mardi, novembre 29, 2011
La civilité
Dans l'autobus, une banderole: " Soyez classe, cédez votre place." Deux jeunes gens se sont levés, une jeune fille et l'autre fois un jeune homme, ils étaient d'origine maghrébine.
mercredi, novembre 23, 2011
mardi, novembre 22, 2011
Le train de 13h. A été supprimé, je vais donc trainer au marché en attendant le suivant, à une terrasse, Antoine que je guettais depuis une semaine au bistrot de l'autre côté du pont, j'avais besoin de renseignements à propos d'un IPad.
Puis, arrivée en avance pour la séance de courts métrage au Cinéma des Cinéastes, j'apprends que celleci est a 18h et non a 20h . Heureusement que je n'avais pas pris le train de 16h, trop tard.
Je tenais à voir en particulier, le film de Laetitia Lambert " La vie à l'envers" car j'avais fait un casting pour celui ci et très gentiment elle m'avait envoyé un email d'être au regret d'en avoir choisie une autre, connaissant le script je lui avais alors demandé de m'inviter a la projection, ce qui fut fait, élegament, je le souligne car il est très rare danc ce métier que si vous ne servez a rien , l' on vous ménage. A la sortie je lui ai dit: Je ne regrette pas que vous ayez choisie l'autre. L'autre, est une comédienne portugaise formidable., Teresa Motta
Puis, j'ai pris le 95 qui m'emmenait jusqu'à Montparnasse,
pour rejoindre " Le petit journal " ou jouait ce soir Zanini. Arrivés a Saint-Germain le chauffeur me dit de descendre pour prendre une correspondance vers le Luxembourg, ce qui fait que nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre après dix années ou nous ne nous étions plus rencontrés Salim Jay et moi.
Puis, arrivée en avance pour la séance de courts métrage au Cinéma des Cinéastes, j'apprends que celleci est a 18h et non a 20h . Heureusement que je n'avais pas pris le train de 16h, trop tard.
Je tenais à voir en particulier, le film de Laetitia Lambert " La vie à l'envers" car j'avais fait un casting pour celui ci et très gentiment elle m'avait envoyé un email d'être au regret d'en avoir choisie une autre, connaissant le script je lui avais alors demandé de m'inviter a la projection, ce qui fut fait, élegament, je le souligne car il est très rare danc ce métier que si vous ne servez a rien , l' on vous ménage. A la sortie je lui ai dit: Je ne regrette pas que vous ayez choisie l'autre. L'autre, est une comédienne portugaise formidable., Teresa Motta
Puis, j'ai pris le 95 qui m'emmenait jusqu'à Montparnasse,
pour rejoindre " Le petit journal " ou jouait ce soir Zanini. Arrivés a Saint-Germain le chauffeur me dit de descendre pour prendre une correspondance vers le Luxembourg, ce qui fait que nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre après dix années ou nous ne nous étions plus rencontrés Salim Jay et moi.
dimanche, novembre 20, 2011
Les intouchables
Chaque réplique fait mouche c'est extrêmement bien interprêté,
c'est une amie qui m'a invitée, nous avons rit toute la séance
c'est une amie qui m'a invitée, nous avons rit toute la séance
C'est terrible ce botox qui rend toutes nos stars égales à leurs rivales, elles ont les mêmes joues, la même moue figée, le regard lissé sans plus d'expression, seul le corps porte le poids des ans, toujours notre enseignant nous disait; Le visage peut tricher, pas le corps! Reste la voix qui ne vieillit pas, gràce à quoi on peut les identifier.
Maux de crâne
A l'école de yoga on nous avait montré des radios d'organes comprimés par une nappe de gaz, ceci afin de comprendre l'interêt des postures qui compriment le ventre, car la bienséance ne permet pas le pet!
Ce préambule pour dire qu'une voisine migraineuse est traitée par de la morphine faute de découvrir la cause de son mal de tête.
Ce préambule pour dire qu'une voisine migraineuse est traitée par de la morphine faute de découvrir la cause de son mal de tête.
samedi, novembre 19, 2011
La présence
Lorsque Patrick Sébastien présente d'une façon dithyrambique ses invités, ils ont l'air bien pâles face aux numéros de cirque, de music hall, des artistes qui sont athlétiques, sexys, élégants, virtuoses, drôles.
