vendredi, décembre 31, 2004
Laurent Ruquier and compagnie
Hier soir, j'ai préféré les gags express de On a tout essayé aux sketchs attendus des mêmes compères dans une soirée pastiche télé.
les fêtes
D.Blanck
Draft
Je ne vais pas à la mer, les ruelles sont trop étroites, tous seraient témoins de ma solitude pour les fêtes. Dans mon grenier, seul mon lit atteste que je suis seule. C'est comme à l'hôpital, les draps deviennent fétides des suées nocturnes, je ne sait quand ils deviendront des linceuls. Des sursauts me font quitter ce havre privatif pour me forcer à l'air, à l'eau des piscines, aux ordinateurs de mon quartier où des jeunes moniteurs esclaves de notre méconnaissance s'agacent.
Mes amis s'enlisent dans la vieillerie et ses bobos; ils sont tels des convalescents chroniques, pas préssés de sortir.
Savez-vous qu'il y a très exactement un an que nous nous sommes vus!
Ne les reverrai-je que les pieds devant? Ce n'est pas une désaffection sentimentale, ils n'aspirent plus à l'air frais. L'un, c'est un kiné qui appuie sur ses poumons. L'autre, son pied refuse le sol. Un autre, sa prostate se laisse grossir par un cancer. Un autre, le coeur étreint, passe l'hiver au chaud dans les îles. Mon dernier garde son énergie tumultueuse pour le parti.
L'hystérie n'est que dans les mots pour me garder dans l'attente, que je m'énerve encore à leur souvenir comme dans les rêves récurrents,à chacun son truc!
Mon sommeil lui, a sa propre fantaisie, impossible de le contrôler par une nourriture adéquate, une hygiènne quotidienne,des pensées positives. Ses caprices n'ont pas l'air d'être liés à des agents extérieurs, mes frustrations se font plus de jour que la nuit. Je me refroidis les idées par du gel dans l'entrejambe afin de rentrer vièrge dans le sommeil. Ou je dors tôt jusqu'à 3h. et c'est fini, ou je ne m'endors qu'après 5h du matin sans ennui d'avoir vu des émissions interêssantes.
Draft
Je ne vais pas à la mer, les ruelles sont trop étroites, tous seraient témoins de ma solitude pour les fêtes. Dans mon grenier, seul mon lit atteste que je suis seule. C'est comme à l'hôpital, les draps deviennent fétides des suées nocturnes, je ne sait quand ils deviendront des linceuls. Des sursauts me font quitter ce havre privatif pour me forcer à l'air, à l'eau des piscines, aux ordinateurs de mon quartier où des jeunes moniteurs esclaves de notre méconnaissance s'agacent.
Mes amis s'enlisent dans la vieillerie et ses bobos; ils sont tels des convalescents chroniques, pas préssés de sortir.
Savez-vous qu'il y a très exactement un an que nous nous sommes vus!
Ne les reverrai-je que les pieds devant? Ce n'est pas une désaffection sentimentale, ils n'aspirent plus à l'air frais. L'un, c'est un kiné qui appuie sur ses poumons. L'autre, son pied refuse le sol. Un autre, sa prostate se laisse grossir par un cancer. Un autre, le coeur étreint, passe l'hiver au chaud dans les îles. Mon dernier garde son énergie tumultueuse pour le parti.
L'hystérie n'est que dans les mots pour me garder dans l'attente, que je m'énerve encore à leur souvenir comme dans les rêves récurrents,à chacun son truc!
Mon sommeil lui, a sa propre fantaisie, impossible de le contrôler par une nourriture adéquate, une hygiènne quotidienne,des pensées positives. Ses caprices n'ont pas l'air d'être liés à des agents extérieurs, mes frustrations se font plus de jour que la nuit. Je me refroidis les idées par du gel dans l'entrejambe afin de rentrer vièrge dans le sommeil. Ou je dors tôt jusqu'à 3h. et c'est fini, ou je ne m'endors qu'après 5h du matin sans ennui d'avoir vu des émissions interêssantes.
jeudi, décembre 30, 2004
Le désastre
C'est à pleurer ce désastre, voir les pauvres gens de la côte abandonnés à leur tragédie,avoir tout perdu de leur lieu de vie, leurs proches, et sans secours contre la faim, la peur. Il restent sur place comme des insectes accrochés aux débris.
Les touristes eux sont rapatriés par les tours opérators quand on les retrouve, mais les gens du pays pour qui c'est la fin du monde, cette portion d'une terre dévastée innaccéssible aux secours!
Les touristes eux sont rapatriés par les tours opérators quand on les retrouve, mais les gens du pays pour qui c'est la fin du monde, cette portion d'une terre dévastée innaccéssible aux secours!
Le jour de l'an
Je ne vais pas à la mer, les ruelles sont trop étroites, tous seraient témoins de ma solitude pour les fêtes. Dans mon grenier, seul mon lit atteste que je suis seule. C'est comme à l'hôpital, les draps deviennent fétides des suées nocturnes, je ne sais quand ils deviendront des linceuls. Des sursauts me font quitter ce havre privatif pour me forcer à l'air, à l'eau des piscines, aux ordinateurs de mon quartier où des jeunes moniteurs esclaves de notre méconnaissance s'agacent.
Mes amis s'enlisent dans la vieillerie et ses bobos; ils sont tels des convalescents chroniques, pas préssés de sortir.
Savez-vous qu'il y a très exactement un an que nous nous sommes vus!
Ne les reverrai-je que les pieds devant? Ce n'est pas une désaffection sentimentale, ils n'aspirent plus à l'air frais. L'un, c'est un kiné qui appuie sur ses poumons. L'autre, son pied refuse le sol. Un autre, sa prostate se laisse grossir par un cancer. Un autre, le coeur étreint, passe l'hiver au chaud dans les îles. Mon dernier garde son énergie tumultueuse pour le parti.
L'hystérie n'est que dans les mots pour me garder dans l'attente, que je m'énerve encore à leur souvenir comme dans les rêves récurrents,à chacun son truc!
