vendredi, mai 29, 2009

Tilly!

Merci beaucoup Tilly pour ce billet d'humeur qui m'a mise en joie! Sur Myspace je vois votre photo, vous derrière un grand verre de bière; je connais une brasserie rue des canettes où elle sort directement du tonneau, la SF s'y abreuve chaque lundi après leur déjeuner rituel, si ça vous dit! Je ne maîtrise pas la toile, si bien que je vous réponds de mon blog.

mardi, mai 26, 2009


(20)*Je couche avec ma mère. Bien qu’un membre d’homme en érection fasse partie de ses avantages, je n’arrive pas à m’émouvoir de nos agaceries.

lundi, mai 25, 2009

Pierre Etaix

Enfin une bonne nouvelle !!Puisqu'il ne peut plus montrer ses films, Étaix écrit (des textes) !!

Voici donc le dernier opuscule de Pierre Étaix paru aux éditions du Cherche Midi: vingt textes drôles, touchants, poétiques, énigmatiques, pathétiques, élastiques, électriques et inédits qui, pour 7 euros toutes taxes comprises, feront un excellent remède à la sinistrose ambiante.

Pour plus d'infos ou pour découvrir quelques extraits:
http://sites.google.com/site/petitionetaix/

Autres nouvelles:

Les statuts de l'association "Il Étaix une fois" ont été déposés en préfecture. Nous attendons l'enregistrement officiel pour vous communiquer, lors d'une prochaine lettre, les statuts, les projets etc...

Plus d'informations sur l'association à cette adresse:

http://sites.google.com/site/petitionetaix/l-association-il-etaix-une-fois

Pour celles et ceux qui n'ont pas pu assister à l'audience du 15 mai , audience dont le verdict scellera le sort des films de Pierre Etaix, vous pouvez visiter le blog de Tilly et lire son excellent compte-rendu ici:

http://tillybayardrichard.typepad.com/le_blogue_de_tilly/2009/05/jy-.html

Pour tout renseignement, suggestion ou contact: lesfilmsdetaix@gmail.com

Et maintenant un appel !!IL y a vraiment URGENCE

Après Pierre Etaix, encore un grand artiste dont le patrimoine artistique est en très grand danger !!

Demain et après demain, salle des ventes Drouot-Richelieu à Paris, la mémoire et les archives du Mime Marceau risquent d'être dispersées à tout jamais !

Il est encore temps d'agir, mais il faut faire vite, très vite.

Pour signer la pétition (c'est gratuit et indispensable !!) ou participer à la sauvegarde de ce patrimoine unique, visitez cette adresse:

http://www.unmuseepourbip.com/Accueil.html

Par avance merci

(19)*J’apprends que Danielle a été une nouvelle fois enceinte, et cette fois-ci de vous. Vous prétendiez cette aventure terminée. Je vous frappe au visage avec une violence telle que votre douleur physique soit au diapason de celle que vous m’infligez moralement.

Susan Boyle Physique improbable!

C'est avec ce qualificatif que l'on présente cette femme qui chante au point d'émouvoir et d'époustoufler son public. J'ai voulu savoir la définition exacte du mot Improbable chez wikipédia: obscur, invérifiable, incontrôlable, sujet caution, aléatoire, hypothétique, incertain, problématique, ambigu, équivoque, louche, suspect, litigieux, discutable, Synonymes:contestable, étonnant, incompréhensible, invraisemblable Synonymes de improbable selon : Ptidico.com.

dimanche, mai 24, 2009

Passez-moi le sel! (Edouard Baer.)

Grande diatribe autour de ce seul texte: Passez-moi le sel! filmé à la manière de tel ou tel réalisateur.
Isabelle Huppert ( Vivement que ça s'arrête! Pourvu que ça continue! Je suis triste que ça se termine!)a été parfaite dans son rôle de mystérieuse, sourire constamment énigmatique, et élégante présidente du festival. Je lui ferais jouer le personnage d'une Gréta Garbo.

Eric Cantona me fait pense à Lino Ventura, même gueule de gentil bougre.

Prix exceptionnel du festival de Cannes pour Alain Resnais:
C'est étonnant, dans la salle, que des sourires! Heureux du bonheur des autres! (Edouard Baer)

Catégorie surprenante, mon expérience dans le cambouis, dont parlait Edouard Baer, a duré des jours, des heures...A Cannes, tous les caprices sont permis, pouvez-vous, vous le ferrez bien mieux que moi, présenter tous les collaborateurs qui sont dans la salle et qui ont participé aux films lauréats!
(Alain Resnais)

Et Isabelle Adjani en tant qu'actrice aime qu'on lui donne La sensation de la première fois

http://www.leblogtvnews.com/article-31801231.html
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Dimanche 24 mai 2009
Le palmarès du festival de Cannes 2009 (Charlotte Gainsbourg primée).



Canal+ a diffusé ce dimanche soir le palmarès du 62ème festival de Cannes. Cérémonie présentée par Edouard Baer.



Pour la Palme d'Or, les films de Jacques Audiard et Michael Haneke étaient régulièrement cités par la presse, avec comme outsider possible Le temps qu'il reste d'Elia Suleiman.



Pour le prix d'interprétation masculine, Tahar Rahim pour Un prophète (d'Audiard) et Christoph Waltz pour Inglorious Basters (de Tarantino) faisaient figure de favoris. Tout comme Steve Evets, dirigé par Ken Loach dans Looking for Eric. Enfin, du côté des interprètes féminines, Charlotte Gainsbourg pour son rôle qui ne laisse pas indifférent dans Antichrist était favorite pour obtenir le prix. Katie Jarvis, pour Fish tank, était une sérieuse prétendante. Egalement citées par la presse, Giovanna Mezzogiomo ou encore Abbie Comish.



Le jury était présidé par Isabelle Huppert. Et était composé des comédiennes Shu Qi, Asia Argento, Robin Wright Penn, Sharmila Tagore, des réalisateurs James Gray, Chang-dong Lee, Nuri Bilge Ceylan, de l'écrivain Hanif Kureishi.



Pour le court-métrage, le jury était présidé par John Boorman. ARENA de JOAO SALAVIZA (Portugal) vainqueur.



Pour la Caméra d'or, le jury était présidé par Roschdy Zem. La comédienne Isabelle Adjani a remis le trophée à SAMSON AND DELILAH (mention spéciale au film AJAMI). Film de l'Australien Warwick THORNTON.

Synopsis : Samson, adolescent de 15 ans, et la jeune Delilah, vivent dans une communauté aborigène isolée au milieu du désert australien.
Dans ce minuscule village, tout semble se reproduire en cycle, rien de change. Jour après jour, tout reste immobile, routinier, et personne ne semble y prêter attention.
Les deux adolescents vont alors découvrir que la vie en dehors de la communauté peut être cruelle. C’est dans un contexte de rejet et de faim, qu’ils tombent amoureux. C’est tout ce qu’ils ont. Cet amour. Et c’est réel.
Alors quand la vie s’en prend à eux, et qu’une tragédie éclate, ils partent à l’aventure et entreprennent ensemble un voyage de survie hors de leurs terres.
Perdus, seuls et rejetés, ils découvrent que la vie n’est pas des plus justes, là ou l’amour, jamais ne juge.



PALMARES COMPETITION OFFICIELLE.



PRIX DU JURY :

ex aequo à FISH TANK et THIRST, CECI EST MON SANG.


Fish tank est réalisé par Andréa Arnold (Royaume-Uni).

Synopsis : Mia a 15 ans, sa vie est bouleversée lorsque sa mère ramène à la maison un nouveau petit ami.


Thirst est réalisé par le Coréen Park Chan-Wook.

Synopsis : Sang-hyun est un jeune prêtre, aimé et admiré par ses paroissiens.
Il se porte volontaire pour tester en Afrique un vaccin destiné à combattre une maladie infectieuse mortelle. Au cours de l’expérimentation, il est contaminé, mais une transfusion sanguine le ramène à la vie.La nouvelle de sa guérison miraculeuse attire des pèlerins, qui espèrent bénéficier de sa grâce.Parmi eux, Sang-hyun retrouve un ami d’enfance et son épouse. Il est irrémédiablement attiré par la jeune femme...



PRIX DU SCENARIO :

CHUN FENG CHEN ZUI DE YE WAN (NUITS D'IVRESSE PRINTANIERE) . De Lou Ye.

