’animal, les genoux coincés sous ses omoplates. J’en deviens amoureuse et mon désir est partagé, car bien que ne sachant pas monter, la bête galope au mieux avec moi comme écuyère. Pendant la course, je sens même sa main me tâter le bas-ventre prêt à jouir. Je lui rends la politesse en me cambrant de façon à toucher son organe. Il est énorme, ce serait magnifique de me faire posséder mais je crains d’être pourfendue par les réactions sauvages et imprévisibles d'un animal en chaleur. Si seulement il me laissait le guider!
(94)*Afin de vous apercevoir, je passe sur le lieu de votre travail. C’est une petite maison, vous y êtes installé au troisième, face à la baie vitrée. Je traverse la façade pour me cacher mais vous m’avez déjà vue. Vous repenchez vite votre visage sur votre travail en ravalant votre lèvre inférieure. Je ne sais si c’est l’émotion, ou pour mieux vous concentrer.

(95)*Nous sommes invités à une fête chez Jacques Loew. Nous découpons en dés des céleris, ainsi que d’autres légumes pour une salade gigantesque.
La table ronde a disparu du milieu de la pièce, vendue. C’était le seul objet monnayable de l’appartement.
J’attends un message. Du haut de ma chambrette qui donne à pic sur la grande rue, je peux surveiller, voir si un ami ne déposerait pas un mot dans la boîte à lettres, et alors vite descendre le happer. J’espère toujours une réponse de Charles pour du travail. Quelqu’un se dirige sous l’immeuble, c’est, il me semble, un musicien que j’ai connu dans le temps, qui nous rendait bien des services, à nous petites danseuses. Le temps que je descende, il n’y a plus personne, sauf un mot qui est écrit au dos d’une feuille publicitaire. C’est vous qui dites que vous devez chercher du bois et du vernis pour réparer les bateaux. Vous me montrez votre main gauche, l’intérieur de la paume. Vos doigts sont complètement déformés, les coussinets hypertrophiés par l’excès de travail. C’est pour cela que je ne vous verrai pas aujourd’hui, vous n’avez aucun temps de libre.
Ces deux bateaux "berceau" ont la coque très ajourée. Je vois au-dessus de la ligne de flottaison qu’il faut ajouter des planches. Je peux cimenter les interstices, bien que cela ne soit pas classique. A moins de grosses vagues, j’aurai sûrement une marge de sécurité.

Rêves 89-90

Un endroit sordide, prison ou pension, je ne sais, mais les dortoirs sont du même bouillon. Il y a deux-trois boxes plus intimes, pour quels privilégiés ? Dans l’un des boxes, une fille m’offre de partager son lit. Dans cette promiscuité affligeante j’ai une consolation, elle a un pénis et moi aussi. Nous nous empalons de concert, nos membres se croisent comme des aiguilles à tricoter, ne frustrant ni la sensibilité du vagin ni celle de notre arme, à l’endroit du frottement consécutif à notre mutuelle pénétration.
(90)*Toujours emprisonnée dans un village ou quartier de ville. Une amie qui sort me jette un morceau de ferraille grand comme le pouce, il est percé d’un trou. Elle me démontre qu’il suffit que je sorte par la porte-fenêtre de gauche pour entrer dans le couloir, et de là, sortir par la porte en me servant de cette espèce de clef comme d’un levier. Ainsi les gardiens seront feintés par cette manoeuvre de diversion. Je pourrai atteindre l’autre côté de la rue et me perdre dans le porche d’en face. J’ai du mal à trouver cette clef dans le gravier.
Toutes mes affaires sont dans des penderies en carton qui ne tiennent debout que si je place la ficelle de la poignée sur un clou enfoncé au mur.
Il fait beau, nous sommes tous en bain de soleil sur le trottoir, surveillés par un gardien en loge. Il me suffirait de rentrer par la porte-fenêtre, de monter à l’étage et de mettre ma cape en dissimulant quelques affaires autour de mon ventre, et de faire le manège décrit plus haut pour être libre. Mais je ne suis plus sûre que ce soit la bonne clef que j’ai ramassée, sa taille n’est pas la même.

mercredi, novembre 03, 2010

Chers amis bonjour,


Ca y est !! L'intégrale de l'œuvre cinématographique de Pierre ��taix
est enfin disponible en DVD !!

