"Rêve d'un compagnonage masculin sous le signe du chiffre 7, 7 h. 7 jours ou 7 ans. écrire journal réf. 902 90" Parmi une centaine de réponses, deux hommes ont répondu de concert en pondant un canular, j'ai appris plus tard que c'était deux proches: Devinez lesquels?.....om/post-edit.g?blogID=7549696&postID=5793752724434122050
vendredi, août 31, 2007
off-courts Trouville
On nous chasse les mouettes! Heureusement, chaque septembre, les Québécois arrivent, kinoïstes de surcroit! Deauville sera huppée de stars hollyvoodiennnes, à Trouville sévira le jean délavé des migrateurs de l'atlantique. Un loup affamé est un bien meilleur amant. Et sur fond de mer ces cinéastes nomades se feront les griffes, le bec et le ramage.
Parlez moi d'amour!
L'idée qu'il puisse se pencher sur moi me mord le sexe. Il parle comme les enfants: "J'ai mal dans mon ventre!" Cela me rappelle un petit garçon que sa mère conduisait chez le psy:" Que lui as tu dis?- J'ai dis que j'avais mal de toi, maman!"
mercredi, août 29, 2007
Milshtein Swy
Milshtein
[] Lieu : Orangerie du Sénat et Jardin du Luxembourg - Paris Dates : du 08 Août 2007 au 30 Invité par le Sénat pour une exposition d'été dans l'Orangerie du Jardin du Luxembourg, Zwy Milshtein (1934) a pensé à une exposition joyeuse et drôle qui convoque des fées et des lutins, des dragons et des balais magiques, un hommage à Harry Potter, à toutes les Morgane, Mélusine, Viviane... Il a ramené de son atelier où elles viennent souvent le visiter une centaine d'oeuvres qui témoignent de leur permanente présence dans l'esprit de ceux qui savent demeurer enfant, comme se doit de l'être le grand artiste qu'il est.
"Quand est-ce que tu as eu le temps de faire tout ça? Tu as dû travailler comme un fou?
- Oui! Mais quand je ne travailles pas, c'est aussi comme un fou!
(La fée siamoise ou les remèdes hivernaux)
Benauge, dernier round
La délicieuse M.A a eut 94 ans, elle devient la doyenne du coin, on a mangé les succulentes tomates offertes par sa voisine, et rissolées durant deux heures au four.
Moment de méditation lorsque mon hôte petit-déjeunant, ouvre sa pelouse aux agnelles qui viennent d'accoucher et se protègent du soleil avec leurs petits sous son noisetier. J'y prélève la poignée d'oméga 3, et secoue le prunier pour notre ration de fruits du jour à même l'arbre. Puis, la tyrannie sadornique, caustique, sadique et drolatique, bref tout en "ique", du patron qui s'évertue à nous fustiger au long du jour afin que nul des habitants du hameau et des environs n'ignorât son pouvoir de séduction. Hors son bricolage maison incessant, nous étions les uns chez les autres pour la rumeur en live, un flux permanent d'histoires et de rires...J'entends gueuler: Tu n'es pas une esclave, tu es mon invitée! Entre ordres et contre ordres je me mets en pilotage automatique, obéissant telle un enfant qui apprend, ce qui me repose et m'évite de penser.
Il m'a rallongé de huit jours mon séjour afin que l'une de ses amies puisse m'enlever pour aller voir des films au festival de Gindou: Alphaville de Jean-Luc Godard, Eddie Constantine y joue son rôle du légendaire Lemy Caution, il y a laissé sa peau de star, son public commercial ne lui a pas pardonné cette traîtrise avec la nouvelle vague. Les femmes de Godard sont toutes robotisées dans leurs blouses d'infirmières ultra sexy pour aimer le client dans ces structures déshumanisées. Anna Karina, belle et douce est l'espionne dont tombe amoureux le héros: "Pourquoi les gens ici sont-ils si tristes- Parce qu'ils manquent d'électricité!" C'est troublant de modernité ce film futuriste, nos centrales nucléaires prenant la tangente, nous gratifiant au passages du petit cancer des familles.
Il y a eu un simulacre de mariage. Je jalousais le camping-car d'un allemand inconnu, on lui intimât l'ordre de me raccompagner à la mer, il nous invitât à dîner dans son vieux moulin et se plia au jeu des photos souvenirs dans une ravissante petite église où mes amis facétieux trouvèrent un encensoir.
Un voisin m'a invitée à la fête des boulistes. Une jeune femme y dansait telle une fée au milieu d'enfants accrochés à sa mini-jupe virevoltant avec frénésie. Une petite de trois ans était en transe. Seule cette femme m'a fait tourner, ses jambes nues et mes épaules qui se dénudaient selon les passes, on devait faire un drôle d'attelage!
