mardi, janvier 31, 2006
Jean-Claude Delarue (alzeimer)
Cela fait mal de voir ces gens qui accompagne la vie de chaque instant d'un malade Alzeimer. Rester comme un chien couchant en attendant que l'autre daigne s'apercevoir que vous existez. Un psy ne peut-il trancher? On voit bien l'amertume chez ces partenaires qui ne négocient qu'avec le pire à venir.
dimanche, janvier 29, 2006
Thomas Quasthoff - Gala Mozart- Arté
Je ne connaissais pas Thomas Quasthoff. Son visage est si bon et il exulte la joie de chanter ce baryton, avec des basses impressionnantes, l'on se dit: Voilà un homme à aimer! Gràce aux soirées thématiques de Arté, je suis sûre de ne pas m'endormir idiote. Et Mozart qui aurait dit: On m'aime, on m'admire, on m'adule!
Il faut savoir partir quand la table est desservie! (Charles Aznavour). Oui mais, quand l'on vous chante encore une sérénade par écran interposé...
La question au café philo était: La liberté peut-elle être vécue comme un principe? Cela m'a rappelé une anecdote: Mon neveu avait trois ans. Il se promenait, tenant par la taille, tel un mec, une petite fille. De loin je lui dis: Bonjour Sacha! -Laisses-moi respirer!
Et à Arcachon, dans le bassin, des vents et des courants contraires, si l'on s'y engage en dériveur, pas moyen ni d'avancer ni de reculer, on flotte secoué comme un bouchon, cet endroit s'appelle La marmitte.
Il faut savoir partir quand la table est desservie! (Charles Aznavour). Oui mais, quand l'on vous chante encore une sérénade par écran interposé...
La question au café philo était: La liberté peut-elle être vécue comme un principe? Cela m'a rappelé une anecdote: Mon neveu avait trois ans. Il se promenait, tenant par la taille, tel un mec, une petite fille. De loin je lui dis: Bonjour Sacha! -Laisses-moi respirer!
Et à Arcachon, dans le bassin, des vents et des courants contraires, si l'on s'y engage en dériveur, pas moyen ni d'avancer ni de reculer, on flotte secoué comme un bouchon, cet endroit s'appelle La marmitte.
vendredi, janvier 27, 2006
La jeunesse
Je suis tombée amoureuse d'une petite dame, ex-danseuse, qui fêta ses 92 ans. Elle est fraiche comme une eau pétillante.
jeudi, janvier 26, 2006
Falkenau- Samuel Fuller -Arté
C'est d'un ton implacable que Samuel Fuller commente son premier reportage filmé et l'action de son Capitaine Robertson"Il a ordonné aux notables de la petite ville de Falkenau de sortir les squelettes disloqués des charniers et de les revêtir de linge blanc et d'un costume, leur rendant une attitude humaine. Dans toute l'assemblée réunie autour des tranchées, prisonniers, citadins, on sentait une tension terrible, si l'un des hommes refusait la besogne, se serait l'émeute. Puis après les avoir recouvert d'un drap blanc, puis de terre, ces mêmes notables ont dù tirer et pousser les charettes à bras en traversant leur ville d'à peine quinze metres du camp d'extermination, jusqu'à leur cimetière, afin qu'il n'y ait plus de mensonge, qu'ils ne puissent plus dire: "Je n'ai rien su, rien vu, rien senti!
être ou ne pas être malade
L'entrée est spacieuse, la chambre agréable, le cabinet-douche digne d'un hôtel, le lit à manette électrique est impressionnant, les sondes qui nourrissent, hydratent et oxygènent le patient + la perfusion sont reliées à un petit ordinateur, le grand luxe...