Pour remercier celles et ceux qui, comme vous, ont soutenu Pierre Étaix et Jean-Claude Carrière dans leur combat juridique pour récupérer leurs droits et leurs films, Barkal Shop, en accord avec Arte et Studio 37, propose pour les fêtes
:

" L'Intégrale Pierre Étaix "
Coffret 5 DVD + 1 livre
au prix exceptionnel de 48 euros !



Plus d'infos sur le site www.barkalshop.com

Vous allez bientôt pouvoir revoir (ou découvrir) après plus de vingt ans d'absence, ces huit chefs-d’oeuvre poétiques et burlesques entièrement restaurés ! *, soit : 5 longs métrages (Le Soupirant, Yoyo, Tant qu'on a la Santé, le Grand Amour, Pays de Cocagne), 3 courts métrages (dont un inédit), mais aussi un magnifique documentaire sur l'homme et l'artiste, réalisé en 2010 par Odile Etaix. Ce luxueux coffret enferme aussi des bonus, un livre (La Grosse Tête) conçu par Pierre & Marc Étaix (116 pages qui retracent avec simplicité et humour le parcours de Pierre Étaix au travers de nombreux documents inédits) et une collection de 6 cartes postales des affiches des films signées Pierre Étaix et André François.

Cette offre limitée est accessible jusqu'à Noël uniquement sur le site www.barkalshop.com

Bon plan: Si vous voulez faire des cadeaux et commander plusieurs coffrets, les frais de port sont gratuits pour toute commande supplémentaire. Par ailleurs, les personnes qui souhaitent commander plus de 5 coffrets (genre "je ne me casse pas la tête pour les cadeaux de Noël) peuvent contacter Barkal Shop à cette adresse: contact@barkalshop.com , des réductions sont accordées !

Important : pour chaque coffret commandé sur le site www.barkalshop.com, 1 EURO EST REVERSÉ À L'ASSOCIATION "IL ÉTAIX UNE FOIS" afin que celle-ci puisse continuer à défendre les auteurs, leurs droits et leurs œuvres.



* L'intégrale cinématographique de Pierre Étaix a été restaurée sous la direction de François Ede par Studio 37, la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma & la Fondation Technicolor pour le Patrimoine du Cinéma.

PS: N'hésitez pas à faire circuler l'info auprès de vos contacts et amis !

mardi, novembre 02, 2010

Ghislain Cloquet (Anvers 18 avril 1924- Montainville, Eure et Loire, 2 novembre 1981)


Catherine Deneuve et Delphine Seyrig sont lumineuses de grâce et de beauté, photographiées par Ghislain Cloquet dans Peau d'Ane (1970)de Jacques Demy

Je veux être dupe! Je veux qu'on me dupe! disait Ghislain à propos des femmes.
100)*Un chien me mordille le pied gauche, chaussure comprise. J’essaie de l’éloigner en lui donnant juste de petites tapes, pour ne pas l’enrager. Renaud frappe à son tour le museau du petit chien, sans réussir à le décourager. Au contraire, les crocs du chien traversent franchement mon pied. Alors Renaud, d'une claque plus sèche, fait rendre à Rick un caillot glaireux, puis tout le pain qu’il avait dans l'estomac. Rick a vraiment l’air de rendre l’âme.
Sans nouvelles de Renaud; sur le rebord d’un bureau je vois ses lunettes. J’espère qu’il n’est pas loin. Je regarde de nouveau ses lunettes, dessous il y a un chèque de 2.080 francs qu’il a libellé au nom de Max , film que je n’ai pas vu au festival de Deauville. Il ne s’agit pas du film que Renaud a tourné en Amérique. Justement ils font des essais avec des figurants dont je fais partie. Le réalisateur et son équipe technique sont dans une locomotive, Renaud à la caméra a l’air très fatigué. Les figurants sont en bord de voie, sur un terrain vague. Il y a un jardin derrière nous, mais je ne sais plus si nous sommes au-delà de la clôture. De derrière les arbres une meute de chiens sauvages nous attaque. Je les regarde venir de face si bien que je joue dos à la caméra, mais je sens que la terreur de la situation sera bien imprimée sur la pellicule. Au deuxième essai, je reste dos à la meute qui me déchire, et je traduis l’horreur par l’agrandissement et la fixité de mes pupilles. Je suis sûre d’avoir assez bien joué la scène pour être engagée par la production, mais je n’ose regarder Renaud si fatigué, pour ne pas mendier un acquiescement qui le force à m’avoir vue.


