vendredi, juillet 30, 2010

Je me raccroche aux bavardages de femmes toutes aussi esseulées que moi; nous sommes nombreuses à déambuler dans la rue des Bains, toutes parisiennes forcenées mais qui savent que l'équilibre c'est de lever le pied grâce à un petit pied-à-terre, luxe de fin de parcours, après des carrières plus ou moins modestes, je ne parle de rien, mes petits trésors n'intéressent pas, chacune a son soi-même, et moi, j'ai mon blog.
Deux cinéphiles m'ont photographiée lors d'un vernissage: "Vous êtes crispée, regardez, cela se voit sur les photos!- Excusez-moi, je n'ai plus l'habitude!"
Mais cela fait plusieurs mois que je sentais, même sur l'oreiller, ma joue gauche se chiffonner; serait-ce que ma féminité serait mise à mal? Si on te frappe la joue droite, tend la gauche! (sic)
La partie droite du corps représente le masculin, le solaire, le sec. Au contraire de la gauche qui est le féminin, la nuit, l'humide, l'intuition, la lune, disait notre enseignant de yoga.

Tilly devrait être critique, de haute volée, elle lit juste.
tillybayardrichard.typepad.com/

jeudi, juillet 29, 2010

Après ce marathon à suivre toutes les manifestations de:
http://www.pmvv-graindesable-rencontresdété.net/
Nous trainons entre copines, aujourd'hui, les pieds dans l'eau, ça rafraichit, eux sont à Houlgate.
L'écriture ne m'a jamais quittée (Marguerite Duras)
Les écrits sont lus par Monique Dorsel qui adore Marguerite, ça se sent, elle en a pris le phrasé, la tonalité, si je ferme les yeux, j'entends Duras
Ca ne se fait pas (Isabelle Spaak) toute la représentation j'ai cru que c'était la comédienne qui avait mis en scène sa vie, elle est très belle dans sa robe rouge rebondie par une future maternité et elle a le regard des soeurs Poliakov (Marina Vlady- Odile Versois), le sourcil haut sur des yeux clairs, bref j'étais sous le charme slave, et pour cause cette interprète s'appelle Alexa Doctorow.

mercredi, juillet 28, 2010

« Les mots sont des planches jetées sur des abîmes, avec lesquelles nous traversons l’espace d’une pensée...»Paul Valéry

Le petit train nous amène vers Cabourg, les deux compères Philippe Müller- Vincent Vernillat et leur musicien Jean Pierre Feray, agrémentent le paysage (devenu à mon goût trop urbain, beaucoup de construction), en parodiant des critiques d'art de l'époque impressionniste. C'est bon enfant, prétexte à voir perso le Grand hôtel de Cabourg, ma voisine O... m'offre un café sur la célèbre terrasse, j' y étais venue au début du Festival Romantique, Jacques Demy y était invité , ainsi que Marie France Pisier, celle-ci parfaitement désagréable les deux fois où j'ai eu l'occasion de l'entendre, la première: invités à dîner chez Lipp par le rédacteur en chef de France-soir, Charles Baudinat, étaient présents: Jacques Sternberg et Jean Gourmelin, comme je ne disais mot: Ah! Elle a des silences intéressants! dit ce dernier.

lundi, juillet 26, 2010

Place de Tivoli

Le ciel est gris doux, les lectures se superposent aux trois coins de la place entre les trois comédiens, ponctuées par un saxo nostalgique, les passants écoutent tantôt l'une, tantôt l'autre des voix, au moment de vendre les livres de Sternberg, la voiture qui contient le matériel et qui est sur un stationnement illicite est menacée de fourrière, il en coutera un PV d'environ 135 euros...

16h. Villa Honoré, discutions entre Bernard Quiriny-Patrick Lebent-et Pierre Vanderstappen qui présente les auteurs , nous étions assis, personne ne moufte, je ne connais aucun des livres cités, peut-être la majorité de l'assemblée non plus, ce n'est pas une raison pour ne pas se tenir informés.

