jeudi, mai 31, 2007
"Aller-Retour dans la journée" FR2
Nouvel Obs
mardi, mai 29, 2007
Marin, petit bonhomme!
dimanche, mai 27, 2007
La douceur
vendredi, mai 25, 2007
La défenestration
jeudi, mai 24, 2007
Et de rire!
Puis je suis allé à la Mairie du 3ème où y avait une conférence sur le rire. La seule chose qu'il me semble c'est que les gens méchants sourient beaucoup, façon de se faire pardonner leurs garceries. On dit aussi que Le sourire est la politesse du désespoir! Que les humoristes ne se moquent que d'eux-mêmes alors que les gens d'esprit rient des autres! Et puis quoi encore? Le rire de Topor, effrayant, lui avait valu de jouer dans un remake le rôle qu'avait tenu Peter Lore dans un film de vampire.
mardi, mai 22, 2007
Dormir avec un homme
Il y avait bien des disputes de vieilles filles quand l'un de nous deux trahissait en étant plus heureux, plus tard dans la nuit. Pour faire bon poids à la disponibilité de ses maîtresses, je disparaissais dans la cave, attendant son retour. Ainsi, c'est lui qui faisait la scène, ne me trouvant pas au logis. Un petit jeu cruel: à celui qui vivait le plein de son aventure extérieure à notre pacte de paix, ensembles, la nuit.
Il avait le choix de ses maîtresses, je n'avais qu'un amant. J'étais jalouse de ses innombrables jeunes filles, lui l'était de ma fidélité à un être unique. Ce n'était pas simple. Parfois on prenait l'air pour mieux nous retrouver dans ce no-man's-land, pour lequel on avait pris goût tous les deux.
Il y a des nuits, où soucieux de son travail, je le fatiguais. :Vous comprenez, vous êtes dans mon dos comme un singe accroché à son rocher! Je résiste! Je résiste! Et cela m'épuise! Il s'est marié tout bonnement. Je n'ai plus jamais eu cette volupté: dormir avec un homme. Peut-être qu'aimer c'est rentrer dans une quatrième dimension...Personne ne peut vous l'offrir...Ni vous la refuser...(1974)
Mon enseignant nous avait dit qu'il y avait une mémoire cellulaire si les choses étaient justes, c'est peut-être vrai aussi pour les sentiments, ce qui expliquerait l'énergie des coïncidences.
Les oiseaux de Paris
Dans mon quartier je vais au jardin public casser la croûte aux heures de soleil. Les enfants sont avec leur nounous, et les petits vieux et vieilles qui n'adressent la parole à personne se rabattent sur les pigeons pour faire amis amis moyennant quelques miettes, c'est ce qui nous vaut, outre des fiantes sur les bancs, un ballet d'oiseaux de branches en branches avec des couic! couic! joyeux. Pas de quoi désespérer!
dimanche, mai 20, 2007
C'est fou!
samedi, mai 19, 2007
Au Port de l'Arsenal
J'ai sorti mon vélo de la cave, croyant que le dimanche, il y aurait moins de circulation, nous étions samedi. N'empêche, quel plaisir de retrouver un partenaire, et de faire les quais avec lui.
vendredi, mai 18, 2007
Politiconneries ( Walter Lewino)
La gauche veut faire payer les riches, la droite veut faire travailler les
pauvres
La gauche aime les chats, la droite aime les chiens
La poésie est de gauche, la prose de droite
Les grandes décisions de gauche sont prises par des gouvernements de droite et celles de droite par des gouvernements de gauche
La gauche croit au paradis et la droite à l'enfer
La gauche aime l'Amérique du Sud et la droite celle du Nord
La gauche a raison à court terme et la droite à long terme
La gauche aime les reines et la droite les rois
La gauche est célinienne et la droite proustienne
La gauche habite à l'Est, la droite à l'Ouest
Le Christ est de gauche, Dieu de droite
Qui dit mieux ? A vous de jouer
W L
Le coma
J'ai retrouvé mon enfance!
jeudi, mai 17, 2007
La parité (Walter Lewino)
L'égalité des hommes et des femmes? Une plaisanterie. Egaux en quoi?
Leur grandeur a toujours étaient d'être complémentaires.
Et la complémentarité suppose obligatoirement une différence. La vieille
histoire du tenon et de la mortaise, du pouce et de l'index, du proton et du
neutron, de la pluie et du soleil... Seraient-ils égaux au lieu d'être
complémentaires que tout se casserait la gueule.
Fort de ces évidences, de ces clichés diront certains, on se demande quel
est l'intérêt de la parité en politique.
Une solution parmi d'autres:
Une Chambres des députés uniquement composé d'hommes élus uniquement par des
hommes...
... et un Sénat uniquement composé de femmes élues uniquement par des femmes
Il s'agirait bien évidemment d'un vrai Sénat aux pouvoirs identiques à ceux
de la Chambre
Le bon couple fonctionne de cette manière. L'homme roule des mécaniques, la
femme met de l'huile dans les rouages. Il pose les problèmes, elle suggère
les solutions. En un mot il commande et elle décide.
