mardi, juin 30, 2009

"La Meilleure façon de marcher"- Film de Claude Miller (1976) Arté

Patrick Dewaere a un jeu si aigu, plein de fantaisie, de folie, il est parti dans l'incandescence de son talent.

La Meilleure façon de marcher - Film de Claude Miller avec Patrick ...

Fiche du film La Meilleure façon de marcher (1976) : Eté 1960. ... Avec : Patrick Dewaere, Patrick Bouchitey, Christine Pascal, Claude Piéplu, ...
www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm.

Wikipédia: Patrick Dewaere, de son patronyme officiel Patrick Jean-Marie Henri Bourdeaux[1], est un acteur français (accessoirement chanteur et compositeur), né le 26 janvier 1947 à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et mort le 16 juillet 1982 à Paris XIVe à Paris.

Considéré par certains comme un des acteurs les plus brillants de sa génération[2], Patrick Dewaere a incarné la « fureur de vivre » à la française et demeure un modèle pour les générations de jeunes comédiens qui lui ont succédé[3]. Son jeu se caractérise par un naturel, une exactitude et une vérité dans les expressions, dans les gestes et dans les attitudes qui sont désormais jugées comme proches de celle de l'Actors Studio, inventives et généreuses alors qu'en son temps, dans les années 1970, les critiques préféraient les « rondeurs » et le jeu de son alter-ego professionnel, concurrent et ami : Gérard Depardieu[4].

En 1982, Elsa qu'il a épousée le 16 octobre 1980, le quitte pour son meilleur ami, Coluche. Le 16 juillet 1982, alors qu'il se prépare depuis plusieurs semaines au tournage du film Edith et Marcel de Claude Lelouch dans lequel il doit alors incarner le rôle principal de Marcel Cerdan, il met subitement fin à ses jours dans sa maison du XIVe arrondissement à Paris d'un coup de carabine 22 long rifle, offerte par Coluche[10], sans laisser un mot d'explication mais après un coup de téléphone qui, selon les témoins (parmi lesquels Claude Lelouch qui l'avait vu le matin même de sa mort), l'avait bouleversé.

Selon de récentes révélations de Mado Maurin[6], le coup de téléphone proviendrait d'Elsa, vivant désormais avec Coluche en Guadeloupe, qui lui aurait annoncé qu'il « ne reverrait plus jamais sa fille ». En 2007, dans le documentaire Patrick Dewaere, le dernier jour diffusé sur France 2, sa fille Lola confirmera elle-même que ce coup de téléphone aura été « un élément déclenchant » de son suicide.

Patrick Dewaere est inhumé au cimetière de Saint-Lambert-du-Lattay (Maine-et-Loire) dans le caveau de sa belle-famille. Disparu à l'âge de 35 ans, il aura tourné 36 longs-métrages.



lundi, juin 29, 2009

(33)*Dans un délire érotique, j’embrasse et suce chacun des doigts de la main de Renaud.

Café Philo des Phares (verbatims)