Mon sommeil lui, a sa propre fantaisie, impossible de le contrôler par une nourriture adéquate, une hygiènne quotidienne,des pensées positives. Ses caprices n'ont pas l'air d'être liés à des agents extérieurs, mes frustrations se font plus de jour que la nuit. Je me refroidis les idées par du gel dans l'entrejambe afin de rentrer vièrge dans le sommeil. Ou je dors tôt jusqu'à 3h. et c'est fini, ou je ne m'endors qu'après 5h du matin sans ennui d'avoir vu des émissions interêssantes.
Mes amis s'enlisent dans la vieillerie et ses bobos; ils sont tels des convalescents chroniques, pas préssés de sortir.
Savez-vous qu'il y a très exactement un an que nous nous sommes vus!
Ne les reverrai-je que les pieds devant? Ce n'est pas une désaffection sentimentale, ils n'aspirent plus à l'air frais. L'un, c'est un kiné qui appuie sur ses poumons. L'autre, son pied refuse le sol. Un autre, sa prostate se laisse grossir par un cancer. Un autre, le coeur étreint, passe l'hiver au chaud dans les îles. Mon dernier garde son énergie tumultueuse pour le parti.
L'hystérie n'est que dans les mots pour me garder dans l'attente, que je m'énerve encore à leur souvenir comme dans les rêves récurrents,à chacun son truc!
Mon sommeil lui, a sa propre fantaisie, impossible de le contrôler par une nourriture adéquate, une hygiènne quotidienne,des pensées positives. Ses caprices n'ont pas l'air d'être liés à des agents extérieurs, mes frustrations se font plus de jour que la nuit. Je me refroidis les idées par du gel dans l'entrejambe afin de rentrer vièrge dans le sommeil. Ou je dors tôt jusqu'à 3h. et c'est fini, ou je ne m'endors qu'après 5h du matin sans ennui d'avoir vu des émissions interêssantes.
mercredi, décembre 29, 2004
Zoo de Doué La Fontaine
Documentaire émouvant sur la vie des soigneurs dans le Zoo de Doué La Fontaine. Ils espèrent réussir à accoupler une femelle guépard à un mâle venu d'ailleurs.Puis, ils attendent que la mère mette bas, et voilà quatre bébés, quel succès pour ce petit zoo où transitent les bêtes avant que d'être rendues à une semi liberté dans un parc national. Leur problème c'est de ne pas s'attacher aux animaux,tout en s'occupant au mieux d'eux, car leur affect est très touché en cas de départ ou de décès.
mardi, décembre 28, 2004
Gerard Depardieu
En jouant Volpone d'une façon intimiste, avec une voix douce,Gérard Depardieu devrait réconcilier le public avec les classiques. Notre belle jeunesse qui ne sait s'exprimer qu'en éructant, apprendrait la musicalité de la langue française.
lundi, décembre 27, 2004
Noël
Noël est passé comme une lettre à la poste. Je me suis couchée, et ne me suis relevée que lorsque le danger de festoyer était passé.
Drucker-Bardot
Le talent d'actrice et la grâce absolue de BB a été reconfirmée ce dimanche.Ce n'est pas Arielle Lomballe qui peut la concurencer en chantant " Harley Davidson" Brigitte à une sensualité naturelle qui n'a rien à voir avec le manièrisme d'Arielle. Cela aurait été amusant si, à l'instar de Jean-Luc Godard qui avait marché sur les mains pour lui faire oter sa choucroute dans Le Mépris, Michel Drucker en avait fait autant pour lui faire enlever son maquillage des yeux qui n'est plus de saison. Nous aurions vu l'oeil nu de notre BB nationale, elle qui se plaignait d'avoir été victime de son image. N'empêche qu'à la fin de l'émission, après nous avoir bien bassiné avec ses animaux, elle a exquisé quelques ports de bras au son des violons,avec une lueur heureuse dans les yeux qui traversait le fard noir.
La précieuse ridicule
En sortant de chez Gibert où je viens d'acheter un agenda,je rencontre traversant la rue, Marianne qui va chez le même Gibert. Elle n'a pas le temps d'un café, mais raconte que mes voisins sont en voyage. Le troisième est le quartier branché de Paris, vous vous croisez au Franprix! Il parait que tu tiens un journal sur internet!
La tchatche entre le 15ème et le 3ème fonctionne toujours, c'est ce qu'elle veut que je sache, sous entendant qu'elle ne me lit pas mais qu'elle, reste amie avec des webmestres.
Toujours cette façon de me mettre en infériorité par rapport à ses relations ou son activité quelconque.
Il n'y a que des homosexuels pour s'amuser du snobisme d'une petite bonne femme qui se croit d'une extrème sophistication.
Les charmeurs sont frustrants toute leur vie, quand ils ne sont pas castrants. Cela me rappelle ma soeur:
"-Comment je pourrais te séduire?
-Le problème c'est que tu ne veux que séduire!
La tchatche entre le 15ème et le 3ème fonctionne toujours, c'est ce qu'elle veut que je sache, sous entendant qu'elle ne me lit pas mais qu'elle, reste amie avec des webmestres.
Toujours cette façon de me mettre en infériorité par rapport à ses relations ou son activité quelconque.
Il n'y a que des homosexuels pour s'amuser du snobisme d'une petite bonne femme qui se croit d'une extrème sophistication.
Les charmeurs sont frustrants toute leur vie, quand ils ne sont pas castrants. Cela me rappelle ma soeur:
"-Comment je pourrais te séduire?
-Le problème c'est que tu ne veux que séduire!
vendredi, décembre 24, 2004
Face à Face du 13h. France2
Impossible dialogue entre un homme qui dénonce les abus du marché de Noël (bafrages, boissons, cadeaux) par des foyers qui s'en donnent les moyens juste pour les fêtes, et Monseigneur G...qui prêche pour le jour de la nativité, bien que virtuel.
Bonne conscience des religieux, des politiques et du particulier juste ce jour là, le pauvre est pauvre toute l'année! dit le premier
Le Christ en venant sur terre comme homme rend sa dignité à chacun de nous! dit l'autre.
Bonne conscience des religieux, des politiques et du particulier juste ce jour là, le pauvre est pauvre toute l'année! dit le premier
Le Christ en venant sur terre comme homme rend sa dignité à chacun de nous! dit l'autre.
