mercredi, août 30, 2006

Paradoxe, quand tu nous tiens!

A quand la course vélo contre avion? Deauville prête des vélos gratuitement à la sortie des parkings pour rendre la ville plus écologique et parallellement la Compagnie Ryanair va ouvrir à l'automne prochain trois rotations entre l'aéroport de Deauville-Normandie et Londres-Stansted, et plus si affinité?. J'avais cru à un coup de tonnerre, je parlais, assise dans un café à l'extérieur, j'ai dù me boucher les oreilles, l'avion rasant les petites maisons de la Place Tivoli à Trouville. L'aire de départ et d'arrivée est à Saint-Gatien, juste la colline au dessus de Touques.

lundi, août 28, 2006

Muleketu (percussions) Trouville

Sous les derniers rayons de soleil le tambour résonnait, faisant écho aux grondements des vagues. Une trentaine de percussionistes, la majorité des femmes, debouts le tambour entre leurs jambes, ils se déhanchaient pieds nus sur le sable. Tous bras nus, lançant les baguettes en l'air, c'était un spectacle très sexy et avec le sourire. J'avais l'impression d'entendre les dernières rumeurs de vacances.

Kino-Cabaret

«Faites bien avec rien, faites mieux avec peu et faites-le maintenant». C’est sous ce slogan que s’animent les laboratoires de création vidéo instantanée Kino Kabarets.

Un commando de kinoïtes, en collaboration avec des artisans de la scène cinématographique québécoise, investit les Rendez-vous du cinéma québécois cette année le temps d’un Kino Kabaret très spécial. En effet, cette soirée réjouissante sera l’occasion d’assister à la projection de courts métrages qui auront été entièrement conçus, de l’idée originale au produit final, par des duos de réalisateurs composés de cinéastes établis et de férus kinoïtes.

Les Kabarets s’inscrivent à l’intérieur du mouvement KINO, une coopérative de diffusion de courts métrages née à Montréal en 1999. Un jour, Christian Laurence et Jéricho Jeudy en ont eu marre d’attendre pour faire du cinéma.

Dans l’urgence, ils lancent un défi à leurs amis réalisateurs: ils ont un mois pour tourner, monter et projeter leurs films. L’idée fait son chemin et évolue; bientôt les membres actifs et les cellules KINO se multiplient, permettant au mouvement de prendre racine dans plusieurs régions du Québec, au Canada et un peu partout autour du globe.

Le mouvement KINO compte aujourd’hui une cinquantaine de cellules réparties sur les terres des trois Amériques, de l’Europe, de l’Océanie et de l’Afrique.

Animation: Christian Laurence, Cofondateur du mouvement KINO

Les philosophes en bas bleus

Je n'en peux plus des femmes qui se gobergent de leurs interventions dans les cafés philos. L'une parle toujours de compassion et mange une énorme glace chantilly devant l'assemblée qui se contente d'un café. L'autre jouit du coucher du soleil sur la mer et ne veut rien entendre de la guerre du Liban: Puisque je ne peux rien faire, je ne veux pas savoir! Mes écrits ne les intêressent pas, ça lit les livres qu'il y a dans la bibliothèque municipale. Alors les rencontrer sur les planches, je prends la tangeante.

dimanche, août 27, 2006

Les kinoistes d'Outre-Atlantique

Un bataillon de jeunes cinéastes québéquois vont traverser l'Atlantique caméra au poing. Ils vont pourfendre de leurs rires, de leurs accents avec humour noir selon la station au bar du Village, de leurs talents, nos âmes de trouvillais un peu sommolentes par manque des vitamines du soleil restées sur le sable de notre bel aoùt automnal.

vendredi, août 25, 2006

Plaisir orgasmatique du mois d'aoùt: Maigret (Simenon)

Quelle est la femme qui ne rêverait pas d'un mari tel Maigret? Lorsque j'avais dix-huit ans je rêvais de tourner des Sabu sur son tapis volant qui délivrait la belle captive Dorothy Lamour. Certains me disait que j'avais réussi puisque mon amoureux s'appelait Loew, Jacques Loew.
Grâce à la réflexothéraphie mes nuits sont plus voluptueuses que mes jours. Une amie me disait qu'il fallait savoir à un moment donné, faire le deuil de sa féminité, mais à quel moment?

mercredi, août 23, 2006

Bon comme du bon pain!