Synopsis :

Nankin de nos jours, au printemps.
La femme de Wang Ping le soupçonne d’infidélité. Elle engage Luo Haitao pour l’espionner et découvre ainsi l’amour que son mari porte à un homme, Jiang Cheng.
C’est avec cet homme que Luo Haitao et Li Jing, sa petite amie, se jettent alors à corps perdus dans une folle équipée amoureuse. C’est pour tous trois le début de nuits d’ivresse suffocantes, qui égarent l’esprit et exaltent les sens.



PRIX MISE EN SCENE :

KINATAY réalisé par Brillante Mendonza (Philippines).

Synopsis :


Peping, un jeune étudiant en criminologie, est recruté par son ancien camarade de classe, Abyong, pour travailler en tant qu’homme à tout faire au service d’un gang local de Manille. Cette activité lui permet de gagner de l’argent facilement pour faire vivre sa jeune fiancée, étudiante elle-aussi, qu’il a décidé d’épouser. Mais pour ça, il lui faut encore plus d’argent. Abyong propose alors au jeune homme de s’engager dans une « mission spéciale », particulièrement bien rémunérée...



INTERPRETATION FEMININE :

CHARLOTTE GAINSBOURG pour son rôle dans Antichrist, de Lars Von Trier.

L'histoire : Un couple en deuil se retire à "Eden", un chalet isolé dans la forêt, où ils tentent de réparer leurs coeurs brisés et leur mariage en difficulté. Mais la nature reprend ses droits et les choses ne font qu’empirer...



INTERPRETATION MASCULINE :

CHRISTOPH WALTZ (acclamé) pour son rôle du colonel Landa dans Inglorious Basterds, de Tarantino.



PRIX SPECIAL au réalisateur ALAIN RESNAIS. Salle debout pour ce grand monsieur.



GRAND PRIX :

JACQUES AUDIARD pour Un prophète.


Synopsis :

Condamné à six ans de prison, Malik El Djebena ne sait ni lire, ni écrire. A son arrivée en Centrale, seul au monde, il paraît plus jeune, plus fragile que les autres détenus. Il a 19 ans.
D'emblée, il tombe sous la coupe d'un groupe de prisonniers corses qui fait régner sa loi dans la prison. Le jeune homme apprend vite. Au fil des "missions", il s'endurcit et gagne la confiance des Corses.
Mais, très vite, Malik utilise toute son intelligence pour développer discrètement son propre réseau...



PALME D'OR : LE RUBAN BLANC de Michael HANEKE.

Cannes, the bubble

Cannes, the bubble
par Isabelle Regnier, Le Monde.fr le 23 Mai 2009

Ce soir, en salle Debussy, était présenté Les Herbes Folles d’Alain Resnais. A 87 ans, cet immense cinéaste signe un de ses plus grands films, un hymne libertaire aux puissances de la fiction, de l’écriture et du cinéma, où à partir d’une histoire de pieds bizarres et d’un vol de sac à la tire, il nous entraîne dans un récit totalement barré porté par Sabine Azéma et André Dussolier, ses deux acteurs fétiche, elle en dentiste et aviatrice amateur, lui en drôle de type qui s’invente autour d’elle un roman le jour où il retrouve son portefeuille par terre dans un parking. Entourrés de la famille d’acteurs d’Arnaud Desplechin (Mathieu Amalric et Michel Vuillermoz, impayable en flics de commissariat de quartier, Emmanuelle Devos, Anne Consigny), l’auteur de Hiroshima mon amour fait virevolter idéalisme, érotisme, hédonisme, dans un ballet de sons et de couleurs totalement jubilatoire et offre au Festival un des plus beaux films de la Compétition 2009.

Télérama attribue la Palme à… Alain Resnais !

. Le palmarès des rédacteurs http://www.telerama.fr/cinema/
En compétition

Télérama attribue la Palme à… Alain Resnais !

LE FIL CINéMA - Si le jury était composé de critiques de "Télérama", la Palme d'or serait évidente : "Les Herbes folles", d'Alain Resnais, est plébiscité par cinq rédacteurs sur six ! Parmi les autres films appréciés par notre rédaction : "Un prophète", de Jacques Audiard, "Kinatay", de Brillante Mendoza, "Inglourious Basterds", de Quentin Tarantino...Quant au Prix d'interprétation féminine, la belle Giovanna Mezzogiorno dans "Vincere”, de Marco Bellocchio, tient la corde.
(18)*En sortant d’un compartiment du métro, j’oublie une sacoche contenant des dessous et un manuscrit destiné à Losfeld. Je tente de la récupérer en remontant en marche, mais j’y laisse une seconde sacoche avec diverses autres affaires. Si je préviens le conducteur dans sa cabine, peut-être qu’il téléphonera au terminus et l’on me rendra le tout. Mais voici que je suis poursuivie par une femme qui me retient fortement les poignets contre le portillon, au point de les briser. En lui échappant, je me couche sur le quai pour disparaître à ses yeux. Alors elle déverse un liquide acide qui va me brûler les reins si je reste dans cette position. Ses desseins sont nettement criminels. Il me faut donc la poursuivre, elle. Cela me conduit dans une espèce de boîte où visiblement l’assemblée n’est qu’un seul et même gang contre moi. Je me défends à coups de pieds dans les parties. Malheureusement, ils ont tous l’air d’être protégés par de l’acier. Ce qui me rappelle avoir essayé une bague taillée dans un matériau mystérieux que personne n’arrive à limer ni à faire fondre. Il doit s’agir du même acier. Les derniers arrivants, je les reçois aussi à coups de pieds aux fesses. Il me semble connaître l'un d'eux. Il me présente son derrière et s’assoit sur le talon de sa chaussure. Il doit être pédéraste et pas forcément ennemi.
Je refuse de répondre à qui que ce soit, quelles que soient les questions. Ma nouvelle attitude "muette" m’abstrait si bien des gens, même de ceux que j’aime, qu’il m’est naturel de les regarder s’approcher sans les voir. Il n’y a aucun mépris de ma part, simplement le désir de ne plus souffrir parce que je leur manque, ni parce qu’ils me manquent.
Il y a un manège en bois au milieu de la pièce. Une sorte de table ronde tournante, environnée d’un petit fossé rempli d’eau. Une petite fille se jette à plat ventre sur la table. Dans son élan, elle a provoqué la rotation du meuble. Son corps aspiré par la force centrifuge glisse vers le vide. La petite fille n’est plus retenue que par ses mains agrippées au bois lisse. Je crie « Martine, tiens bon ! » et dans cette danse folle j’arrive à l’attraper à bras-le-corps. C’est la seule phrase qui me soit échappée pour sauver l’enfant. Aussitôt après je retombe dans mon mutisme.
Un garçon petit, laid, m’enlace d’autorité. Son corps noueux et dur me surprend tellement par ce qu’il contient de violence, que je ne puis m’offusquer de son désir. Sans me poser une seule question, ni exiger un acquiescement, il m’entraîne dans un tango fabuleux, avec des passes à genoux, comme dans une arène. Notre accord est si parfait que tout s’abolit: désir, tristesse, amertume. Je suis simplement heureuse de danser, et je cherche du regard Nathan dans l’assemblée, pour qu’il puisse constater cette évidente plénitude, et en être un peu jaloux. Je ne vois pas mon cavalier, il est en dessous de ma tête, mais je lui souris, tranquille et sûre.
Vous m’apprenez que vous avez effectivement une liaison depuis trois mois avec cette jeune fille dont le nom vient d’être prononcé.
Il me semblait que durant ce temps nous étions heureux. Votre duplicité m’écoeure au point que mes poignets ou mes mains sont ouverts et saignent spontanément. Je songe que sans le vouloir, j’ai la solution. Ne rien faire, me vider en dormant.
Je me couche dans mon duvet de camping. Une lame de rasoir est restée accrochée à la couture du duvet. Je l’y laisserai, ajoutant un peu d’eau à l’intérieur car le tissu est imperméable. En dormant, j'agiterai les pieds qui seront blessés par la lame. L'eau empêchera la coagulation des plaies. Ainsi je glisserai du sommeil dans la mort, insensiblement, sans douleur.

Jour J, c'est dimanche, que dit Cannes!

http://www.voila.fr/Les citations les plus marquantes du 62e Festival de Cannes

Mots clefs: cinéma ; festival ; cannes

22/05/2009 15:50
Décalées, drôles ou osées: voici quelques citations extraites de films du 62e Festival de Cannes, qui sera clos dimanche avec l'annonce du palmarès.