Puis à 18h30 Dans la Mairie, rebelote pour une autre rencontre lecture:Yves Namur-Pierre Vanderstappen -... suivit d'un buffet (dinatoire) afin de reprendre des forces pour se laisser couler à 21h dans le phrasé si élégant et charmeur de Michaël Lonsdale qui lit un auteur de 95 ans Henry Bauchau Déluge
J'ai mal dormi, les réminiscences d'autrefois, quand je me sentais Belge dans mes amours.


samedi, juillet 24, 2010

La Belgique en toutes lettres"1


Le fil rouge de notre démarche c'est que je suis belge, excusez-moi! La Belgique a au mètre carré plus de poètes que les autres pays! (Philippe Müller)
Avec 1800 nouvelles et contes courts répertoriés, Jacques Sternberg est à ce jour le nouvelliste de langue française le plus prolifique du XX siècle et le maître incontesté de l'histoire brève. disparu en 2006, il avait quatre passions qui ne le quittèrent jamais: l'écriture, les femmes, le
Solex et la voile. Le temps que Jacques Sternberg ne consacrait pas à la littérature, il le passait à la mer à Trouville.

Lectures de bouche à oreille par Sandrine Letrécher, Philippe Müller, Vincent Vernillat;
Musicien: Jean-Pierre Feray

Je passe prévenir une voisine de ce programme, elle me montre deux petits objets qu'elle vient d'acquérir dans une brocante: une salière et un poivrier en forme de hibou: C'est la bête dont Sternberg faisait collection, c'est drôle!
Stéphane Hessel donne le coup d'envoi! Et de mémoire s'il vous plaît! En préambule; Pourrez vous m'écouter durant une heure, assis, sans que vous ne puissiez faire un pas de danse!
(Nous étions dans le parc du château d'Aguesseau, joyau de la Côte Fleurie.)
La poésie comme une respiration!
La poésie comme une colonne vertébrale!
La poésie comme une nécessité!
De Baudelaire à Apollinaire, en passant par Les Chimères (Gérard de Nerval) Arthur Rimbaud (Sensations)
Puisque vous incitez le vieux récitant à poursuivre!
Verlaine à écrit:La rime, c'est le jouet d'un fou!
Le récital se termine par La rousse, de Guillaume Appolinaire Je considère ce poème comme un programme pour l'avenir! (Stéphane Hessel)
Faire traduire un poète par un autre poète, c'est aussi difficile que de régler la question israelinne-palestinienne!

Stéphane Hessel-Jacques Sternberg-Michaël Lonsdale

http://www.pmvv-graindesable-rencontresdété.net/
Foin de l'avarisme, je prends une sardine à la terrasse du bar Provisoire, Cuchette (Off-Courts-Trouville) me montre un programme de cette compagnie de théâtre, il était temps: Je crois que tu le connais un peu! parlant de Sternberg dont les contes seront lus sur la Place Tivoli Lundi 26 juillet à 14h.

vendredi, juillet 23, 2010

France-culture Transsibérien des écrivains

Simone Arèse rencontrée lors de repérages à Trouville pour de prochains Kinos m'a présenté Sergueï Vladimirov (comédien-réalisateur) Il sera l'une des voix du Transsibérien des écrivains à partir de lundi 26 juillet à 13h30 ( 22mn) durant trois semaines

En bavardant, quelqu'un a cité Marguerite Duras: Marguerite Durable! a précisé Simone.

www.franceculture.com/emission-voyage-en-transsibérien.html-

jeudi, juillet 22, 2010

Des hommes et des dieux- Xavier Beauvois

J'ajouterais pour ma part, outre que le film est magnifique à tous égards, que Michael Lonsdale fait rire dans son rôle de prêtre médecin asthmatique est-ce son troisième degré permanent? Et j'étais contente de voir le ténébreux Olivier Rabourdin dans une grande oeuvre, j'avais été impressionnée par lui et son compère Georges Bigot, nous étions en voiture en route pour tourner Commerce de Philippe-Emmanuel Sorin, les hommes étaient à l'arrière, j'avais peur d'être écrasée par la forte personnalité de ces acteurs de théâtre.