Mais il ne fait pas bon d'être malade. Un opéré de dix jours me permet de lui rendre enfin visite. Il attend une infirmière pour faire les quelques pas obligatoires dans le couloir.Au bout d'une heure et demi: "Les kinés sont partis! Vous n'avez qu'à vous lever et marcher! - Je suis trop faible, d'habitude c'est une aide soignante qui vient! - On a pas eu le temps!- Puis-je avoir du papier? -Pourquoi faire? - Je tousse donc je crache! - Il fallait dire que vous aviez besoin de mouchoirs! - Peut-on me vider ma poche? Vous n'avez qu'à vous lever et la vider dans les toilettes! - Hier j'ai essayé mais avec tous les tuyaux je me suis empêtré, c'est tombé à côté! -Il faut apprendre à le faire vous-même, c'est comme ça que je l'entends! dit-elle, me regardant d'un air entendu du genre Ah! Mais...Le malade s'est renfoui sous son drap, décidé à s'endormir en attendant un lendemain meilleur.
Mais il ne fait pas bon d'être malade. Un opéré de dix jours me permet de lui rendre enfin visite. Il attend une infirmière pour faire les quelques pas obligatoires dans le couloir.Au bout d'une heure et demi: "Les kinés sont partis! Vous n'avez qu'à vous lever et marcher! - Je suis trop faible, d'habitude c'est une aide soignante qui vient! - On a pas eu le temps!- Puis-je avoir du papier? -Pourquoi faire? - Je tousse donc je crache! - Il fallait dire que vous aviez besoin de mouchoirs! - Peut-on me vider ma poche? Vous n'avez qu'à vous lever et la vider dans les toilettes! - Hier j'ai essayé mais avec tous les tuyaux je me suis empêtré, c'est tombé à côté! -Il faut apprendre à le faire vous-même, c'est comme ça que je l'entends! dit-elle, me regardant d'un air entendu du genre Ah! Mais...Le malade s'est renfoui sous son drap, décidé à s'endormir en attendant un lendemain meilleur.
lundi, janvier 23, 2006
Le premier train du matin
Le préposé au guichet me dit qu'il n'y a pas d'autre train avec ma carte sénior que celui de 8h 10. De crainte de ne pas me réveiller je ne dors pas. A la gare on me demande quel train je veux prendre, il y a de la place partout. Cette mauvaise foi du petit con qui m'avait vendu le billet me rend de mauvais poil et le TGV me donne mal au coeur. Arrivée à Jonsac après une heure d'attente à Bordeaux, je suis crevée, je me mets au lit au lieu de visiter la ville. Dieu sait si j'aime lever le pied. La petite ville à l'heure du déjeuner est rideaux baissés, pas une alimentation d'ouverte. Comme d'habitude, je mange du pain noir et une pomme. La sièste m'a requinquée je me mets en quête d'un 0% graisses- sucres, à l'hôtel il n'offre qu'un petit déjeuner classique, ils doivent tous être en bonne santé dans la région. Après un bain de cocotte ma fatigue s'est dissoute,je suis heureuse de retrouver le réalisateur Frédéric Tachou et Stéphanie une jeune femme qui préside aux destinées du cinéma Famillia elle est charmante, c'est amusant et émouvant de penser qu'elle tient à la fois la caisse, le projecteur, et programme les deux salles nouvellement rénovées par la municipalité. Ce soir, spéciale courts métrages, ils ont un public de cinéphyles.
dimanche, janvier 22, 2006
Le charme
Comment traduire le charme de quelqu'un? En l'occurence celui de l'actrice Christine Murillo (ex-Comédie-Française)qui se meut avec une grande aisance physique dans la pièce XU au Théâtre du Rond-Point, et celui du lunaire belge Yves Hunstad frisé tel Harpo, il a juste la pointe d'accent néccessaire pour nous amuser dans: Au bord de l'eau, toujours au Rond-Point
Le Plus grand Cabaret du Monde Patrick Sébastien FR2
Patrick Sébastien est plus sobre, moins hâbleur de foire, on en apprécie que mieux les merveilles qu'il nous montre, les numéros innimaginables étant aux limites de l'impossible. Que de travail! En pensant aux ronds de cuirs qui s'ennuient dans leurs activités au point d'en faire une déprime, voir tous ces gens de cirque qui se mettent en danger chaque instant, j'ai honte de n'avoir rien fait de mes dix doigts!