LA PLUS MEGALOMANE 1

Vidéo : Bande-annonce: Coco Chanel et Igor Stravinsky
Photo : Le jury du Festival de Cannes le 13 mai 2009
Photo : Isabelle Huppert pose lors d'un photocall du jury du...
Vidéo : "Visage": une montée des marches très glamour....
"Je ne suis pas un homme, je suis Cantona"

Eric Cantona dans "Looking for Eric" du Britannique Ken Loach

LA PLUS MEGALOMANE 2

"Il ne peut y avoir qu'un seul génie dans la famille"

Le père du héros dans "Tetro" de l'Américain Francis Coppola

LA PLUS VACHE

"Jamais on ne m'a fait un truc aussi romantique"

Ewan McGregor à son amant Jim Carrey qui vient de faire bastonner un prisonnier qui l'empêchait de dormir dans "I love you Phillip Morris" des Américains John Requa et Glenn Ficarra

LA PLUS GORE

"J'ai accouché sur le sol de la cuisine. Pendant ce temps, ma mère me donnait des coups de pied dans la tête"

L'héroïne de 16 ans, dans "Precious", de l'Américain Lee Daniels

LA PLUS OSEE

"A fuck a day keeps the doctor away" ("Pour rester en forme, il faut baiser une fois par jour").

Un des membres de la famille Strobbe dans "La merditude des choses" du Belge Felix van Groeningen.

LA PLUS MEURTRIERE

"Tu voulais me tuer ?"

- "Pas encore"

William Dafoe à Charlotte Gainsbourg, mariés dans le film "Antichrist" de Lars von Trier

LA PLUS CINEPHILE

"Je voudrais entendre la voix de Jeanne Moreau"

- "Tu n'as pas son numéro?"

- "Alors, mets-moi +Ascenseur pour l'échafaud+"

Le personnage du réalisateur à son assistant dans "Etreintes Brisées", de Pedro Almodovar

LA PLUS POLITIQUEMENT CORRECTE

"Je ne peux pas sacrifier d'animal, je suis végétarienne"

L'héroïne de "Jusqu'en enfer", qui essaie de trouver un moyen de calmer les forces du mal

LA PLUS PIQUANTE

"Qui sème des chardons, récolte des épines"

Eric Cantona dans "Looking for Eric", du Britannique Ken Loach

LA PLUS COCARDIERE

"Je suis française, chez nous on respecte le travail des réalisateurs"

Shoshana (Mélanie Laurent), propriétaire d'un cinéma, s'adressant à un officier allemand dans "Inglourious Basterds" de l'Américain Quentin Tarantino

LA PLUS DECALEE

"C'est un temps pour aller pêcher"

Le soldat Ivan, après avoir participé à l'exécution sommaire de dizaines de prisonniers dans "Ordinary People" du Serbe Vladimir Perisic

LA PLUS AMNESIQUE

"Ca veut dire quoi se venger quand on a tout oublié"

Un des tueurs à gages de Costello (Johnny Hallyday) dans "Vengeance" du réalisateur hongkongais Johnnie To

LA PLUS PHILOSOPHE

"La vie est dure pour tout le monde: pour ceux qui boivent comme pour ceux qui ne boivent pas"

L'oncle d'un des personnages de "No meu lugar" du Brésilien Eduardo Valente

LA PLUS PRAGMATIQUE

"Il faut qu'on accroche des fruits dans les arbres ?"

Des paysans d'un village roumain avant le passage d'un cortège officiel du Parti communiste dans "Contes de l'Age d'Or", film collectif roumain.


Mots clefs: cinéma ; festival ; cannes

jeudi, mai 21, 2009

(17)*Tu n’es point là, Nathy. Tel une luciole, vous avez dû rester accroché à une fille lumière, incandescente de beauté. Alors je décide d’en séduire une, de celles qui pourraient vous plaire, pour en pensée ne pas être isolée de vos désirs. Justement, en voilà une brune, belle plante qui trouve naturel de s’allonger illico. Nous retroussons mutuellement nos robes. Couchées côte à côte, nous appliquons nos mains sur le ventre l’une de l’autre. Je touche son clitoris. Elle me fait signe que c’est bien là, et uniquement là, que je puis l’émouvoir.
Il me semble qu’avec votre instinct, ce jeu va vous attirer dans les parages. Et vous voilà, soulevant le rideau de tulle qui nous séparait des gens. Mais je ne trouve aucun charme à essayer de faire jouir cette fille. Je coupe court.

«Les Herbes folles» : Resnais toujours vert ***

Un film est quelque chose sur lequel on ne réfléchit pas, mais qui doit vous entrainer. Je tourne pour savoir comment ça va tourner.Je laisse pousser les films commes des herbes folles. (Alain Resnais)
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    Cannes 2009
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    Festival de Cannes

    Renaud Baronian | 21.05.2009, 07h00
    L’histoire. Georges, la cinquantaine, découvre dans un parking un portefeuille volé à une certaine Marguerite. A partir de là, cet homme marié va être totalement obsédé par cette dentiste passionnée d’aviation, qu’il va tout faire pour rencontrer. Leur relation, aussi étrange qu’exubérante, va les emmener sur des chemins totalement inattendus.

    Notre avis. En adaptant un roman de Christian Gailly, « l’Incident », Alain Resnais, 86 ans, se paie un formidable coup de jeune. Le film est d’une audace folle. Situations absurdes, répliques cultes, comportements irrationnels, retournements rocambolesques. Le tout porté par des comédiens déchaînés, en particulier André Dussollier sidérant dans le rôle de ce héros génialement déraisonnable, qui s’offre une belle chance pour le prix d’interprétation.

    Comédie française d’Alain Resnais, avec André Dussollier, Sabine Azéma, Anne Consigny. Durée : 1 h 44.





  • mercredi, mai 20, 2009

    "Les herbes folles"

    insidecannes
    Séance de 16h du Resnais. Il s'en faut de peu que Resnais ne soit le plus jeune de la salle.
    (16)*Je reviens d’Anvers. Nous avons rendez-vous dans un bistrot, mais vous n’y venez pas. Personne ne sait me donner de vos nouvelles. Disparu ou bien mort, je ne sais. Il y aurait un message dans une espèce de cocon, je n’arrive pas à le déchiffrer. Je repars, persuadée que vous avez disparu, surtout pour moi.
    Vous me ramenez à Renaud, jusqu’à sa chambre en Suisse. La surprise de nous voir ensemble ne fait que raviver l’amertume de Renaud provoquée par mon absence prolongée d’une journée. Renaud, au lieu de nous accueillir gentiment, discourt en marchant d’une façon saccadée autour du lit, disant que rien n’est possible, ni l’absence, ni ma présence gâchée par la précédente absence. A force de se monter tout seul, Renaud finit par faire une vraie colère d’enfant au point d’en oublier toute pudeur : il n’a qu’un pull sur le dos, ce qui laisse à découvert son bas-ventre ainsi que ses jambes. A bout d’arguments, Renaud finit par se fourrer au lit en position foetale.
    Cette scène aura, je pense, fait comprendre à Nathan qu'il est difficile de désirer un homme capable de se mettre dans ces états.

    Via, quoi?

    Cannes via Canal, ou Canal via Cannes! C'est en clair que je découvre le festival, c'est dire que j'ai mis des décennies avant de zapper sur le câble, oubliant cette fenêtre à ses heures, sauf lors d'évènements spéciaux qu'il est le seul à couvrir, comme une poule ses poussins d'Or.

    Alain Resnais

    http://www.festival-cannes.com/fr/theDailyArticle/56669.html
    Le Quotidien 2009
    20 MAI actualités
    "Les Herbes folles" d’Alain Resnais, sérieux prétendant à la Palme d'Or "
    19 ans… Cela faisait 19 ans que le cinéaste Alain Resnais n’était pas venu présenter un de ses films en Compétition. Avec l’entrée en lice des Herbes folles, son nouveau long métrage emmené par une prestigieuse distribution – André Dussollier, Sabine Azéma, Mathieu Amalric, Emmanuelle Devos…, le réalisateur lauréat du Grand Prix Spécial du Jury en 1980 avec Mon Oncle d’Amérique met ainsi fin à une longue absence en Sélection Officielle. Dans ce film choral adapté du roman L’Incident de Christian Gailly, Sabine Azéma incarne Marguerite, une femme qui n'avait pas prévu qu'on lui volerait son sac à la sortie du magasin. Encore moins que le voleur jetterait le contenu dans un parking. Quant à Georges, personnage campé par André Dussollier, s'il avait pu se douter, il ne se serait pas baissé pour le ramasser…

    S’expliquant sur les raisons qui l’ont amené à adapter cet ouvrage en particulier, Alain Resnais déclare : "J’y ai senti un côté syncopé, comme improvisé, un art de la variation sur des "standards", au sens musical du terme. J’ai aussi été marqué par l’entêtement de Georges Palet et Marguerite Muir, les protagonistes, qui sont incapables de résister à l’envie d’accomplir des actions irrationnelles, qui déploient une vitalité incroyable dans ce que l’on peut considérer comme une course à l’erreur. L’Incident parle du "désir de désir", ce désir qui naît chez Georges à partir de rien, avant même qu’il ait rencontré Marguerite ou qu’il lui ait parlé au téléphone, puis qui s’alimente de lui-même."