Bien sûr j'utopise
Walter Lewino
dimanche, mai 13, 2007
A l'eau! .A l'eau!...
Au jour de l'An: "Alors! Quoi comme cadeau? - Un bain! - Mais mon petit, vous avez déjà pris un bain la semaine dernière!"
L'âme adore nager ( Henri Michaux)
jeudi, mai 10, 2007
Mairie du 3ème
Evidemment il a été question de la fameuse fête pour la fin d'Hara Kiri dans une émission de Michel Polac et du tollé de la presse qui s'ensuivit. J'avais écrit mon petit mot d'humeur:
Samedi 2 janvier à Trouville. L'humour n'est pas roi à "Droit de Réponse" si l'on veut parler de la politesse la plus élémentaire: Suffert l'ennuyeux a du bien rigoler de vous voir tous aussi chiants. Une galerie monstrueuse d'intellos-éthiliques, j'en ai le coeur qui bat de honte devant cette agitation déliquescente d'anarchistes célèbres.
Ma copine était tout aussi hystérique pour contester l'émission, m'empêchant de l'écouter. Si cette contagion a gagné tous les foyers, on peut dire que vous avez crevé l'écran. Gainsbourg ponctuant les discours par des "pouette! Pouette!" de son ballon de baudruche. Sternberg noyé par l'alcool agitait ses mains en l'air pour s'accrocher à du solide...
Deux heures avant, aux actualités télé, un reportage sur les clochards ivrognes de Nanterre. Leurs regards et leurs propos étaient empreints de dignité, se réclamant de la seule liberté, ils n'avaient pas le fâchisme d'empêcher leur voisin de s'exprimer. En fait d'empoignade, la seule qui ait relevé le gant, attendant avec classe qu'on l'interroge pour les "cinq dernières minutes", et avec humour, ce fût Valérie Mairesse.
Jeudi prochain, c'est Rika Zaraï qui chantera pour nous.
mercredi, mai 09, 2007
L'humeur noire
mardi, mai 08, 2007
La mère
lalalala (Jérôme Reybaud)
| La surprise de mars 2007 | |
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Tandis qu'Olivia Ruiz, Grand Corps Malade et Bénabar, reçoivent chacun sur la scène du Zénith une Victoire de la musique devant des millions de téléspectateurs, tout un réseau souterrain d'interprètes et d'auteurs superbement ignorés s'organise dans l'espace virtuel de l'Internet, plus particulièrement dans la galaxie MySpace, qui ressemble un peu plus chaque jour à un refuge, un abri, un maquis même, où les recalés d'Universal et de SonyBMG, ou ceux qui n'ont même jamais songé à envoyer leurs oeuvres au moindre label, ou encore ceux qui se produisent eux-mêmes, se rencontrent et parfois s'associent, par affinités. Certes le pire côtoie le meilleur ; les pages préformatées imposées par MySpace sont laides et peu pratiques ; les usages sont rudimentaires (tutoiement, anglicismes etc) ; la qualité des photographies et des fichiers audio est souvent exécrable... mais des fils malgré tout se tissent, se lient, se nouent, au gré des connexions et selon le principe élémentaire dont Eric Rohmer a jadis fait un film : les amis de mes amis sont mes amis, et ainsi de suite, jusqu'aux rencontres les plus improbables, et parfois jusqu'aux découvertes les plus touchantes, auxquelles il arrive de se matérialiser. Marie France, qui voulut en avoir le coeur net lors d'un concert récent à Paris, interrogea d'ailleurs son public, et put constater que plusieurs spectateurs étaient des "amis" de MySpace... Voilà comment l'on tisse sa toile aujourd'hui, voilà comment l'on peut parvenir à toucher les dix, cent, mille, dix mille personnes qu'une conjonction de hasards extraordinaire a rendus réceptives à vos textes, vos inflexions, vos soupirs, vos silences... Voilà comment l'on envoie des bouteilles à la mer en 2007, et voilà comment elles tombent dans de bonnes mains, le cas échéant. Voilà comment, enfin, l'un des auteurs les plus secrets, les plus profonds et les plus émouvants - Marie Möör - peut, sans label, sans contrat, sans soutien d'aucune sorte, du moins en son nom propre (1), illuminer vos nuits - votre Nuit - de ses textes, des ses images et de ses titres, qu'elle publie dans l'immensité virtuelle pour rien, c'est-à-dire très précisément pour vous, qui savez l'entendre, et qui l'avez découverte parce qu'un ami vous a présenté un ami qui etc. Le principe des constellations secrètes remplacera-t-il la logique de l'affichage et de la "communication de masse" ? Preuve de sa force et de son adéquation avec une certaine chanson française, Jacques Duvall et Elisa Point lui ont déjà consacré une ligne (amusée) dans une chanson uniquement disponible pour l'instant sur... MySpace : "Est-ce que tu seras jalouse de mes amis sur MySpace ? / Nul ne sait / Nul ne sait ce qui nous attend..."