Vendre de la sagesse.
La nature est-elle ennuyeuse?
La liberté d'aimer est aussi importante que la liberté de pensée.
Une vie menacée par l'incompétence.
La liberté oppresse le droit à trancher.
Est-il raisonnable d'espérer-désirer l'impossible?( sujet du Bac)
Être normal, c'est quoi?
Le dérèglement de tous les temps peut-il dériver sur la raison?
Absurde, qui n'a pas de sens.
Il faut vouloir ce qui est possible, désirer si l'on veut, l'impossible, être capable de faire la différence! (Et tu seras un homme, mon fils) Kipling
Toutes les femmes se couchent, suffit d'avoir le matelas ( dans le film"Manon")
L'internet: fantasmes sans désir.
L'absurdité, la folie, est-il fou de désirer ce qui n'est pas possible? "Demandez l'impossible! (slogan 68)
Pourquoi on m'inventerait plus l'utopie?
Tout est plombé aujourd'hui, jamais plus on inventera l'utopie (nazisme-communisme)
Étoiles, astres, désir de l'idéalité.
L'autonomie de la volonté: tri dans le désir- Je ne veux pas être frustré, ou c'est la frustration qui me fait avancer.
Je suis passé à coté de la vie en voulant être heureux.
La liberté ne se vit que dans la structure (la loi).
bonheur=conservateur.
L'impossible vient de nous.
Les aventuriers sautent dans le vide, garder l'onirisme de l'enfant.
(32)*Gilles me prend classiquement. Contrairement à son tempérament c’est un rut rapide. Je me promène dans la campagne cherchant un buisson où me soulager du dépôt.
Je me trouve en Suisse, devant un grand bâtiment construit sur une pente, avec en haut un complexe piscine-sport.
Ma tante Hélène est encore dans le sentier m’expliquant qu’elle vend tout afin d’avoir assez d’argent pour s’exiler. Je sais qu’il s’agit d’un amour malheureux. Si je lui racontais mon propre désir de fuir peut-être qu’elle m’emmènerait dans son voyage.
Maintenant je me souviens : avant que Gilles n’entre en jeu, je répétais un pas de deux avec une grande planche en guise de partenaire à soulever, dans un gymnase.
Bref, je serre toujours les fesses pour que le sperme ne coule pas le long de mes jambes.

samedi, juin 27, 2009

(31)*Je dois accoucher, une infirmière prépare la salle. Alors que je suis encore debout, sans contraction préalable, le bébé sort et tel un oeuf va s’écraser sur le sol. L’infirmière n’est pas sûre que l’enfant soit récupérable. Bien qu’il fût protégé par son enveloppe, le choc a dû détruire fatalement nombres de cellules et d’os trop fragiles. Aussitôt des contractions me prennent, ce doit être des douleurs post-accouchement. On me fait une piqûre pour me calmer, et au moment de me coucher, une nouvelle chose tombe à terre: encore un nouveau-né, plus petit, donc probablement encore moins viable.
Plusieurs jours passent, au lit, dans cette clinique, comme pour toute nouvelle accouchée. J’ai envie de savoir ce qu’il en est de mes enfants. Je dois déjà 300.000 francs pour le séjour et je crains qu’on ne me laisse rien savoir tant que ma dette ne sera pas réglée. Alors je m’habille et je passe devant le contrôle, telle une visiteuse demandant à voir les enfants de madame x.
Les bébés sont dans un bâtiment spécial. Ma mère s’occupe de l’un des deux comme s’il était le sien. Il a une très belle tête blonde avec de grands yeux bleus. Son buste me paraît un peu plat et raide. En appuyant son dos contre ma poitrine, l’enfant crie. Je ne sais s’il souffre, s’il a un corset, s’il est un peu ou beaucoup écrasé. L’autre bébé est une fille, ravissante de visage, mais avec un air de zombie.

Pierre Etaix

tilly a dit…
- et hier vendredi 26 juin c'était l'annonce du jugement mis en délibéré...HAPPY END!- le contrat scélérat qui tenait les films d'Etaix en otage est déclaré caduc- la société Gavroche Productions est déboutée de sa demande de versement de 1,4 million d'euros de dommages et intérêts à la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma, pour contrefaçon...- et est obligée de verser 10 000 euros de dommages et intérêts à la Fondation, pour procédure abusive- ce fut long... mais la justice a finalement triomphé de l'escroquerie- pensées à Pierre Etaix, Odile, Jean-Claude Carrière et Alain Jomier
6:46 AM

vendredi, juin 26, 2009

(27)*Vous caressez mes lèvres de votre sexe, mais c’est si furtif qu’à peine enflammée, je n’ai pu vous avaler.