samedi, janvier 21, 2006
Claude Chabrol Isabelle Huppert
Claude Chabrol a fait l'autopsie d'une femme juge avec son actrice fétiche Isabelle Huppert. Isabelle est parfaitement ciselée pour traduire l'ambiguité d'une femme de pouvoir qui laisse son mari mourir de manque durant des enquêtes difficiles, alors qu'elle l'aime.
mercredi, janvier 18, 2006
Le plaisir
Podda me gave comme si j'étais une orpheline que l'on sort le dimanche. Elle met les petits plats dans les grands, et toute sa science de la cuisine qui fait Se faire pêter le ventre! expression marseillaise qu'elle vient de m'apprendre, du coup je bois...Elle veut me faire une barquette des restes de la dinde aux choux et pommes en l'air, Comme à ma fille! Je me défends: "Je veux bien trop bien manger mais seulement en convivialité, sinon seule, j'assimile cela à de l'onanisme!- Y pas de mal à se faire plaisir! -Je n'ai pas digéré ça dans ma culture. Quand j'ai vu les filles se battre pour garder la cuvette des ablutions jusqu'à ce que la buée chaude leur face de l'effet et qu'ensuite elles se masturbaient, qu'on leur mettait la camisole de force pour les en empêcher et pire des électros-chocs, je n'avais que 17 ans, drôle d'éducation sexuelle qui n'incite pas au plaisir solitaire.
lundi, janvier 16, 2006
les Problèmes de Hanches Frédéric Tachou
journal de bord d'une Dériveuse : Dorothée Blanck
http://mapage.noos.fr/dorotheeblanck
Le court métrage de Frédéric Tachou va se ballader dans le Poitou-Charentes-Maritimes où le film sera projeté avec quatre autres dans une dizaine de villes. Cette belle terre de France que nous ne foulons pas assez, comme j'aimerai l'arpenter en tournant, seul moyen sans faire de tourisme de voir les paysages et leurs habitants
Dates des projections organisées par "Clap poitou-Charentes" (contact Alain Hommond 05 49 32 29 15 - clap.poitoucharentes@wanadoo.fr) :
LES PROBLEMES DE HANCHES
Fiche technique
Format 35 mm
Format de prises de vue Super 16
Son Mono
Durée 19 minutes
Tourné dans la région d’Angoulême en Septembre 2003.
A bénéficié de l’aide à la production de la région poitou-charentes et de la région aquitaine.
Réalisation Frédéric Tachou
Images Emmanuelle Le Fur
Son Lionel Garbarini
Décors Céline Cayron
Costumes et maquillage Amélie Sugatavy
Scripte Marie Ducret
Assistant Philippe Vinolo
Chef machiniste Jean-François Gareau
Chef électricien Guillaume Léturgie
Montage Catherine Krassovski & Louise de Prémonville
Mixage Benjamin Laurent
Musique Alexandre Yterce
Production Christian Blanchet (Les films de la contrebande)
Co-production et production exécutive Les Films Jack Fébus
Co-producteur Tachourama (frédéric Tachou).
Interprètes :
Yvonne Fleishmann Dorothée Blanck
Françoise Martine Ehrel
Le pompiste Daniel Crumb
Jacques Edouard Joubeaud
Assistant Stéphane Botti
Jojo Frédéric Tachou
Dates des projections organisées par "Clap Poitou-Charentes" (contact Alain Hommond - clap.poitoucharentes@wanadoo.fr) :
dimanche, janvier 15, 2006
Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique Michelle Nadal
Michelle Nadal qui a enseigné la danse durant vingt-cinq ans aux élèves de cette illustre institution, continue son travail de mémoire auprès de diverses associations dont Arts et Mouvements en réunissant des documents filmés rares qu'elle mêle avec la vidéo de danseurs amateurs très motivés pour interpréter les danses d'hier...A chaque fois nous découvrons des rites du corps selon les époques. C'est très instructif et amusant...Michelle a raconté qu'il n'y a aucun film sur les représentations faites par Gérard Philippe à Carcassonne, on ne peut l'imaginer.
vendredi, janvier 13, 2006
jeudi, janvier 12, 2006
Le clodo
A la terrasse d'une brasserie Place de la Contrescarpe nous regardons un clochard en train de se masturber dans le tuyau d'échappement encore chaud d'une voiture. C'est l'attraction du jour. Nous attendons qu'une autre voiture se mette en stationnement pour voir si le clodo récidive.