Féri Rutmayer quelques jours avant, m'avait emmenée voir Le Lac des Cygnes dansé par Rudolf Noureev au Bolchoï projeté à la Cinémathèque-Bercy et, Frère Luc, pour ce qui semble être leur dernier repas en commun dans le réfectoire austère du monastère, met la musique du Lac des Cygnes, étrange.

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Michael Lonsdale joue le rôle de Frère Luc, médecin du monastère, dans le film de Xavier Beauvois, "Des hommes et des dieux".
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Michael Lonsdale joue le rôle de Frère Luc, médecin du monastère, dans le film de Xavier Beauvois, "Des hommes et des dieux".

Le 26 mars 1996, durant le conflit qui oppose l'Etat algérien à la guérilla islamiste, sept moines français installés dans le monastère de Tibéhirine, dans les montagnes de l'Atlas, sont enlevés par un groupe armé. Deux mois plus tard, le Groupe islamique armé (GIA), après d'infructueuses négociations avec l'Etat français, annonce leur assassinat. On retrouvera leurs têtes, le 30 mai 1996. Pas leurs corps.

L'affaire eut un énorme retentissement. En 2003, à la faveur d'une instruction de la justice française, des doutes sont émis sur la véracité de la thèse officielle. En 2009, à la suite de l'enquête du journaliste américain John Kiser et des révélations de l'ancien attaché de la défense français à Alger, l'hypothèse d'une implication de l'armée algérienne est avancée.

On en est là, aujourd'hui, du fait divers atroce qui inspire un film au réalisateur françaisXavier Beauvois, troisième et dernier cinéaste français à entrer en lice après Mathieu Amalric(Tournée) et Bertrand Tavernier (La Princesse de Montpensier).

Très attendu pour toutes ces raisons, le film surprend, au sens où il défie les attentes. On pouvait imaginer un état des lieux du post-colonialisme, une évocation de la montée des intégrismes, une charge politique sur les dessous de la guerre. Or Xavier Beauvois nous emmène ailleurs, et signe un film en tous points admirable.

Cinquième long métrage, en dix-huit ans, du réalisateur de Nord (1991) et de N'oublie pas que tu vas mourir (qui reçut le Prix du jury à Cannes en 1995), Des hommes et des dieux est d'abord un film sur une communauté humaine mise au défi de son idéal par la réalité.

Le film est tourné de leur point de vue, et partant, de celui d'un ordre cistercien qui privilégie le silence et la contemplation, mais aussi le travail de la terre, la communion par le chant, l'aide aux démunis, les soins prodigués aux malades, la fraternité avec les hommes. C'est de cette exigence spirituelle que le film veut rendre compte, de ce sentiment pascalien de la finitude de l'homme, de l'ouverture à autrui qu'il implique.

Sa lenteur, son dépouillement, sa fidélité au rituel de la communauté, la connivence partagée avec leurs frères musulmans, la beauté déconcertante du paysage (le monastère a été reconstitué au Maroc), sont pour beaucoup dans la réussite de cette ambition. La troupe d'acteurs, d'une remarquable justesse (parmi lesquels Lambert Wilson et Michael Lonsdale), donne corps à ces antihéros refusant de se rendre à la raison du monde tel qu'il est.

Lors de la conférence de presse qui a suivi la projection du film, mardi 18 mai, Lambert Wilson a livré une information sur sa préparation qui permet d'expliquer cette justesse: "Curieusement, cette fusion qu'ont ressentie les moines, nous l'avons aussi vécue. Nous avons fusionné dans les retraites et fait des chants liturgiques. Le chant a un pouvoir fédérateur."