Henry Salvator Traffic-Music
Quand Henry Salvator raconte dans un grand rire qu'il mettait le feu à la salle, nous en avons eu la preuve avec ce document d'archive, lui et Ray Charles dans le blues du dentiste qui n'est que le plombier. Et c'était effectivement cruel de la part de Guillaume Durand, comme l'a dit le jeune chanteur invité à chanter en live après ce morceau d'anthologie. C'était gentil et propre, pas d'étincelle de folie.
jeudi, décembre 23, 2004
L'agenda
Aucune agape ne se dessine, je vais m'occuper à recopier des adresses sur un nouvel agenda.
Sûre de ne pas être en rivalité avec la drague de JS,pour la première fois je déjeune seule au Café du Flore d'un oeuf au plat.
Sûre de ne pas être en rivalité avec la drague de JS,pour la première fois je déjeune seule au Café du Flore d'un oeuf au plat.
mardi, décembre 21, 2004
La neige
La neige incite à l'hibernage, le problème ce sont les programmes télés. Sortira sortira pas.
lundi, décembre 20, 2004
La Tour Eiffel
C'est quelque chose que de monter tous ces glaçons par ascenseur pour refroidir le plancher de la tour. Cela me rappelle un amoureux qui me disait lorsque l'on flirtait, Ne faites pas la tour Eiffel, vous poussez les fesses en arrière!
Café des Phares
J'y vais à ce café comme on sortirait de la messe, le dimanche, voir des gueules, entendre des mots. Thème du jour à ce café philo. J'ai lu tous les livres et la chair est triste (Mallarmé)
Mallarmé lui montre la lune, il regarde le doigt!
Aujourd'hui les gens sont des touristes, pas des voyageurs, le touriste a son billet de retour!
On part avec soi, on ne change pas!
Le mot tue la chose! (Freud)
La culture peut être un paravent, : je sais, donc je ne fais pas!
Permets-moi de dire, par petits confettis!
Faut-il qu'il fut bien mal-armé pour que la chair soit triste!
Les psys distinguent la parole pleine de la parole vide!
Le vide, le point d'horreur! (Lacan)
C'est la première fois en quinze ans qu'un voisin m'a invitée à prendre un café pour continuer la discution dans un autre établissement.
Mallarmé lui montre la lune, il regarde le doigt!
Aujourd'hui les gens sont des touristes, pas des voyageurs, le touriste a son billet de retour!
On part avec soi, on ne change pas!
Le mot tue la chose! (Freud)
La culture peut être un paravent, : je sais, donc je ne fais pas!
Permets-moi de dire, par petits confettis!
Faut-il qu'il fut bien mal-armé pour que la chair soit triste!
Les psys distinguent la parole pleine de la parole vide!
Le vide, le point d'horreur! (Lacan)
C'est la première fois en quinze ans qu'un voisin m'a invitée à prendre un café pour continuer la discution dans un autre établissement.
Fred Astaire Arté
Soirée thématique sur Fred Astaire. Je n'ai pas voulu perdre un pas! Si l'on veut prendre son pied il faut revoir Fred Astaire et Cyd Charisse dans Tous en scène! de Vincente Minnelli. On attend ce duo du truand dans un bar vampirisé par une mauvaise femme: terriblement sexy!
Et quand à la fin il recoit un baiser d'amour,j'ai failli pleurer, comme si je perdais un homme de ma vie.
Et quand à la fin il recoit un baiser d'amour,j'ai failli pleurer, comme si je perdais un homme de ma vie.
Bernadette Lafont, belle,belle!
Bernadette Lafont joue Ecrits d'amour. Toujours cette grande présence physique, et une énergie farouche, martelant chaque phrase avec une mimique gourmande qui vaut plus que le texte. On se nourrit de sa beauté et de son sourire narquois.
Nous nous étions rencontrées lors d'un festival de films à Belfort, nous étions côte à côte dans un bar à vins.J'ai été séduite par sa finesse et son érudition.
Nous nous étions rencontrées lors d'un festival de films à Belfort, nous étions côte à côte dans un bar à vins.J'ai été séduite par sa finesse et son érudition.
samedi, décembre 18, 2004
Avner l'Excentrique -Théâtre Fontaine
Avner l'excentrique le refus de la gravité. Un grand homme au visage tendre affublé d'une longue barbe grise postiche. C'est avec élégance qu'il balaie le plateau, perdant son chapeau à chaque fois qu'il laisse tomber un objet: ses accessoires sont les objets de tous les jours. C'est par maintes acrobaties qu'il remet toujours son chapeau sur la tête. Chaque geste est un gag, sans un mot, avec des tours de passe passe d'illusioniste et la simplicité des mimiques d'un clown soit-disant maladroit. Nous étions charmés et ravis de pouvoir rire tels les enfants. Avner n'a eu qu'un mot à la fin pour son public: Merci! C'est nous qui lui sommes redevables.
vendredi, décembre 17, 2004
Mon beau sapin!
Mon beau sapin!Si l'on ne peux plus chanter ce chant de Noël! Dans une école, certains élèves ont protesté contre ce bel ornement disant avec une logique certaine que si l'on refusait le foulard islamique, il n'y avait pas de raison, l'arbre de Noël est aussi un emblème religieux.( A part que celà vient d'une coutume paienne acceptée depuis peu par l'église). Le directeur de l'école a obtempéré, retirant l'objet à polémique, pour se voir, comme il le dit, "enguirlandé" par d'autres élèves qui ont orné un sapin dans la cour. Si on nous retire Noël, puis Pâques, et quoi d'autre encore! ont-ils dit. D'ici à ce que nos enfants d'autres coutumes religieuses réclament leurs fêtes fériées, cela fera beaucoup de vacances. Je ne leur jeterais pas la pierre, j'ai toujours pratiqué l'école buissonnière.
jeudi, décembre 16, 2004
Rien, Voilà l'Ordre" de Jacques Baratier.
"Rien, Voilà l'Ordre" de Jacques Baratier.
