dimanche, janvier 30, 2011

Nicolas Canteloup "Vivement Dimanche"

D'emblée, comme un bon disciple, Nicolas Canteloup présente ses deux mentors du Club Med, Arlette Gilles qui l'a initié aux spectacles, ainsi que Miredieu, tous deux chefs de village à Dieulefils, haut lieu de l'équitation, ou Nicolas était moniteur.
Malheureusement, la deuxième partie a été sucrée parce que les rubygmens ont remporté le match, sport oblige!Je dois dire que je dois à Arlette ma carrière prolongée de vieille danseuse, et Miredieu a fait vendre dans la boutique du Club, plus de "Une chambre pour un moment"(Denoël) que tous les libraires de Navare, il avait affiché devant le restaurant un article avec photo, et les GM intrigués de me voir les placer à table, achetaient...

La vélorution

J'ai fait du vélo durant vingt-ans par tous les temps, jusqu'à la venue des vélib, pourquoi? Je n'étais plus l'une des rares femmes à bicher au dessus de ma bicyclette- En marchant des heures dans des villes étrangères, je me collais une tendinite, faute de coussin musculaire sous la plante des pieds, j'ai mis six mois à me rééduquer -Sortir ma carte bleue aux bornes, non! -Ma voisine qui me colle au mur pour profiter de l'auvent, si bien que c'est une gymnastique impossible pour détacher ou remettre l'antivol, mes bas de jupe en font les frais -On ne sait jamais si la lumière arrière marche pour le soir -Les gros autobus font toujours peur à la petite chose que nous sommes, et si l'on se fraye entre ces mastodontes camions compris, et une simple voiture, l'appel d'air est à contrario - Une fois j'ai fais l'erreur de passer à un carrefour, tombée avec la bicyclette tordue sur moi, le conducteur s'est arrêté plus loin le temps de me faire un bras d'honneur! Le vélo c'est gros comme une maison, il dit si vous êtes à domicile ou pas - Mettre un casque çà me défrisse- Les PV vont pleuvoir, le gouvernement l'a promit -Etre juchée plus haut qu'un amoureux sur le trottoir, non! On en revient toujours aux sentiments!

samedi, janvier 29, 2011

C dans l'air France5 La bouffe recettes anti-crise

Au lieu que ce soit la révolution du jasmin, du papyrus, c'est la révolution du boudin!
Se restaurer c'est se refaire une santé!
Avant de se nourrir, on se répare l'âme!
La patate qui roucoule dans le beurre!
Rabelais pensait que le meilleur moyen de se parler était autour d'une table!
Levy strauss a raconté qu'une tribu mangeait les yeux des ses ennemis afin de s'approprier entièrement leur victoire et aussi la force de l'autre! C'est ce qui s'appelle "manger à l'oeil"
réplique un intervenant

mardi, janvier 25, 2011

(98)*Nous sommes allongés, Sophie, Jean-Pierre et moi, en attendant le départ de celle-ci. D’une de ses jambes, Jean-Pierre veut chevaucher ma cuisse. Je me recule, espérant que son amie n’a rien remarqué. Elle doit rejoindre Jean-Pierre à Cannes, et y vivre avec Renaud. Je lui demande:
« Comment peux-tu t’en sortir ?
- Je verrai sur place ! »
Renaud lui offre un bouquet avant leur départ, mais un autre qu’il jette par-dessus son épaule semble m’être destiné, Renaud ne me dit rien. Je me contente de regarder ces ravissantes fleurs bleues dans leur papier transparent.
Sophie attend sagement pendant que je fais la queue pour une consultation à l’hôpital. C’est Jean-Pierre qui nous a accompagnées, conduisant la voiture. Dans les salles que je traverse, je reconnais l’emplacement du lit que j’ai occupé il y a très longtemps. C’est donc un hôpital psychiatrique, dois-je encore y voir un médecin ? Il ne reste que quatre à cinq personnes avant moi, si chacune se fait psychanalyser ne serait-ce que pendant une demi-heure, cela fait encore deux heures à attendre. Sophie sans s’impatienter est déjà seule dans son coin depuis quatre heures. Ce n’est pas la peine d’insister, une demi-heure de consultation ne me sert à rien, à moins que le docteur ne me fasse des piqûres, ce qui n’est pas sûr. Il me faudra alors trouver un bac afin de traverser l’eau et rejoindre mes amis.
Sophie et moi nous changeons entièrement pour faire du footing. J’ai du mal à retrouver ma culotte. Sophie nue est si petite et menue.
« Combien mesures-tu ?
- Mais tu sais bien, un mètre, puisque je t’arrive à la taille. »
J’ai honte d’avoir eu l’indélicatesse de lui poser cette question. Elle paraît si fragile, comment va t-elle s’en sortir avec ces deux hommes ?