Puis vient l'heure de la crise, de la mise à l'épreuve. Le hideux visage de la terreur se rapproche, des ouvriers croates sont égorgés non loin de là. Elle finit par frapper à la porte du monastère, une nuit de Noël. Les terroristes sont à la recherche d'un médecin et de médicaments pour leurs blessés. Les moines refusent de se déplacer mais accepteront de soigner les blessés dans l'enceinte du monastère. Une scène capitale a lieu ici : la poignée de main entre le prieur de la communauté (Wilson) et le chef des terroristes.

Ce geste opère un rapprochement entre deux extrêmes irréconciliables de la conviction mystique : la conquête des esprits par la violence et le sacrifice de soi-même pour l'exemplarité de l'amour. C'est au cheminement héroïque des moines vers ce second terme qu'est consacrée la majeure partie du film. Refusant l'aide de l'armée, préservant la fraternité avec la population locale, surmontant leur peur et leurs divisions internes, les moines prendront à l'unisson, comme dans le chant qui les rassemble, la décision de rester.

Quelques scènes magnifiquement inspirées ponctuent cette lente montée vers le martyre. La lutte visuelle et sonore entre l'hélicoptère vrombissant de l'armée et le chant des frères rassemblés. Ou encore cette bouleversante série de travellings sur les visages des moines, à l'issue de la décision qui engage leur vie, accompagnée par le déchaînement lyrique du Lac des cygnes de Tchaïkovski. Il fallait oser ce plan digne de Dreyer et de Pasolini, au risque de la boursouflure, du credo béni-oui-oui.

Beauvois a osé, et il a bien fait. C'est bien le diable si ce très beau film produit par Pascal Caucheteux (déjà bienheureux en 2009 avec Un prophète) ne remporte pas à Cannes quelque chose de grand à l'heure du jugement suprême.


Film français de Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier RabourdinPhilippe LaudenbachJacques Herlin. (2 h 00.) Sortie le 8 septembre.

mercredi, juillet 21, 2010

1er festivalde courts métragesfranco-argentin
Fort d’une expérience de création de festival en France il y a 10 ans, l’idée d’initier un pont entre le cinéma français et argentin en utilisant le monde incroyablement fantasque du court métrage, m’est apparue comme une évidence. L’intérêt immédiat de la ville de Mendoza pour ce projet, l’aide active du réseau des Alliances Françaises d’Argentine ainsi que les auspices de l’Ambassade de France en Argentine m’ont permis de poser les fondations de ce festival issu de la volonté de mélanger les arts visuels pour mieux les promouvoir. Dans un lieu unique, l’Alliance Française de Mendoza, vous pourrez découvrir une vaste sélection de la production récentes de courts métrages argentins, français et canadiens ; une exposition de photos noir & blanc « El cine en Foco » des Inrockuptibles avec l’aide de TV5 monde, IMA GE, une installation de peintusique proposée par l’artiste champenois Gé Viot, une sélection rétrospective de 40 années d’affiches du festival international de Clermont Ferrand considéré comme la Mecque du court métrage, un lieu spécialement dédié aux enfants avec jeux, rafraîchissements et goûters, un bar pour les grands avec boissons et restauration. En résumé, un lieu de réjouissances, d’échanges et de découvertes intimement porté par le court métrage et les arts visuels.
Vincent Wallard,fondateur du festival MENDOKINO
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lundi, juillet 19, 2010

Je suis prise d'anorexie si je dois faire les courses ou manger la sardine-yaourt-pomme, de la célibataire. Je me requinque à la brasserie Les Bains: 02 31 88 76 15, ils méritent bien un coup de fourchette, l'aimable personnel, la cuisine au prix défiant toute concurrence à Trouville, menu à 13 euros 40.
L'été je repense souvent à l'un des rares livres que j'ai lu, je ne me souviens ni du titre ni du nom de l'auteur: Il s'agit d'une famille qui prend ses vacances au bord de la mer, le couple est sensé se retrouver, à la fin l'homme marche seul vers la plage puis s'enfonce doucement dans l'eau.
j'ai gardé ce coté pessimiste du mariage,l'érosion par ennui d'un ménage, mais telle la discipline d'une vieille danseuse, je mets toujours un pied devant l'autre.

