vendredi, juillet 30, 2010
Mais cela fait plusieurs mois que je sentais, même sur l'oreiller, ma joue gauche se chiffonner; serait-ce que ma féminité serait mise à mal? Si on te frappe la joue droite, tend la gauche! (sic)
La partie droite du corps représente le masculin, le solaire, le sec. Au contraire de la gauche qui est le féminin, la nuit, l'humide, l'intuition, la lune, disait notre enseignant de yoga.
Tilly devrait être critique, de haute volée, elle lit juste.
tillybayardrichard.typepad.com/
jeudi, juillet 29, 2010
http://www.pmvv-graindesable-rencontresdété.net/
Nous trainons entre copines, aujourd'hui, les pieds dans l'eau, ça rafraichit, eux sont à Houlgate.
mercredi, juillet 28, 2010
lundi, juillet 26, 2010
Place de Tivoli
16h. Villa Honoré, discutions entre Bernard Quiriny-Patrick Lebent-et Pierre Vanderstappen qui présente les auteurs , nous étions assis, personne ne moufte, je ne connais aucun des livres cités, peut-être la majorité de l'assemblée non plus, ce n'est pas une raison pour ne pas se tenir informés.
Puis à 18h30 Dans la Mairie, rebelote pour une autre rencontre lecture:Yves Namur-Pierre Vanderstappen -... suivit d'un buffet (dinatoire) afin de reprendre des forces pour se laisser couler à 21h dans le phrasé si élégant et charmeur de Michaël Lonsdale qui lit un auteur de 95 ans Henry Bauchau Déluge
J'ai mal dormi, les réminiscences d'autrefois, quand je me sentais Belge dans mes amours.
samedi, juillet 24, 2010
La Belgique en toutes lettres"1
Le fil rouge de notre démarche c'est que je suis belge, excusez-moi! La Belgique a au mètre carré plus de poètes que les autres pays! (Philippe Müller)
Avec 1800 nouvelles et contes courts répertoriés, Jacques Sternberg est à ce jour le nouvelliste de langue française le plus prolifique du XX siècle et le maître incontesté de l'histoire brève. disparu en 2006, il avait quatre passions qui ne le quittèrent jamais: l'écriture, les femmes, le
Solex et la voile. Le temps que Jacques Sternberg ne consacrait pas à la littérature, il le passait à la mer à Trouville.
Lectures de bouche à oreille par Sandrine Letrécher, Philippe Müller, Vincent Vernillat;
Musicien: Jean-Pierre Feray
Je passe prévenir une voisine de ce programme, elle me montre deux petits objets qu'elle vient d'acquérir dans une brocante: une salière et un poivrier en forme de hibou: C'est la bête dont Sternberg faisait collection, c'est drôle!
(Nous étions dans le parc du château d'Aguesseau, joyau de la Côte Fleurie.)
La poésie comme une respiration!
La poésie comme une colonne vertébrale!
La poésie comme une nécessité!
De Baudelaire à Apollinaire, en passant par Les Chimères (Gérard de Nerval) Arthur Rimbaud (Sensations)
Puisque vous incitez le vieux récitant à poursuivre!
Verlaine à écrit:La rime, c'est le jouet d'un fou!
Le récital se termine par La rousse, de Guillaume Appolinaire Je considère ce poème comme un programme pour l'avenir! (Stéphane Hessel)
Faire traduire un poète par un autre poète, c'est aussi difficile que de régler la question israelinne-palestinienne!
Stéphane Hessel-Jacques Sternberg-Michaël Lonsdale
vendredi, juillet 23, 2010
France-culture Transsibérien des écrivains
En bavardant, quelqu'un a cité Marguerite Duras: Marguerite Durable! a précisé Simone.
www.franceculture.com/emission-voyage-en-transsibérien.html-
jeudi, juillet 22, 2010
Des hommes et des dieux- Xavier Beauvois
Féri Rutmayer quelques jours avant, m'avait emmenée voir Le Lac des Cygnes dansé par Rudolf Noureev au Bolchoï projeté à la Cinémathèque-Bercy et, Frère Luc, pour ce qui semble être leur dernier repas en commun dans le réfectoire austère du monastère, met la musique du Lac des Cygnes, étrange.