Chaque phrase du film j'aurais voulu pouvoir l'écrire sur le champ dans le noir de la salle. C'est le plus bel éloge sur la folie que Jacques Baratier a tourné. Une phase pourrait résumer celui-ci:"Derrière chaque malade, cherchez le poête!" Le cinéaste a beaucoup fréquenté la clinique de La Borde, créee par un cheptel de spys communistes dans les années soixante. La liberté y était de mise, à peine une camisole chimique, ça caracolait dans le parc, les peintres avaient leurs ateliers. Le théâtre, que Jean-Batiste Thiérré leur faisait jouer, permettait au double de chaque personnalité de se révéler. J'ai retrouvé cette jubilation dans ce film d'un jeune poête fou de quatre-vingt-six ans. Je n'ai jamais douté que Baratier fût notre chantre nationnal, mais je ne pouvais imaginer qu'il eut encore une telle vitalité d'expression artistique. Je lui en voudrais toujours de ne pas m'avoir fait faire de la figuration parmi les patients de la clinique Rhien. Mais il a été parfaitement servi par ses amis et interprêtes. Sa lucidité dans la vie courante, m'a toujours fait rire. Sa légèreté est l'élégance suprême. Alors qu'hier j'étais désespérée d'envisager pour un proche avenir une maison de retraite, je veux bien me réfugier dans la folie pour être admise dans un tel établissement. Cela serait le plus grand luxe de ma vie.
Chaque phrase du film j'aurais voulu pouvoir l'écrire sur le champ dans le noir de la salle. C'est le plus bel éloge sur la folie que Jacques Baratier a tourné. Une phase pourrait résumer celui-ci:"Derrière chaque malade, cherchez le poête!" Le cinéaste a beaucoup fréquenté la clinique de La Borde, créee par un cheptel de spys communistes dans les années soixante. La liberté y était de mise, à peine une camisole chimique, ça caracolait dans le parc, les peintres avaient leurs ateliers. Le théâtre, que Jean-Batiste Thiérré leur faisait jouer, permettait au double de chaque personnalité de se révéler. J'ai retrouvé cette jubilation dans ce film d'un jeune poête fou de quatre-vingt-six ans. Je n'ai jamais douté que Baratier fût notre chantre nationnal, mais je ne pouvais imaginer qu'il eut encore une telle vitalité d'expression artistique. Je lui en voudrais toujours de ne pas m'avoir fait faire de la figuration parmi les patients de la clinique Rhien. Mais il a été parfaitement servi par ses amis et interprêtes. Sa lucidité dans la vie courante, m'a toujours fait rire. Sa légèreté est l'élégance suprême. Alors qu'hier j'étais désespérée d'envisager pour un proche avenir une maison de retraite, je veux bien me réfugier dans la folie pour être admise dans un tel établissement. Cela serait le plus grand luxe de ma vie.
Merci!
Savoir dire merci c'est reconnaitre l'autre; les gens qui usent des services de sulbaternes connaissent très bien le truc, ils disent merci plutôt deux fois qu'une, on n'a plus rien à leur refuser.
Les Dix Commandements Elie Chouraqui Mairie du 3ième
Parfois j'oublie que c'est jeudi et que je n'ai que ça à faire, faire mon nid en creux dans mon quartier. Aujourd'hui donc, Les Dix Commandements. J'adore les péplums, mais ce film est une représentation théâtrale. La mise en scène est très sophistiquée, beaucoup d'éclairages crépusculaires. Tout le monde il est beau, chante et danse bien. J'ai eu du mal à suivre l'intrigue, car le livret est la même rengaine du début à la fin. C'est souvent le défaut des comédies musicales modernes, pas d'airs, que l'on retienne. Ah! Nos petites opérettes d'antan! C'était moins osé, mais cela avait du piquant. J'avoue m'être ennuyée.
Salope!
Dans un café où tout le monde était serré, une femme bousculée à traité l'autre de Salope! Comme celle-ci était noire, elle l'a très mal pris.
mercredi, décembre 15, 2004
Catherine Robbe-Grillet Mots de Minuit
L'autre nuit, nous avons vu en chair, si l'on peut dire Catherine Robbe-Grillet. La dernière fois, elle s'était présentée à l'émission de Bernard Pivot masquée par un voile, avec de long gants noirs pour parfaire la mystification. C'était ridicule. Pivot parlait d'un ton goguenard de sa robe, sous entendu: (Robbe-Grillet).
Nous avons eu enfin droit à voir ses yeux un peu trop brillants, son sourire légèrement carnasier, accentué par le commentaire de l'animateur qui la présentait comme étant une femme à la sexualité Hors normes! il a dù le répéter plusieurs fois comme pour nous persuader qu'il nous montrait un phénomène de foire.
"Vous êtes une femme à la sexualité hors normes!
-Vous savez, il y a beaucoup plus de ménagères que l'on ne croit qui aiment bien se faire battre par leur compagnon!
J'aurai pù me laisser séduire par son mari Alain Robbe-Grillet, intelligent et brillant, mais pas par une femme ordinaire, ce qu'elle suggère être. Les spécialistes de ceci ou cela, comme les collectionneurs de timbres sont ennuyeux pour ceux qui n'ont pas les mêmes envies, d'autant qu'ils sont insistants, sûrs de nous ouvrir les portes magiques du plaisir extrème.
Nous avons eu enfin droit à voir ses yeux un peu trop brillants, son sourire légèrement carnasier, accentué par le commentaire de l'animateur qui la présentait comme étant une femme à la sexualité Hors normes! il a dù le répéter plusieurs fois comme pour nous persuader qu'il nous montrait un phénomène de foire.
"Vous êtes une femme à la sexualité hors normes!
-Vous savez, il y a beaucoup plus de ménagères que l'on ne croit qui aiment bien se faire battre par leur compagnon!
J'aurai pù me laisser séduire par son mari Alain Robbe-Grillet, intelligent et brillant, mais pas par une femme ordinaire, ce qu'elle suggère être. Les spécialistes de ceci ou cela, comme les collectionneurs de timbres sont ennuyeux pour ceux qui n'ont pas les mêmes envies, d'autant qu'ils sont insistants, sûrs de nous ouvrir les portes magiques du plaisir extrème.
mardi, décembre 14, 2004
Le Conservatoire: Arts et mouvement.
Une ravissante salle de spectacle au Conservatoire de Paris. Michèle Nadal a fait danser ce samedi 12 décembre les amateurs de diverses associations: Arts et Mouvements etc...Sur l'écran,comme en surimpression, des documents sur Mistinguet, Fred Astaire et d'autres monstres sacrés de l'époque qui continuent à nous enchanter par leur grâce et leur énergie. Cette soirée était dédié à Jean-Pierre Miquel, disparu il y a un an, qui entre deux mises en scène, avait présidé durant une décénie à l'avenir des jeunes apprentis comédiens de talent auquels Michelle Nadal devait insufler l'art de la danse.