    S’agissant du titre Les Herbes folles, cela lui semblait correspondre à "ces personnages qui suivent des pulsions totalement déraisonnables, comme ces graines qui profitent d’une fente dans l’asphalte en ville ou dans un mur de pierre à la campagne pour pousser là où on ne les attend pas."

    mardi, mai 19, 2009

    (15)*Le charme est rompu, je sens la lassitude de Nathan. Je prétexte la fatigue pour me retirer sans problème. Aussi sec, Nathan disparaît afin de téléphoner dans un coin, susurrant dans l’appareil son désir d’un rendez-vous immédiat avec je ne sais qui. Je ne sais comment en finir avec toute cette comédie.
    Pendue au mur se trouve une toute petite paire de ciseaux. Est-ce possible qu’un objet si petit puisse déterminer la mort de quelqu’un ? Je l’attrape toujours.
    Kiki intervient contre mon geste de violence. Je lui dis que cela ne la regarde pas, Nathan n’a qu’à se défendre. Mais il est si enserré dans mes bras qu’il ne bronche pas. Alors j’essaie un coup dans la région du coeur. La petite lame est rentrée entre deux côtes. Un autre petit coup et elle pénètre plus profondément, crevant une poche que je suppose être le coeur. Cela coulera à l’intérieur maintenant, j’en suis sûre. Les yeux de Nathan sont grand ouverts, déjà vitreux, sans qu’il n’ait rien dit. Alors un spasme de sanglot me secoue et je lui murmure « Je t’aime. »

    Terry Pratchett

    les riches ne peuvent jamais être fous (ils sont excentriques), ils ne peuvent pas non plus être grossiers (ils sont francs et directs).
    Mascarade (1995), Terry Pratchett (trad. Patrick Couton), éd. Pocket, coll. Pocket Fantasy, 2000, p. 212

    le blogue de tilly elle parle des gens qu'elle aime qui font des choses, et des gens qui font des choses qu'elle aime

    j'y Etaix...
    ... c'était le vendredi 15 mai à 16 heures au Palais de Justice de Paris, la dernière audience publique de plaidoiries du procès qui oppose Pierre Etaix, Jean-Claude Carrière et la Fondation Groupama Gan à la société Gavroche Productions
    http://tillybayardrichard.typepad.com/

    dimanche, mai 17, 2009

    (14)*Dans un grand dortoir vide, des matelas sont à même le sol et se touchent. Je plains les femmes de ménages d’avoir tout à soulever pour balayer. Justement, sous un matelas il y a des excréments que le propriétaire n’a pas retirés. Cela sent très mauvais. Les femmes se mettent à l’ouvrage.

    Café Philo des Phares

    Un blog dédié à l'école publique, ses valeurs et ses personnels, les élèves et leurs parents.Par Emmanuel Mousset
    Professeur de philosophie au lycée Henri-Martin à Saint-Quentin dans l'Aisne.
    C'est le journal d'un professeur amoureux de son métier.
    http://profstory.blogspot.com/

    Emmanuel Mousset est invité comme intervenant, il est venu de Saint-Quentin avec dix de ses élèves

    Voici les sujets proposés:
    C'est l'étranger qui apporte la vérité
    Doit-on revendiquer une vie libre face à la société, l'Etat.
    Chacun est l'ombre de tous
    Faut-il préférer le bonheur à la vérité
    Qu'est-ce-qu'un pays.
    Pourquoi la beauté nous fascine t-elle.
    Que sait-on d'autrui.
    Faut-il connaitre l'ennemi pour gagner la guerre.
    Comment penser la violence.
    A quoi bon mentir.
    La sensibilité à l'oeuvre d'art demande t-elle a être éduquée.
    Qu'est-ce que le luxe.

    Monsieur Mousset a choisi de discuter sur:
    Peut-on désirer sans souffrir.
    Il faut toujours être présent au désir!(exitation)avoir des besoins, très différents!
    Parler est un besoin, écouter est un art!
    Dans le mot passion, il y a passif- passivité!
    Il court il court, le désir
    (Lacan)chansonnette crée en 1789 qui est une contrepèterie de "Il court, il court, le furet" = "Il fourre, il fourre, le curé!"
    Le désir naît du manque!
    Une lettre en souffrance= en attente!
    Cet obscur objet du désir
    (Luis Bunuel)
    Désirer jusqu'à la folie! (don Quichotte)
    Pour vivre heureux vivons couchés (cachés)
    Il faut substituer au sein, l'étoile!
    Le meilleur moment, c'est quand on monte l'escalier!
    (Sacha Guitry)
    après avoir évoqué le cannibalisme dans le film japonnais "L'Empire des sens"),
    "Je n'aime pas mon petit frère!- Tais-toi, et mange!" (Pierre Doris)
    Souffrance et joie sont des soeurs jumelles!
    En langue allemande il n'y a pas de mots pour le désir!
    On résiste à tout, sauf à la tentation!
    (Oscar Wilde)
    Narcisse: se laisser absorber par l'eau, soi, l'autre!
    Celui qui voit l'infini en toute chose, voit Dieu!
    Désir de souffrance: masochisme!
    Maintenant on dit d'un élève qui ne désire pas apprendre: Il n'est pas motivé!
    Il y a un désir inconscient de vivre!

    Dans la dicipline du yoga, il n'est a pas question de tuer le désir, simplement travailler ses postures sans vouloir le fruit de son travail, être dans le contentement de ce que l'on fait, c'est le "ici et maintenant"

    samedi, mai 16, 2009

    Celui qui aime les fleurs, ne peut pas être mauvais! (proverbe hongrois)

    (13)*En classe toute la journée. Il n’y a que des photos dans un album. Certaines d’entre elles sont extraites de films que j’ai tournés. Je reconnais ma bobine à la différence de couleur des yeux. Il y a là, comme conférencier, un décorateur ex-amoureux transi. Il est content de me revoir. Il me fait quitter la salle et me propose son temps libre, jusqu’à neuf heures du soir.
    J’ai une petite chambre de bonne. Son éjaculation est si rapide que j’exige qu’il me reprenne. Son sexe est ramolli. Il l’embroche sur un bout de fer tel un saucisson, et s’apprête à me le plonger dans le ventre. Je n’accepte que le saucisson qui se balade voluptueusement dans mon vagin, seul, détaché de la tige de fer et de son propriétaire.

    Marilyn Monroe et Romy Schneider sont de celles dont on ne se console pas de leurs disparitions

    NewsCannes 2009TV
    Romy Schneider va ressusciter... lors du Festival de Cannes !
    La superbe actrice Romy Schneider (l'un des grands amours d'Alain Delon), qui nous a quittés en 1982 à l'âge de 43 ans, et dont on avait pu admirer la beauté et le talent dans des films comme Sissi, Le procès, La piscine, Ludwig, L'important c'est d'aimer, Le vieux fusil, César et Rosalie ou Une histoire simple, sera "présente" lors du 62e Festival de Cannes, via un documentaire très attendu intitulé L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot !

    Rappel des faits : en 1964, Henri-Georges Clouzot, formidable réalisateur des Diaboliques, de L'assassin habite au 21, du Corbeau ou du Salaire de la peur, choisit Romy Schneider, 26 ans, et Serge Reggiani, 42 ans, pour être les vedettes de L'Enfer : un projet énigmatique et insolite, un budget illimité, un film qui devait être un "événement" cinématographique à sa sortie.

    Mais après trois semaines de tournage, c'est le drame. Le projet est interrompu, en raison des problèmes de santé et Clouzot et de Regianni entre autres, et et les images que l'on disait "incroyables" ne seront jamais dévoilées.