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Le 26 mars 1996, durant le conflit qui oppose l'Etat algérien à la guérilla islamiste, sept moines français installés dans le monastère de Tibéhirine, dans les montagnes de l'Atlas, sont enlevés par un groupe armé. Deux mois plus tard, le Groupe islamique armé (GIA), après d'infructueuses négociations avec l'Etat français, annonce leur assassinat. On retrouvera leurs têtes, le 30 mai 1996. Pas leurs corps.
L'affaire eut un énorme retentissement. En 2003, à la faveur d'une instruction de la justice française, des doutes sont émis sur la véracité de la thèse officielle. En 2009, à la suite de l'enquête du journaliste américain John Kiser et des révélations de l'ancien attaché de la défense français à Alger, l'hypothèse d'une implication de l'armée algérienne est avancée.
On en est là, aujourd'hui, du fait divers atroce qui inspire un film au réalisateur françaisXavier Beauvois, troisième et dernier cinéaste français à entrer en lice après Mathieu Amalric(Tournée) et Bertrand Tavernier (La Princesse de Montpensier).
Très attendu pour toutes ces raisons, le film surprend, au sens où il défie les attentes. On pouvait imaginer un état des lieux du post-colonialisme, une évocation de la montée des intégrismes, une charge politique sur les dessous de la guerre. Or Xavier Beauvois nous emmène ailleurs, et signe un film en tous points admirable.
Cinquième long métrage, en dix-huit ans, du réalisateur de Nord (1991) et de N'oublie pas que tu vas mourir (qui reçut le Prix du jury à Cannes en 1995), Des hommes et des dieux est d'abord un film sur une communauté humaine mise au défi de son idéal par la réalité.
Le film est tourné de leur point de vue, et partant, de celui d'un ordre cistercien qui privilégie le silence et la contemplation, mais aussi le travail de la terre, la communion par le chant, l'aide aux démunis, les soins prodigués aux malades, la fraternité avec les hommes. C'est de cette exigence spirituelle que le film veut rendre compte, de ce sentiment pascalien de la finitude de l'homme, de l'ouverture à autrui qu'il implique.
Sa lenteur, son dépouillement, sa fidélité au rituel de la communauté, la connivence partagée avec leurs frères musulmans, la beauté déconcertante du paysage (le monastère a été reconstitué au Maroc), sont pour beaucoup dans la réussite de cette ambition. La troupe d'acteurs, d'une remarquable justesse (parmi lesquels Lambert Wilson et Michael Lonsdale), donne corps à ces antihéros refusant de se rendre à la raison du monde tel qu'il est.
Lors de la conférence de presse qui a suivi la projection du film, mardi 18 mai, Lambert Wilson a livré une information sur sa préparation qui permet d'expliquer cette justesse: "Curieusement, cette fusion qu'ont ressentie les moines, nous l'avons aussi vécue. Nous avons fusionné dans les retraites et fait des chants liturgiques. Le chant a un pouvoir fédérateur."
Puis vient l'heure de la crise, de la mise à l'épreuve. Le hideux visage de la terreur se rapproche, des ouvriers croates sont égorgés non loin de là. Elle finit par frapper à la porte du monastère, une nuit de Noël. Les terroristes sont à la recherche d'un médecin et de médicaments pour leurs blessés. Les moines refusent de se déplacer mais accepteront de soigner les blessés dans l'enceinte du monastère. Une scène capitale a lieu ici : la poignée de main entre le prieur de la communauté (Wilson) et le chef des terroristes.
Ce geste opère un rapprochement entre deux extrêmes irréconciliables de la conviction mystique : la conquête des esprits par la violence et le sacrifice de soi-même pour l'exemplarité de l'amour. C'est au cheminement héroïque des moines vers ce second terme qu'est consacrée la majeure partie du film. Refusant l'aide de l'armée, préservant la fraternité avec la population locale, surmontant leur peur et leurs divisions internes, les moines prendront à l'unisson, comme dans le chant qui les rassemble, la décision de rester.
Quelques scènes magnifiquement inspirées ponctuent cette lente montée vers le martyre. La lutte visuelle et sonore entre l'hélicoptère vrombissant de l'armée et le chant des frères rassemblés. Ou encore cette bouleversante série de travellings sur les visages des moines, à l'issue de la décision qui engage leur vie, accompagnée par le déchaînement lyrique du Lac des cygnes de Tchaïkovski. Il fallait oser ce plan digne de Dreyer et de Pasolini, au risque de la boursouflure, du credo béni-oui-oui.