C'est avec ce rêve que j'ai appris la disparition de Ghislain Cloquet...

lundi, novembre 01, 2010

Claude Gerard 65 ans de peinture rétrospective de 1945 à 2010

http://www.mairie2.paris.fr/
du mardi 2 au mardi 30 novembre en mairie. Vernissage le mardi 2 novembre à 18h30-
8 rue de la Banque-métro Bourse.

samedi, octobre 30, 2010

Ce qu'en pense Walter Lewino*

C’est l’histoire d’une bourgade du sud de la Belgique saisie par la musique, qui finit par réaliser un gigantesque spectacle son et lumière à son unique usage.
Non, c’est plutôt l’histoire d’une septuagénaire, vieille fille devenue riche héritière et brusquement saisie par l’amour, la folie douce et le démon de la jalousie.
À moins que ce ne soit l’histoire d’une adolescente (la récitante) saisie par la poésie, l’amour du père, la haine de la mère et les tourments de l’âge.
C’est aussi l’histoire d’une fanfare saisie par le délire commémoratif, celle d’un fabricant de bougies, professeur de piano et amoureux des chevaux, celle d’une femme de médecin, saisie par la langueur romantique, celle d’un curé enfermé dans ses dogmes.
Histoires hors du temps, gentiment provinciales ? Dieu merci, non ! Comme disait Chesterton : tout est dans le ton. Fabiola Sustendal possède un « ton », une touche diraient les peintres ; une façon de caresser la réalité, de mêler descriptions et pensées secrètes, dialogues indirects et petites notations ; de rompre le récit avant qu’il ne bascule dans le trivial… qui charment et déroutent. C’est selon. Et si parler d’originalité en matière littéraire relève soit de la flagornerie, soit de la prise de risque, on peut cependant avancer que l’auteur de Rue du Chat-Dormeur écrit comme personne, entendez : comme personne d’autre n’écrit.

*Journaliste, romancier, scénariste (walterlewino.unblog.fr)

http://sipayat.com/auteurs-fabiola-sustendal.htmlhttp://sipayat.com/auteurs-fabiola-sustendal.html

vendredi, octobre 29, 2010

Les Parapluies de Cherbourg

Je débarque gare St-Lazare, soûlée par la foule, je titube telle une convalescente, le train n'était pas chauffé, j'ai mangé une crêpe périmée, mon dentiste ne prend pas la CMU, il me renvoie à un collègue, Émile qui habite le quartier n'a pas le temps de prendre un café, j'attends durant cinq heures la séance au cinéma Chaplin, soirée débats sur les Parapluies de Cherbourg ce qui m'a décidée de venir c'est d'avoir vu ce matin sur la télé que cela fait vingt ans que Jacques Demy à disparu.

mardi, octobre 26, 2010

Un jour, un destin par Laurent Delahousse "Jean Moncorgé, la face caché de Jean Gabin"


En partant de la gauche, je suis la quatrième, juste derrière l'épaule droite de Gabin. Jean Renoir lui a fait recommencer ce long tunnel (monologue)plusieurs fois, incriminant, tantôt l'un, tantôt l'autre des techniciens de façon à ne pas lasser la patience de Gabin. French-Cancan (1954)
Je vais veiller pour voir Le jour se lève (1939-Marcel Carné)

Nina Hagen- Ari Up- Anton Corbijn (Malibu 1980)

susauvieuxmonde.canalblog.com


lundi, octobre 25, 2010

Woody Allen "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu"


Moralité du film: Il vaut mieux avoir des illusions que de prendre des médicaments!