    Ces images, oubliées depuis un demi-siècle, ont été retrouvées et elles sont plus époustouflantes que la légende l'avait prédit... Elles racontent un film unique, la folie et la jalousie filmées en caméra subjective, l'histoire d'un tournage maudit, et celle d'Henri-Georges Clouzot qui avait laissé libre cours à son génie de cinéaste.

    Jamais Romy n'a été aussi belle et hypnotique. Jamais un auteur n'aura été aussi proche et fusionnel avec le héros qu'il a inventé.

    Serge Bromberg et Ruxandra Medrea réussissent ici une recomposition de l'oeuvre disparue, créant un nouveau film qui raconte l'histoire de ce naufrage magnifique et qui permet au projet d'exister enfin.

    Ce formidable documentaire sera présenté en Sélection Officielle lors du prochain Festival de Cannes, dans le cadre de Cannes Classic, le mardi 19 mai. On y retrouve également les comédiennes Sarah Biasini (fille de Romy), Bérénice Bejo et Jacques Gamblin, qui apportent leurs émouvants témoignages.

    La sortie en salles est prévue pour septembre 2009...

    A noter que, malgré ce tournage maudit, un autre Enfer avait vu le jour devant la caméra de Claude Chabrol, en 1994, en utilisant le scénario original de Clouzot, avec Emmanuelle Béart dans le rôle destiné initialement à Romy, François Cluzet dans celui de Reggiani.

    A.I.

    "Les chaussons rouges" Pourquoi voulez-vous danser ?+ elle répond +Pourquoi voulez-vous vivre ?+"

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    Image © AFP

    Martin Scorsese et Thelma Schoonmaker-Powell, venus présenter une copie restaurée des "Chaussons rouges" de Michael Powell et Emeric Pressburger, le 15 mai 2009 à Cannes

    Le cinéaste américain Martin Scorsese a fait le bonheur des cinéphiles vendredi au 62e Festival de Cannes lors d'une soirée spéciale présentant le mythique film "Les chaussons rouges" de Michael Powell et Emeric Pressburger (1948) dans une belle copie restaurée.
    AFP - le 16 mai 2009, 09h11

    "Mon père m'a emmené voir ce film en 1950, quand j'avais huit ans, et plus d'un demi-siècle plus tard, me voilà en train de présenter cette magnifique restauration", a-t-il dit, visiblement ému, peu avant la projection.

    "Ce qui m'a nourri dans ce film tout au long des années, c'est sa magie", a poursuivi le cinéphile Scorsese, qui travaille à la préservation de l'oeuvre de Michael Powell (1905-1990) dont il fut l'ami.

    "Rien ne résume mieux le mystère de l'obsession de la création que le dialogue entre Moira Shearer et Anton Walbrook: Quand il lui demande +Pourquoi voulez-vous danser ?+ elle répond +Pourquoi voulez-vous vivre ?+""C'est la même chose pour l'art : on ne VEUT pas le faire, on DOIT le faire", a conclu Scorsese.

    Le cinéma est une machine de vérité! Isabelle Huppert citant Fellini

    "Gavroche"

    On aurait mis cette scène au cinéma, personne n'y aurait cru. Nous sommes arrivés au tribunal entre deux averses, soit! Un homme assis dans la rangée derrière Pierre Etaix accroche son pépin au dossier de celui-ci, gênant aux entournures le cinéaste, l'homme n'en a cure, trouvant plus confortable de laisser le parapluie, pommeau dans le cou de l'artiste, que de le déposer au sol comme l'on fait naturellement les autres porteurs d'un tel engin.
    Cabu avait eu du mal à passer ses crayons au portique, les capuchons métalliques faisaient sonner l'alarme.
    On devrait interdire dans une salle d'audience tout pépin, sauf si c'est pour faire un gag.
    Et Maître Alain Weber, de la partie adverse, a voulu opposer les deux amis et complices cinématographiques: Pierre Etaix- Jean-Claude Carrière, attaquant: L'ennemi n°1 d'un auteur, c'est son co-auteur!
    Prise d'une quinte de toux, j'ai dû quitter la salle, que le public ne craigne pas le virus A.
    Avant la séance, Cabu et Etaix avaient évoqué Jacques Sternberg et quelques autres connaissances professionnelles dont: Gourmelin, Siné, Cardon, Sempé, et aussi un cardiologue belge (...) grand collectionneur, je me suis souvenue que lorsqu'il déjeunait avec Sternberg chez Lipp, il auscultait le coeur de l'écrivain dans l'escalier qui menaient aux toilettes, car Sternberg avait une sainte frousse de fréquenter les cabinets médicaux.

    vendredi, mai 15, 2009

    (12)*Tout est en anglais, les demandes et les réponses. Je ne comprends rien à cette lettre au demeurant enfantine, pour ne pas dire demeurée. C’est une correspondance entre mon amant et une Suissesse. En griffant celle-ci jusqu’au sang afin qu’elle s’en aille, j’adjure Nathan de la suivre.

    Pierre Etaix

    SOUTIEN À PIERRE ÉTAIX & JEAN-CLAUDE CARRIÈRE

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    Nous sommes le 13 mai 2009, il est 20 heures et vous êtes 56 543 à demander la ressortie des films de Pierre Étaix (55 410 signatures sur la pétition internet et 1133 sur la version papier). Du fond du coeur MERCI !!!!

    Comme nous l'avons annoncé, vos signatures seront remises ce jeudi 14 mai 2009 à Madame Christine Albanel, Ministre de la culture et de la communication. Nous vous tiendrons informés des prochains communiqués.

    Dessins de Cabu publiés dans Charlie Hebdo lors des précédentes audiences


    Par ailleurs, dans quelques jours, nous assisterons peut-être enfin au dénouement de cet "imbroglio juridique" qui nous prive depuis trop longtemps des cinq longs métrages de Pierre Étaix (dont quatre co-écrits avec son ami Jean-Claude Carrière).

    Le vendredi 15 mai 2009, se tiendra au Tribunal de Grande Instance de Paris la dernière audience de plaidoiries à l'issue de laquelle la justice décidera du sort des films de Pierre Étaix. (le jugement final sera communiqué trois à quatre semaines plus tard). Cette audience est publique.

    Depuis quelques semaines, vous êtes de plus en plus nombreux à nous écrire pour demander les conditions d'accès au procès, alors voilà:

    LA DERNIÈRE AUDIENCE DE PLAIDOIRIES
    se tiendra à la
    3ème chambre du tribunal de grande instance de Paris
    le 15 MAI 2009
    à 16 heures

    Si vous souhaitez assister à cette audience, l'entrée du tribunal est au n° 6 boulevard du Palais (Métro Cité, Bus : 96-38-21-45). Vous devez prendre la file de gauche (la file de droite étant théoriquement réservée aux personnes désirant visiter la Sainte Chapelle). Puis, une fois passé le portique de sécurité, vous trouverez un « point accueil ». Demandez la 3ème chambre civile . On vous remettra un plan qu'il vous suffira de suivre.

    Vous pouvez aussi imprimer le plan ci dessous.

    Attention, prévoyez d'arriver un peu en avance. Les contrôles de sécurité sont rapides mais une grande affluence provoque parfois quelques "embouteillages".

    Amis cinéphiles, artistes, circassiens, musiciens, comédiens, journalistes, réalisateurs, techniciens du grand et du petit écran, votre présence témoignera avec force de votre soutien à ces deux grands artistes aujourd'hui dépossédés de leurs oeuvres.


    Pierre ÉTAIX et Jean-Claude CARRIÈRE seront présents à l'audience.

    Pierre Étaix sera défendu par Maître Christian Charrière-Bournazel.
    Jean- Claude Carrière sera défendu par Maître Thomas Loncle.
    La SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) sera représentée par Maître Olivier Chatel.
    La fondation Groupama Gan pour le cinéma sera défendue par Maître Nicolas Boespflug.