dimanche, janvier 23, 2011

Dominique Brabant

Les Chefs-Opérateurs sont souvent très sexys pour les comédiennes car elles leur confient leur photogénie!

Chers Amis,Chères Amies,

Je vous recommande la diffusion de : « A la Recherche du Temps Perdu »
D’après l’œuvre de Marcel Proust Adapté et réalisé par Nina COMPANEEZ
Avec : Micha Lescot, Dominique Blanc, Valentine Varela, Didier Sandre, Caroline Tillette, Bernard Farcy, Catherine Samie, Françoise Bertin, Dominique Valadié, Anne Danais, Eric Ruff, Jean Claude Drouot, Michel Fau, Bernadette Le Saché, Philippe Morier-Genoud…
Diffusion les 1er et 2 février, sur France2, à 20h30

En espérant que vous aurez autant de plaisir à voir ce film que j’ai eu de plaisir à en assurer les prises de vues.
Bien sincèrement à vous tous
Dominique Brabant


Réalisateur : Nina Companeez
Scénario : Nina Companéez, d'après l'oeuvre de éponyme de Marcel Proust
Photographie : Dominique Brabant
Musique : Bruno Bontempelli
Montage : Michèle Hollander
Dates de diffusion :
le 9 janvier 2011 sur TSR2 (Première partie)
le 16 janvier 2011 sur TSR2 (Deuxième partie)

le 1er février 2011 sur France 2 (Première partie)
le 2 février 2011 sur France 2 (Deuxième partie)
Durée : 230 minutes.


La recherche du temps perdu, itinéraire bis
Article publié le 29 Janvier 2010
Par Benjamin Fau
Source : LE MONDE DES LIVRESTaille de l'article : 765 mots
Extrait :
Sur un thème pourtant rebattu, une variation vibrante d'émotion et de fous rires. Il y a beaucoup de mauvaises raisons de ne pas avoir envie de lire un livre dont on ne sait rien. Aussi la joie et la surprise sont-elles grandes lorsque, passant outre ses réserves, on découvre un roman réjouissant et riche, inventif et mélancolique. Après avoir reculé devant un argument que l'on pensait rebattu, une histoire que l'on croyait avoir lue et relue ailleurs, voilà que l'on se surprend à lire tout haut tel ou tel passage, telle ou telle formule, oscillant entre émotion et fou rire, à cocher et à surligner des lignes, des paragraphes entiers, à se demander pourquoi diable personne n'avait jamais pensé à dire...

mardi, janvier 18, 2011

Sexe, drogue et dépendance FR2

De toutes les addictions, il apparaît que la plus difficile à guérir est l'alcoolisme, que ce soit dans la clinique des stars avec une chambre cinq étoiles, ou dans la forêt d'un chamane péruvien, le maigre taux de réussite est équivalent. Richard Borhinger qui a donné, dit: Je ne crois ni aux magiciens, ni aux médicaments,si votre cerveau ne veut pas arrêter, rien ni fera!

Je suis chien, dans l'astrologie chinoise, je me sens gardienne du bien être de mes amis, d'une façon silencieuse: Tu ressemble à Moulou, le gros chien d'un ami qui reste sans bouger assis sur le pas de la porte! disait Suzy ma soeur
Ainsi tel un iceberg dont on ne voit qu'une partie, je veille silencieuse, et souvent de loin, à la santé de ceux que j'aime. Sans commentaire sur leurs frasques, ils me croient sourde et muette, alors que tout mon être est tendu vers eux, espérant au miracle, qu'ils se soignent d'eux mêmes, reconnaissent leur fragilité.
Tu n'es pas sa mère! disent les unes. On ne me voit pas comme amante, rien ne transparait de mes propres désirs(seuls mes rêves les mettent à jour), je veille effectivement comme une maman qui voudrait sortir, sans cris, sans pleurs, son enfant en souffrance des limbes. Je me souviens d'un petit chien qui me léchait le visage inquiet de me voir la tête à l'envers car j'étais dans la posture du poirier, son agitation me faisait perdre l'équilibre. Dès sorti de l'impasse, le malade saute par dessus bord, ainsi j'ai perdu de vue toutes mes copines, mes amants, quant ce n'est pas que l'on m'ait laissée à la porte du cimetière.