Cela m'émeut toujours de voir des amateurs se donner tant de peine pour répéter en plus de leur travail professionnel. Quand Michèle leur offre un écrin pareil pour se produire, ils ont tout lieu de se sentir heureux.
Michèle Nadal dans un grand battement. C'est sur le film French Cancan de Jean Renoir que nous nous étions croisées...
Cela m'émeut toujours de voir des amateurs se donner tant de peine pour répéter en plus de leur travail professionnel. Quand Michèle leur offre un écrin pareil pour se produire, ils ont tout lieu de se sentir heureux.
Michèle Nadal dans un grand battement. C'est sur le film French Cancan de Jean Renoir que nous nous étions croisées...
lundi, décembre 13, 2004
Repas fraternel de la section du 15ième
C'est curieux d'être réveillée un dimanche matin de froidure par la voix ironique d'Emile Torner, et de traverser le périf' à pied de la porte de Vanves à Malakof, même les voitures ont l'air endormies.
Aider l'équipe à mettre la table, bien manger, danser et chanter des chansons polissones de Pierre Peret. Ce sont des plaisirs basiques qui ne mangent pas de pain, pas de prises de têtes, ni de bec, le sourire est large. J'éprouve une joie enfantine d'être invitée annuellement par cette tornade tonitruante qui cascade en rires ses moindres blagues: Emile Torner; Il court de banc en banc, flirte avec nous toutes tel un papillon qui se brûlerait de nous avoir allumées. Il n'en oublie ni de manger, ni de boire, ni de danser, ni de réclamer les sous pour le repas,ni de me présenter afin que je vende quelques livres. Que faites vous pour Noel? Moi, si je n'ai pas de projet, j'irais manger avec les SDF!Sur la piste, la petite vedette, c'est Eva qui danse si bien que la plupart du temps,c'est elle qui conduit:
"- Comment fais-tu pour si bien danser?
- Il faut que tu laisses glisser tes pieds, ne t'occupe pas de tes pieds! Ecoute la musique! Si tu n'écoutes pas la musique, tu ne peux pas danser!"
Josette, telle une reine bienveillante organise toute la fête, pendant qu'Emmanuel peaufine son discours de secrétaire du parti. Son sérieux ne cache pas la tendresse juvénile qui émmane de lui.
C'est sans fatigue que je suis restée jusqu'à la fin des agapes, 7h du soir.
Puis j'ai emmenée Eva au théâtre Dejazet voir Le journal d'une folle. Est-ce l'écriture littéraire ou le jeu de l'actrice, je n'ai ressenti aucune émotion.
Aider l'équipe à mettre la table, bien manger, danser et chanter des chansons polissones de Pierre Peret. Ce sont des plaisirs basiques qui ne mangent pas de pain, pas de prises de têtes, ni de bec, le sourire est large. J'éprouve une joie enfantine d'être invitée annuellement par cette tornade tonitruante qui cascade en rires ses moindres blagues: Emile Torner; Il court de banc en banc, flirte avec nous toutes tel un papillon qui se brûlerait de nous avoir allumées. Il n'en oublie ni de manger, ni de boire, ni de danser, ni de réclamer les sous pour le repas,ni de me présenter afin que je vende quelques livres. Que faites vous pour Noel? Moi, si je n'ai pas de projet, j'irais manger avec les SDF!Sur la piste, la petite vedette, c'est Eva qui danse si bien que la plupart du temps,c'est elle qui conduit:
"- Comment fais-tu pour si bien danser?
- Il faut que tu laisses glisser tes pieds, ne t'occupe pas de tes pieds! Ecoute la musique! Si tu n'écoutes pas la musique, tu ne peux pas danser!"
Josette, telle une reine bienveillante organise toute la fête, pendant qu'Emmanuel peaufine son discours de secrétaire du parti. Son sérieux ne cache pas la tendresse juvénile qui émmane de lui.
C'est sans fatigue que je suis restée jusqu'à la fin des agapes, 7h du soir.
Puis j'ai emmenée Eva au théâtre Dejazet voir Le journal d'une folle. Est-ce l'écriture littéraire ou le jeu de l'actrice, je n'ai ressenti aucune émotion.
La brocante, rue de Bretagne
"-Tout s'achète et tout se vend!
-Il fait frais!Vous êtes courageux!
-Oh! Le coeur réchauffe!"
-Il fait frais!Vous êtes courageux!
-Oh! Le coeur réchauffe!"
vendredi, décembre 10, 2004
Walter Lewino
Merveilleux couscous à l'agneau avec Walter qui n'est pas un ange
Walter à six mois....... Un peu plus tard.......
Walter Lewino est l'une des figures les plus pittoresques de la presse (Le Point, Le Nouvel observateur…). Il a, par ailleurs, publié une dizaines de livres dont Fucking Fernand. Héros de la guerre dans la Royal Air Force, son humour de type franco-anglais fait l'originalité de ce fils naturel de Vialatte et de Mark Twain…
Walter à six mois....... Un peu plus tard.......
Walter Lewino est l'une des figures les plus pittoresques de la presse (Le Point, Le Nouvel observateur…). Il a, par ailleurs, publié une dizaines de livres dont Fucking Fernand. Héros de la guerre dans la Royal Air Force, son humour de type franco-anglais fait l'originalité de ce fils naturel de Vialatte et de Mark Twain…
jeudi, décembre 09, 2004
Théâtre du Rond Point
J'ai deux heures d'avance, j'ai lu à la librairie 90 pages de la vie de Jean Seberg, style convenu pour une destinée tragique.
J'avais pris des potages en carton pour me substanter. Le Rond Point n'est plus ce qu'il était, une cantine d'artistes et de public mêlés. On baigne dans le velours et le faux chic, les bourges s'y attablent, plus la queue d'un acteur.Reste le théâtre dirigé Par Jean-Michel Ribes. Ce soir, au menu, du Grimberg par Grimberg: Mon père inventaire.