En guise d'adieu mon hôte m'emmena dire au revoir aux voisins en me faisant goûter une figue de chacun des figuiers du voisinage.
Dès sur le quai de la gare, la morosité citadine m'a reprise, j'ai même quelques larmes qui ont perlé arrivée à la Gare d'Austertitz.
Tel le brame d'un cerf d'une forêt lointaine chaque appel de l'homme me cause une déflagration viscérale, un tel naturel dans l'expression de ses sentiments.
jeudi, août 23, 2007
Les petits déj's
La journée n'est pas encore définie, on traîne devant le bol de café en attendant que le toasteur ait fait son oeuvre. Claire disait qu'il n'y avait que cette odeur de pain grillé capable de réveiller la maisonnée. Walter. raconte: Un anglais chic faisait venir d'Angleterre dans le Lot des poules blanches (Wyandote), il leur fallait de l'exercice, alors il pendait haut les épis de mais, et les bêtes se faisaient les ailes à sauter pour picorer le grain, et il leur mélangeait le grain avec de la paille afin qu'elles se fissent les griffes.
Alors, les histoires de terroirs se dévident, ainsi vont les petits déjeuners, pain bénit de la journée.
lundi, août 20, 2007
Il pleut sur Benauge
Après la fête menée tambour battant par les équipes de choc des Capulet et des Montaigu, une pluie d'automne retient chacun chez soi les gens du village. Mon mentor va chez les uns les autres riant de tous et faisant rire. C'est doux de deviser face aux carreaux mouillés devant le reste des canapés, le commentaire des commentaires va bon train, rien n'échappe à l'oeil sagace des gens de plein air.
La nuit des frelons
Une petite fille a peur, elle ne veut pas dîner en terrasse, deux hommes s'arment d'une bougie pour brûler les ailes des frelons, certains quittent le nid chaud pour atterrir sur la table en dessous où il sont achevés à coup de tapette, les autres fort de cette expérience mettent à peine le museau dehors on ne les entend plus cramer: Quand est-ce que commence le show? demande la gamine, nos chevaliers de pleine lune, c'est la nuit des étoiles, elles sont toutes là magnifiques, montent une échelle dans la nuit pour cimenter l'ouverture du nid, l'un deux n'a pas loin de 85 ans, j'ai peur qu'il ne perde l'équilibre, l'autre c'est le papy de l'enfant : Mon papou mets ton chapeau! Elle craint la riposte de l'essaim mais n'en fait qu'à sa tête, elle est du spectacle.
lundi, août 13, 2007
Café Philo des Phares: L'attrait de l'autre rive
Le rêve, la rêverie, le savoir. (Bachelard)
La peur du vide, d'une rive à l'autre, passage du vide.
Sans racine, plus de rive. Le passeur vous passe d'un état à un autre.
Vivre, c'est faire des ponts. (un philosophe allemand)
L'identité c'est comme une maison, sans, je ne peux pas acceuillir quelqu'un. Le touriste a un billet AR. Le voyageur n'a pas de billet retour. (Gunter Gorhan)
Ce n'est sûrement pas un hasard si les SDF se sont installés sur le Canal ST Martin. D'autres voyageurs ont pris l'exemple et sont venus camper là comme dans une villégiature de campagne
L'âme est un vaste pays
Pourrions nous vivre sans inconnu devant nous mêmes ( René Char)
La traversée du miroir c'est abandonner son narcissisme - Lire un auteur est un énorme risque, on ne peut plus rester sur sa position, on a le cul entre deux chaises. (Gunter Gorhan)
Il faut s'approprier le propre.
Du côté d'ailleurs - Il avait dit quelque chose en javanais et en lui-même, car il ne connaissait que ces deux langues ( Pierre Dac)
samedi, août 11, 2007
Alphabet -Joseph Delteil -Grasset
En littérature, il y a les Chinois (ceux qui s'amusent à la dentelle psychologique, à des arabesques, des franges) et les Noirs (ceux qui prennent la vie et la langue par les cornes).
La paix, rien de plus facile. Un gouvernement mondial, un seul, avec une armée internationale, une seule. Le secret de Polichinelle.
La paix, rien de plus facile. Un gouvernement mondial, un seul, avec une armée internationale, une seule. Le secret de Polichinelle.