Cela me rappelle que marchant dans la rue accompagnée par un couple d'homosexuels; le comédien me dit; Regardes le, je suis acteur, donc narcissique, mais lui, le danseur, il bouffe tout l'espace, ça m'énerve!
Cela me rappelle que marchant dans la rue accompagnée par un couple d'homosexuels; le comédien me dit; Regardes le, je suis acteur, donc narcissique, mais lui, le danseur, il bouffe tout l'espace, ça m'énerve!
"Les grands du rire " France3
Ça fait du bien lorsque cette émission puise dans les classiques sans vulgarité, Bourvil-Bedos-Devos-et les chanteurs à texte qui, s'en se trémousser, font passer des émotions.Les deux chanteuses qui donnent des frissons garantis dès la première note sont deux grandes tragédiennes, l'une dans la chanson, l'autre dans l'opéra; Edith Piaf- Maria Callas
Je voulais parler d'un clochard astucieux flanqué de deux grands chiens, à côté de sa sébile il y a un petit chiot, en s'approchant, on s'aperçoit qu'il est en peluche!
Roger Ladoucette, moniteur de yoga du rire, nous a fait la primeur d'un sketch qu'il va donner dans une maison de retraite: Un homme suit une femme, il est avec un chien, en peluche pour la scène, devant la belle indifférente il finit par tomber, et c'est le petit chien dont la femme s'inquiète, laissant l'homme à terre...
vendredi, novembre 18, 2011
((121)*Chez un jeune médecin, barbu et sympathique, je défèque longuement dans des toilettes à la turque déjà très souillées, ce qui surprend le toubib. Et j’ai toujours envie.
Cet homme est charmant avec moi, me traitant en future maîtresse. Il y a une jeune femme brune, à qui je demande si elle est du signe des Poissons comme moi. Ils s’éloignent tous les deux. Il veut l’embrasser, elle s’y refuse, ne voulant pas jouer de l’équivoque.
Je reste seule et j’entends la voix du jeune homme: « Je suis parti skier aux Grandes Jorasses. » C’est manifestement un suicide. La nuit commence à tomber, qui oserait prendre le risque d’aller le chercher sur cette paroi meurtrière ?
Cet homme est charmant avec moi, me traitant en future maîtresse. Il y a une jeune femme brune, à qui je demande si elle est du signe des Poissons comme moi. Ils s’éloignent tous les deux. Il veut l’embrasser, elle s’y refuse, ne voulant pas jouer de l’équivoque.
Je reste seule et j’entends la voix du jeune homme: « Je suis parti skier aux Grandes Jorasses. » C’est manifestement un suicide. La nuit commence à tomber, qui oserait prendre le risque d’aller le chercher sur cette paroi meurtrière ?
jeudi, novembre 17, 2011
Le JT de France 2
mercredi, novembre 16, 2011
mardi, novembre 15, 2011
Leurs secrets de bonheur-France 2
La gratitude: Un coeur reconnaissant est un coeur non violent.
Remercier, c'est 25 pour cent de bonheur en plus.
Si vous ne voulez pas être heureux pour vous, soyez le pour les autres.
Le bonheur est contagieux jusqu'à 7km
Remercier, c'est 25 pour cent de bonheur en plus.
Si vous ne voulez pas être heureux pour vous, soyez le pour les autres.
Le bonheur est contagieux jusqu'à 7km
Le soleil se barre en même temps que les touristes du 11 novembre, à Trouville les petites rues avec leurs ravissantes maisons prennent un air de Noël, c'est à dire désertes, on peut lever le nez...