Notre parcours se ressemble, j'ai voulu lui demander s'il accepterait de lire mes textes. Puis, j'ai vu ce petit bonhomme au visage lunaire, sans un pli, je ne pouvais le déranger. Lui si connu, le rouge m'est monté au visage à l'idée de l'interpeller, de mendier son attention.
J'avais pris des potages en carton pour me substanter. Le Rond Point n'est plus ce qu'il était, une cantine d'artistes et de public mêlés. On baigne dans le velours et le faux chic, les bourges s'y attablent, plus la queue d'un acteur.Reste le théâtre dirigé Par Jean-Michel Ribes. Ce soir, au menu, du Grimberg par Grimberg: Mon père inventaire.
Notre parcours se ressemble, j'ai voulu lui demander s'il accepterait de lire mes textes. Puis, j'ai vu ce petit bonhomme au visage lunaire, sans un pli, je ne pouvais le déranger. Lui si connu, le rouge m'est monté au visage à l'idée de l'interpeller, de mendier son attention.
mercredi, décembre 08, 2004
EPN espace public numérique Paris 3 epn3public@yahoo.fr
Grâce au libre service de cet espace et de ses gentils animateurs Roger, Cédric, Dominique et Kelong, je peux attaquer chaque journée sans me demander comme Anna Karina dans Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard avec Jean-Paul Belmondo: Qu'est'ce que j' peux faire? J'sais pas quoi faire! Qu'est'ce que j'peux faire?
Et Pourtant il Tourne-Ghislain Cloquet
Vous êtes la seule à pouvoir écrire sur moi, puisque vous n'êtes pas amoureuse! Vous direz la vérité!
Ghislain Cloquet(ASC) reçoit L'oscar de la meilleure photo pour le film Tess (Roman Polenski) Américan cinématographer may 1981
Je ne suis qu'un cheval qui a besoin d'un bon cavalier. Pour que je puisse faire une bonne photo, il faut que le metteur en scène ait du talent et maitrise son sujet.
Ghislain Cloquet(ASC) reçoit L'oscar de la meilleure photo pour le film Tess (Roman Polenski) Américan cinématographer may 1981
Je ne suis qu'un cheval qui a besoin d'un bon cavalier. Pour que je puisse faire une bonne photo, il faut que le metteur en scène ait du talent et maitrise son sujet.
Les transports en commun
J'aime bien dans les transports en commun les gens qui sont larges du bassin, ils concervent en général les cuisses ouvertes, vous laissant peu de chance de vous assoir que sur une fesse.
Cela me rappelle un festival de Cannes, j'attendais dans le hall une conférence de la femme de Clève Lever des Blacks Panters. elle est arrivée superbe liane aux yeux verts, vêtue de Channel. Un jeune homme noir est arrivé, puis un autre, et encore d'autres, à chaque fois je m'écartais pour leur céder la place, jusqu'au moment où me me suis retrouvée en bout de banc, puis par terre. Ils n'ont pas levé les yeux , ni merci, ni excuses. J'ai quitté le hall, refusant d'attendre d'avantage une conférence qui ne m'interressait plus. J'avais été séduite par son mari dans un film documentaire de Klein, car il avait dit de sa femme alors enceinte, Plus elle est grosse, plus je l'aime!
Cela me rappelle un festival de Cannes, j'attendais dans le hall une conférence de la femme de Clève Lever des Blacks Panters. elle est arrivée superbe liane aux yeux verts, vêtue de Channel. Un jeune homme noir est arrivé, puis un autre, et encore d'autres, à chaque fois je m'écartais pour leur céder la place, jusqu'au moment où me me suis retrouvée en bout de banc, puis par terre. Ils n'ont pas levé les yeux , ni merci, ni excuses. J'ai quitté le hall, refusant d'attendre d'avantage une conférence qui ne m'interressait plus. J'avais été séduite par son mari dans un film documentaire de Klein, car il avait dit de sa femme alors enceinte, Plus elle est grosse, plus je l'aime!
lundi, décembre 06, 2004
France 3 Cinéma de minuit
Pour Jean Gabin, je veux bien veiller. Le Récif de Corail avec Michèle Morgan. (Maurice Gleize 1938) Un film noir qui finit bien.
A la Bastille: Café Les Phares
Entendu sur le thème du jour Le progrès.
Il n'y a pas de progrès, tout se transforme!
Le progrès c'est d'avoir le droit de mourir dans la dignité!
L'obstination de la volonté-Le pessimisme de l'intelligence.
Il n'y a pas de progrès, tout se transforme!
Le progrès c'est d'avoir le droit de mourir dans la dignité!
L'obstination de la volonté-Le pessimisme de l'intelligence.
On achève bien les Chevaux
Une belle enseigne lumineuse Grand Marathon Une voix venue des cintres: Si vous ne croyez pas en Dieu, croyez aux hommes! Et si Dieu existe, il croit en vous!
Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, Robert Hossein est diablement démaguo.
Si l'enfer est pavé de bonnes intentions, Robert Hossein est diablement démaguo.
Choucroute-partie
Néna m'a invitée à une soirée dans un étroit local associatif du troisième Les Amis du 44. La choucroute était délicieuse. Ils ont chanté et guinché. La sensualité d'un slow m'a remise sur pied.
samedi, décembre 04, 2004
Marlon Brando
Je déjeunais avec Jacques Sternberg à la Coupole. A la table côté, Suzanne... la plus aimée des scripts française, elle travaille dans une rue de Montparnasse où se trouve un célèbre immeuble rococo, sur le film de Bertolucci Le Dernier Tango à Paris. Je lui raconte que Marlon Brando est la grande idole de Sternberg. Suzanne nous propose de le rencontrer. L'acteur, entre deux prises de vue, est assis dans un grand fauteuil en cuir marron. Il bavarde gentiment en anglais avec l'écrivain dont il connait l'oeuvre. Je reste à l'écart, trop contente d'avoir réussi par mon intermédiaire à faire plaisir à Sternberg.
Je me souviens de cette anecdote car ce soir, Arté repasse le film, tant et tant de fois vu. Il demeure toujours d'une violence rare. Le premier coït entre les acteurs et si rapide qu'il me fait souvenir d'un accouplement entre un lion et une lionne que j'avais vu au Jardin des plantes: brutal et rapide. Et la lionne se roulait sur le dos pendant que le lion s'éloignait la regardant avec mépris, me semblait-il. La même scène que dans le film, Maria Schneider roule sur elle même, une main entre ses cuisses, et Brando plus loin, lové dans sa solitude.
