mardi, janvier 31, 2012
Carnet d'hiver 2
J'ai mis un duvet en dessous et un autre au dessus du drap comme ça j'ai une insomnie cotonneuse, on a la volupté que l'on peut!
Ne reste que le travail qui sauverait mon ego, je le vois bien sur toutes les personnes en retraite de coeur et de cul, l'identité passe par la reconnaissance professionnelle, sinon c'est la merde noire, a moins que l'on puisse séduire les petits enfants à grands frais, qui n'est pas sur pour des grands cabots. Cela fait. Sept ans que je fais de la résistance avec mon blog afin de ne pas mourir comme un soldat inconnu sans Arc de triomphe.
Je me sens désossée comme un poulet, aucune consistance à vivre ces jours de fêtes, afin de ne pas me jouer les déprimées, je me suis acheté un grand bocal de foi gras et je m'en fais des tartines le quatre heure, et le soir des yaourts chocolatés, cela ne m'a pas évité une crise d'herpès, de quoi m'occuper.
je connais la technique du kleptomane, pour se déculpabiliser, il vous offre ce qu'il a volé ailleurs.
Invitée par une comédienne j'ai vu plusieurs pièces toutes en proches banlieues, c'est à dire au diable, personne pour m'accompagner, je ne flippe plus de descendre dans mon quartier, les ivrognes qui sillonnaient ma rue ont du changer de crémerie, ne plus avoir peur quel repos, d'autant que je dors près de douze heures par nuit, lorsque je fais les courses il fait déjà nuit. Je me contente d'un quatorze degré.
J'ai rêvé être dans mon lit avec X..., il me demande de lui tourner le dos, je ne veux pas qu'il use de moi comme un paysan d'une vache, je me presse sur sa poitrine et lui dit: Je t'aime! Un frisson de bonheur parcourt sa peau et remonte jusqu'à son visage puis ses yeux. Peut être va t-il m'aimer comme un amant.
Maintenant je tape sur mon IPad, il est 3h du matin, on m'avait dit que c'était le moment ou le cerveau travaillait le mieux, c'est pour cela que les moines sont réveillés, font leur méditation, puis se recouchent. Mais c'est aussi l'heure de la pleine lune, de la folie.
J'ai tenté de recenser les gens que je connaissais à Bruxelles, six sont décédés : Jacques Sternberg - Ghislain Cloquet- Denise et André Delvaux -Jacques Ledoux- Guy Vase, ne reste que la nièce de Sternberg dont j'ai oublié le nom après cinq ans. Et Baronian de Marabout, par un fait exprès j'ai lâché mon IPhone dans la cuvette des toilettes, irrécupérable, la carte mère noyée dans la merde, et mes vieux agendas avaient étés détruits.
lundi, janvier 30, 2012
Carnet d'hiver
Au Sélect je me sens chez moi grâce aux garçons qui m'y ont vue durant des décennies déjeuner avec Sternberg et Lewino. Il y a les ivrognes de service, et des intellos, eux ne me regardent pas, je ne fais pas partie du monde littéraire.
Bref, ça me fait prendre l'autobus, promenade de santé oblige. Sans télé , Je ne peux broyer du noir absolu, des 17h, la nuit tombe.
Une jeune femme à regardé son compagnon une vingtaine de fois en lui parlant, lui, opine du chef l'oeil dans le vague puis reprend sa lecture, Elle, fourrage dans son portable. Puis les mots fléchés l'absorbent, elle en fronce le sourcil. Le voilà qu'il s'endort sur l'épaule de sa compagne.
Il vient de l'embrasser sur la bouche, puis il baille. Je pense à "Un Soir, un Train" d'André Delvaux où Montand ne dit mot à Anouk Aimé durant le trajet Paris-Liège. Je suis comme une sangsue à m'imprégner de la vie des autres.
Je suis allée voir Patricia Lecomte qui signait son livre de photos sur la fête de l'humanité, la nuit, elle est encore plus speed qu'avant puisque maman.
Samedi, Je glande comme tout le monde, on m'a rendu un IPad, j'attendrais lundi jour de la SF pour régler cela avec ses camarades entre deux bières, ils s'amusent comme des gamins et ne craignent pas de de se faire charrier.
Le syndic ne sait toujours pas combien coûterait une antenne collective, si toutefois la copropriété en désirait une.
Dès que je n'ai plus de sorties programmées je songe à sauter dans un train.
Les gens sont très occupés en famille, c'est une contrainte que je n'ai jamais connue. On dit que les gens mariés sont moins suicidaires que les célibataires.
La rue est libre, c'est déjà bon de pouvoir respirer
sans soucis des concierges du quartier, c'est jour de brocante, des badauds du dimanche.
Ma voisine ne sait comment me mater alors elle écrase mon vélo contre le mur de sorte que je ne puisse le sortir sans me déchirer.
Je dors jusqu'à midi comme tous les artistes en somme. Le IPad est une invention d'enfer, même au lit il se laisse prendre sur les genoux, alors la tentation des nuits blanches, écrire ses miasmes.