La retraite


Balayeur parisien de 60 ans rêvant de se retirer à la campagne.
http//:walterlewino.unblog.fr
Je me sens devenir chèvre à force d'arpenter seule, les rues. J'ai pris une chaussure qui de par son instabilité force le ventre à se serrer, elle est sensée muscler le mollet, accélérer le retour veineux, et corriger la posture du bassin.

dimanche, octobre 24, 2010

Comment ça va bien?

La phrase de Stéphane Berg fait école, je l'entends dans la rue; Comment ça va bien!

samedi, octobre 23, 2010

La légende du colibris

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt.
Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre.
Seul, le petit colibri s'activait allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.
Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit: Colibri! Tu n'es pas fou? Ce n'est pas avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu!" et le colibri lui répondit: Je le sais, mais je fais ma part!"
http://www.colibris-lemouvement.org/

vendredi, octobre 22, 2010

Solutions locales pour un désordre global (Coline Serreau)

Après un après midi affreux à apprendre le suicide de beaucoup d'agriculteurs indiens victimes de multinationales qui vendent Les semences de la mort, Coline Serreau nous offrent avec son film un coin de ciel bleu, les paniers qui s'essaiment dans les rues des villes grâce à des maraîchers bio.
www.SOLUTIONSLOCALES-lefilm.com
Deux agriculteurs testent un insecticide, sur le bidon de l'un, biodégradable, sur l'autre de la même marque, rien...A celui qui manipule:"Tu ne vas pas m'en foutre dans les yeux!-Je ne suis pas un assassin!"
Il y a déjà trente ans dans les cours de diététique: Le poisson le plus gras est plus maigre que la viande la plus maigre. Mais la mer est trois fois plus polluée que la terre. Maintenant avec la polonisation par le vent, la pluie qui ruisselle des champs avec des OGM, on est de toutes les façons contaminés.

jeudi, octobre 21, 2010

"Le seul véritable voyage n'est pas d'aller vers d'autres paysages, mais d'avoir d'autres yeux" Marcel Proust

Ecran sur notre environnement "La disparition des abeilles"

C'est assez affolant de voir des abeilles incapables de retrouver leur ruche à cause des champs magnétiques genres portables. Les enfants sont très receptifs aux problèmes d'environnement, ils ont posé de bonnes questions à l'apiculteur du terroir. Un vrai génocide, certains ont perdu 90/00 de leurs ruches; Le coquelicot ne fleurit plus dans les champs de blé, les insecticides ne laissent place qu'à l'agriculture univoque.

