samedi, juillet 28, 2012
La normalité
Chez dame pipi un petit garçon de six ans passe la serpillère. La dame lui dit'Tu devrais retirer chez toi: Ta maman va s'inquiéter, elle doit te chercher! L'enfant sort de la cabine puis revient aussitôt et reprend le balai. A l'injonction douce de la dame il répond: Maman n'est pas chez elle! En catimini elle me raconte: Sa maman dit qu'il fait chez elle le ménage, qu'il adore ça. Et s'adressant au gamin: Mais ton papa, il est où? ils ne sont plus ensemble! Et c'est avec je plus grande application qu'il s'évertue à effacer le passage des clients du pipi room.
Si je raconte cette petite histoire c'est que le sujet du jour au Café philo était "Qu'est ce être normal"
Et un étalon noir qu'un ami avait racheté à Omar Sharif, personne de ses enfants ni de ses amis ne voulait le monter, ni même le caresser, on en avait tous peur car le cheval était noir!
jeudi, juillet 26, 2012
Patrick Deweare - Nous nous sommes tant aimés- France 3
On devient vieux à partir du moment où on a peur du lendemain! (Patrick Deweare)
Moi, je suis un quinze tonnes, Patrick est une "formule 1"(Lino Ventura)
La mort c'est d'une impolitesse extrème! Il est mort et n'a même pas dit Au revoir! (Annie Girardot)
Moi, je suis un quinze tonnes, Patrick est une "formule 1"(Lino Ventura)
La mort c'est d'une impolitesse extrème! Il est mort et n'a même pas dit Au revoir! (Annie Girardot)
mardi, juillet 24, 2012
Marcher à reculons
J'ai pris un train à 20h16, il n'y avait pas de correspondance pour Paris, nous sommes en été! m'a dit une chef de gare, j'ai du rebrousser chemin dans un train venant de Paris via la Normandie. Je tente ma chance ce mardi avec celui de 13h, :Il vous faut attendre jusqu'à 14h17! Un menu à 13euros dans un tabac face à la gare, je n'ai eu mon plat de résistance qu'à moins cinq minutes du départ, Enfin installée à l'arrière de la rame j'ai vu défiler avec plaisir tous les pâturages, fleurs, buissons, choses que l'on ne voit plus à grande vitesse, notre locomotive avait du changer de rails et se trainait derrière un teuf-teuf du côté d'Argentan, L'autobus 21 allait direct à Broca mais ça prenait du temps, si bien que j'ai débarqué à l'hôpital une heure plus tard que prévu, c'était l'heure de visite des enfants, je me suis éclipsée illico.
samedi, juillet 21, 2012
Bernadette Lafont-L'invitation au voyage-Mairie de Trouville
La Compagnie PMVV le grain de sable a invité Bernadette Lafont pour lire des textes de divers auteurs, ce qu"elle fait avec sa malice naturelle, d'une bouche gourmande des mots, elle est belle et réjouissante.(Le thé des écrivains http://www.thedescrivains.com/
Claude Duty
J'aimerais vous faire découvrir le film que nous vous proposons de coproduire sur touscoprod : http://touscoprod.com/project/produce/id/328.
Il s'agit d'une charmante comédie de Claude DUTY avec dans le rôle principal, Noémie LVOVSKY.
Mais n'en disons pas plus ! Liked, faites partagez et pourquoi pas coproduisez !
(envoi de Simone Arese)
Il s'agit d'une charmante comédie de Claude DUTY avec dans le rôle principal, Noémie LVOVSKY.
Mais n'en disons pas plus ! Liked, faites partagez et pourquoi pas coproduisez !
(envoi de Simone Arese)
vendredi, juillet 20, 2012
Xavier de Prémonville
Nous attendions avec impatience le Festival Off-Court de Trouville afin de retrouver Xavier de Prémonville qui participait activement aux tournages des Kinos, Il est parti vers d'autres cieux, loin de son fan club, de ses amis, de sa compagne, de ses enfants, petits enfants, tous sont très tristes de cette disparition prématurée.