Anne et Estelle sont les plus charmantes commerçantes de Trouville, elles sont boulangères dans la rue des bains, c'est normal! Ne dit-on pas bon comme du bon pain!

mardi, août 22, 2006

Secours Populaire Français à Trouville Oubliés des vacances

Grand branlebas les cars d'enfants arrivent, ils sont plusieurs milliers de 6 à 12 ans. La Municipalité les reçoit en grande pompe: un ensemble de cuivre et des clows suivent la longue proccession sur les planches vers Les Roches Noires On se croirait dans un film de Fellinni. Des CRS à vélo sillonnent gentiment la colonne. Les responsables des groupes portent le pique nique, et il fait beau, hier c'était à désespèrer avec la pluie. L'armée avait installé autant de tentes que de circonscrition: le 75-78-77-91-92-93-94, pas de tohu bohu tous étaient calmes peut-être le voyage en car? Les sauveteurs restaient dans l'eau pour tenir les cordes qui délimitaient la baignade, la marée était haute. Le touriste n'a pas été dérangé dans ses habitudes de plage, il suffisait de respecter la partie réservée aux enfants. Chacun d'eux portait la casquette de son groupe, on pouvait y retrouver ses petits. Je les ai laissé se débattre entre le sable et la mer sans plus les regarder, ne voulant pas faire de voyeurisme, à 16h30 ils remballaient le tout. J'espère qu'ils ont étés heureux.

vendredi, août 18, 2006

cinq ans après Les Musicales de TrouvilleChristian Morin (clarinette)

De son oeil bleu qui affiche le vide lorque l'on se croise, un ancien journaliste économique me gratifie de son mépris depuis que son ami psy, dans une bouffée délirante, avait cru voir dans des extraits, une scène pornographique dont j'aurai été l'actrice. Ce fantasme perdure dans notre petite ville de province gràce au café du commerce. Je dis Commerce parce que dans ce court-métrage, un acteur trempe un pinceau dans une boite de conserve qui contient de la peinture rouge et m'en asperge le corps, ce qui pourrait préfigurer à un viol ou un assassinat. Le spy n'y a vu que le pipi-caca, Elle se fait pisser et chier dessus! pour un peintre c'est le comble du daltonisme!

Parlons un peu de musique.Les Municipales de Trouville Entre deux averses sur le Pont des Belges côté Trouville, la municipalité a invité des jazzmens,nous avons balancé sur leur musique tout le soir, je cite: Christian Morin (Clarinette) Mark Setouch (trombonne) Richard Loukia (trompette) Lionel Lesieur (hélicon) Pascal Suard (banjo) Antoine Lousinier (batterie) Deux gamines, l'une très blonde et l'autre très brune, se déhanchaient frénétiquement devant le podium. A la fin, l'animateur les a présentées. Nos danseuses! Retournez-vous vers le public pour le saluer!

jeudi, août 17, 2006

F2 Maigret Granier Deferre

Tel un chien je me couche devant mon os Maigret chaque après midi. Le plaisir du dialogue, des petits rôles parfaitement tenus, du dépaysement, des petites gens et du beau monde, quelle peinture! Simenon encore! C'est à peu près la seule consolation de cet été troublé. Cela m'ammène à relire des nouvelles de Guy de Maupassant.

mercredi, août 16, 2006

L'Assomption

Dans la nuit du 14 au 15 j'avais rêvé que je lévitais au milieu d'un cercle de gens en plein air. J'ai demandé à une adolescente de m'imiter, lui expliquant qu'il suffisait d'avoir assez d'imagination pour s'appuyer sur la pression atmosphérique en dessous de soi. Tant que nous serions assez concentrées pour faire respirer notre corps de sorte que cette pression soit plus forte en dessous qu'au dessus de nous, nous pourrions monter. La gamine réussit à se soulever d'un mêtre.
Je m'étais goinfrée la veille de raviolis (spécialité de Podda) au point d'avoir les sangs échauffés, comment ai-je pù rêver de légèreté.
A midi, en ouvrant la télé pour les infos, j'appris que la Vierge Marie était montée au ciel ce jour de l'Assomption.