mercredi, octobre 20, 2010

cauchemard

Dans un bazar je cherche un soutien-gorge blanc, il n'y en a pas à ma taille, la vendeuse veut que j'essaie une blouse en très jolie soie chamarrée, celle ci me convient avec ses dessins raffinés, mais une fois sur moi, je la trouve qui me bouffie, mal coupée, de plus elle a un zip au milieu de la poitrine ce qui fait vulgaire. A la recherche d'autres magasins je me trouve au pied d'un pic glacé, des skieurs, deux par deux s'élancent à l'assaut à la force des bâtons plantés dans la glace, les deux premiers arrivés sont propulsés en l'air par leur énergie à une hauteur phénoménale pour se retrouver sûrement sur la piste de l'autre côté car je ne les vois plus. Les deux autres, plaqués contre la paroi abrupte arrivent aussi au sommet mais disparaissent à ma vue. Je demande à un homme qui regarde comme moi. "Combien de degré est la pente?- Elle est à pic! - Mais combien de degré?- C'est complètement raide, heureusement qu'ils n'ont pas bu un verre d'alcool, sinon ils n'y seraient jamais arrivés!"
Je rebrousse chemin avec mon caddy rempli de vêtements divers, mais je vois que de l'eau déborde de dessus la montagne, puis la marée qui s'avance à grande vitesse sous mes pieds, je me mets à courir, le bâtiment est dans une enclave, une classe d'écolier en sort avec la maîtresse, je vois plus haut des autobus bleus scolaires et quelques cars ordinaires qui attendent sur la route, j'espère en profiter pour fuir l'eau, mais je dois prévenir mon ex-amoureux avec mon portable qui jusqu'alors est resté fermé, que F. sorte tout de suite, sans s'attarder à prendre des bagages, lui indiquant: Tu sors à droite de ta chambre, puis, à gauche au premier chemin, et tu verras en hauteur des véhicules qui attendent les civils! Il y a dans la cour glacée une pelleteuse jaune à l'arrêt, peut être que je devrais faire un coup de force pour la réquisitionner pour nous échapper tous les deux, mais il me semble qu'il va d'abord se précipiter dans les classes pour essayer de sauver nos enfants, tout en réfléchissant aux termes à employer pour le décider à me rejoindre au plus vite, je continue à monter le remblai de terre, mais je pense que si les enfants ne sont pas déjà à l'abri avec leurs maîtres, il sera trop tard, l'eau va tout noyer.

mardi, octobre 19, 2010

Nous nous sommes tant aimés FR3




Pour la première fois je m'avise d'une similitude de Jacques Villeret avec Roland Topor, même physique de petit rondouillard, regards un peu globuleux, sauf que Topor avait un rire démentiel (Nosferatus), et Villeret un sourire triste qui s'excuse: Mon problème avec l'alcoolisme, c'est l'alcool!
Quand à faire rire, ils ont démontré leurs talents.

samedi, octobre 16, 2010

Thé ou Café-Catherine Ceylac-Kad Merad

Si Kad Merad a besoin de conseil, Jean-Claude Drouot a été un Cyrano de Bergerac parfait (Les trétaux de Jean Danet-1979)

vendredi, octobre 15, 2010

Nous avons le même âge avec BB

L'avocat de la terreur (Jacques Vergès-Barber Schroeder-2007) Arté

Quand on est avocat, contrairement aux médecins, on peut refuser un client, mais si on choisit de le défendre, il faut le faire avec bec et ongles, mais ne pas franchir "la ligne rouge" sinon on s'affaiblit!

mercredi, octobre 13, 2010

Chez un dentiste en province: Nous ne prenons pas de nouveau client avec la CMU
Chez un dentiste: Nous ne prenons pas de nouveau client avec la CMU

lundi, octobre 11, 2010

"Est-ce-que la mort me consolera de ma vie? Jacques Sternberg-fin de siècle

Jacques Sternberg (Anvers 17 avril 1923- Paris 11 octobre 20006)
Je suis allée saluer son Sunfish, il est enveloppé d'une toile bleue telle une relique au milieu des catamarans du CNTH. De l'eau a coulé sous les ponts, quatre-ans, je demande si quelqu'un s'en sert: Il ne sort pas souvent!
Je n'ai jamais su barrer, je me contentais de tirer sur le foc.


Les Contes glacés ont été traduits en espagnol par l'écrivain Eduardo Berti.

Sophie, la mer et la nuit réedition Albin Michel
Auteur(s) : Jacques Sternberg
Touche à tout de génie, esprit anticonformiste, Jacques Sternberg avait plusieurs passions : l'écriture, le jazz, la voile, et la dérive "au bord de l'éternel féminin".
Sophie a le charme, le mystère, l’indolence et la soif de liberté qui peut faire chavirer le plus habile des marins. À la fois "royale et minable, fauve et perdue, nocive et désarmée";, elle fascine dès le premier instant. Son déchirant sourire cache une dangereuse évidence qui va faire découvrir au narrateur de ce roman des paysages dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence. D'une banale rencontre à un improbable voyage, l'amant et enquêteur, proie et chasseur, se perd dans une nuit sans fin dont la seule lumière est la cause de sa perte.