(140)*De jeunes filles très drues marchent dans la rue, sans se cogner aux obstacles. Elles ont dans l’allure la décision des aveugles qui comptent leurs pas. Une jeune femme plus forte, moins longiligne, les encourage sans jamais les précéder. C’est leur monitrice, elle-même aveugle. L’une d’elles, habillée comme une adolescente d’un tee-shirt et d’un caleçon gainant ses jambes longues et fermes, touche du pied un arbre, puis l’enlace. Sa guide, toujours à quelques mètres en arrière, lui dit:
« Vas-y ! Frappe-le de toutes tes forces ! Sens sa résistance ! Tu es aussi forte que lui ! »
La jeune fille, avec une violence inouïe, ses deux bras tendus parallèlement à l’horizontale, frappe le jeune arbre en alternant les coups d’un bras, puis de l’autre. La monitrice lui dit, alors que son élève du dos de la main fait le tour du tronc pour en mesurer la circonférence:
« Encercle-le ! Tu l’aimes ! Tu aimes le toucher ! C’est dur, mais ça glisse aussi, mesure sa hauteur ! »
Et la jeune aveugle, toujours avec cette violence interne de qui veut tout absorber, se laisse glisser jusqu’à s’accroupir, toujours le tronc entre ses bras.
D’autres aveugles plus en avant font divers exercices de reconnaissance. Je regarde cela en restant en arrière, que ma présence ne soit pas décelée, me nourrissant du regard de toute l’énergie de ces handicapées.
Elles arrivent au bord de l’eau, il n’y a pas de parapet, aucun accident. C’est en toute conscience qu’elles descendent dans l’eau de la Seine prendre un bain.
« Vas-y ! Frappe-le de toutes tes forces ! Sens sa résistance ! Tu es aussi forte que lui ! »
La jeune fille, avec une violence inouïe, ses deux bras tendus parallèlement à l’horizontale, frappe le jeune arbre en alternant les coups d’un bras, puis de l’autre. La monitrice lui dit, alors que son élève du dos de la main fait le tour du tronc pour en mesurer la circonférence:
« Encercle-le ! Tu l’aimes ! Tu aimes le toucher ! C’est dur, mais ça glisse aussi, mesure sa hauteur ! »
Et la jeune aveugle, toujours avec cette violence interne de qui veut tout absorber, se laisse glisser jusqu’à s’accroupir, toujours le tronc entre ses bras.
D’autres aveugles plus en avant font divers exercices de reconnaissance. Je regarde cela en restant en arrière, que ma présence ne soit pas décelée, me nourrissant du regard de toute l’énergie de ces handicapées.
Elles arrivent au bord de l’eau, il n’y a pas de parapet, aucun accident. C’est en toute conscience qu’elles descendent dans l’eau de la Seine prendre un bain.
vendredi, juillet 13, 2012
jeudi, juillet 12, 2012
Le manque
Dans la solitude totale je ne songe à rien, mais si je rencontre des copines, alors le regret lancinant d'être sans homme comme si attablée devant un mets, me manquait le sel.
Mais déjeuner avec un copain, il y a aussi un arrière goût de non fini, une frontière que nous n'avons jamais franchie, la faute à qui? Le dormir ensemble sans rancœur, avec une ceinture de chastée naturelle le non désir,tel à été le credo de toute ma vie!
mardi, juillet 10, 2012
La trace
Quelqu'un est entré chez moi, ayant jeté au sol, en signe de passage, un petit nounours brun. Je ne me souviens pas avoir eu jamais un tel jouet. Je ne sais quoi penser de ce rêve, attablée à une terrasse je me demande si je vais l'écrire; En face il y a un magasin de brocante, je regarde la vitrine tout en conversant avec deux passantes connues au café philo, et j'aperçois un petit ours en peluche identique à celui de mon rêve. La boutique s'appelle Pourquoi-pas
jeudi, juillet 05, 2012
L'échappée belle!