    D'autre part,
    Gavroche Productions (la société qui prétend détenir les droits exclusifs de l'ensemble des longs métrages de Pierre Étaix et qui demande 1 450 000 euros de dommages à la fondation Groupamma Gan pour le cinéma pour avoir restauré et projeté le film Yoyo), sera défendue par Maître Alain Weber, avocat au cabinet Leclerc.

    mercredi, mai 13, 2009

    (11)*Une petite boîte cubique flotte au fil de l’eau. J’arrête sa course. Niché dedans, un oisillon. J’essaie de l’en extirper afin qu’il ne se noie pas. Mais l’oiseau et la boîte adhèrent fortement à l’eau, et je découvre pourquoi: d’oiseau il n’y a que la tête et le tronc; l’arrière-train et les pattes sont de la même matière que les mollusques accrochés aux rochers. Ce sont des ventouses qui passent au travers de la boîte qui la rend étanche, et ces ventouses s’agrippent aux corps solides rencontrés dans l’eau et s’en nourrissent.

    mardi, mai 12, 2009

    (10)*Je suis cet après-midi dans un hôtel, m'y reposant toute seule en attendant l'heure de notre rendez-vous à l'extérieur. C'est pourtant un hôtel de passe.
    Devant la réception, des couples ont laissé des pourboires dans une soucoupe. Je rafle quelques billets de mille, c'est la première fois que je vole.
    Maintenant, je suis en retard à votre bureau, et pourtant je n'ai pas de quoi prendre un taxi, à peine un métro.
    Et puis j'ai mal aux gencives, et mon dentiste est en fuite.
    Et puis vous n'êtes pas au Flore.
    Lydia m'invite à finir un plat où il reste du caviar. Tout en s'excusant de ne pas mieux me nourrir, elle lance en boutade :
    « Vous devez d'ailleurs me comprendre, je n'ai plus d'argent puisque mon mari vous entretient, et qu'une partie de sa paie, il vous l'envoie.
    - Je n'ai jamais reçu d'argent de votre mari, et je ne vois pas sous quel prétexte il aurait pu me le proposer, et moi l'accepter !
    - Oh ! Alors excusez-moi, dit Lydia toujours gaie. Cela doit être à une autre. Toujours est-il que je suis fauchée.

    Sabine Azéma et Alain Resnais
    © Studio Canal www.cinemovies.fr/players/slideshow

    Benoît XVI , hier, au Mémorial Yad Vashem à Jérusalem

    Que les noms de ces victimes ne périssent jamais! Que leur souffrance ne soit jamais niée, discréditée ou oubliée! et que toutes les personnes de bonne volonté demeurent attentives à déraciner du coeur de l'homme tout ce qui peut conduire à de telles tragédies!

    lundi, mai 11, 2009

    (9)*Nathan, sur une banquette de bistrot, est entouré de deux ravissantes créatures. Une troisième jeune femme arrive dans un décolleté pulpeux
    Sournoisement, avec l'intention manifeste que je l'aperçoive et en fasse les déductions inéluctables sur sa liberté, Nathan fourre ses mains dans les seins presque nus. Je suis sûre que ce n'est pas une véritable envie. Il déteste le genre "vamp latine". C'est uniquement pour me manifester son désir de jouer au célibataire.
    Alors je passe derrière la banquette et je lui maintiens le thorax pendant que mon autre main tire sa tête en arrière en coups violents, jusqu'à lui briser les vertèbres cervicales. Il ne reste plus dans mes bras qu'un pantin désarticulé que je n'arrive pas à lâcher. Un bébé mort dont je ne peux me séparer et que je berce indéfiniment.

    La Sélection Officielle 2009 est dédiée à la mémoire de Wouter Barendrecht (1965 - 2009).

    Film d’Ouverture : Pete DOCTER - UP (Là-haut) H.C.- 1h44

    ***

    LA COMPÉTITION :

    Pedro ALMODÓVAR - LOS ABRAZOS ROTOS (Etreintes brisées) - 2h09


    Andrea ARNOLD - FISH TANK - 2h02


    Jacques AUDIARD - UN PROPHÈTE - 2h30


    Marco BELLOCCHIO - VINCERE - 2h08


    Jane CAMPION - BRIGHT STAR - 2h00


    Isabel COIXET - MAP OF THE SOUNDS OF TOKYO -1h44


    Xavier GIANNOLI - A L’ORIGINE - 2h30


    Michael HANEKE - DAS WEISSE BAND (Le Ruban blanc) - 2h24


    Ang LEE - TAKING WOODSTOCK -2h00


    Ken LOACH - LOOKING FOR ERIC - 1h56


    LOU Ye - CHUN FENG CHEN ZUI DE YE WAN (Nuits d'ivresse printanière) - 1h55


    Brillante MENDOZA - KINATAY - 1h40


    Gaspar NOE - ENTER THE VOID - (Soudain le vide) - 2h30


    PARK Chan-Wook - BAK-JWI - (THIRST, ceci est mon sang...) - 2h13


    Alain RESNAIS - LES HERBES FOLLES - 1h44


    Elia SULEIMAN - THE TIME THAT REMAINS - 1h49


    Quentin TARANTINO - INGLOURIOUS BASTERDS - 2h28


    Johnnie TO - VENGEANCE - 1h48


    TSAI Ming-liang - VISAGE - 2h18


    Lars VON TRIER - ANTICHRIST - 1h44

    ***
    Film de Clôture : Jan KOUNEN - COCO CHANEL & IGOR STRAVINSKY - H.C. - 2h00





    UN CERTAIN REGARD


    BONG Joon Ho - MOTHER - 2h10


    Alain CAVALIER - IRENE -1h23


    Lee DANIELS - PRECIOUS - 1h49


    Denis DERCOURT - DEMAIN DES L'AUBE - 1h36


    Heitor DHALIA - À DERIVA - 1h43


    Bahman GHOBADI - KASI AZ GORBEHAYE IRANI KHABAR NADAREH (On ne sait rien des chats persans) - 1h30


    Ciro GUERRA - LOS VIAJES DEL VIENTO (Les Voyages Du Vent) - 1h57


    Mia HANSEN-LØVE - LE PÈRE DE MES ENFANTS - 1h50


    Hanno HÖFER, Razvan MARCULESCU, Cristian MUNGIU, Constantin POPESCU, Ioana URICARU:
    AMINTIRI DIN EPOCA DE AUR - 2h18


    Nikolay KHOMERIKI - SKAZKA PRO TEMNOTU (Conte de l'obscurité)- 1h12


    HIrokazu KORE-EDA - KUKI NINGYO - 2h05


    Yorgos LANTHIMOS - KYNODONTAS (Dogtooth) - 1h34


    Pavel LOUNGUINE - TZAR (Le Tsar) - 1h56


    Raya MARTIN - INDEPENDENCIA - (Independence) - 1h17


    Corneliu PORUMBOIU - POLITIST, ADJECTIV (Policier, Adjectif) - 1h55


    Pen-Ek RATANARUANG - NANG MAI - 1h49


    João Pedro RODRIGUES - MORRER COMO UM HOMEM (Mourir Comme Un Homme) - 2h13


    Haim TABAKMAN - EYES WIDE OPEN - 1er film -1h31


    Warwick THORNTON - SAMSON AND DELILAH - 1er film - 1h41


    Jean VAN DE VELDE - THE SILENT ARMY - 1h32





    HORS COMPETITION:

    Alejandro AMENABAR - AGORA - 2h21


    Terry GILLIAM - THE IMAGINARIUM OF DOCTOR PARNASSUS - (L'imaginarium du Docteur Parnassus) - 2h02


    Robert GUÉDIGUIAN - L'ARMÉE DU CRIME - 2h19




    SEANCES DE MINUIT :

    Stéphane AUBIER, Vincent PATAR - A TOWN CALLED PANIC (Panique au village) -1er film - 1h16


    Sam RAIMI - DRAG ME TO HELL (Jusqu'en enfer) - 1h39


    Marina de VAN - NE TE RETOURNE PAS - 1h50


    SEANCES SPECIALES :


    Anne AGHION - MY NEIGHBOR, MY KILLER (Mon voisin, mon tueur) - 1h20


    Adolfo ALIX, JR., Raya MARTIN - MANILA -1h30


    Souleymane CISSE - MIN YE (Dis moi qui tu es...) - 2h15


    Michel GONDRY- L'EPINE DANS LE COEUR - 1h26


    Zhao LIANG - PETITION (La Cour des plaignants) - 1er film - 2h04


    Eduardo VALENTE - NO MEU LUGAR - 1er film - 1h53


    Keren YEDAYA - JAFFA - 1h44




    Hommage à Fanny Ardant

    Fanny ARDANT - CENDRES ET SANG - 1er film - 1h45



    Lee Chang-Dong présente

    Ounie LECOMTE - UNE VIE TOUTE NEUVE -1er film - 1h32



    LES COURTS METRAGES EN COMPETITION


    Mark ALBISTON, Louis SUTHERLAND - THE SIX DOLLAR FIFTY MAN -15’ Nouvelle-Zélande

    Daniel BORGMAN - LARSOG PETER-15’ Danemark

    Alex BRENDEMÜHL - RUMBO A PEOR-12’ Espagne

    Jochem DE VRIES - MISSEN-12’ Pays-Bas

    Jean-Christophe LIE - L'HOMME A LA GORDINI-10’ France

    Goran ODVORCIC - CIAO MAMA-10’ Croatie

    Laila PAKALNINA - KLUSUMS-14’ Lettonie

    João SALAVIZA - ARENA-15’ Portugal

    Emma SULLIVAN - AFTER TOMORROW-15’ Royaume-Uni

    dimanche, mai 10, 2009

    (8)*Votre langue dure s'incurve et se cogne à mes gencives. J'ai la bouche pleine de son agitation durant un temps trop bref.