Moi qui n'ai rêvé que de croisière, malgré ma disponibilité actuelle, je n'ose plus m'y aventurer à cause des pirates. Je ne suis plus assez jeune pour séduire un corsaire au grand coeur tel Errol Flynn dont je voyais tous les films, lesquels me paraissaient le summum du romantisme et de l'érotisme. En voyant cette photo je m'aperçois d'une similitude d'attitude entre les marins voir un peu matador voici donc Jacques Sternberg, et Eric Tabarly que je n'ai pas réussis à séduire, bien qu'il soit venu dîner chez moi sous l'égide d'une amie commune, malencontreusement je lui ai demandé de déboucher une bouteille, hors il venait d'être opéré des mains.
lundi, novembre 14, 2011
Venue du Québec
dimanche, novembre 13, 2011
La lune
Une pensée fortement triste, et mon pied fourche en descendant d'un trottoir, la rue d'Amsterdam et très en pente, heureusement que la voiture a pu piler à un mètre de moi, un jeune passant m'a aidée à me remettre debout: "J'espère que vous ne vous êtes pas fait de mal!- Non! De toute façon j'allais au Centre Médical en face!"
Sur un banc, en pensant à Walter, j'émiette un quignon de pain, laissant les miettes de préférence aux moineaux plutôt qu'aux pigeons, les premiers plus petits et plus vifs attrapent toute la manne. A la campagne se sont les mésanges les plus craintives et les plus rapides, mais les systerelles au long becs prenaient deux à trois graines en même temps pour aller casser la graine dans les branchages, tout en surveillant l'heure du petit déjeuner de Lewino et de son lancer à partager ce moment privilégié.
Aux toilettes d'un Magdo il y a la queue, un homme entre avec une petite fille, le temps me parait long, puis, à trois-quatre reprises la fillette crie, je demande à une femme blonde qui attend avec une ado de quatorze ans; "Allez cherchez une préposée- C'est peut-être son père! dit elle d'un air amorphe - Peut-être mais la fillette crie! La dizaine de personnes présente ne réagit pas, j'attends la sortie du monsieur pour l'identifier, il finit par sortir, le petit bout de chou me regarde en faisant une moue de dérision, Ils descendent, et le père, (elle l'a appelé Papa!) se sert d'un gel pour les mains accroché au mur, donc il connaît bien les lieux, et ils se fondent dans la rue noire de monde du quartier Saint-Lazare, j'avais un train à prendre dans les minutes suivantes, avec le spectre de la culpabilité de n'avoir su comment réagir...
Arrivée en Normandie j'ai regardé le ciel et vu que c'était la pleine lune..
Sur un banc, en pensant à Walter, j'émiette un quignon de pain, laissant les miettes de préférence aux moineaux plutôt qu'aux pigeons, les premiers plus petits et plus vifs attrapent toute la manne. A la campagne se sont les mésanges les plus craintives et les plus rapides, mais les systerelles au long becs prenaient deux à trois graines en même temps pour aller casser la graine dans les branchages, tout en surveillant l'heure du petit déjeuner de Lewino et de son lancer à partager ce moment privilégié.
Aux toilettes d'un Magdo il y a la queue, un homme entre avec une petite fille, le temps me parait long, puis, à trois-quatre reprises la fillette crie, je demande à une femme blonde qui attend avec une ado de quatorze ans; "Allez cherchez une préposée- C'est peut-être son père! dit elle d'un air amorphe - Peut-être mais la fillette crie! La dizaine de personnes présente ne réagit pas, j'attends la sortie du monsieur pour l'identifier, il finit par sortir, le petit bout de chou me regarde en faisant une moue de dérision, Ils descendent, et le père, (elle l'a appelé Papa!) se sert d'un gel pour les mains accroché au mur, donc il connaît bien les lieux, et ils se fondent dans la rue noire de monde du quartier Saint-Lazare, j'avais un train à prendre dans les minutes suivantes, avec le spectre de la culpabilité de n'avoir su comment réagir...
Arrivée en Normandie j'ai regardé le ciel et vu que c'était la pleine lune..
Marilyn et la petite danseuse
Marilyn Monroe et une « Petite Danseuse de quatorze ans » d'Edgar Degas, 1956
http://susauvieuxmonde.canalblog.com/
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samedi, novembre 12, 2011
Lever le pied, encore et toujours!