Je me souviens de cette anecdote car ce soir, Arté repasse le film, tant et tant de fois vu. Il demeure toujours d'une violence rare. Le premier coït entre les acteurs et si rapide qu'il me fait souvenir d'un accouplement entre un lion et une lionne que j'avais vu au Jardin des plantes: brutal et rapide. Et la lionne se roulait sur le dos pendant que le lion s'éloignait la regardant avec mépris, me semblait-il. La même scène que dans le film, Maria Schneider roule sur elle même, une main entre ses cuisses, et Brando plus loin, lové dans sa solitude.
vendredi, décembre 03, 2004
Le cirque Arlette Gruss
Sur la belle esplanade de Reuilly ne traine pas une seule feuille morte. Plusieurs cirques se font face: Pinder avec ses rayures jaunes et rouges, Phénix, et de l'autre côté, Arlette Gruss avec un chapiteau blanc et des triangles rouges.
Les placeurs ne parlent pas francais, le mien dit être polonais. Les promenoirs sont complètement aseptisés, aucune odeur d'animal. Pas de vente de Pop-corn, peut-être pour ne pas en croquer dans la salle et que les animaux par l'odeur alléchés...L'éclairage est tamisé avec des lustres style bohème, une vieille dame s'est cassé la gueule entre deux rangées. Les tabourets blancs et or des fauves sont déjà disposés sur un tapis rouge. Pas de sable ni de sciure. Rien à voir avec les petits cirques de mon enfance qui sentaient le rance. On se croirait dans un salon de luxe.
C'est vendredi 14h.Un public de retraités invité par les mairies, pas d'enfants, pas de visiteurs pour la ménagerie, ni de gourmants pour les friandises. J'espère que les municipalités rétribuent généreusement les artistes, car le pourboire doit être chiche. Dès qu'on a une place gratuite, on économise sur tout et la retraite rend chiche.
Je manque le coche, chez Darty j'hésitais entre une appareil photo numérique ou une caméra. J'attends d'être capable de faire les manipulations seule, sur internet.
Il y a quatre mats qui soutiennent le chapiteau. les spécialistes de la poursuite (projecteur) montent là-haut.
Il est moins une...On entend les grognements des félins en coulisse. La cage est surmontée d'un filet, s'ils s'avisaient de la grimper, ils ne pourraient se jeter sur le public. En plus, aujourdhui, ils n'auraient que de la vieille carne! Les cannes concurrencent en nombre le bâton du dompteur.
Les placeurs ont une livrée à galons, toujours sexy.
Il y a un vrai orchestre.Monsieur Loyal, blond et sec annonce le titre du spectacle Fantaisie. Le dompteur vient d'Allemagne avec six lionnes, lesquelles réclament des bisous pour travailler. Il murmure aux bêtes, tout dans le sourire. Pas de cris d'effroi ni de rires d'enfants, ça manque! Les accéssoiristes sont de vrais acrobates, ils démontent la cage en 45 secondes. Arrive un couple de contorsionnistes. Le chinois Tang a une grâce princière, la femme, Yolande, fait tout en force, même le sourire assassin. Le jongleur Karl vient de Hongrie. Il est jeune, beau et son art est classique. Le clown fait on ne peut plus simple, il a des cordes à sauter qui lui sont confisquées les unes après les autres par monsieur Loyal. Il finit par ôter son pantalon pour sauter avec. Puis, avec un avion de petit enfant qui monte jusqu'au cintre et retombe du haut du mat, un parachute s'ouvre enfin pour attérrir parmi les spectateurs avec le petit ourson en peluche, ça marche! Les chinois sont à l'honneur dans un numéro de sauts périlleux à travers des cerceaux. Ils sont 9, parfaitement synchronisés. Ils ont eu la médaille d'or en 20003.
Et puis je pense au très beau film de Beneix sur un couple qui travaille ensemble avec les lions. La femme se couche sous eux, elle était très troublante.
La beauté me donne le cafard, n'en être que le spectateur, et pas le créateur.
Les placeurs ne parlent pas francais, le mien dit être polonais. Les promenoirs sont complètement aseptisés, aucune odeur d'animal. Pas de vente de Pop-corn, peut-être pour ne pas en croquer dans la salle et que les animaux par l'odeur alléchés...L'éclairage est tamisé avec des lustres style bohème, une vieille dame s'est cassé la gueule entre deux rangées. Les tabourets blancs et or des fauves sont déjà disposés sur un tapis rouge. Pas de sable ni de sciure. Rien à voir avec les petits cirques de mon enfance qui sentaient le rance. On se croirait dans un salon de luxe.
C'est vendredi 14h.Un public de retraités invité par les mairies, pas d'enfants, pas de visiteurs pour la ménagerie, ni de gourmants pour les friandises. J'espère que les municipalités rétribuent généreusement les artistes, car le pourboire doit être chiche. Dès qu'on a une place gratuite, on économise sur tout et la retraite rend chiche.
Je manque le coche, chez Darty j'hésitais entre une appareil photo numérique ou une caméra. J'attends d'être capable de faire les manipulations seule, sur internet.
Il y a quatre mats qui soutiennent le chapiteau. les spécialistes de la poursuite (projecteur) montent là-haut.
Il est moins une...On entend les grognements des félins en coulisse. La cage est surmontée d'un filet, s'ils s'avisaient de la grimper, ils ne pourraient se jeter sur le public. En plus, aujourdhui, ils n'auraient que de la vieille carne! Les cannes concurrencent en nombre le bâton du dompteur.
Les placeurs ont une livrée à galons, toujours sexy.