Tatum.17 juillet 2010 Salut le Mataf' on t'aimait bien susauvieuxmonde.canalblog.com


vendredi, juillet 16, 2010

Souvent l'été un sentiment d'exil, je sème mes écrits chez les éditeurs comme le petit Poucet, histoire de ne pas rester sur le sable.

Sélection 2010
Liste des films sélectionnés QUÉBEC
Automne Christian Laurence Avant hier Patricia Chica Caporal Crevette Christian Laurence Chargé Samuel Matteau Chewing gomme Benoit Desjardins Comme une heure qui n’existait pas Christian Laurence Coucou Brigitte Archambault Coup Sauvage Stéphane Moukarzel Faits divers Patrick Goyette Faux départ Sébastien Trahan Félix et Malou Sophie Dupuis Jour sans joie Nicolas Roy L'Homme et la bête Martin Thibaudeau L’Astronaute Christian Laurence L’Éducation nautique Christian Laurence La Main droite de mon ex Christian Laurence La Neige cache l'ombre des figuiers Samer Najari La Ruée vers l’ouest Christian Laurence La Vie commence Émile Proulx-Cloutier Le Journal d'Aurélie Laflamme Christian Laurence Le Revenant Ian Lanouette Turgeon Les Travers de la route Simon Lamontagne Le Technicien Simon Olivier Fecteau Le Tiroir et le corbeau Frédérick Tremblay Léger problème Hélène Florent Léo Carol Courchesne Lexic Andrée-Anne Guay L'Insecte Mathieu Arseneault M'ouvrir Albéric Aurtenèche Motel Sarah Fortin Murmures Alexandre Labbé Naissances Anne Émond Prise du jour Christian Laurence Tête blanche Patrick Boivin Tungujiq Felix Lajeunesse & Paul Raphaël
FRANCE
13 minutes 44 Mathias et Colas Rifkiss Aglaée Rudi Rosenberg Ainsi soit-il Isabelle Agid Alice et Morrison Rodolphe Tissot Anonymland Pauline Chabarty Atchoum Charlie Mars Babioles Matray Baby boom Yann Cielat Cabossés Louise De Prémonville Civilisation Claude Duty Clip yogyone Thomas Lesourd Clonk Bertrand Lenclos Dans la jungle des villes Stéphane Demoustier et Denis Eyriey Débil Starz: "The Good Father" Pierre Fernandez Dernier sang Fred Vin Donde esta Kim Bassinger Édouard Deluc Fallin' Domino Fastoche Eve Dufaud et Romain Leblanc Faut qu'on parle ! Lewis Eizykman Faux frères Franck Fievet Films "eau" Thomas Lesourd Fracture Sarkissian Gilles Corporation Vianney Meurville Hubert l'homme aux bonbons Marie Paccou Krach Thierrry Boscheron L'Acteur Matthieu Schmit L'Uzine, ou la vengeance de Mr Staach Nicolas Diologent L’Été Lm Formentin La Femme du lac Mathilde Philippon Aginski La Raison de l'autre La Raison de l'autre La République Nicolas Pariser La Tueuse Rodolphe Tissot Le Blanc c'est le meilleur Greg Ruggieri Le Journal d'Aurélie Laflamme Christian Laurence Le Meilleur ami de l'homme Vincent Mariette Le Petit dragon Bruno Collet Le Plat à gratin Rodolphe Tissot Léo l'impassible Nicolas Apicella Les Barbares Jean-Gabriel Périot Les Grands-mères Frédéric Malègue Les Larmes Laurent Larivière et Olivia Rosenthal Les Statues baroques ne mâchent
pas de chewing gum L’amicale du réel Madeleine et le facteur Valerie Donzelli Marguerite Julien David Maso Rodolphe Tissot Mauvaise graine Bénédicte Pagnot Mémoires d'une jeune fille dérangée Keren Marciano Monstre sacré Jean-Claude Rozec Nomel-A-Gnikcus Nicolas Contant Pixels Patrick Jean Pulsion Daguerre Maxime et Dizien Vincent Québec Socks Nicolas Boulenger Suçothérapie Julien David Super ordinaire Vincent Wilson Supergirl Juliette Sales et Fabien Suarez Talkshow Nicolas Boulenger Tous les hommes s'appellent Robert Marc-Henri Boulier Toute ma vie Pierre Ferrière Trois chats Martin Scali Un autre jour sur Terre Farid Bentoumi Un certain dimanche Tatiana Margaux Bonhomme Un mystérieux mystère Céline Macherel Un peu, beaucoup, modérément Mélodie Etxeandia Une vie Emmanuel Bellegarde Voir Nicolas Boulenger Waves War Yan Jouan
INTERNATIONAL
A Gentle Creature (Belgique) Marc James Roels Esperandola (Honduras) James Joint Focal Point (Malaisie) Alireza Khatami Life (Tunisie) Walid Tayaa My Invisible Friend (Espagne) Pablo Larcuen Nawewe (Belgique / Burundi) Ivan Goldschmidt Schlaff (Suisse) Claudius Gentinetta & Frank Braun The Wonder Hospital (États-Unis) Beomsik Shimbe Shim
Et des Cartes Blanches :
Czech Film Center (fenêtre sur le court Tchèque), Maison de l'Image Basse-Normandie et Pôle Image Haute-Normandie, festival Vitesse Lumière, festival Vidéastes Recherché°e et Films du Cartel