Beauvois a osé, et il a bien fait. C'est bien le diable si ce très beau film produit par Pascal Caucheteux (déjà bienheureux en 2009 avec Un prophète) ne remporte pas à Cannes quelque chose de grand à l'heure du jugement suprême.
Film français de Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin, Philippe Laudenbach, Jacques Herlin. (2 h 00.) Sortie le 8 septembre.
mercredi, juillet 21, 2010
Fort d’une expérience de création de festival en France il y a 10 ans, l’idée d’initier un pont entre le cinéma français et argentin en utilisant le monde incroyablement fantasque du court métrage, m’est apparue comme une évidence. L’intérêt immédiat de la ville de Mendoza pour ce projet, l’aide active du réseau des Alliances Françaises d’Argentine ainsi que les auspices de l’Ambassade de France en Argentine m’ont permis de poser les fondations de ce festival issu de la volonté de mélanger les arts visuels pour mieux les promouvoir. Dans un lieu unique, l’Alliance Française de Mendoza, vous pourrez découvrir une vaste sélection de la production récentes de courts métrages argentins, français et canadiens ; une exposition de photos noir & blanc « El cine en Foco » des Inrockuptibles avec l’aide de TV5 monde, IMA GE, une installation de peintusique proposée par l’artiste champenois Gé Viot, une sélection rétrospective de 40 années d’affiches du festival international de Clermont Ferrand considéré comme la Mecque du court métrage, un lieu spécialement dédié aux enfants avec jeux, rafraîchissements et goûters, un bar pour les grands avec boissons et restauration. En résumé, un lieu de réjouissances, d’échanges et de découvertes intimement porté par le court métrage et les arts visuels.
Vincent Wallard,fondateur du festival MENDOKINO
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lundi, juillet 19, 2010
j'ai gardé ce coté pessimiste du mariage,l'érosion par ennui d'un ménage, mais telle la discipline d'une vieille danseuse, je mets toujours un pied devant l'autre.
vendredi, juillet 16, 2010
Liste des films sélectionnés QUÉBEC
Automne Christian Laurence Avant hier Patricia Chica Caporal Crevette Christian Laurence Chargé Samuel Matteau Chewing gomme Benoit Desjardins Comme une heure qui n’existait pas Christian Laurence Coucou Brigitte Archambault Coup Sauvage Stéphane Moukarzel Faits divers Patrick Goyette Faux départ Sébastien Trahan Félix et Malou Sophie Dupuis Jour sans joie Nicolas Roy L'Homme et la bête Martin Thibaudeau L’Astronaute Christian Laurence L’Éducation nautique Christian Laurence La Main droite de mon ex Christian Laurence La Neige cache l'ombre des figuiers Samer Najari La Ruée vers l’ouest Christian Laurence La Vie commence Émile Proulx-Cloutier Le Journal d'Aurélie Laflamme Christian Laurence Le Revenant Ian Lanouette Turgeon Les Travers de la route Simon Lamontagne Le Technicien Simon Olivier Fecteau Le Tiroir et le corbeau Frédérick Tremblay Léger problème Hélène Florent Léo Carol Courchesne Lexic Andrée-Anne Guay L'Insecte Mathieu Arseneault M'ouvrir Albéric Aurtenèche Motel Sarah Fortin Murmures Alexandre Labbé Naissances Anne Émond Prise du jour Christian Laurence Tête blanche Patrick Boivin Tungujiq Felix Lajeunesse & Paul Raphaël
FRANCE