jeudi, juin 25, 2009

King Kong main levée au dessus des grattes ciel

Enfin le vrai de vrai cet après midi sur Arté. Le King Kong qui a alimenté tous nos fantasmes, il faut dire que l'effeuillage de la belle est un chef d'oeuvre, et la capture des avions un vrai régal.
(30)*Une maison de rendez-vous. Vous ne demandez pas de chambre, nous restons en groupe avec un acteur célèbre, des filles, dont l’une est en robe plus transparente que celles que j’ai pourtant l’habitude de porter. Je constate que ses seins sont tombants, moindre risque de vous séduire. Malgré le lieu propice, rien ne se passe.
Nous traversons la ville en chevauchant des remparts si étroits et escarpés qu’il faut vraiment avancer comme sur des troncs d’arbres, à califourchon.
J’ai la curiosité de regarder à quelle hauteur nous sommes. Très haut, une maison de dix étages. Je pense que si je me laissais naturellement glisser dans le vide, je ne pourrais pas en réchapper. Mais il y a des arbres encerclés de pelouses, de jardinets, et des gens qui passent. Ce n’est donc pas l’heure. Ce serait pourtant si simple. Je n’aurais plus à mendier ni tenter de m’expliquer ma présence à vos côtés. Alors même que nous ne savons pas qui désire l’autre.

mercredi, juin 24, 2009

Dernière projection avant l’été...
A ne pas manquer !!!!!

En présence de François Caillat et Pierre-Oscar Lévy
Pour en savoir plus : http://toilesettoiles.blog.lemonde.fr
Salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, 75002 Paris
Métro Sentier ou Les Halles Entrée libre
jeudi 25 juin à 20 h
Voyage au pays des arts

CHAMBRE NOIRE (Cinq peintures de Pierre Soulages), de François Caillat
France - 1983 - 35 mm – Couleur – 7’
Image : Jean-Louis Dupoux, Claude Gaudillot - Son : François Waledisch - Montage : Denis Blanchard - Décors : Pierre Soulages - Production : G.R.E.C, U.A.V. Saint-Cloud

Mise en fiction de quelques peintures récentes de Pierre Soulages : cinq tableaux entièrement noirs, traités ici comme les murs d'une pièce. L'espace formé par ces peintures devient alors comme une chambre noire : captant les lumières successives du jour et de la nuit, pleine des rumeurs d'une ville qu'on devine toute proche...

LES STATUES MEURENT AUSSI, d' Alain Resnais et Chris Marker
France – 1953 – N & B – 30’
A travers l'art africain et plus spécialement les statues et les masques nègres, Alain Resnais filme une virulente diatribe contre les insoupçonnables méfaits du colonialisme des créations authentiques, liées à la spécificité de la culture panthéiste et magique de ces régions pour la remplacer, petit à petit, par une activité artistique commerciale mercantile et de série...
Les statues meurent aussi » est une commande de la revue « Présence africaine ». Commencé en 1951, achevé en 1953, il ne sera projeté intégralement qu’en 1968 après quinze ans d’interdiction.

Je sais que j’ai tort, mais demandez à mes copains ils disent la même chose
de Pierre-Oscar Levy
France / 1983 / Documentaire / 9 minutes / 16 mm / Couleur

Un professeur de dessin demande à ses élèves de 10 à 15 ans de faire un portrait de Picasso. La confrontation des dessins obtenus et des commentaires des jeunes auteurs se révèle surprenante. La spontanéité, l’insolence, la drôlerie des propos tranchent avec le discours culturel traditionnel.



EUGENE LEROY, de Christophe Loizillon
France - 1996 - 35 mm – Couleur – 26’
Image : Serge Cartiguez, Patrick Etienne - Son : Francis Richard - Montage : Alain Caron
Interprétation : Marina Bourdoncle, Eugène Leroy - Production : Agat Films & Cie

Eugène Leroy, peintre. Marina Bourdoncle, son modèle et photographe. Deux regards croisés.