Il y a un vrai orchestre.Monsieur Loyal, blond et sec annonce le titre du spectacle Fantaisie. Le dompteur vient d'Allemagne avec six lionnes, lesquelles réclament des bisous pour travailler. Il murmure aux bêtes, tout dans le sourire. Pas de cris d'effroi ni de rires d'enfants, ça manque! Les accéssoiristes sont de vrais acrobates, ils démontent la cage en 45 secondes. Arrive un couple de contorsionnistes. Le chinois Tang a une grâce princière, la femme, Yolande, fait tout en force, même le sourire assassin. Le jongleur Karl vient de Hongrie. Il est jeune, beau et son art est classique. Le clown fait on ne peut plus simple, il a des cordes à sauter qui lui sont confisquées les unes après les autres par monsieur Loyal. Il finit par ôter son pantalon pour sauter avec. Puis, avec un avion de petit enfant qui monte jusqu'au cintre et retombe du haut du mat, un parachute s'ouvre enfin pour attérrir parmi les spectateurs avec le petit ourson en peluche, ça marche! Les chinois sont à l'honneur dans un numéro de sauts périlleux à travers des cerceaux. Ils sont 9, parfaitement synchronisés. Ils ont eu la médaille d'or en 20003.
Et puis je pense au très beau film de Beneix sur un couple qui travaille ensemble avec les lions. La femme se couche sous eux, elle était très troublante.
La beauté me donne le cafard, n'en être que le spectateur, et pas le créateur.
Swy Milshtein
Walter Lewino m'avait dit d'aller voir l'expo de Swy Milshtein au Jardin du Luxembourg. C'était très curieux de voir les toiles du peintre en plein air, au milieu des joueurs d'échecs dont certains d'entre eux devaient être ses partenaires au jeu.Le sujet des tableaux était évidemment Le Joueur d'échecs.
Je rencontre Swy dans notre quartier, devant la Galerie Chardon au 23 rue des Filles du Calvaire, laquelle expose notre homme. Je lui demande:
"-Comment vas-tu?
- Je ne sais pas! Des fois, il vaut mieux ne pas savoir!
Je rencontre Swy dans notre quartier, devant la Galerie Chardon au 23 rue des Filles du Calvaire, laquelle expose notre homme. Je lui demande:
"-Comment vas-tu?
- Je ne sais pas! Des fois, il vaut mieux ne pas savoir!
L'auto-édition
Quelques jeunes écrivains me demandent des conseils pour se faire diffuser. C'est bien là le hic, les fnacs ne prennent pas les auteurs auto édités, et si par bonheur quelques libraires prennent vos dépôts, impossible de récupérer la camelote, soit ils ont perdus les invendus, soit ils disparaissent embarquant la cargaison.
Néna et Jacques Baratier.
Au vu de la météo, j'affiche mon Damart. Depuis que Haidée Caillot m'a fait découvrir cette matière pour se protéger d'un tournage extérieur en décembre à Dunkerque, L'Anniversaire de Paula,j'utilise ces liquettes de vieilles sans prendre de rhume.
Il n'y a qu'un train pris par les habitués du 21ième arrondissement de Paris (café phylo de Trouville) au Temps Libre du 3ième. On a des airs entendus!
Néna Baratier propose, mais dispose rarement du temps pour honorer ses RV. Elle est hyper active, je ne la chope que sur un trottoir ( nous sommes voisines). Je ne raconte pas son ex-époux Jacques Baratier, qui rendait fou ses producteurs, changeant le script au gré de ses rencontres. J'en profitais puisque nous nous baladions et qu'il improvisait pour m'intégrer dans son film L'Or du Duc avec des scènes farfelues. le régisseur me voyant débarquer sur le plateau le matin ( en l'occurence il s'agissait d'un autobus): Ah! Non! Vous vous êtes encore promenée avec lui! Vous me coutez cher!
L'Or du Duc (Jacques Baratier 1965)
Il n'y a qu'un train pris par les habitués du 21ième arrondissement de Paris (café phylo de Trouville) au Temps Libre du 3ième. On a des airs entendus!
Néna Baratier propose, mais dispose rarement du temps pour honorer ses RV. Elle est hyper active, je ne la chope que sur un trottoir ( nous sommes voisines). Je ne raconte pas son ex-époux Jacques Baratier, qui rendait fou ses producteurs, changeant le script au gré de ses rencontres. J'en profitais puisque nous nous baladions et qu'il improvisait pour m'intégrer dans son film L'Or du Duc avec des scènes farfelues. le régisseur me voyant débarquer sur le plateau le matin ( en l'occurence il s'agissait d'un autobus): Ah! Non! Vous vous êtes encore promenée avec lui! Vous me coutez cher!
L'Or du Duc (Jacques Baratier 1965)
jeudi, décembre 02, 2004
Chez Mireille Dumas
Bernard Lavilliers à raconté un proverbe africain:
T'as la montre, j'ai le temps!
Puis de son ami Philippe Léotard:
Je ne veux pas tout, tout de suite. Je veux rien plus tard!
Mireille dumas a conclu son émission par:
Il faut rêver sa vie puisqu'à un moment donné, elle peut devenir réalité!
T'as la montre, j'ai le temps!
Puis de son ami Philippe Léotard:
Je ne veux pas tout, tout de suite. Je veux rien plus tard!
Mireille dumas a conclu son émission par:
Il faut rêver sa vie puisqu'à un moment donné, elle peut devenir réalité!
Temps Libre. Mairie du 3ième. Anna Karina
Qu'est-ce que j'peux faire! J'sais pas quoi faire!(Jean-Luc Godard-196.)
Anna Karina est l'une des plus belles et talentueuses actrices de sa génération. Elle est aussi à l'aise dans la fantaisie que dans le drame. C'est couchée entre les travées de la salle des Fêtes que j'ai regardé La Religieusede Rivette jamais vue auparavant.Je n'ai pu voir la fin car j'avais un cours d'informatique.
Avant il y a eu un documentaire sur les Francs-Maçons, et l'athéisme.
Alain Delon et Mireille Darc
Je me suis laissée prendre à Frank Riva. Alain Delon est tendre en grand-père et Mireille Darc douce en ex-maitresse. L'intrigue policière file tambour battant pour finir en duel de western entre Delon et Jacques Perrin. On n'y croit pas mais c'est du spectacle.
mercredi, décembre 01, 2004
Varda-Demy
En visitant le site Agnès Varda-Jacques Demy, j'ai vu qu'un lien avait été fait avec celui composé par Didier Dahon et Jérome Reybaud avec mes documents. La boucle est bouclée!http://blanckblog.free.fr/images/grandes/1990_Cinematheque_Belge_Ledoux.jpg
Lola (Jacques Demy 1961)
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