mardi, janvier 04, 2011

Paris, Vienne, Berlin: une histoire de l'opérette-Arté


J'ai attendu en vain de voir un extrait d'opérette au théâtre du Mogador. Le directeur, Henry Varna n'a même pas été cité après avoir, durant des décennies, fait les beaux soirs du Casino de Paris où il exhibait les petites femmes nues de Paris, et au Mogador où nous dansions en tutu romantique derrière le duo Marcel Merkes et sa femme Paulette Merval, seul Jérome Savary à raconté la fournée des cars qui venait de province pour les spectacles tels, je cite:La Danseuse aux étoiles, La veuve joyeuse , Les amants de Venise, Violettes Impériales, La Belle de New-York, grâce à quoi chaque opérette durait deux ans, de quoi amortir la munificence des costumes.

lundi, janvier 03, 2011

"Indignez-vous !" Stéphane Hessel


France 02/01/2011 09:37

Avec 500.000 exemplaires vendus en deux mois, "Indignez-vous !", court manifeste écrit par Stéphane Hessel, grand résistant à l'occupation nazie et figure humaniste de la gauche française, est devenu un phénomène politique en France et un best-seller qui gagne l'international.

"Le motif de base de la Résistance était l'indignation. Nous, vétérans des mouvements de résistance, nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l'héritage de la Résistance et de ses idéaux. Nous leurs disons: prenez le relais, indignez-vous", écrit cet ancien diplomate, âgé de 93 ans, dont la vie traverse les tumultes de l'histoire du XXe siècle.

Né en 1917 à Berlin dans une famille juive, naturalisé français en 1937, Stéphane Hessel a été résistant, rescapé du camp de concentration de Buchenwald et l?un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l?homme de 1948.

Alors que "la fin n'est plus bien loin, ce militant social-démocrate, veut aider, par cet opus de 20 pages au titre accrocheur, les jeunes à identifier "les raisons de s'indigner", "moins nettes dans un monde trop complexe" qu'à l'époque du nazisme ou de la décolonisation où "c'était relativement simple".
Au niveau mondial, c'est "la dictature des marchés financiers", "l'écart entre les très riches et les très pauvres qui ne cesse de s'accroître" Lancé le 20 octobre à 8.000 exemplaires par Indigène, une petite maison d'édition du sud de la France, "Indignez-vous!", porté par des réseaux associatifs et de libraires indépendants, caracole en tête des ventes avec son prix modique de trois euros.

"On prépare le onzième retirage. Cela fera 800.000 exemplaires !",compte l'éditrice, Sylvie Crossman, qui croule sous les mails de lecteurs enthousiastes et les demandes d'interview ou de conférences du nonagénaire.
Par son aura personnelle et sa vie extraordinaire, Stephane Hessel fait le pont entre la grande résistance historique et des petites pratiques de résistance au quotidien. C'est un cri de ralliement de toutes les indignations souligne-t-elle à l'AFP.

Dans un climat social tendu, marqué par la crise et l'échec des grandes manifestations de l'automne contre la réforme du régime des retraites, "Hessel a catalysé l'attente de beaucoup de Français", renchérit le philosophe Edgar Morin. "Son message, c'est : +Osez, manifestez, ne restez pas dans la résignation+".

A seize mois de la présidentielle française, Stéphane Hessel se dit conscient d'avoir créé une attente sur une suite politique à son livre. Mais le vieil homme, admet que l'indignation n'est pas un programme électoral. "Indignez-vous!, ce n'est pas grand chose, c'est peut-être le premier étage d'une fusée", résume-t-il.