L’Autre Ecran : deux séances par mois, le “jeudi du doc” et le “vendredi du court”
Ecran Libre tous les 1er mardis du mois
Salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan 75002 Paris
(métro Sentier ou Les Halles)
Manifestation soutenue par la mairie du 2e
Contact : Marie-Sylvie Rivière - Tél. : 01 42 36 48 70
Pour être tenu au courant de la programmation
Inscrivez-vous sur la liste mail : lautre.ecran@noos.fr

mardi, juin 23, 2009

(29)*Je déjeune avec toute une tablée. Renaud arrive et se penche pour me parler, son ventre collé contre mon dos. De sorte que l’un et l’autre nous sommes enflammés. La brûlure s’irradie jusqu’aux lèvres, mais nous ne pouvons nous embrasser devant les gens. Alors nous causons, lui toujours contre moi.

jeudi, juin 18, 2009

Ah! le réchauffement climatique! dit un quidam qui grelotte de froid

Et moi, qu'ai-je à faire d'autre que de chausser mes petits souliers pour avancer dans le blog.

mercredi, juin 17, 2009

Départ vers...

Chaque jour, tel un chef de gare, je contrôle vers où sont allés mes petits billets, dans quelle région, dans quel pays on a cliqué sur mon blog. On voyage comme on peut mais léger, sans s'autoriser des pubs qui vous feraient gagner des petits sous.

mardi, juin 16, 2009

(28)*Il y a une baignoire à moitié remplie d’eau. En m’y appuyant d’un air dégagé, tout en continuant de faire la conversation, j’essaie de vider ma vessie. Personne n’a encore rien remarqué. Ce manège ne peut durer qu’un certain laps de temps car l’eau risque de changer de couleur tant j’ai encore de liquide dans le ventre.

lundi, juin 15, 2009

André Ruellan

A un éditeur qui lui promet de rééditer un ouvrage sans coquilles: Je serais ton décoquilleur! L'écrivain lui cite Jean Cocteau: Des coquilles, ma plage en est pleine!

Café Philo des Phares Fais que ton rêve dure plus longtemps que ta nuit

Je gagne mes batailles avec le rêve de mes soldats endormis (Napoléon)
L'être qui change est un Dieu, celui qui raisonne est un mendiant.
La pensée positive, c'est louche.
La philosophie c'est la vie de Socrate.
Est-on d'autant plus libre qu'on est indépendant du jugement d'autrui?
Certains philosophes contemporains parlent-ils de la bêtise actuelle?
Que peut ajouter l'étique à la démocratie?
Philosopher c'est interprêter-transformer-on préserve le monde.
Comment obéir tout en restant libre?
Le zèle vient-il de la mauvaise foi?
Il n'y a pas de lumière au pied du phare.
Croire ce que l'on sait ou savoir ce que l'on pense.
La peur hystérique du progrès va t-elle nous ramener à l'âge de pierre?
Il faut ignorer beaucoup de choses pour savoir agir
(Paul Valéry)
Penser: trouver un problème - Réfléchir: comment ça s'insère.
Penser une chose est-ce contribuer à la réaliser?
I have a dream today
( Martin Luther King)
Il n'y a pas de pensée s'il n'y a pas d'émotion.
Pas de réalisation sans intuition première.
J'ai plus peur de l'ordre que du cahos.
On devient ce que l'on fait
.
Il est scientifiquement (ou rationnellement, il y a deux versions) indémontrable que l'univers ne mérite pas d'être détruit (Einstein)
Et même si la science répond à toutes les questions qu'elle se pose, celle du sens de la vie ne serait même pas effleurée (Wittgenstein)
Le travail théorique, je m'en convainc chaque jour davantage, est plus efficace que le travail pratique; car dès que l'empire de la représentation est révolutionné, la réalité ne résiste pas longtemps (Hegel)
C'est le possible et le souhaitable, le non encore advenu, mais à faire advenir qui rend intelligible l'être là (Jean-Marie Brohm)
Simone Weil : L'idée de l'or ne donne pas de l'or, mais l'idée du Bien est déjà du Bien.