Chaque fois que je regarde le tour de France je repense à Léon Zitrone qui avait titré dans France-Soir, à l'issue du succès du belge Mercks; Le français est trop intelligent pour savoir pédaler!
Et Thomin qui n'avait plus le droit de manger ses crèpes bretonnes.
Et Karl, mon père allemand qui bavait devant la télé aux passages des coureurs, il était atteint de la maladie de Parkinson.
Et moi qui souffrais pour les connaitre de visu, aux pavés de l'Enfer du Nord.
Et ma déception dans leur hôtel de voir des cuisses et des dos surmenditionnés, lorsque l'on apercevait les atlètes dans les couloirs.
Et d'apprendre que j'étais cocue par la maitresse de l'un des champions, laquelle avait dragué Jacques Sternberg à la piscine du Bain Royal.
Mais ce qui fait le plus de mal, c'est la bêtise crasse de la foule lorsque des gens se mettent à courir derrière les vélos au risque d'accident,
Bien que ce soit Sternberg qui m'ait offert ma première bicyclette, il était trop épris de liberté pour lâcher son Solex; Récemment on m'a bien proposé un tandem mais c'était au sens propre et au figuré.voir trio et plus si affinité!
Et Thomin qui n'avait plus le droit de manger ses crèpes bretonnes.
Et Karl, mon père allemand qui bavait devant la télé aux passages des coureurs, il était atteint de la maladie de Parkinson.
Et moi qui souffrais pour les connaitre de visu, aux pavés de l'Enfer du Nord.
Et ma déception dans leur hôtel de voir des cuisses et des dos surmenditionnés, lorsque l'on apercevait les atlètes dans les couloirs.
Et d'apprendre que j'étais cocue par la maitresse de l'un des champions, laquelle avait dragué Jacques Sternberg à la piscine du Bain Royal.
Mais ce qui fait le plus de mal, c'est la bêtise crasse de la foule lorsque des gens se mettent à courir derrière les vélos au risque d'accident,
Bien que ce soit Sternberg qui m'ait offert ma première bicyclette, il était trop épris de liberté pour lâcher son Solex; Récemment on m'a bien proposé un tandem mais c'était au sens propre et au figuré.voir trio et plus si affinité!
La fausse teinte
C'est Ghislain Cloquet, chef opérateur, qui m'a appris le goùt des fausses teintes, ciel gris qui permet aux photographes de sculpter les contours d'un sujet, contrairement au soleil qui écrase le décor, les visages, en ce moment on est gâté. Je cherche le frais dans les petites rues à lire le journal local.
Ghislain Cloquet Oscar de la photo pour le film Tess de Roman Polenski
Ghislain Cloquet Oscar de la photo pour le film Tess de Roman Polenski
mardi, juillet 03, 2012
Stéphan Bern, marquis solaire
C'est toujours avec un grande fraicheur que Stéphan Bern présente ses émissions, il donne le sentiment d'être partout chez lui, nanti de naissance, et sa flamme me rapelle celle de Fréderic Mitterand lorsque celui-ci présentait le Ciné Club à la télé. Je ne doute pas que cette aisance ne soit pas la résultante d'un grand travail personnel.
> Merci de bien vouloir diffuser ce petit message à des personnes de confiance, motivées et amusées.
> Pour le prochain film de Claude Duty, nous recherchons des figurants bénévoles à partir de 16 ans
> disponibles au choix
> les 18 et/ou 19 juillet pour tournage au Val de la Haye
> ou encore les 26 et/ou 27 juillet à Rouen
> Merci de vous inscrire et de contacter Nathalie au 06 18 93 11 15 (natoc@wanadoo.fr)
> à très vite
> Nathalie
lundi, juillet 02, 2012
Si on n'est pas responsable du visage qu'on a, on est responsable de la gueule qu'on fait! (le poète du Café Philo des Phares,Gilles Roca). Cela me fait penser à Eléphant Man, lorsqu'il déclame du Shakespeare à une grande comédienne, celle-ci pleure et le public avec.