Après avoir été le plus grand succès de Jacques Sternberg, Sophie, la mer et la nuit, est devenu un livre-culte. À mi-chemin entre le suspense psychologique et le récit fantastique, il dévoile le goût pour l’absurde, l’érotisme et l’humour noir d’une figure marquante du bouillonnement culturel des années 70.

Du même auteur chez Albin Michel

* "Sophie, la mer et la nuit (2010)
* L' Anonyme (1982)
* Suite pour Éveline, Sweet Evelin (1980)
* Agathe et Béatrice, Claire et Dorothée (1979)

samedi, octobre 09, 2010

Combien un escargot fait-il de km par jour?


Le courrier envoyé de Pont l'Evêque le 24 septembre est arrivé à Trouville le 2 octobre, soit une quinzaine de km parcourus dans ce laps de temps. C'est pour dire que pour les journées MargueriteDuras, tout était complet. L'office du tourisme m'avait gentiment assurée que je pouvais rentrer de Paris pour la séance du soir, mais à quelques mètres de là, je n'étais pas sur le listing. drôle de pataquès! J'ai quand même pu assister à la représentation.

Amusante mise en scène d'entretiens enregistrés en 1980 pour France-Culture. On ne peut pas avoir écrit Lol V? Stein et désirer être encore à l'écrire...par Jean Pierre Ceton.Les acteurs ont chacun un portable, c'est sur cet engin qu'ils lisent le texte.
Je suis jalouse de mes livres!
Ecrire c'est n'être personne!
Vous croyez que les gens vont comprendre ce que je raconte? (là, la salle rit)
Si on commence à expliquer le texte, on va tout foutre en l'air!

Agatha (1981-Yann Mascolo-Jérome Beaujour)
Il arrive qu'un amour ne meurt pas, qu'il faille l'anéantir.
Bulle Ogier est surprenante dans une lenteur rentrée, elle qui a été mademoiselle mille wolts dans la troupe de Marco avec Pierre Clémenti, Jean Pierre Kalfon, Valérie Lagrange, je les ai vu jouer dans la rue Saint Benoit.

(à propos, les escargots avancent de six centimètres par heure)
La Maison, jouée par coeur par une comédienne de la Comédie-Française Tania Torrens On se serait cru à Neaufle le Chateau, J'y ai mangé des pâtes délicieuses préparées par Jeanne Moreau après une journée de tournage de Nathalie Granger. Je me suis souvenue d'une fière cavalière dans le film de Michel Deville (Benjamin) Je l'ai dit à Tania Torrens.

vendredi, octobre 01, 2010

Même le silence a une fin (Pablo Neruda)

Marie-Antoinette a quitté Le Lot


Je n'étais pas là pour lui tenir la main, cette photo date d'il y a trois ans, mais le coeur y est, et surtout je pense à la peine de son admirateur inconditionnel Didi

mercredi, septembre 29, 2010




Arthur Penn est mort

Ghislain Cloquet, Mickey One (1965), l'opérateur européen préféré d'Arthur Penn, l'avait devancé en novembre 1981, Il n'avait pu voir la sortie de Georgia (1981) aux Champs-Elysées, Jean-Claude Drouot et sa femme Claire m'avaient fait l'amitié de m'accompagner à la projection, au sortir, Jean-Claude nous avait offert une rose à chacune, disant: Vous voyez, on est peu de chose, autant vous offrir des fleurs de votre vivant!

lundi, septembre 27, 2010

Ingrid Betancourt

J'ai su aux bottes que j'étais enlevée par la guérilla , celles des militaires sont en cuir, celles de la guérilla sont en caoutchouc. Nous étions beaucoup trop serrés pour être soudés, un mur de silence s'est établi entre Clara et moi! C'est plus facile de pardonner à ses gardes qu'à ses amis, d'eux on attend le pire, des amis on est déçus.
http://simarese.pagesperso-orange.fr/avertissement.htm