mercredi, juin 10, 2009

(26)*Une suite de pièces vides, sorte de hangar. Au milieu, un lit de repos avec une couverture. Je voudrais y passer un moment, et que vous m’y preniez, mais il faut chasser tous les importuns. Ce n’est pas facile, surtout qu’il y a toute une classe d’enfants curieux traînaillant que je dois pousser au derrière afin de refermer la porte sur eux.
En votre place, il y a ma mère. Elle ne veut pas se reposer près de moi. Je lui dis n’avoir besoin, en fait, que de tendresse. Mais il est dix heures, elle attend une lettre, et c’est plus important que de s’amollir dans un câlin. Nous prenons notre petit-déjeuner au réfectoire. J’éloigne d’elle ma chaise et mon couvert. Je ne payerai pas ce petit-déjeuner puisque c’est la cantine des danseuses du théâtre. Je vais au guichet pour commander des tartines beurrées. Le garçon de la salle vient et me dit que tout est déjà prêt sur la table. Il me tient de grands discours sur la façon puérile dont j’envisage la vie.

mardi, juin 09, 2009

(25)*D'un seul coup, il y a la guerre dans cette villégiature. Qui est l’ennemi? A travers la fumée de la canonnade qui part de tous les accidents du terrain, de tous les buissons, on voit de temps en temps des hommes s’aplatir contre les rochers ou marcher dans l’eau pour échapper au tir.
Sommes-nous aussi visés? Une femme propose de traverser la colline et de s’abriter dans une auberge italienne où l’on mange très bien. Or nous sommes déjà dans les fameux chemins détournés, sinon nous serions probablement atteints par le feu depuis longtemps.
Finalement, une cohorte s’éloigne en direction de cette colline, et à la fin du groupe, je vois Nathan qui marche tête baissée, les bras ramenés sur sa poitrine. Il me paraît si triste, à ma recherche semble-t-il, que je l’appelle. Au vu et au su de tout le monde nous nous arrêtons pour boire et bavarder sur un remblai muni de tables et de chaises de style champêtre.

lundi, juin 08, 2009

Les Herbes folles www.allocine.fr

Réalisateur Alain Resnais


Acteurs
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Georges Palet André Dussollier
Marguerite Muir Sabine Azéma
Josépha Emmanuelle Devos
Suzanne Anne Consigny
Bernard de Bordeaux Mathieu Amalric
Lucien d'Orange Michel Vuillermoz
Marcel Schwer Roger Pierre
Elodie Sara Forestier
Jean-Mi Nicolas Duvauchelle
Zambo Emilie Jeauffroy
Le narrateur Edouard Baer
La dame Annie Cordy
Marcelin Palet Vladimir Consigny
Sikorsky Dominique Rozan
Mickey Jean-Noël Brouté
Acolyte Elric Covarel-Garcia
Acolyte 2 Valéry Schatz
Acolyte 3 Stefan Godin
Acolyte 4 Grégory Perrin
Patient Paul Crauchet
Patient 2 Jean-Michel Ribes
Patiente Nathalie Kanoui
Patiente 2 Adeline Ishiomin
Patiente 3 Lisbeth Arazi Mornet
Vendeuse de chaussure Françoise Gillard
Vendeuse de montres Magaly Godenaire
Caissière de cinéma Rosine Cadoret
Serveur Vincent Rivard
Passagère Dorothée Blanck
Passager Antonin Mineo
Passagère 2 Emilie Jeauffroy
Jean-Baptiste Larmeur Patrick Mimouni
Madame Larmeur Isabelle Des Courtils
Elodie Larmeur Candice Charles


Production
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Producteur Jean-Louis Livi
Coproducteur Valerio De Paolis
Producteur exécutif Julie Salvador