De cette même place un metteur en scène voulait déménager, car le matin , lorsque ses enfants partaient à l'école, ceux-ci emjambaient les corps au sol après les réglements de compte de la nuit.
J'avais entendu Philippe Bouvard dire de Marylin Monroe à propos du calendrier des Pompes Funèbres pour lequel elle avait posé. Si je comprends bien, c'est la plus belle levée de corps que l'on ait eu...
Delphine Seyrig avait tourné pour Jérôme Savary en veuve noire. Le voile laissait entrevoir un sein parfait.
Un jour qu'elle tournait pour Pierre Grimblat Dites-le avec des fleurs! celui çi l'invita à diner avec son opérateur Ghislain Cloquet. Les deux hommes firent assauts d'esprit pour séduire leur vedette, Delphine les mit dans sa poche tant elle était drôle. J'étais pliée de rire sous la table tout en mangeant mon homard. Elle avait un pantalon blanc camargais, je me suis acheté le même mais je n'avais pas un aussi joli derrière.
De cette même place un metteur en scène voulait déménager, car le matin , lorsque ses enfants partaient à l'école, ceux-ci emjambaient les corps au sol après les réglements de compte de la nuit.
J'avais entendu Philippe Bouvard dire de Marylin Monroe à propos du calendrier des Pompes Funèbres pour lequel elle avait posé. Si je comprends bien, c'est la plus belle levée de corps que l'on ait eu...
Delphine Seyrig avait tourné pour Jérôme Savary en veuve noire. Le voile laissait entrevoir un sein parfait.
Un jour qu'elle tournait pour Pierre Grimblat Dites-le avec des fleurs! celui çi l'invita à diner avec son opérateur Ghislain Cloquet. Les deux hommes firent assauts d'esprit pour séduire leur vedette, Delphine les mit dans sa poche tant elle était drôle. J'étais pliée de rire sous la table tout en mangeant mon homard. Elle avait un pantalon blanc camargais, je me suis acheté le même mais je n'avais pas un aussi joli derrière.
mercredi, janvier 11, 2006
Le lit
Mon matelas est perché très haut sur des poutres de près de trois mètres, à ma droite la mer. J'y dors bien malgré l'inquiétude de n'avoir pas de rembarde. La mer est remuée par des poissons argentés, je ne sais s'ils jouent ou s'entre-dévorent. Une grosse souris au pied du lit à environ une cinquantaine de centimètres de l'eau. Je ne sais si elle tente d'attraper un poisson ou si c'est l'un des poissons qui va la gober. Un chat grimpe et vient se lover contre moi, je lui retourne la tête et lui indique la souris, il dévale le pied du lit,et saute sur la bestiole...
Après des décennies où nous avons fait cavaliers seuls, nous nous marions avec J. Pour notre nuit de noce, il y a juste entre nous assez de désir pour que ça marche, mais mon espace dans le lit se réduit, j'ai peur de tomber dans l'eau en dormant. Les prochaines nuits seront probablement tièdes, je réfléchis au moyen de lui reprendre ma clef. J'ai diverses courses à faire mais j'ai oublié les papiers administratifs à la maison, après avoir marché dans le dédale des rues sans m'y retrouver, je prends un autobus, il me faut demander l'arrêt approprié, c'est J. qui en est le chauffeur. Je ne savais pas qu'il avait le diplome requit pour ce métier.