Appel à films   2010

Off-Courts 2010
15 Juillet

Les films de l’édition 2010
Cette année, nous avons reçu plus de 1200 films. Merci à tous ceux qui nous les ont envoyés.
C’est toujours un exercice très compliqué de finaliser une programmation quand il y a tant de films…Tous seront disponibles au Marché International du Court de Trouville.

Vous pouvez maintenant consulter la liste de ceux retenus pour la programmation Off-Courts 2010 disponible sur notre site en cliquant ICI

Encore des films
Dans le cadre de Cartes Blanches et de projections spéciales, de très nombreux autres films seront diffusés entre le 3 et le 11 septembre prochains.
Le Czech Film Center, la Maison de l’Image Basse-Normandie, le Pôle Image Haute-Normandie, le festival Vitesse Lumière, le festival Vidéastes Recherché°es et les Films du Cartel vous proposeront une sélection du meilleur de leurs courts-métrages.

Et plus d’espace !
Pour que tous ces films puissent être vus par un nombre plus important de cinéphiles, nous mettons en place, avec l’aide du Casino Barrière, une nouvelle salle de projection au Salon des Gouverneurs.

Pour notre 11e édition, nous doublons notre capacité d’accueil et disposons maintenant de 300 places pour chaque séance de cinéma.

C’est reparti… Prévenez vos amis, vos voisins, vos familles… Des images et du son pendant 9 jours et de la place pour tous !

Créateurs de tous poils, doux rêveurs, fous géniaux et utopistes… Trouville-sur-Mer va se transformer en plate-forme de création !




lundi, juillet 12, 2010











News
Films
Photos
Clips



Off-Courts 2010
Juillet

11e édition !
Off-Courts version 2010 prend forme et c’est d’ici 10 jours que nous vous dévoilerons la liste des films que vous pourrez voir du 3 au 11 septembre prochain…

Vive les résidences !
Thomas Lesourd travaille fort à Trouville depuis 1 an. Films courts, clips, documentaires et même des projets de longs-métrages…

Le voilà maintenant récompensé de son travail de fond. Il vient de remporter un concours Eyeka destiné à nous alarmer sur les problèmes liés à l'eau.