Activités sociétés
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Exportation/Distribution internationale Hassen Brahiti / Studio Canal, France
Production F Comme Film, France
Coproduction France 2 Cinéma, France
Hassen Brahiti / Studio Canal, France
BIM Distribuzione, Italie


Scénario
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Scénariste Alex Reval
Laurent Herbiet
Alain Resnais
D'après l'oeuvre de Christian Gailly
Adaptateur Laurent Herbiet
Alex Reval


Equipe technique
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Directeur de la photographie Eric Gautier
1er assistant réalisateur Christophe Jeauffroy
Compositeur Mark Snow
Monteur Hervé De Luze
Monteur son Gerard Hardy
Mixage Gérard Lamps
Jean-Marie Blondel
Chef décorateur Jacques Saulnier
Costumier Jackie Budin
Ingénieur du son Jean-Marie Blondel
Gerard Hardy
Gérard Lamps
Régisseur général Jérémie Chevret
Scripte Sylvette Baudrot

Directeur de production Philippe Roux

Distribution
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Distribution StudioCanal, France
Attaché de presse Laurent Renard
Attachée de presse Leslie Ricci

www.allocine.fr

Ah! mon petit four!

Nous sortons d'un concert, il est 15h30, un buffet nous tend les bras, inutile de dire qu'en un quart d'heure tout est consommé. Le hic, c'est que le champagne était prévu à 16h, avec un speech à l'appui, pour des retraités exposant leurs peintures. Les tableaux à l'huile en ont coulé de dépit, le thème c'était "La musique"

Cela me rappelle la dédicace d'un amoureux: Ah! Mon petit four! En faire le tour, quel labour!

Je vais regarder ce soir sur Arté, Autant en emporte le vent, je doute que sur petit écran, je pleure comme cela avait été le cas une demi douzaine de fois dans les cinémas.

dimanche, juin 07, 2009

(24)*Une sorte d’Etats généraux dans un théâtre. Venant du fond de la salle, je vais m’installer à croupetons sur le podium. Avec étonnement, j’ai le plaisir de constater que les deux partenaires qui m’encadrent ont une chemise bleu ciel, et moi aussi. Cela constitue un trio si homogène que j’en suis fière. Les spectateurs regardent. Cette gracieuse triade justifie ma présence en scène.
Je n’offrirai que des cheveux et un profil perdu à ceux qui voudraient bien me reconnaître de loin, sans tourner la tête vers eux, telle une comédienne cabotine en peine de reconnaissance.
Puis un groupe émerge des coulisses pour ouvrir les débats. Ce sont tous des intellectuels à binocles avec des cheveux ras. Le premier de ces conférenciers est même chauve, sauf au sommet du crâne, où il y a un nævus presque aussi important que sa tête. Cette grosseur a une forme étirée, entourée à sa base par de longs cheveux serrés qui forment un catogan. En s’avançant en scène, le personnage fait dodeliner le tout. Et à bien regarder cette excroissance, c’est carrément un sexe d’homme.

Café Philo des Phares (verbatim)

Sommes nous européens?
La culture détruit-elle la nature?
Et s'il ne restait plus qu'un quart d'heure pour tout écrire?
La nature est-elle ennuyeuse?
Une république libertaire, ou un État totalitaire?
Peut-on s'assurer de ne pas être un imposteur?
La langue est-elle un miroir qui reflète notre état d'esprit?
En quoi la notion de limite peut-être considérée comme un lieu essentiel?
Le tableau est fini lorsqu'il a effacé l'idée
(Georges Braque)