J'avoue mon faible pour les films italiens, qu'ils soient noirs ou légers, à cause du timbre de voix si musical, cette légère roucoulade si sensuelle. En ce moment j'en entends de toutes les couleurs car un film s'écoute, les voix; la musique, si spécifiques, ceux de la méditerranée sont trop âpres, gutturaux pour mes oreilles. Les espagnols donnent toujours le sentiment de se disputer, accents criards et vélocité verbale. Et la lenteur germanique donne un érotisme un peu lourd que l'on accepte quand c'est du Fassbinder.
J'avoue mon faible pour les films italiens, qu'ils soient noirs ou légers, à cause du timbre de voix si musical, cette légère roucoulade si sensuelle. En ce moment j'en entends de toutes les couleurs car un film s'écoute, les voix; la musique, si spécifiques, ceux de la méditerranée sont trop âpres, gutturaux pour mes oreilles. Les espagnols donnent toujours le sentiment de se disputer, accents criards et vélocité verbale. Et la lenteur germanique donne un érotisme un peu lourd que l'on accepte quand c'est du Fassbinder.
FROM JULY 3rd TO 8th, THE RENCONTRES INTERNATIONALES PARIS/BERLIN/MADRID WILL OFFER, DURING 6 DAYS, IN BERLIN AT THE HAUS DER KULTUREN DER WELT, A SPACE OF DISCOVERY AND REFLECTION COVERING THE FIELDS OF NEW CINEMA AND CONTEMPORARY ART. OPENING - TUESDAY, JULY 3 HAUS DER KULTUREN DER WELT – FROM 7PM, IN FREE ENTRANCE > 7PM - OPENING SCREENING > 9PM - SCREENING “OUR COUNTRY DOESN’T EXIST” > FROM 11PM – OPENING PARTY AT HBC-BERLIN The pass to the Opening Party at the HBC-Berlin will be distributed at the Haus der Kulturen der Welt to any people attending a screening or visiting the exhibition MORE DETAILS ABOUT THE OPENING NIGHT PROGRAMME, CLICK HERE In the presence of artists and filmmakers from all over the world, this rare event will propose an international programme gathering 150 works from 40 countries, internationally-known artists and filmmakers and young artists and filmmakers presented for the first time. Screenings – new films, cartes blanches, video programme – an exhibition and a forum with panel discussions gathering artists and curators who will share their experiences and reflections with the audience. Six intense days dedicated to contemporary moving images. HIGHLIGHTS OF THIS YEAR'S RENCONTRES IN BERLIN > A carte blanche to Pedro Costa. > A carte blanche to Mark Lewis. > The exhibition “Global Scale”. Artists: Libia Castro and Ólafur Ólafsson, Alain Declercq and Jeanne Susplugas, Peter Downsbrough, Pascal Grandmaison, Lingjie Wang and Jingfang Hao, zitrone. > The Berlin premiere of “La maladie blanche’’ by Christelle Lheureux. > The Berlin premiere of ‘‘Nana’’ by Valérie Massadian. > The latest films and videos by Erwin Olaf (nl), Filipa Cesar (pt), Christian Merlhiot (fr), Ricardo Alves Jr. (br), Eli Cortiñas Hidalgo (es), Johan Grimonprez (be), Ugnius Gelguda (lt), CABELLO/CARCELLER (es), Romana Schmalisch and Robert Schlicht (de), Norbert Pfaffenbichler (at), Fred Worden (us), Tobias Zintel (de),Clément Cogitore (fr), Yves Netzhammer (ch), Zapruder (it). Each screening is built around a cross-disciplinary theme of different genres (documentary approaches, new fiction, video...) and different audiovisual practices. The whole event is in free entrance Detailed programme on www.art-action.org |
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