En avril dernier, il était à Antananarive (Madagascar) pour aider les Rencontres du film court à mettre en place un laboratoire de création. Avec le soutien d'Off-Courts, il a pu faire en sorte que de jeunes réalisateurs locaux fassent des films et que le public découvre le plaisir de la projection en plein air.
C’est à cette occasion qu’il a entre autres réalisé son film que voici :

Le voilà maintenant parti pour la Finlande… dure la vie de créateur ambulant !
http://un-vaza-a-tana.blogspot.com/p/les-kinos.html

OffCast
Et toujours de nouveaux courts métrages disponibles en PodCast. Abonnez-vous ici


Appel à films 2010

Achives News :


Podcast
Presse
Éditions
Partenaires
Marché du film
/ Association OFF / BP 81 - 14 360 Trouville-sur-Mer / Tél. : (33) 02 31 14 39 05 / contact@off-courts.com
/ Presse / Chloé Woestelandt / Tél. : + 33 (0)6 08 57 65 49 / presse2@off-courts.com
/ Contact Québec / Émilie Moreault / Tél. : + 1 (514) 606 0694 / emilie@off-courts.com
/ Web / fabris / web@off-courts.com

Ca sent les vacances

Vue du bureau de Serge Perkowski
http://perkowsky.site.voila.fr

Samedi dernier j'étais à Villerville avec Féri Rutmayer, (marquetiste) afin de voir Anna Puccini qui y crée ses bijoux, et assister au Vernissage de "Portraits" chez Serge Perkowsky - Nanga(La Galerie du Singe en hiver)/www.nanga.fr/p/perkowsky.htm
Le peintre Yves Riguidel, lorsque je lui ai dit avoir été modèle, m'a présenté le sien, Murielle Lourenço, une jeune femme que j'avais rencontrée en 2003 lorsqu'elle avait présenté à Trouville son précisément "Modele" www.lesecransdocumentaires.org J'avais adoré son documentaire, elle pose et y parle en même temps de son métier de modèle avec beaucoup de finesse, de justesse, et esthétiquement elle est superbe. Nous avons repris notre conversation d'il y a sept ans

Dès qu'on éventre Paris avec des pelleteuses on voit les rues désertées, c'est juillet-aout et plus si travaux pas terminés, ce qui est toujours le cas. On s'y croit à l'abri du bruit, (les autos prennent le frais), c'est pire que jamais dans notre belle Capitale, les touristes doivent enjamber des fossés, et nous qui rêvons de campagne on voit enfin la couleur de la terre sous le bitume qui sue de chaleur.
Restent les cafés, si l'on est avec un fumeur, la terrasse fait foi du remue ménage des ouvriers du bâtiment, Pauvre d'eux! par cette canicule, je ne suis pas montée dormir chez moi, de crainte de trépasser, heureusement qu'un ami m'a offert sa douche et de partager son matelas: On a moins chaud assis, couché il y a moins de surface qui prenne l'air du ventilateur! disait-il.
Au café Philo des Phares, malgré l'affluence plus légère, les esprits s'échauffaient, je pense aux pays chauds, où l'on se trucide joyeusement. Le thème: C'est bon pour le moral!
Je me suis souvenue que Sternberg me traitait d'amorale


mardi, juillet 06, 2010

Je crois qu'il vaut mieux s'ennuyer seule, à deux ça ne pardonne pas! Mes amis et moi n'étions jamais sur la même planète, je les ai tous perdus, hommes et femmes, ils surfent sur du champagne, pendant que je bois du lait, c'est ma mère qui m'y forçait afin de me désintoxiquer de la poussière du plateau lorsque j'étais danseuse.