    Café Philo des Phares: Je ne suis pas une égnime, juste une contradiction Jack dans "Croupier"

    Être père au cinéma, c'est déjà être père tout court! Almodovar
    Verbatim:
    Une crise ou une mutation?
    Sommes-nous définitivement prisonniers du sacré?
    La responsabilité personnelle est-elle la clé du bonheur collectif?
    La crise est-elle un facteur du changement?
    Qu'est-ce que la beauté?
    Le courage est-il une vertu sociale, ou une position pour s'épater soi-même?
    Peut-il y avoir une écologie externe sans avoir une écologie interne?
    Le courage est une question de circulation sanguine!
    Avoir du coeur, énergie du désespoir!
    Le courage, c'est la résistance à la souffrance!
    Le héros est un pathologique!
    Le courage c'est la rage de vaincre!
    La lâcheté c'est de ne pas agir!
    D'après la théorie de Laborit qui démontrait le parallèle entre les hommes et les rats, Alain Resnais a fait un film "Mon Oncle d'Amérique" Si deux rats sont enfermés dans une même cage, ils se battent jusqu'à ce que l'un d'eux meurt. Si l'on enferme un seul rat dans la cage, comme il ne peut sortir son adrénaline contre quelqu'un, il se déprime et fabrique un cancer!

    mardi, mai 05, 2009

    Festival de Cannes 2009

    Les membres du jury chapeautés par Isabelle Huppert rassemblent désormais Asia Argento, James Gray, Robin Wright, Nuri Bilge Ceylan, Lee Chang-Dong, Hanif Kureishi, Shu Qi et maintenant Sharmila Tagore.

    Hier, nous avions appris la nomination de Roschdy Zem comme président du jury de la Caméra d'or. Tout semble prêt pour que commence le plus prestigieux des festivals de cinéma du monde !

    lundi, mai 04, 2009



    (7)Votre langue autoritaire darde et vrille ma gorge d'un plaisir aussi aigu qu'un spasme, comme aux beaux jours de nos flirts, il y a trois ans.
    @ 4e Rencontres du Film Court de Madagascar
    C’est Manohy Randriamahaly alias « i Lema » qui a remporté le premier prix (Prix Off-Courts Trouville) de cette jeune et néanmoins dynamique manifestation qui met le court métrage à l’honneur.
    CINEMAHANTRA (le cinéma du pauvre) est un film malin qui traite de la difficulté de tourner sans le sou. Manohy joue ici d’ingéniosité et il ne serait pas étonnant de voir ce petit film dans de nombreux festivals.
    Après Rado et Ridha, il a gagné sa place dans notre KinoWorld pour représenter le cinéma malgache lors de la 10e édition de Off-Courts.
    Manohy est aussi musicien et réalisateur de clip. Allez donc visiter son site :
    /ilema.musicblog.fr/

    Les 4e RFC étaient organisées par l’association IRIS, ROZI films et le CCAC. Merci à tous ces passionnés pour leur accueil et leur ferveur.
    Les contacts furent nombreux et des projets sont maintenant en route…
    /www.rfc.ccac.mg/ /www.ccac.mg/

    @ www.Off-Courts.com fait peau neuve en préparation de notre 10° édition. Toujours autant de films, photos ou musique à y voir ou écouter.
    N’hésitez pas, c’est ouvert 24/24 !

    @ Import/Export suite…
    Côté Québec, Sophie Dupuis finit la post-production de « Si tu savais Rosalie… » alors qu’en France, la talentueuse Pauline C. termine le montage de « A demain » de Stéphanie Dallant.
    A suivre…

    @ Labo 2009 : Des films en HD et du 4K plein les yeux !
    Depuis maintenant 3 ans, avec Apple et Sony, nous proposons aux réalisateurs présents dans notre KinoWorld de fabriquer et de diffuser leur films en HD.
    Cette année encore, c’est EV Corporate qui va nous accompagner au cœur du Lab pour tout ce qui est équipement caméra et vidéo-projection.
    Merci à eux de nous suivre dans cette expérience de création.
    /www.evcorporate.com/

    dimanche, mai 03, 2009

    Café Philo des Phares

    Visite de Télérama pour leur radio sur internet; voici les sujets présentés par les participants:
    Vivons nous une crise , ou une mutation?
    Le travail, une nécessite matérielle ou un supplément d'âme?
    Pourquoi la fraternité est-elle remise au goût du jour?
    Le réel peut-il être contradictoire?
    La fraternité peut-elle se nourrir de la haine?
    Est-ce que le courage est en perte de vitesse?
    L'amour est-il inhérent au courage?
    Sommes nous perdus dans une forêt de symboles?
    Le moindre mal est-il de vivre notre ultime idéal?
    Cain et Abel, on en fait quoi?
    Gardien de la paix! maintenant: Force de l'ordre!

    samedi, mai 02, 2009

    (6)*Nous allons dans un bistrot. Je dois te parler pour régler le problème de la chambre. Nous cheminons tout en échangeant des banalités.
    Mais marcher encore une fois à tes côtés me rend presque euphorique. C’est gentiment, sans animosité, que je te propose de garder la chambre comme garçonnière pour ton usage personnel, vu son prix modique. Effectivement cela t’arrange. Je sais qu’en arrivant là-haut, en te remettant les clefs, tu ne me prendras pas dans tes bras. Mais d’un coup, alors que nous marchions si près l’un de l’autre au point que nous aurions pu nous toucher, tu disparais pour laisser place à un bébé de quelques mois à peine, lequel s’accroche tendrement à mon cou. Je me dis: « Tiens, je suis sûre que là c’est réellement fini ». Plus d'amant, tout a rétréci à la taille du bébé. Je suis presque heureuse que cette métamorphose vous rende dépendant de ma tendresse afin de vous protéger et subvenir à vos besoins.

    Un homme d'honneur Laurent heynemann FR2

    Télé film digne de tous éloges, on avait le sentiment d'un vrai film, ce qui est rare, et la prestation de Daniel Russo et Dominique Blanc ajoutait à la crédibilité du destin tragique de Pierre Bérégovoy et sa femme. On croyait à l'amour de ce couple broyé par la machinerie politique.

    Le joli mai

    Empaqueter trois brins de muguet qui se logeaient dans une feuille verte, c'était ma BA pour ce premier mai, lors du défilé. Je suis restée assise sur le trottoir à regarder la bobine des passants, ils souriaient tous, il faisait beau, personne ne portait de masque de protection, j'ai pensé que les français étaient insouciants vis à vis de la pandémie, moi-même imprévoyante je n'avais trouvé de pharmacie ouverte ce jour, mais on m'a dit qu'il était interdit de se couvrir le visage lors de manifestations, je suis restée jusqu'à cinq heures, puis prise de fourmis m'en suis allée.
    Journée nationale de la déportation dimanche 26 avril 2009 - Commémoration devant le monument aux morts du 15ème arrondissement. Allocution d'Emile TORNER ancien déporté résistant à Buchenwald et Langenstein, président de l’ADIRP de Paris, représentant de la FNDIRP au comité d’entente du 15ème.

    Monsieur le Député-Maire,

    Monsieur l’adjoint au Maire du 15ème chargé des anciens combattants

    Madame la Première-adjointe au Maire de Paris,

    Mesdames et messieurs les élus du 15ème arrondissement,

    Mes chers camarades anciens déportés,

    Mesdames et messieurs représentant les associations d’anciens combattants et membres du comité d’entente du 15ème,

    Mesdames et messieurs les représentants des organisations syndicales et partis politiques du 15ème,

    Madame le professeur du conservatoire municipal de musique du 15ème et ses élèves,

    Messieurs les musiciens de la police nationale,

    Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux,

    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, chers amis, chers camarades,

    Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour votre présence. Présents parmi nous, Charles Palant, ancien déporté à Buna-Monowitz-Auschwitz III et Buchenwald, qui lira l’Appel commun des associations, Maurice Obréjan, ancien déporté à Auschwitz, Buchenwald et Langenstein s’associent à moi.