Francis Weber

Le comédien c'est un logement à géométrie variable, l'auteur fait notamment référence à Gérard Depardieu

dimanche, septembre 26, 2010

"Naufragée" de Juliette Chenais -kino tourné à Off-CourtsTrouville 2010

www.dailymotion.com/video/xey98b_naufragée_shortfilms

Naufragée de Juliette Chenais avec Nolween Daste- Ugo Gonzales- Dorothée Blanck-assistant réalisation et son, Greg Vincent-montage, Isabelle Cavaletto-musique Jerikawa- Le film a été projeté à Kinopaname en septembre 2010

Mais qu'est-ce que je fais là! Jean d'Ormesson (chez Michel Druker Vivement dimanche prochain)

Dernier petit déjeuner avec François Miterrand qui aimait Chardonne (de droite), lui aime Aragon, ils ont parlé de Dieu. Je ne crois pas à la vérité, à la justice dans ce monde, la vérité change! Les vies sont monstrueusement inégales, la seule égalité c'est la mort!
à propos de Georges Sand: Elle est la vache bretonne de la littérature!
Desproges a écrit rappelle Drucker: Le jour de la mort de Tino Rossi, j'ai repris deux fois des moules!
Un jour quelqu'un lui demande: "Faut-il vous appeler Maître, ou monsieur l'académicien?-Appelez- moi "Votre transcendance", ou "Mon lapin bleu" plaisante d'Ormesson
Nous sommes dans l'inconcevable avec des repères éblouissants! cite Laurent Guerra

Et ma main mince mord la mer de moire mauve

Je n'ai jamais su d'où venait cette phrase, elle fait partie de celles que l'on doit prononcer pour fortifier l'articulation, et je m'en délecte, ainsi que des larmes contre la vitre battue par la pluie.

Par procuration

C'est le mot que je cherche souvent: vivre par procuration, travailler par procuration. Beaucoup de gens dont, Nina Berberova décrivent cette subtile jouissance, faire confiance à l'autre, et l'applaudir. Thierry Lhermitte ( Fucking-Fernand , Walter Lewino) qui joue actuellement"Grand-Ecart": le tricot, la danse, le sexe, trois activités totalement interchangeable!
En yoga, si pour des raisons articulaires, on est dans l'incapacité de faire la posture, il suffit de la visualiser pour en avoir les effets.
Lorsqu'une copine me traite de fainiasse! parce qu'elle est agitée et commande son monde d'une façon cavalière, je ne dis mot, sa punition c'est d'apprendre qu'en sourdine j'ai quelque peu oeuvré.
Mon admiration va toujours à ceux qui inlassablement, sans gloire et sans argent, poursuivent un travail qui leur est propre. Mon film de référence à cet égard: Le sabotier du Val de Loire de Jacques Demy. Je ne connaissais pas encore le cinéaste, j'avais été fascinée par son documentaire sur un artisan. Jean Renoir l'avait proclamé: Artiste vient d'artisan, nous sommes tous des artisans, tel le sabotier qui rabote toujours le même sabot, sauf que le coup de canif n'est jamais le même, les créateurs n'ont qu'une seule chanson qu'ils peaufinent à longueur de vie! Tel Féri Rutmayer et ses marqueteries.

mercredi, septembre 22, 2010

La wi-fi lambine

copier-coller: ça ne marche pas, il faut dire que je n'ai pas un vrai ordinateur, mais à la bibliopthèque non plus ils ne sont pas connectés. Je ne peux pas rester les pieds dans l'eau des heures, le soleil tape encore, bientôt, le temps des vêtements sombres, nous seront comme des fantômes sur le sable, et le moral en berne, quoique je me suis mise au yoga du rire, même si c'est forcé, les zygomatiques travaillent, et le plexus solaire, autrefois nos grands-mères mettaient une bouillote d'eau chaude pour le calmer, peut-on guérir de la maladie d'amour, n'étant pas câblée j'ai loupé le sujet sur l'alzeimer, quand on me dit: Oublies moi! je tente d'obéir.