jeudi, juillet 01, 2010

Ne me quittes pas! Jacques Brel

L'abbé Brel comme l'appelait George Brassens a dit: Dès qu'il y a des gens qui bougent, les immobiles disent qu'ils fuient.
On vit en province quand on vit trop vieux!

nabe-sternberg

Marc-Edouard Nabe : Nabe’s dream, journal intime 1 - juin 1983 à février 1985, Editions du Rocher, 1991



- Vendredi 4 mai 1984 (page 405)
J’écoute une interview de Jacques Sternberg avec une lecture d’un texte autobiographique assez amusant. Sternberg est un typique auteur raté et complaisamment vautré dans son échec, faux artiste complexé... ! Pourtant bien des choses qui passent agréablement dans son intervention radiophonique auraient pu nous rapprocher : le mépris des éditeurs et des écrivains, l’idolâtrie de Lester Young, l’amour du dessin humoristique, Siné, Gébé, l’antiscolarité, l’anti-intellectualisme, la polémique, Monk, Parker, l’horreur des voyages, la difficulté à publier...
Hélas, trop d’”insolite”, d’”humour”, de “fantastique, de “B.D.” et de “sport” pour moi. Quelques bonnes phrases balancées dans le Magazine littéraire ne suffisent pas à sauver quarante livres ratés, hors tradition, sans violence ni gaieté, sans force cosmique, épique ni tragique...


- Lundi 7 mai 1984 (page 410)
En attendant Sollers, je compulse [...] le compte rendu de la soirée du 1er mars dont j’ai déchiré l’invitation. A tort bien sûr quand je lis la liste des présents. Sous l’égide du tortionnaire Bourgadier, qui sourit très sympathiquement sur une photo, tout un essaim de tout-parisiens dont Sternberg, Sempé, Guégan et même Ingrid Caven et Jean-Jacques Schuhl !... “Dieu” (ou ce qu’il en reste) tient vraiment à ce que nous nous rations toute notre vie. Pas de balle perdue pour le hasard !...


- Lundi 21 mai 1984 (page 436)
Stéphane me ramène le manuscrit de Bloc neigeux (première tentative de publication en 1981) que j’avais confié un peu imprudemment à sa mère qui l’avait perdu. Des dix exemplaires de ce “roman” diffusé dans tout Paris, deux restent encore à récupérer : celui de Denis Roche (passé par Sollers) et celui de Jacques Sternberg. J’ai horreur de laisser traîner des textes à l’extérieur.


- Mercredi 13 juin 1984 (page 476)
[à la rédaction de Vertiges, avec Eugène Simion]
Je remarque un article sur Lebovici qui n’a pas l’air piqué des vers. Le journal est truffé de dessins de Bob décidément remis à la charrue d’enthousiasme. Une telle production fait plaisir à voir. Il y a également punaisée au mur une liste de noms avec des indications correspondantes : oui, non, peut-être, oui, non, non... Topor, Delfeil de Ton, Wolinski, etc. La fine meute ! A Sternberg, je lis : NON... Le deuxième numéro de la revue s’annonce très méchant.


- Mardi 11 décembre 1984 (page 748)
[soirée du mardi à la rédaction de Hara-Kiri]
Un autre connard à qui nous avons affaire ce soir, c’est Jacques Sternberg. Je ne risquais pas de le louper, ce sinistre raté ! En 1981, je lui avais fait parvenir Bloc Neigeux. Ne m’ayant jamais répondu, je lui ai envoyé une lettre d’insulte marrante. Je croyais que ce “maître de l’humour noir” apprécierait cette façon de me présenter à lui. Au contraire, il fait l’indifférent fermé, assurant qu’il n’a rien reçu. Plus tard j’essaie de lui faire serrer la main de Marcel, en tant que lestérien, jazzfan, etc. Ostensiblement, il fait exprès de tourner la tête pendant que mon père et moi lui parlons de Parker et de Monk... Devant cette attitude insupportable, j’entraîne Marcel loin de ce pauvre type.