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lundi, mai 07, 2007
Dimanche à Paris
Et la piscine est gratuite pour ceux qui n'ont pas quitté la Capitale pour voter.
dimanche, mai 06, 2007
Jacques Sternberg par Phil Fax (extrait)
Me voici en train de remuer des souvenirs et des livres. S'étalent devant moi La Géométrie dans l'impossible, Mémoires provisoires, Vivre en survivant, le Dictionnaire des idées revues, Les Pensées et Profession : mortel, son testament littéraire. J'ai sur mes étagères son Topor, divers romans et recueils de nouvelles et de vieilles revues où sa patte s'est posée : Fiction, Bizarre, Plexus, Kitsch, Mépris… D'une boîte aux trésors où je conserve calendriers de pin-ups, pulps et revues obsolètes, je viens d'extraire le n°33 de mars 1954 de Photo-Monde. Sous la plume de Jean Gallian, ce mensuel destiné aux amateurs d'art photographique présente les photomontages d'un inconnu nommé Sternberg : "Qui est Jacques Sternberg ? Un peu journaliste, un peu écrivain, un rien dessinateur, quelques nuances de journalisme, un grand enthousiasme joyeux pour la désespérance et la neurasthénie, enfin un spécimen typique de la faune qui hante et a toujours hanté depuis deux mille ans, les jungles assez civilisées de la rive gauche de la Seine au flanc des coteaux de Sainte-Geneviève et du Mont-Parnasse. Un avenir improbable le mènera probablement en un entresol d'une rue tranquille d'Auteuil où il écrira des contes charmants pour la jeunesse, couronnés par diverses académies." A lire l'hommage posthume que lui a décerné le Ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, on pourrait penser que cette prédiction s'est réalisée : "Avec Jacques Sternberg, la littérature francophone perd l'un de ses représentants les plus singuliers, le créateur d'un univers déroutant…" Les maigres articles qui ont suivi son décès ne parviennent pourtant pas à cacher que Jacques Sternberg n'occupera jamais qu'un strapontin au panthéon de la République des Lettres. Il était tout à fait lucide sur ce point et donnait volontiers dans l'autodérision, comme dans cette notice qu'il rédigea pour le Dictionnaire des écrivains contemporains de langue française par eux-mêmes1: "Il serait sans doute téméraire de prétendre que Sternberg est un écrivain incomparable, mais on peut en revanche affirmer que son itinéraire d'auteur n'est guère comparable à celui de ses confrères et contemporains. Peut-être parce que ce camé d'écriture est resté durant toute sa vie le cancre qu'il fut à l'école qu'il haïssait, incapable d'engranger les connaissances, enfermé à double tour dans sa lucidité d'ignorant imaginatif. Qui a toujours préféré l'effort physique à la réflexion intellectuelle, la course aux filles à la vaine recherche d'une métaphysique et les dérives consolantes aux servitudes du grand cross-country de la réussite. Cela donna une vie assez agitée malgré son sur-place dans l'espace et la pensée, une suite de dérapages provoqués par une constante confusion mentale et le refus de toute responsabilité sociale, avec comme nerf moteur une véritable soif d'écrire à travers tout, en état second le plus souvent, envolée exacerbée qu'aucun refus ou échec n'arriva jamais à contrer."
C'est étrange à quel point des lecteurs peuvent être en osmose avec leur auteur de prédilection: intelligence, sensibilité, tout est dans leur chronique, au point de rendre jaloux des proches qui n'y avaient vu que du feu! ( ou presque)
http://nouvelle revue moderne.free.fr
Le cinéma
coindu cinéphage La vieille actrice face à un jeune critique! Nous avons marché dans Le Jardin du Luxembourg...Il m'a parlé de la merveilleuse Julie Christie toujours intemporelle. C'est parce qu'elle ne court pas après le temps! lui ai-je répondu.
jeudi, mai 03, 2007
A Benauge
Je laissé celui-ci sur la patère.
J'ai mis mon sac à dos sur la table pour le départ, il devait me raccompagner au train. Au moment de le prendre j'ai vu le chapeau posé dessus.
Pour ce séjour, j'avais pris le minimum: "Peux-tu me prêter un stee-shirt pour dormir? - Tu n'a qu'à prendre la chemise de nuit qui est dans l'armoire de ta chambre!"
Un vrai rêve cette chemise de nuit de grand-père en pilou, comme on n'en trouve plus dans aucun marché. Durant la nuit, comme je gigote beaucoup, je sentais le tissu craquer, chaque nuit un peu plus, je n'ai rien dit sur cette déchirure, la femme de ménage pourra imaginer que j'ai été violée.
J'ai mis le panama sur le siège à côté de moi dans le train, ainsi je prolongeais notre intimité en l'imaginant sous le chapeau. Il me faudra attendre mon tour pour revenir dans son hameau perdu en haut d'une colline sans communication, ni internet, ni portable, que les visites de courtoisie où chacun entre dans la maison de l'autre, rien n'est fermé, je n'ai jamais ressenti quelque chose de plus civilisé.