"Si la vie est éphémère, disait Vladimir Jankélévich, le fait d'avoir vécu une vie éphémère est un fait éternel!"
Lu dans un article de Libération sur Robert Bober.
jeudi, août 26, 2010
mardi, août 24, 2010
Le soleil se fait pâle, la plage est à nous, les irréductibles de trouville
C'est vraiment un cercle concentrique, magique diraient les uns, chaque saison l'une de mes anciennes copines rapplique, ayant acquis son chez-soi dans la station, si bien que nous ne sommes pas anonymes. Mais jamais de rendez-vous prié, elles errent comme comme moi, nous nous entrecroisons selon nos biorythmes.
dimanche, août 22, 2010
J'ai répondu à Christian Carle, animateur du café phylo de Trouville qui voulait que je m'inscrive sur leur tablette: Je n'adhère à rien, même pas à moi-même!
Il vaut mieux que les amants se séparent quand ils s'aiment encore, garder une douceur dans le corps comme un bonbon qui n'en finit pas de fondre
jeudi, août 19, 2010
lundi, août 09, 2010
(87)*Nous sommes dans une foule, assis l’un contre l’autre, mes mains dans les vôtres sont posées sur vos genoux. Je ne résiste pas à l’envie de vous caresser, gardant comme rempart à la vue nos mains jointes sur votre ventre. A votre émoi, dans ma tête lourde et douloureuse, mes yeux se figent de plus en plus, jusqu’à demeurer entièrement fixes. Et cela, les gens ne peuvent pas ne pas le remarquer. Pour pouvoir flirter publiquement sans que cela ne devienne obscène, nous nous livrons à une gymnastique incroyable mais efficace, allongés dans l’herbe sur le dos, votre phallus roulé voluptueusement sous ma nuque. Il me suffirait de tourner un peu la tête pour pouvoir l’embrasser.
(88)*Nous sommes dans le train Bruxelles-Paris, chacun obligé de trouver une place dans un compartiment séparé. Ma fille a huit ans, elle est longue et fine, nous n’arrêtons pas de nous faire des câlins (un peu comme Renaud et sa fille). Je trouve ce tripotage excessif.
« Va jouer avec Catherine, vous avez exactement le même âge. »
Ma fille, en petite personne snob, demande à Catherine à quelle école celle-ci va, pour la complexer en lui démontrant que la sienne est plus chic. Je ne comprends pas pourquoi elle tient à se rendre antipathique. Sa mère me dit:
« Vous voyez Dorothée, ce n’est pas une chose à faire. »
Le train arrive en gare, la mère ne réveille pas son mari qui dort d’un si bon sommeil.
« Vous savez Danielle, ce n’est pas Bruxelles, les trains ne s’arrêtent guère plus de deux minutes, votre mari n’aura pas le temps de se réveiller ni de sortir. »
Juste en quittant le compartiment je me rends compte que nous avons fait le voyage avec Florence, que je vois de dos, avec ses longs cheveux blonds. Elle est assise en face d'un ami cinéaste.
Sur le quai je dis à Josette qui se trouve être là:
« Il y a ton amie Florence dans le train. Je ne crois pas que ton père s’en soit aperçu.
-La pauvre, elle a dû rudement être contractée dans cette situation. »
Sur le quai, Danielle pousse ses bagages, son mari n’est toujours pas descendu, ni ma fille. Je me dis à son propos que ce n’est pas une perte et ne m’inquiète plus d’elle.
(88)*Nous sommes dans le train Bruxelles-Paris, chacun obligé de trouver une place dans un compartiment séparé. Ma fille a huit ans, elle est longue et fine, nous n’arrêtons pas de nous faire des câlins (un peu comme Renaud et sa fille). Je trouve ce tripotage excessif.
« Va jouer avec Catherine, vous avez exactement le même âge. »
Ma fille, en petite personne snob, demande à Catherine à quelle école celle-ci va, pour la complexer en lui démontrant que la sienne est plus chic. Je ne comprends pas pourquoi elle tient à se rendre antipathique. Sa mère me dit:
« Vous voyez Dorothée, ce n’est pas une chose à faire. »
Le train arrive en gare, la mère ne réveille pas son mari qui dort d’un si bon sommeil.
« Vous savez Danielle, ce n’est pas Bruxelles, les trains ne s’arrêtent guère plus de deux minutes, votre mari n’aura pas le temps de se réveiller ni de sortir. »
Juste en quittant le compartiment je me rends compte que nous avons fait le voyage avec Florence, que je vois de dos, avec ses longs cheveux blonds. Elle est assise en face d'un ami cinéaste.
Sur le quai je dis à Josette qui se trouve être là:
« Il y a ton amie Florence dans le train. Je ne crois pas que ton père s’en soit aperçu.