Je n'arrive encore à me dépatouiller avec cet appareil, il n'en fait qu'à sa tête on m'avait prévenue que pour écrire ce n'était pas le pied! À la FNAC, ils ont expliqué
que ce n'était pas un ordinateur, qu'il n'enregistrait pas, autant pour moi, je ne pourrais travaille sur mon blog en nomade.
Lever le pied, ou rien! Cette devise, j'en prends soin, je prends le train.
Un serveur de restaurant aurait dit à la cantonade: C'est une star déchue! Il me fait trop d'honneur , déchue voudrait dire tombée de très haut, hors ces termes ne sont pas appropriés à mes maigres prestations filmiques.
Peut être que pour le quidam une minute à l'écran c'est toute l'éternité.
Bref, ça me fait prendre l'autobus, promenade de santé oblige. Sans télé , Je ne peux broyer du noir absolu, des 17h, la nuit tombe.
Une jeune femme à regardé son compagnon une vingtaine de fois en lui parlant, lui, opine du chef l'oeil dans le vague puis reprend sa lecture, Elle, fourrage dans son portable. Puis les mots fléchés l'absorbent, elle en fronce le sourcil. Le voilà qu'il s'endort sur l'épaule de sa compagne.
Il vient de l'embrasser sur la bouche, puis il baille. Je pense à "Un Soir, un Train" d'André Delvaux où Montand ne dit mot à Anouk Aimé durant le trajet Paris-Liège. Je suis comme une sangsue à m'imprégner de la vie des autres.
Je suis allée voir Patricia Lecomte qui signait son livre de photos sur la fête de l'humanité, la nuit, elle est encore plus speed qu'avant puisque maman.
Samedi, Je glande comme tout le monde, on m'a rendu un IPad, j'attendrais lundi jour de la SF pour régler cela avec ses camarades entre deux bières, ils s'amusent comme des gamins et ne craignent pas de de se faire charrier.
Le syndic ne sait toujours pas combien coûterait une antenne collective, si toutefois la copropriété en désirait une.
Dès que je n'ai plus de sorties programmées je songe à sauter dans un train.
Les gens sont très occupés en famille, c'est une contrainte que je n'ai jamais connue. On dit que les gens mariés sont moins suicidaires que les célibataires.
La rue est libre, c'est déjà bon de pouvoir respirer
sans soucis des concierges du quartier, c'est jour de brocante, des badauds du dimanche.
Ma voisine ne sait comment me mater alors elle écrase mon vélo contre le mur de sorte que je ne puisse le sortir sans me déchirer.
Je dors jusqu'à midi comme tous les artistes en somme. Le IPad est une invention d'enfer, même au lit il se laisse prendre sur les genoux, alors la tentation des nuits blanches, écrire ses miasmes.
Je n'arrive encore à me dépatouiller avec cet appareil, il n'en fait qu'à sa tête on m'avait prévenue que pour écrire ce n'était pas le pied! À la FNAC, ils ont expliqué
que ce n'était pas un ordinateur, qu'il n'enregistrait pas, autant pour moi, je ne pourrais travaille sur mon blog en nomade.
Lever le pied, ou rien! Cette devise, j'en prends soin, je prends le train.
Un serveur de restaurant aurait dit à la cantonade: C'est une star déchue! Il me fait trop d'honneur , déchue voudrait dire tombée de très haut, hors ces termes ne sont pas appropriés à mes maigres prestations filmiques.
Peut être que pour le quidam une minute à l'écran c'est toute l'éternité.
samedi, janvier 28, 2012
Les poètes rendent hommage à Laurent Terzieff
Dans l'autobus une connaissance, Marianne Auricoste, elle va à l'église Saint Germain des Près, je la suis. 22 poètes de tous pays ont écrit sur l'acteur, la lecture en est faite par un autre grand, Michel Lonsdale, dont le texte est ponctué musicalement par une série d'onomatopées d'une jeune chanteuse... Je ne saisis rien des paroles, je me laisse bercer par la voix mélodieuse de Lonsdale, nous sommes au milieu de l'église, le micro n'y peut rien, je ne suis pas la seule à n'avoir pu profiter de cet évènement.
jeudi, janvier 26, 2012
mercredi, janvier 25, 2012
Le Musée du Montparnasse -Francis Carco
Tilly m'a entraînée dans ce passage verdoyant parallèle au Bd du Montparnasse, que des ateliers qui devaient être autrefois des lieux de vies pour des artistes, ça sent bon le troën. Sur le mur, une photo de Francis Carco avec une actrice, dont on ne cite pas le nom: Lila Kédrova, femme de Pierre Valde, lequel avait fait la mise en scène de Jésus la Caille avec Philippe Lemaire.
Pierre Valde donnait des cours de comédie au vieux Colombier, il était très doux, il ne critiquait pas, seulement il nous arrêtait après quelques phrases, si cela ne lui convenait pas, et nous devions refaire notre entrée, jusqu'à ce qu'il estima être le climat juste, et alors on filait la scène jusqu'au bout.
Cela m'est revenu à 2h du matin, Lila Kédrova jouait avec René Havard "La Rose tatouée" (Tennessee Williams ) lui, ressemblait craché à Serge Reggiani, il est devenu scénariste de "Taxi pour Tobruk"
mardi, janvier 24, 2012
Inscription à :
Articles (Atom)