13 minutes 44 Mathias et Colas Rifkiss Aglaée Rudi Rosenberg Ainsi soit-il Isabelle Agid Alice et Morrison Rodolphe Tissot Anonymland Pauline Chabarty Atchoum Charlie Mars Babioles Matray Baby boom Yann Cielat Cabossés Louise De Prémonville Civilisation Claude Duty Clip yogyone Thomas Lesourd Clonk Bertrand Lenclos Dans la jungle des villes Stéphane Demoustier et Denis Eyriey Débil Starz: "The Good Father" Pierre Fernandez Dernier sang Fred Vin Donde esta Kim Bassinger Édouard Deluc Fallin' Domino Fastoche Eve Dufaud et Romain Leblanc Faut qu'on parle ! Lewis Eizykman Faux frères Franck Fievet Films "eau" Thomas Lesourd Fracture Sarkissian Gilles Corporation Vianney Meurville Hubert l'homme aux bonbons Marie Paccou Krach Thierrry Boscheron L'Acteur Matthieu Schmit L'Uzine, ou la vengeance de Mr Staach Nicolas Diologent L’Été Lm Formentin La Femme du lac Mathilde Philippon Aginski La Raison de l'autre La Raison de l'autre La République Nicolas Pariser La Tueuse Rodolphe Tissot Le Blanc c'est le meilleur Greg Ruggieri Le Journal d'Aurélie Laflamme Christian Laurence Le Meilleur ami de l'homme Vincent Mariette Le Petit dragon Bruno Collet Le Plat à gratin Rodolphe Tissot Léo l'impassible Nicolas Apicella Les Barbares Jean-Gabriel Périot Les Grands-mères Frédéric Malègue Les Larmes Laurent Larivière et Olivia Rosenthal Les Statues baroques ne mâchent
pas de chewing gum L’amicale du réel Madeleine et le facteur Valerie Donzelli Marguerite Julien David Maso Rodolphe Tissot Mauvaise graine Bénédicte Pagnot Mémoires d'une jeune fille dérangée Keren Marciano Monstre sacré Jean-Claude Rozec Nomel-A-Gnikcus Nicolas Contant Pixels Patrick Jean Pulsion Daguerre Maxime et Dizien Vincent Québec Socks Nicolas Boulenger Suçothérapie Julien David Super ordinaire Vincent Wilson Supergirl Juliette Sales et Fabien Suarez Talkshow Nicolas Boulenger Tous les hommes s'appellent Robert Marc-Henri Boulier Toute ma vie Pierre Ferrière Trois chats Martin Scali Un autre jour sur Terre Farid Bentoumi Un certain dimanche Tatiana Margaux Bonhomme Un mystérieux mystère Céline Macherel Un peu, beaucoup, modérément Mélodie Etxeandia Une vie Emmanuel Bellegarde Voir Nicolas Boulenger Waves War Yan Jouan
INTERNATIONAL
A Gentle Creature (Belgique) Marc James Roels Esperandola (Honduras) James Joint Focal Point (Malaisie) Alireza Khatami Life (Tunisie) Walid Tayaa My Invisible Friend (Espagne) Pablo Larcuen Nawewe (Belgique / Burundi) Ivan Goldschmidt Schlaff (Suisse) Claudius Gentinetta & Frank Braun The Wonder Hospital (États-Unis) Beomsik Shimbe Shim
Et des Cartes Blanches :
Czech Film Center (fenêtre sur le court Tchèque), Maison de l'Image Basse-Normandie et Pôle Image Haute-Normandie, festival Vitesse Lumière, festival Vidéastes Recherché°e et Films du Cartel
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lundi, juillet 12, 2010
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Ca sent les vacances
http://perkowsky.site.voila.fr
Samedi dernier j'étais à Villerville avec Féri Rutmayer, (marquetiste) afin de voir Anna Puccini qui y crée ses bijoux, et assister au Vernissage de "Portraits" chez Serge Perkowsky - Nanga(La Galerie du Singe en hiver)/www.nanga.fr/p/perkowsky.htm
Le peintre Yves Riguidel, lorsque je lui ai dit avoir été modèle, m'a présenté le sien, Murielle Lourenço, une jeune femme que j'avais rencontrée en 2003 lorsqu'elle avait présenté à Trouville son précisément "Modele" www.lesecransdocumentaires.org J'avais adoré son documentaire, elle pose et y parle en même temps de son métier de modèle avec beaucoup de finesse, de justesse, et esthétiquement elle est superbe. Nous avons repris notre conversation d'il y a sept ans
Dès qu'on éventre Paris avec des pelleteuses on voit les rues désertées, c'est juillet-aout et plus si travaux pas terminés, ce qui est toujours le cas. On s'y croit à l'abri du bruit, (les autos prennent le frais), c'est pire que jamais dans notre belle Capitale, les touristes doivent enjamber des fossés, et nous qui rêvons de campagne on voit enfin la couleur de la terre sous le bitume qui sue de chaleur.