-La pauvre, elle a dû rudement être contractée dans cette situation. »
Sur le quai, Danielle pousse ses bagages, son mari n’est toujours pas descendu, ni ma fille. Je me dis à son propos que ce n’est pas une perte et ne m’inquiète plus d’elle.
(86)*J’ai laissé la chambre du dessus à Gitt. Elle a tendu des draps sur tous les murs ainsi qu'au plafond, en forme de dais. Le tissu est dans le même ton que la peinture, un ravissant bleu lavande sorti des boules à blanchir de nos grand-mères. « Car le plafond suintait », disait Gitt.
La pièce à côté, bien que plus petite, aurait été plus pratique. Il y a un lit étroit face à une cheminée, et au fond un coin cuisine. Il suffirait de tout nettoyer et de repeindre pour avoir une chambre avec "un feu de bois".
Je descends au rez-de-chaussée, ma peau devient celle d’une femme de couleur, douce et sombre, si douce qu’on sera, je l'espère, forcé de la caresser. Je m’étends sur le grand lit carré, plongeant voluptueusement entre les draps de soie rose, offrant mon dos à l’éventuel amant.
Off-Courts 2010 Nouveauté WebPendant que nous préparons notre programme, pour rester informé ou pour aller voir des films courts, venez visiter notre tout nouveau site. Toujours plus dense…Dernière minute : Ils ne sont pas encore annoncés dans notre pré-programme que vous êtes peut-être en train de lire, mais sachez que Christophe Bunel et Elsa Bonnaire vont venir nous enchanter d’un ciné concert le lundi 6 septembre au Village Off.Bubu bricole & Zou films pour que se mélange en direct les images et les sons. http://bububricole.free.fr/bubuzou.htm … Et toujours en mouvementL’équipe Off prépare donc activement notre 11e édition, et continuer aussi à aller vers les autres :Notre résident Thomas Lesourd part à Londres. Il est invité à l’occasion de la projection de Queen of spade, film qu’il a réalisé en 2009 au Village Off avec le support technique du Studio Off. Nathalie Lebars, elle, s’envole pour Mexico où elle va, en compagnie de la bande Kinomada, représenter Off-Courts dans un labo organisé durant le Forum mondial de la jeunesse. http://www.kinomada.org/ http://www.youth2010.org/ |
samedi, août 07, 2010
François Bott-Villa Chebec-Trouville/mer
Le rêve mange la réalité!
Pour décrire la réalité humaine, il faut se laisser absorber par le rêve!
Je ne suis pas toujours de mon avis! (la Marquise de Sévigné)
J'ai rêvé me retrouver face à face avec un tigre assis, ses yeux me fixant; je voulais demander si je devais le regarder pour le dissuader de m'attaquer, ou bien détourner mon regard afin de ne pas le provoquer.
Pour décrire la réalité humaine, il faut se laisser absorber par le rêve!
Je ne suis pas toujours de mon avis! (la Marquise de Sévigné)
J'ai rêvé me retrouver face à face avec un tigre assis, ses yeux me fixant; je voulais demander si je devais le regarder pour le dissuader de m'attaquer, ou bien détourner mon regard afin de ne pas le provoquer.
jeudi, août 05, 2010
Marguerite Yourcenar- Marie Christine Barrault
Elles se sont bien retrouvées elles deux, dans ce majestueux parc du Château d'Aguesseau.
Le propriétaire a du, en bon fils de famille, y loger ses six soeurs: Chacun sa cuisine! Cela faisait écho à une phrase de la romancière qui écrit: Le couple qui ne mange pas ensemble ne peut pas s'entendre!
La santé de Marie- Christine Barrault est bien sa gourmandise autant de nourriture que de texte, cela est rassurant.
Et la charmante hôtesse qui s'avoue belge, (fil rouge du festival): Surtout pas de fausse note! dit-elle au public, en riant
C'est terrible l'histoire de cette demoiselle d'honneur qui est par idnavertance la maitresse d'un Prince, lorsque celui-ci exilé et aveugle la prend sans jamais la reconnaitre, (elle se déguise pour ne pas se faire renvoyer) l'homme mourrant lui énumère toutes les femmes qui lui ont donné un grand plaisir, sans jamais citer son nom...(Dame du village des fleurs qui tombent)
J'avais adoré L'Oeuvre au noir adapté et tourné pour l'écran par André Delvaux en 1988, il faut dire que le film était servi par la magistrale et émouvante interprétation de Gian-Maria Volonté
Le propriétaire a du, en bon fils de famille, y loger ses six soeurs: Chacun sa cuisine! Cela faisait écho à une phrase de la romancière qui écrit: Le couple qui ne mange pas ensemble ne peut pas s'entendre!