Après des décennies où nous avons fait cavaliers seuls, nous nous marions avec J. Pour notre nuit de noce, il y a juste entre nous assez de désir pour que ça marche, mais mon espace dans le lit se réduit, j'ai peur de tomber dans l'eau en dormant. Les prochaines nuits seront probablement tièdes, je réfléchis au moyen de lui reprendre ma clef. J'ai diverses courses à faire mais j'ai oublié les papiers administratifs à la maison, après avoir marché dans le dédale des rues sans m'y retrouver, je prends un autobus, il me faut demander l'arrêt approprié, c'est J. qui en est le chauffeur. Je ne savais pas qu'il avait le diplome requit pour ce métier.
mardi, janvier 10, 2006
Le planton
Une aristo désargentée veut prendre un thé dans un grand hôtel parisien: "Madame, vous ne pouvez pas rentrer habillée comme ça! -Jeune homme, tout le monde n'a pas la chance d'avoir une belle livrée comme vous!" répond elle au planton avec le comble du snobisme.
lundi, janvier 09, 2006
Munich Steven Spielberg
C'est d'une efficacité redoutable la mise en scène, le script au scalpel, et le jeu de tous les acteurs. Je suis sortie de la projection complètement parano...
l'envol
Plus nous nous envolons haut, plus nous semblons petits aux gens qui ne savent pas s'envoler (Nietch)
dimanche, janvier 08, 2006
Sauts de puce
J'ai fait un drole de reve. Nous étions dans un salon, un homme que j'accompagnais souleva un pan en bois clair très joliment sculpté, derrière il y a un écran. Nous devons regarder un documentaire. Je suis rentrée dans le décor, c'était un hospice pour des malades du sida. Un grand dortoir très bien éclairé avec des matelas les uns sur des vrais lits, d'autres au sol, mais rien de sordide, tout est propre. Il n'y a aucun malade comme si l'on voulait nous faire prendre la mesure du lieu. Puis une femme, et plusieurs sont venues à leurs places respectives telles des figurantes afin que la représentation commence.
Elles se sont agité de plus en plus frénétiquement m'incitant à leur gestuelle. J'avais peur d'etre touchée par la contamination, cela m'a réveillée.
Sauts de puce entre la pollution parisienne acoustique, et voir les ménagères commerer en province. Je me sauve de quoi? Des deux mon capitaine! Les arcades de la place des Vosges constituent une promenade culturelle le dimanche. Un contre-ut emmitouflé étudie sa partition en attendant le chaland qui s'arretera malgré l'humidité de l'air, sa gorge fait avec...
Elles se sont agité de plus en plus frénétiquement m'incitant à leur gestuelle. J'avais peur d'etre touchée par la contamination, cela m'a réveillée.
Sauts de puce entre la pollution parisienne acoustique, et voir les ménagères commerer en province. Je me sauve de quoi? Des deux mon capitaine! Les arcades de la place des Vosges constituent une promenade culturelle le dimanche. Un contre-ut emmitouflé étudie sa partition en attendant le chaland qui s'arretera malgré l'humidité de l'air, sa gorge fait avec...
samedi, janvier 07, 2006
La forêt
Nous marchons en forêt cherchant un point d'eau pour nous désaltérer et nous baigner. Il se met à pleuvoir, un garçon se glisse dans l'infractuosité d'une roche,en déblaie le sable en trop de façon à pouvoir y dormir. Il dit être ainsi complètement à l'abri. Je vais à côté en faire de même mais une grosse tête de serpent sort d'un trou à l'intérieur de la pierre. Je me sauve et enfourche à cru un jeune faon qui passe, espérant ne pas lui casser les reins. L'animal, comme si de rien n'était continue à dévaler la colline pleine de caillasses. J'ai un lourd baluchon sur l'épaule gauche, je voudrais le mettre en sac à dos mais je n'ose déséquilibrer la bête ni lui imprimer une direction alors que ses sabots se posent sur des cailloux que je ne serais pas à même d'emjamber sans me casser la gueule. Sa course est ailée, il finit par allonger son cou vers moi qui lui prodigue des baisers tendres de remerciements sur son museau. Sortis des bois nous sommes arrêtés par une autoroute. Nous prenons une grande artère à gauche pour remonter vers mon domicile mais pour que le faon ne soit pas effrayé par la circulation, je le guide en bordure d'un champ parrallèle à la route. Un chien se met à aboyer, il course un moment ma monture, puis un autre plus haut aussi qui s'essoufle en vain, rien n'arrête la course de mon nouvel ami. Nous traversons ainsi des propriétés de paysans qui pourraient me voir de leurs fermes si je chapardais les arbres fruitiers à hauteur de ma main.