jeudi, août 10, 2006

la Jet Set de Trouville

Dès que l'on m'invite au restaurant, ne fusse que la brasserie Le Central, j'ai l'impression de faire partie de la Jet Set, être dans la lumière des gens qui ne mange qu'au soleil.

mercredi, août 09, 2006

L'introspection

Depuis des jours et durant des heures je raconte ma vie à Bruno Villien qui veut en faire une histoire. J'en fais pipi au lit.

lundi, août 07, 2006

Le Golf de Saint Gatien

Nous avons enlevé Bruno Villien qui se tenait sur les escaliers de Marguerite Duras. Il avait un beau chapeau acheté à Florence. Michel a fait le discours de circonstance avec tact et sincérité, rappelant qui avait été sa tante, Hélène de Labrusse, l'instigatrice de ce prix.

jeudi, août 03, 2006

La Bretagne

Je rêve toujours de lever le pied, il suffit d'attendre, aujourdhui on se croirait en Bretagne. Le vent vous pousse vers le café, le ciel est maussade et les vagues grondent. Je pense à mon veuvage qui n'en finit pas, tous ces hommes qui ne m'appellent plus, affaiblis par l'âge et la maladie, ils sont fagocités par leurs familles, foin des copains, des vieilles copines. J'ai dansé La Veuve Joyeuse en valsant dans les bras du beau Marcel Merkès au théâtre de Mogador. Puis la veuve de Jacques Loew ne m'avait pas invitée à l'enterrement de son époux: Tu ne l'as pas aimé puisque tu ne l'a pas épousé! A la mort de Ghislain, j'ai dù rester enfermée dans la maison de sa belle fille durant le coktail: Tu ne vas pas déranger maman qui reçoit ses invités! (lesquels étaient des amis à lui, donc je les avais fréquentés. Même les légitimes s'ennuient de leurs maris lorsqu'ils ne sont pas à leur entière disposition et qu'elles n'ont plus les moyens de séduire de leur côté, elles se cassent toujours quelque chose afin qu'ils ne puissent plus bouger.
Et moi je dois lever le pied encore et toujours, afin de ne pas mourir.

mercredi, août 02, 2006

Igor Mc Rams

Un jeune couple très beau et sophistiqué, avec des chiens jumeaux, je le rencontre périodiquement dans la rue des Bains où sur la plage. L'homme un brin dandy est ardent tel un slave. La compagne, Bérangère Colin, maquillée et coiffée à la Lise Brooks. Je les regarde comme un spectacle en soi. Je les ai présentés à un journaliste critique de l'Obs, Bruno Villien.
Dans un local minuscule Igor MC Rams a fabriqué un studio d'enregistrement pour créer ses opéras, des ordinateurs synthétisent ses peintures, il en a fait un film de 10mn très beau. Tant d'ingéniosité et de talent dans un lieu si étroit. Mais c'est Hollywood! s'est exclamé Bruno Villien.

mardi, août 01, 2006

Il pleut en aoùt

La plage est frileuse, le vent décoiffe, les mères crient après les gosses, je m'emmerde, et regardant les couples je me dis que cela pourrait être pire à deux.

Nestor Burma ( télé film) avec Guy Marchand et Marcel Bluwal

Nestor demande à un vieux juif de la rue des Rosiers à Paris:" Pourquoi avez-vous quitté la Pologne, à cause de l'antisémitisme? - Oh non, on pouvait pas se plaindre! - Alors à cause de l'argent? - Oh non! On pouvait pas se plaindre! - Alors pourquoi êtes-vous venu en France? - Parce qu'ici on peut se plaindre de tout!