    Je transmettrai notre salut à Madeleine Rabitchov, déportée à Auschwitz et Ravensbrück, membre du comité international de Ravensbrück, en convalescence et à André Hallery, déporté à Auschwitz-Sachsenhausen- Buchenwald, empêché.

    Nous commémorons aujourd’hui le 64ème anniversaire de la libération des camps d’extermination et de concentration. Le dernier dimanche d’avril a été fixé comme journée nationale d’hommage aux victimes du plus grand crime jamais perpétré contre l’Humanité. Il doit le rester.

    Jusqu’aux derniers jours de la guerre, les nazis n’ont cessé de convoyer des cargaisons humaines vers l’enfer concentrationnaire.

    160000 êtres humains ont été déportés de France. 76000 le furent au titre des critères racistes de l’occupant. Plus de la moitié furent exterminés dès leur arrivée. 2500 seulement sont revenus.

    Plus de 80000 ont été déportés pour faits de résistance ou à titre de répression. Moins de la moitié sont revenus, libérés à temps par les armées alliées de la mort certaine que leur promettait le régime d’esclavage, de torture, de froid, de faim, le régime d’extermination par le travail qu’ils ont enduré au profit de l’effort de guerre nazi et de l’industrie allemande.

    Le 23 juillet 1944, les troupes soviétiques entraient à Majdanek, premier camp libéré et découvraient avec effroi l’enfer organisé des camps de concentration. Les nazis en déroute n’avaient pas eu le temps d’éliminer toutes les traces de leurs crimes, dont 800000 paires de chaussures.

    Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge libère l’infâme complexe de concentration et d’extermination d’Auschwitz- Birkenau.

    Le 11 avril 1945, les déportés du camp de Buchenwald parviennent à se libérer eux-mêmes à l’approche des troupes américaines. Vers 15h00, les résistants coupent le courant qui circule dans les barbelés qui enserrent le camp. Marcel Paul est alors parmi eux dirigeant de la Brigade française libératrice. Il deviendra le ministre à qui notre pays doit la constitution d’EDF et de GDF.

    Il faudra attendre jusqu’au 8 mai 1945 pour que l’ensemble des camps soit libéré.

    Soviétiques, Anglais, Américains, autres alliés, nous gardons une reconnaissance éternelle à nos libérateurs et nous n’accepterons jamais les tentatives honteuses de les assimiler à nos bourreaux.

    Le 15ème arrondissement a payé son tribut à la barbarie nazie. Les plaques sur nos murs en témoignent, nos rues portent les noms de nombreux martyrs de la liberté.

    C’est aussi dans notre arrondissement que se situait le Vélodrome d’hiver. Les 16 et 17 juillet 1942, 13152 juifs, dont 4115 enfants sont raflés par les policiers et gendarmes français, au petit matin, à leur domicile, les enfants à la porte des écoles. Plus de 7000 d’entre eux furent parqués dans des conditions épouvantables au Vélodrome d’Hiver. Presque tous finirent assassinés dans les chambres à gaz de Birkenau.

    Il y a 64 ans, rescapés, nous rentrions hagards, décharnés, méconnaissables à nos familles, pour ceux qui en avaient encore. Chacun de nous est partagé et le restera entre la volonté de taire l’indicible pour gagner un impossible oubli et la nécessité de témoigner pour que cela ne se reproduise plus jamais.

    Les images de l’horreur côtoyée durant des mois hantent toujours nos souvenirs. Pour nous autres, rares rescapés encore vivants, jamais la nécessité de rester fidèles aux serments prononcés sur les places d’appel des camps et de témoigner ne nous a paru aussi impérieuse.

    Nous jurions alors de « suivre le chemin de la participation à la grande œuvre de l’édification d’un monde nouveau, libre et juste pour tous… en souvenir de nos millions de frères assassinés par le fascisme nazi et de ne jamais quitter ce chemin… »

    Ce monde dont nous rêvions à la Libération n’est pas devenu réalité. Nous avons compris que nous devrions sans cesse lutter, aujourd’hui encore.

    Lutter pour la paix quand les guerres de dominations frappent plusieurs parties de la planète et que la course au surarmement s’emballe à nouveau.

    Lutter encore et toujours pour le respect de la dignité humaine dont l’obsession de nos bourreaux était de nous priver.

    Quelle désillusion de voir la torture continuer d’être pratiquée par tant de pays, dont certains se disent démocratiques, comme certains dirigeants le reconnaissent maintenant.

    Lutter encore et toujours contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Car rien n’est jamais acquis.

    Lutter encore et toujours contre le fascisme. Le « ventre est encore fécond d’où a surgit la bête immonde » a écrit le dramaturge.

    Pour nous, anciens déportés, la course contre la montre est engagée. Mais, même dans l’urgence, nous ne confondons pas vitesse et précipitation.

    Notre préoccupation est d’asseoir définitivement des réalités historiques. Anciens déportés et militants de cette mémoire, nous exigeons que la spécificité des sites concentrationnaires soit respectée et que leur soient donnés les moyens nécessaires pour poursuivre efficacement nos missions historiques et pédagogiques.

    Défendre efficacement la mémoire, porter les enseignements de ces heures sombres, c’est s’adresser d’abord à la raison et non au sentiment, c’est démonter le système concentrationnaire et ses causes.

    Cette conviction nous anime lorsque nous témoignons dans les classes des écoles.

    Dès 1943, le Conseil National de la Résistance, fondé dans la clandestinité par Jean Moulin à l’initiative du général de Gaulle, analysait les causes de la montée du fascisme et du nazisme. Son programme, le programme du CNR devait inspirer la reconstruction du pays à la Libération. Il visait à restaurer une république sociale, centrée autour du progrès et de l’intérêt général.

    Ne laissons pas remettre en cause les acquis sociaux et démocratiques majeurs remontant à cette époque, fruit de la dure expérience de notre Nation.

    Souvenons-nous que c’est en partant de préoccupations sociales, de la détresse et de la désespérance, du chômage de masse que le nazisme a obtenu le soutien populaire dans l’Allemagne des années 30. Beaucoup comparent la crise économique que nous connaissons avec cette période. Soyons donc encore plus vigilants !

    Nous refusons l’injustice sociale et l’écrasement des plus faibles qui firent le lit du fascisme.

    Nous nous sommes battus, beaucoup de nos camarades sont morts pour la restauration de l’indépendance de notre pays et de la souveraineté de son peuple, pour un monde de fraternité, pour la coopération sincère entre tous les peuples, contre tout nationalisme.

    Nous nous sommes retrouvés dans les camps, patriotes de différents pays, y compris l’Allemagne. Comme le fascisme avait tenté de diviser sur le sol national Français juifs et Français non juifs, Français et étrangers, les nazis s’appliquèrent à nous jeter les uns contre les autres, à nous soumettre à une concurrence sordide, devant l’extermination par le travail, devant la mort. Ils avaient établi une odieuse hiérarchie des « races » et des peuples dont dépendait un système de quotas de déportés par pays.

    Beaucoup de ceux qui ont survécu des camps le doivent à la solidarité, à l’union dans la lutte des patriotes de tous les pays. Ne l’oublions pas !

    Aujourd’hui, nous commémorons le plus monstrueux crime contre l’Humanité.

    Les jeunes sont plus que jamais l’objet de toute notre attention. Nous voulons leur donner tous les moyens de constituer la relève pour transmettre notre mémoire et asseoir définitivement la vérité historique de ce que nous avons connu, entre autres contre les entreprises toujours renouvelées des révisionnistes et négationnistes.

    Nous voulons que cette journée soit un moment intense de témoignage, pour la vigilance devant l’oubli, pour la mobilisation contre toute résurgence de l’idéologie nazie.

    Ce combat n’est pas que le nôtre mais celui de vous tous, de la Nation tout entière.

    « Ce que nous pouvons laisser comme message aux jeunes, ce que la Résistance nous a appris, c’est que lorsqu’une cause nous paraît juste, il faut lutter pour elle, quels qu’en soient les risques pour soi ».
    Faisons nôtre cette parole de Marie-Claude Vaillant-Couturier.