On rentre dans l'art par les sens, on y reste pour l'indécence
(sujet choisi par l'animateur pour la discussion)
L'art est lié au sacré
L'oeuvre d'art est l'expression d'une idée, c'est le regardant qui ressent une émotion.
Art esthétique, rapport aux sensations.
Art moderne, rompre avec l'académisme.
Le goût de la transmission n'est pas contradictoire avec l'enseignement.
L'art est à l'origine de la perception humaine, il est artifice (délétère)L'artificier fait la guerre pour ne pas déchoir.
L'oeuvre est qualifiée d'art à posteriori.
Pourquoi on reste dans l'existence? Pourquoi on reste dans l'art?
L'inquiétude est le propre de l'homme.
L'art c'est une poubelle.(...)
Art de décadence, fin d'une civilisation ("Urinoir" de Marcel Deschamp)
L'indécence est la mise à nue du sens
Rodin laissait toujours un peu de matière brute dans ses oeuvres.
L'artiste est surhumain, il va au fond de son humanité.
L'art c'est transmettre l'indicible, l'innommable, c'est l'expression d'une très grande souffrance de l'artiste.
L'éclaireur part seul, puis revient vers le groupe et relate ce qui se passe.
Créer un langage à l'intérieur d'un autre langage.
Il n'y a pas d'art sans transgression.
Engel,la représentation est le stade zéro de l'art.
Le scandale peut être volontaire et sérieux.
Le discours doit-il choquer? étalage de jouissance-dérapage- indécence-C'est le récepteur aux provocations de l'artiste, qui le ressent: révélation, le corps se met à parler.
Plus une oeuvre est grande, plus elle est énigmatique.
S'inscrire dans le temps, laisser une trace; représentation du héros-Dieu-l'ordre du sublime, l'esprit du temps.
L'art relève de l'unique- l'universel-la sublimation, c'est de l'ordre de la pulsion, du refoulement. Pour créer l'artiste doit avoir une extrême sensibilité à l'écoute des autres, du monde, une certaine indécence pour ne pas être superficiel
Lacan Le réel c'est ce qui passe par le language.L'artisan a la pratique du quotidien, il recherche l'utilité pour gagner sa vie, tout art n'est-il pas sacré, il ne s'agit pas de prix mais de valeur.
L'indécence c'est l'authenticité
Roland Barthes:l'art ce n'est pas d'exprimer l'inexprimable, mais que l'inexprimable soit exprimé.

vendredi, juin 05, 2009


(23)*Dans une prairie en pente, il y a beaucoup de monde. Je crois même qu’il s’y donne un spectacle.
Le plus violent est celui que nous donne Danielle, crachant de sa bouche des grenouilles.
« Tu me le donnes, dis, mon poumon, Jacques ! Je veux que tu me donnes le tien, ou que tu m’en achètes un ! J’en aurai besoin. D’abord tu me l’as promis, je le veux ! »
Vous écoutez cela à peine perplexe. Je suis si écœurée par cette comédie, ce déballage viscéral, et que vous écoutiez soumis, que je quitte l’assemblée.

CHAPLIN, QUI SUIS-JE ?
par Nadia Meflah, Sorbonne Nouvelle, Paris
[2005] Pour exister, je dois être filmé. Tel pourrait être le credo de tout le cinéma chaplinien. Lorsque l’on revoit la première apparition du personnage Charlot au cinéma, dans ce court-métrage intitulé Kid’s auto race at Venice d'Henry Lehrman...


Laurent Delpit sur son blog:"Oh, le beau jour!" disait inlassablement Winnie dans la pièce presque éponyme de Beckett. Coincée dans son monticule de terre, elle fait l'inventaire souriant (et désespéré) de son sac à main et des jours qui défilent. ... dans mon "sac à main", un fatras de merdouilles et de merveilles, des ratages et des envols, des amis, des amants, des cons, une dosette de mauvaise foi et beaucoup de tendresse...http://ohlebeaujour.blogspot.com/

auteurstv.blogspot.com la parole donnée aux auteurs

elle a écrit

" Ce sont nos imaginations qui s'efforcent d'habiller les choses, mais les choses sont divinement nues. "(extrait d'Alexis ou le Traité du Vain Combat de
Marguerite Yourcenar)