vendredi, janvier 06, 2006
Le pied
C'était vraiment le pied que de se laisser masser en toute tendresse, les pieds. Eux que j'occulte, n'adressant mes soins corporels que jusqu'à la cheville, je vais désormais y prêter attention comme me la recommandé la soigneuse.En remettant mes chaussures, j'avais l'impression qu'elles avaient une pointure de trop.
jeudi, janvier 05, 2006
Les Mitterrand's (Eric Guéret) Arté
A propos de celui qu'on appelait Le sphinx de Jarnac j'ai retenu quelques phrases de Badinter, Attali. La liberté absolue, vivre comme si on était mort! Il était un libertin fort, il ne supportait aucun pouvoir au-dessus de lui! Il a été présomptueux, les institutions ont gagné. Beaucoup de gens tel Rastignac effacent leurs traces au fur et à mesure qu'ils avancent, Mitterrand avançait sans effacer les siennes! Le droit au silence! Si des amis marchaient à ses côtés et qu'il se réserve le droit au silence, alors c'étaient vraiment des amis! Le temps intérieur, il savait dilater le temps! Lui même a dit: L'exactitude du terme, égal la poésie!
Marche le long des quais
Il fait si beau et pas une serpillère sur le pont des bateaux. Les marins ne sont pas au port, sinon, il nettoiraient, plus propre qu'un plaisancier, je ne connais pas. Quand on ne navigue pas, ça brique, ça bricole, ça rafistole, et rarement des femmes à bord. Le mal de mer m'a toujours interdit le flirt à bord, je n'ai donc pas de capitaine.
mercredi, janvier 04, 2006
Les boules
Je ne sais pas si c'est parce que je garde mes boules de santé dans les poches, mais ma bonne humeur ne se départit pas. Le cordonnier ne peut élargir ma botte de caoutchouc. En sortant, je tombe sur une connaissance qui me propose de servir de modèle pour des exercices de réflexothéraphie...
mardi, janvier 03, 2006
Le caniche royal
Se faire belle est un métier à plein temps. Avoir l'air d'un caniche royal qui n'aurait pas trouvé son maitre où sa maitresse et nous jouerait d'une flûte de champagne durant tout un film doit être frustrant. J'aime mieux avoir à boire et à manger avec ses comparses dans les tavernes mal famés. Devinez de qui et de quel film télévisé je parle?
lundi, janvier 02, 2006
Un temps de chien
Par ce temps de chien à ne pas coucher dehors, je n'ai vu personne qui me demande compte de mes festivités. Demi frères et demi soeur n'ont pas constitué un prétexte à des agapes communes. Le ciel s'éclaircit, plus de faux semblants. Il y a une jubilation orgueuilleuse à ne faire partie d'aucun clan. Rencontré au café philo un homme qui campe dans une camionnette aménagée, ça me botte de sept lieues...
Petit déjeuner au Central: pain de seigle beurré et un grand chocolat, seule gourmandise du week-end. Mise en bonne humeur par cet exès, j'ai appelé quatre de mes amis ainés pour leur souhaiter la bonne santé s'il se pouvait... Ma soeur qui était infirmière disait toujours: Avec l'âge, on ne va pas vers le mieux!
Petit déjeuner au Central: pain de seigle beurré et un grand chocolat, seule gourmandise du week-end. Mise en bonne humeur par cet exès, j'ai appelé quatre de mes amis ainés pour leur souhaiter la bonne santé s'il se pouvait... Ma soeur qui était infirmière disait toujours: Avec l'âge, on ne va pas vers le mieux!
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