La santé de Marie- Christine Barrault est bien sa gourmandise autant de nourriture que de texte, cela est rassurant.
Et la charmante hôtesse qui s'avoue belge, (fil rouge du festival): Surtout pas de fausse note! dit-elle au public, en riant
C'est terrible l'histoire de cette demoiselle d'honneur qui est par idnavertance la maitresse d'un Prince, lorsque celui-ci exilé et aveugle la prend sans jamais la reconnaitre, (elle se déguise pour ne pas se faire renvoyer) l'homme mourrant lui énumère toutes les femmes qui lui ont donné un grand plaisir, sans jamais citer son nom...(Dame du village des fleurs qui tombent)
J'avais adoré L'Oeuvre au noir adapté et tourné pour l'écran par André Delvaux en 1988, il faut dire que le film était servi par la magistrale et émouvante interprétation de Gian-Maria Volonté
Telle soeur Anne
Je suis comme une vigie installée au petit tabac afin que nul ne m'ignore sur son passage. Je n'allais jamais dans ce bistrot ou prennent refuge tous les borderlines du quartier, J'y fais allégeance à F... qui n'a plus apparu depuis un mois, c'était son lieu pour se rincer le gosier chaque matin d'un calva...Les copines en mal d'un mec, je leur offre un café. Le soleil ne vient taper sur les deux petites tables rondes installées sur le trottoir qu'à midi, le reste du temps il y fait frais.
lundi, août 02, 2010
Armand Frémont - Normandie sensible- Musée Montebello
Armand Frémont, géographe écrit sur sa Normandie, La Mémoire d'un port à propos du Havre reconstruit: Je cherchais Monet, j'ai trouvé Braque. Le principal auteur c'est le lecteur! assure t-il modestement. Entendre le texte que j'ai écrit,,je suis ému, il est sublimé par la lecture! (Philippe Müller- Vincent Vernillat) A propos du style: j'ai horreur du jargon!
et Claude Monet qui présente à Paris son chef d'oeuvre, Le soleil levant: Une chose faite au Havre!
Les deux fantômes du bocage, Pays de Caux: l'alcoolisme (de la goutte, sur la table de la cuisine, dans le café, ce qui souligne l'enfermement, la solitude.) Et la sorcellerie! (grand taux de suicide, le Maire avec son fusil, L'homme ordinaire meurt par pendaison, la femme se noie dans la mare) L'inceste: un paysan d'un air malin; j'ai l'oeil sur mes juments! (parlant de ses filles)
Présentation: Sylvain Allemand
http://www.pmvv-graindesable-rencontresdété.net/
et Claude Monet qui présente à Paris son chef d'oeuvre, Le soleil levant: Une chose faite au Havre!
Les deux fantômes du bocage, Pays de Caux: l'alcoolisme (de la goutte, sur la table de la cuisine, dans le café, ce qui souligne l'enfermement, la solitude.) Et la sorcellerie! (grand taux de suicide, le Maire avec son fusil, L'homme ordinaire meurt par pendaison, la femme se noie dans la mare) L'inceste: un paysan d'un air malin; j'ai l'oeil sur mes juments! (parlant de ses filles)
Présentation: Sylvain Allemand
http://www.pmvv-graindesable-rencontresdété.net/
dimanche, août 01, 2010
Trouville sur Mer
Hier soir, à la Fête du maquereau, j'ai réussi à y entraîner deux copines, elles se sont régalées, j'ai dit que j'attendais déjà l'année prochaine pour refaire la queue devant l'arrière salle du Casino ou sont des tréteaux, des bancs, et sur une estrade, le choeur des marins du Cotentin qui chante des chansons de mer...
Les pêcheurs n'ont le droit d'embarquer que peu de monde, je me suis offert le bateau promenade, c'était divin d'être en mer tous en rond, attendant qu'un petit avion lance la gerbe de fleurs pour honorer la mémoire des marins perdus en mer, et se faire bénir par un prêtre. La foule restée à quai, faisait une haie d'honneur, une petite bruine avait vidée la plage, si bien que les badauds étaient nombreux
Chaque fois que je foule ces planches, je pense à La Jetée de Chris Marker
Les pêcheurs n'ont le droit d'embarquer que peu de monde, je me suis offert le bateau promenade, c'était divin d'être en mer tous en rond, attendant qu'un petit avion lance la gerbe de fleurs pour honorer la mémoire des marins perdus en mer, et se faire bénir par un prêtre. La foule restée à quai, faisait une haie d'honneur, une petite bruine avait vidée la plage, si bien que les badauds étaient nombreux
Chaque fois que je foule ces planches, je pense à La Jetée de Chris Marker
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