jeudi, juin 04, 2009


(22)*Je voudrais bien sortir du manège. La lucarne par laquelle je pourrais m’échapper donne sur des cages. L’on a beau retenir les bêtes, afin que je puisse passer, ces singes ont les bras très longs, à la mesure exacte de la distance qui sépare le bout de leur cage de la fenêtre.
@ Retour de Cannes…
Difficile de passer à côté du 62e festival de Cannes. La famille du cinéma s’y est réunie une fois encore pour que chacun puisse voir ce que font les autres et aussi penser ou concrétiser de nouveaux projets.
Audrey Billard y est allée préparer le Marché International du Film Court de Trouville qui se tiendra du 7 au 11 septembre en parallèle d'Off-Courts.
www.off-courts.com/marche_du_film/marche_du_film.html

@…Cap sur Off-Courts n° 10
Alors que nous sommes en train de penser un nouveau Village Off-Courts pour notre 10e édition, des films se finissent afin de vous proposer en ouverture un programme fait à 100% de premières mondiales !

En attendant, nous sommes heureux de vous présenter l’affiche de cette 10e.
www.off-courts.com/presse/logos.htm

@ Bourse du Public 2008
« Happy pony tales » est le titre du nouveau film animé d’Alexandre Louvenaz, Yannick Moulin, Alexis Artaud, Romain Musso et Olivier Moulin, tribu de jeunes fêlés de la 3D.
Ils nous ont tous scotché l’an passé avec « Eskimo » réalisé dans le cadre de leur école rappelons le. Il y a fort à parier que leur nouveau film court devrait nous surprendre…. A suivre.

@ Import / Export #5
Stéphanie Dallant et la Talentueuse P reviennent de Lyon. C’est chez Les Machineurs que la post-prod de « A demain » s’est mis en route grâce aux doigts experts de Pierre Loïc Precausta.
Par la même occasion, nous avons rencontré la joyeuse et efficace bande de Miroslav Pilon qui va s’occuper du son de ce film. Merci à Pilon cinéma de participer à l’aventure et d’accueillir Stéphanie dans son studio.
www.machineurs.com
www.miroslav-pilon.com

Côté Montréal, le film de Sophie Dupuis, « Si tu savais Rosalie… » est quasiment dans la boite.
Alain Omer Duranceau a lui aussi joué de ses talents d’étaloneur après que GinoLove l'ait monté.
www.400monkeys.com
www.lapieuvre.montreal

On a hâte d’être le 4 septembre pour vous montrer ces films qui seront accompagnés de quelques surprises… !

mercredi, juin 03, 2009

(21)*Je suis dans le nouvel appartement de Renaud situé du côté de l’Opéra. Je dors dans la première pièce, à l’entrée. Il y a trois pièces en tout, et autant de cheminées qui ont l’air en sommeil depuis longtemps. Pourquoi ne pas faire la grasse matinée dans les bras de Renaud qui est dans la chambre du fond ? Dans celle-ci il y a deux cheminées, dont l’une tout près du lit, si près qu’il faudrait envisager un pare-feu.
Ce sera agréable d’être étendu mollement près du feu. Le sexe de Renaud dans mon dos, sans bouger, nous discutons de cette éventualité. Mais la bonne a reçu des visiteurs qui parlent fort et frappent à la porte.

mardi, juin 02, 2009

Café Philo des Phares Verbatim

Liberté, possibilité de changer de situation.
La vie n'est pas réversible.
Lorsque l'on meurt, l'on tombe dans la vraie vie.
Le présent est réversible, le passé est figé.
Nous ne sommes pas un, mais multiple,nous faisons partie du cosmique.
Ce sont les anciens qui délibèrent, ils ont l'expérience de l'acte avant la parole.
La liberté c'est la vie hors temps, hors espace.
Il faut parler de délibération, pas de liberté.
La liberté c'est un acte intentionnel,pour une situation différente.
La liberté c'est un phénomène de l'égo, de conscience.