Cela me rappelle un parkinsonien a qui l'on commandait comme au service militaire: Une, deux! Une ,deux! La droite, la gauche! Ainsi le malade obéissait a cette injonction mécanique et mettait un pied devant l'autre.
vendredi, novembre 11, 2011
Claire Deluca m'a fait découvrir Duras drôle à l'Athénée
texte : Marguerite Duras mise en scène : Claire Deluca, Jean-Marie Lehec4 > 26 novembre 2011
salle Christian-Bérard avec : Claire Deluca, Jean-Marie Lehec, Karine Martin-Hulewicz
adaptation : Claire Deluca • lumières et son : Carlos Perez
Le Shaga,
"À 37 ans, je me suis dit : un lion. C’est ce qu’il me faut… Un lion vivant."Le Shaga, en vrai, on ne savait pas que ça existait. Et on ne sait toujours pas si ça existe. Ce qu’on tient, en revanche, pour sûr, c’est qu’il existe un texte de théâtre écrit et mis en scène en 1968 par Marguerite Duras qui s’appelle comme ça, et qui eut un temps pour sous-titre Allô, allô, c’est moâ. Pas un texte inédit mais un texte inouï, ou, selon l’auteur, “la chose la plus folle que j’aie jamais écrite”. De quoi s’agit-il ? “Ce sont des gens qui parlent et que la parole entraîne. Il y a là-dedans une gaieté essentielle, un pessimisme très joyeux, un pessimisme qui a le fou rire.” On y évoque un bidon troué, un oiseau bavard, un aller-retour pour Monte-Carlo, et trois personnages, dont une dame qui s’est réveillée un matin “coincée dans le shaga”. Mais le shaga, c’est quoi ? Une langue tour à tour agglutinante et synthétique, peut-être parente du cambodgien ou de l’indonésien, un genre de javanais, ou encore la langue effrayante et jubilatoire d’une folle subversion… Nathalie Sarraute y voyait “un théâtre d’une telle nouveauté qu’il s’affirmera nécessairement” ; Claude Roy écrivait qu’“à grands éclats de rire, de poésie, d’innocence souveraine, Le Shaga abat les murailles de mort”. Créatrice du rôle, Claire Deluca nous permet de découvrir une Duras inattendue, provocatrice et facétieuse, galopant dans les étendues escarpées de l’absurde fréquentées par Ionesco, Beckett et les Monty Python, et sublime, forcément sublime.
Surtout, ne pas jouer la folie- c'est une pièce sur le refus- Pas de psychologie! indique Duras à ses comédiens. Ou, pour le dire autrement comme Michel Foucault: Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie, la vérité, puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie!
Claire Deluca 1965-1968 crée plusieurs pièces de Marguerite Duras : Les Eaux et Forêts, La Musica, Le Shaga et Yes, peut-être1993 participe aux rencontres de Cerisy-La-Salle, colloque consacré à Marguerite Duras1995 adapte avec Rachel Salik La Vie matérielle pour la scène
1995 contribue aux Cahiers de la Comédie-Fançaise consacrés à Marguerite Duras à l’occasion de la reprise du Shaga au Théâtre du Vieux-Colombier
Écrire, c'est aussi ne pas parler. c'est se taire. c'est hurler sans bruit (Écrire 1993)
salle Christian-Bérard avec : Claire Deluca, Jean-Marie Lehec, Karine Martin-Hulewicz
adaptation : Claire Deluca • lumières et son : Carlos Perez
Le Shaga,
"À 37 ans, je me suis dit : un lion. C’est ce qu’il me faut… Un lion vivant."Le Shaga, en vrai, on ne savait pas que ça existait. Et on ne sait toujours pas si ça existe. Ce qu’on tient, en revanche, pour sûr, c’est qu’il existe un texte de théâtre écrit et mis en scène en 1968 par Marguerite Duras qui s’appelle comme ça, et qui eut un temps pour sous-titre Allô, allô, c’est moâ. Pas un texte inédit mais un texte inouï, ou, selon l’auteur, “la chose la plus folle que j’aie jamais écrite”. De quoi s’agit-il ? “Ce sont des gens qui parlent et que la parole entraîne. Il y a là-dedans une gaieté essentielle, un pessimisme très joyeux, un pessimisme qui a le fou rire.” On y évoque un bidon troué, un oiseau bavard, un aller-retour pour Monte-Carlo, et trois personnages, dont une dame qui s’est réveillée un matin “coincée dans le shaga”. Mais le shaga, c’est quoi ? Une langue tour à tour agglutinante et synthétique, peut-être parente du cambodgien ou de l’indonésien, un genre de javanais, ou encore la langue effrayante et jubilatoire d’une folle subversion… Nathalie Sarraute y voyait “un théâtre d’une telle nouveauté qu’il s’affirmera nécessairement” ; Claude Roy écrivait qu’“à grands éclats de rire, de poésie, d’innocence souveraine, Le Shaga abat les murailles de mort”. Créatrice du rôle, Claire Deluca nous permet de découvrir une Duras inattendue, provocatrice et facétieuse, galopant dans les étendues escarpées de l’absurde fréquentées par Ionesco, Beckett et les Monty Python, et sublime, forcément sublime.