Restent les cafés, si l'on est avec un fumeur, la terrasse fait foi du remue ménage des ouvriers du bâtiment, Pauvre d'eux! par cette canicule, je ne suis pas montée dormir chez moi, de crainte de trépasser, heureusement qu'un ami m'a offert sa douche et de partager son matelas: On a moins chaud assis, couché il y a moins de surface qui prenne l'air du ventilateur! disait-il.
Au café Philo des Phares, malgré l'affluence plus légère, les esprits s'échauffaient, je pense aux pays chauds, où l'on se trucide joyeusement. Le thème: C'est bon pour le moral!
Je me suis souvenue que Sternberg me traitait d'amorale
mardi, juillet 06, 2010
jeudi, juillet 01, 2010
Ne me quittes pas! Jacques Brel
On vit en province quand on vit trop vieux!
nabe-sternberg
- Vendredi 4 mai 1984 (page 405)
J’écoute une interview de Jacques Sternberg avec une lecture d’un texte autobiographique assez amusant. Sternberg est un typique auteur raté et complaisamment vautré dans son échec, faux artiste complexé... ! Pourtant bien des choses qui passent agréablement dans son intervention radiophonique auraient pu nous rapprocher : le mépris des éditeurs et des écrivains, l’idolâtrie de Lester Young, l’amour du dessin humoristique, Siné, Gébé, l’antiscolarité, l’anti-intellectualisme, la polémique, Monk, Parker, l’horreur des voyages, la difficulté à publier... Hélas, trop d’”insolite”, d’”humour”, de “fantastique, de “B.D.” et de “sport” pour moi. Quelques bonnes phrases balancées dans le Magazine littéraire ne suffisent pas à sauver quarante livres ratés, hors tradition, sans violence ni gaieté, sans force cosmique, épique ni tragique...
- Lundi 7 mai 1984 (page 410)
En attendant Sollers, je compulse [...] le compte rendu de la soirée du 1er mars dont j’ai déchiré l’invitation. A tort bien sûr quand je lis la liste des présents. Sous l’égide du tortionnaire Bourgadier, qui sourit très sympathiquement sur une photo, tout un essaim de tout-parisiens dont Sternberg, Sempé, Guégan et même Ingrid Caven et Jean-Jacques Schuhl !... “Dieu” (ou ce qu’il en reste) tient vraiment à ce que nous nous rations toute notre vie. Pas de balle perdue pour le hasard !...
- Lundi 21 mai 1984 (page 436)
Stéphane me ramène le manuscrit de Bloc neigeux (première tentative de publication en 1981) que j’avais confié un peu imprudemment à sa mère qui l’avait perdu. Des dix exemplaires de ce “roman” diffusé dans tout Paris, deux restent encore à récupérer : celui de Denis Roche (passé par Sollers) et celui de Jacques Sternberg. J’ai horreur de laisser traîner des textes à l’extérieur.
- Mercredi 13 juin 1984 (page 476)
[à la rédaction de Vertiges, avec Eugène Simion]
Je remarque un article sur Lebovici qui n’a pas l’air piqué des vers. Le journal est truffé de dessins de Bob décidément remis à la charrue d’enthousiasme. Une telle production fait plaisir à voir. Il y a également punaisée au mur une liste de noms avec des indications correspondantes : oui, non, peut-être, oui, non, non... Topor, Delfeil de Ton, Wolinski, etc. La fine meute ! A Sternberg, je lis : NON... Le deuxième numéro de la revue s’annonce très méchant.
- Mardi 11 décembre 1984 (page 748)
[soirée du mardi à la rédaction de Hara-Kiri]
Un autre connard à qui nous avons affaire ce soir, c’est Jacques Sternberg. Je ne risquais pas de le louper, ce sinistre raté ! En 1981, je lui avais fait parvenir Bloc Neigeux. Ne m’ayant jamais répondu, je lui ai envoyé une lettre d’insulte marrante. Je croyais que ce “maître de l’humour noir” apprécierait cette façon de me présenter à lui. Au contraire, il fait l’indifférent fermé, assurant qu’il n’a rien reçu. Plus tard j’essaie de lui faire serrer la main de Marcel, en tant que lestérien, jazzfan, etc. Ostensiblement, il fait exprès de tourner la tête pendant que mon père et moi lui parlons de Parker et de Monk... Devant cette attitude insupportable, j’entraîne Marcel loin de ce pauvre type.