Il n'y a d'amour que de tête: Le reste est instrumental.
vendredi, août 10, 2007
la fausse patience
Ma lubricité de femme courtisée s'en est allé avec le vampire de l'Est qui a reprit ses assises d'été dans ses campagnes d'origine. Je l'abreuvais de bière afin qu'il reste assis dans mon grenier en surchauffe, réconfortée par cette présence masculine. Là, à ne rien faire, c'était mieux que d'attendre sa visite hypothétique entre bistrots, copains, et femmes jouisseuses d'un homme sexué parce que simple. Je naviguais entre mon intérêt que le gros oeuvre fut fait et cette disponibilité au temps de l'autre, je savais le décompte des jours mais pas des heures, et mon faux calme faisait croire à la douceur.
jeudi, août 09, 2007
Flirt à mort
Tu le sais qu'un jour on le feras! Le faune ou l'amoureux a parlé dans son phrasé d'étranger qui comprend parfaitement le français mais le annone tel un débutant. (petit nègre yiddish Europe Centrale, dirait Walter) De sa gorge sort des sons gutturaux d'ours à miel, ses étreintes sont aussi tendres que celle d'un homme de la forêt caressant ses arbres, le respect aussi fort que l' animalité
mercredi, août 08, 2007
Le peintre
J'ai toujours été fascinée par les gestes d'un peintre qui prépare sa toile; Il y va de la menuiserie pour le châssis, de la maçonnerie pour l'enduit grossier, de la mise en scène pour établir son trépied au gré de la lumière, puis vient un temps magique, l'ouverture méticuleuse des petits pots de couleurs, il écrase la juste dose sur sa palette, beaucoup de blanc, beaucoup de noir, et entre, toute la palette des coloris encore purs de mélange. Il referme toujours méticuleusement chaque bouchon avec un doigté délicat afin que la pâte ne sèche pas, puis d'un pinceau commence à écraser certaines couleurs entre elles. Tout cela se fait dans un silence paisible comme une méditation, avant que ne jaillisse un trait sur la toile. Ce sont ces instants de grâce que j'ai préféré étant modèle, je ne me sentais ni défigurée, ni sublimée, rien qu'une attention tendre à l'existant, je fixais le point qu'il m'avait indiqué, le menton plus ou moins penché par sa paume ferme et respectueuse, et j'entrais en anesthésie de façon à ne pas souffrir de courbatures. Seul ce lien invisible nous rattachait l'un à l'autre, l'immobilité du modèle qui ne devait s'endormir car il fallait au peintre une présence, même si lui s'absentait en tirant une bouffée de cigarette pour se détendre, dont il écrasait le mégot sur sa palette pour donner une consistance grumeleuse à sa peinture, tout en me tournant le dos: Toi tu n'as pas le droit de bouger! Je veux que tu sois là quand je reviens!
Cette tyrannie me plaisait, comme un ordre amoureux. Cet instant de communion dans une complicité un peu tendue était le sel de notre collaboration, sous jascent l'appât du gain pour l'une, l'espoir d'une oeuvre pour l'autre. C'est le plus beau métier que j'ai exercé!
Chez Walter Lewino j'ai vu une porte merveilleuse, c'était l'entrée de l'atelier de son père qui avait été peintre. Celui-ci avait épongé ses pinceaux sur le bois avec des incrustation plus ou moins profondes, en soi cette porte était un chef-d'oeuvre!
mardi, août 07, 2007
Nous demandons à l'imprévisible de décevoir l'attendu (René Char)
L'attente lascive m'épuise, Paris se vide...Et voilà que L'Aventura nous est donné sur Arté, chaque plan est un régal, le charme sensuel de Monica Vitti, en simple femme elle donne la caresse du pardon à son amant qui s'est dévoyé avec une pute.
dimanche, août 05, 2007
29° sous le plafond
A part l'immobilité absolue, qu'offrir à un visiteur, les draps sont déjà mouillés. Les rues désertes ne sont pas fraîches, loin de là...Benauge m'attend, j'y camperais sous la férule d'un macho: Sois belle! Sinon gare à toi! Il préférait me donner des tickets restaurants: T'es pas belle quand tu travailles!
samedi, août 04, 2007
mercredi, août 01, 2007
Le vin des autres me rend triste.
Voir un rince gueule à jeun, (cognac et verre d'eau), suivi par des ballons de rouge sur le parcours entre quincailleries et tabacs, je savais en remontant les escaliers qu'il ne s'abattrait pas sur moi. Trop gentil pour être sobre! Et l'excitation ne se décline pas forcément avec la jouissance.
Je relis du Boby Lapointe donc j'étais la voisine rue de la Montagne Sainte Geneviève, il y avait à peine à monter, mais les caves lui faisait descendre la rampe , il est mort à cinquante-ans.
Je relis du Boby Lapointe donc j'étais la voisine rue de la Montagne Sainte Geneviève, il y avait à peine à monter, mais les caves lui faisait descendre la rampe , il est mort à cinquante-ans.
Chorégies 2007: Roberto Alagna fidèle à Orange pour la 9e fois
Le grand mystère de la simplicité: Zidane- Roberto Alagna
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