mardi, septembre 21, 2010

Le silence glisse doucement sur le pavé de la petite rue, seuls quelques motos pétaradent heurtant nos oreilles en sommeil, les terrasses désertées offrent leurs chaises en rotin à la discrétion du passant, elles sont enchainées les unes aux autres, le bistrot est fermé, selon la courbe du soleil qui décline très vite, nous choississons de nous assoir à l'un, puis à l'autre des établissements, la rue est sinueuse, c'est le jeu des heures, rester dans la lumière magnifique de cette fin d'été.

lundi, septembre 20, 2010

La mort des miens m'a toujours échappée

Père, mère, jules, soeur, j'ai toujours été à la porte de leur dernier souffle, c'est peut être pour ça que je ne puis en faire le deuil, chaque nuit hantée par les uns, les autres, le mécanisme ne s'arrête pas, et au réveil je n'ai pas la solution des désirs entrecroisés sans jamais satisfaire aucun d'entre nous. D'une certaine façon je ne suis jamais seule, triste certes, mais habitée.
Mon bagage est toujours aux pieds, prête à sauter dans le prochain train de l'amour, pourquoi pas :Un petit dernier pour la route!
Bernard Tapie l'a bien dit à Michel Drucker: La seule chose qui me console, c'est de jouer, un film par an règle mon problème d'identité, ça me suffit! Je venais de tourner mon petit kino annuel, cela m'a confortée dans le bien fondé de cet exercice de style.

L'événementiel

Dans un accident, la foule s'agglutine, impuissante.
Il y a des gens qui ne s'intéressent qu'à l'événementiel, dans un festival ils se scotchent comme des sangsues sur les artistes en représentation, avec une indiscrétion rare, leur soutirant tous les potins liés au lieu, sans jamais entrer dans la salle de projection qui diffuse les oeuvres. Au mieux ils racontent leur livre qui n'est pas encore écrit, leur scénario intournable si on ne leur donne pas les moyens les plus en pointes, et leur carnet d'adresse se remplit d'espoir de tous ces nouveaux contacts.
C'est à peu près la même chose lors d'un vernissage, on se précipite sur le peintre de sorte à être reconnu par lui, avant même que d'avoir jeté un coup d'oeil sur les toiles accrochées.
Je me souviens avoir tenté de vendre un livre à une assemblée de tir à l'arc où je tirais chaque week-end. "Vous allez l'acheter? - Non! Mais si tu passes chez Pivot, tu nous préviens, on te regarderas!"

samedi, septembre 18, 2010

Richard Bohringer (Thé ou Café) FR 2

Je ne suis pas un gars de la syntaxe, je suis un gars de la syncope, à cause de la musique!

vendredi, septembre 17, 2010

"Voyageuse" (Kino Off-Courts Trouville 2010)

Claude Duty "Civilisation" (réalisateur-jury) )


Sergueï Vladimirov (réalisateur-comédien)


Claude Duty avec Simone Arese











Marc Prieur (comédien) Jean Pierre Lazzerini (comédien-jury) Dorothée Blanck
(actrice) Annick Delauney-Vasse(soutien moral et hôtesse délicieuse)










Aéroport de Trouville (Saint Gatien)




La jetée de Trouville si chère à mes yeux par référence à Chris Marker "Voyageuse"
Simone Arese (scénario)
Sergueï Vladimirov (réalisation)
Mathieu Massard (son)
Vladimir Kanic (image) Papy Jamaïca (monteur) Dorothée Blanck- Marc Prieur- Hoda Safiah- Bob Levasseur ( comédiens)
et les photos sont de Simone Arese: Voyageuse peut d'ailleurs prétendre au titre de kino internationnal puisque Sergueï est d'origine russe, dorothée de père allemand et de mère polonaise, Hoda israëlienne, Vladimir serbo-croate, et notre monteur Papy Jamaïca venait du Bundi