Surtout, ne pas jouer la folie- c'est une pièce sur le refus- Pas de psychologie! indique Duras à ses comédiens. Ou, pour le dire autrement comme Michel Foucault: Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie, la vérité, puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie!
Claire Deluca 1965-1968 crée plusieurs pièces de Marguerite Duras : Les Eaux et Forêts, La Musica, Le Shaga et Yes, peut-être1993 participe aux rencontres de Cerisy-La-Salle, colloque consacré à Marguerite Duras1995 adapte avec Rachel Salik La Vie matérielle pour la scène
1995 contribue aux Cahiers de la Comédie-Fançaise consacrés à Marguerite Duras à l’occasion de la reprise du Shaga au Théâtre du Vieux-Colombier
Écrire, c'est aussi ne pas parler. c'est se taire. c'est hurler sans bruit (Écrire 1993)
mercredi, novembre 09, 2011
(120)*Renaud m’invite à un séjour dans une charmante pension de famille, très luxueuse. On n’arrête pas de nous apporter des choses pour agrémenter notre villégiature, ce qui me laisse supposer que nous ne sommes pas en France. C’est une hospitalité désuète, à la mode suisse ou à celle d’Angleterre, plus raffinée.
Huit jours à vivre comme ça avec Renaud. Je lui en suis si reconnaissante qu’il me vient le désir de le choyer physiquement. Nous sommes en train de nous reposer sur le lit, je veux que mes baisers tendres accèdent à son ventre, mais la porte s’ouvre sur sa femme. D’un geste il s’est recouvert de la couverture et moi, allongée à une distance décente, en slip et en soutien-gorge. C’est la seule chose sur laquelle sa femme pourrait tiquer, mais elle regarde les objets offerts par la maison, dont elle apprécie le service. Moi, je suis éberluée de me savoir en soutien-gorge, ce qui me sauve la face pour l’instant, car je n’en ai jamais porté de ma vie.
Cette fois, le sang qui fait tache au sol est noir fumé, un peu boueux. C’est plus facile pour l’éponger avec un morceau de coton. C’est le seul morceau que j’ai, que ferais-je si cela dégringolait de moi sans protection ?
Huit jours à vivre comme ça avec Renaud. Je lui en suis si reconnaissante qu’il me vient le désir de le choyer physiquement. Nous sommes en train de nous reposer sur le lit, je veux que mes baisers tendres accèdent à son ventre, mais la porte s’ouvre sur sa femme. D’un geste il s’est recouvert de la couverture et moi, allongée à une distance décente, en slip et en soutien-gorge. C’est la seule chose sur laquelle sa femme pourrait tiquer, mais elle regarde les objets offerts par la maison, dont elle apprécie le service. Moi, je suis éberluée de me savoir en soutien-gorge, ce qui me sauve la face pour l’instant, car je n’en ai jamais porté de ma vie.
Cette fois, le sang qui fait tache au sol est noir fumé, un peu boueux. C’est plus facile pour l’éponger avec un morceau de coton. C’est le seul morceau que j’ai, que ferais-je si cela dégringolait de moi sans protection ?
mardi, novembre 08, 2011
Le noble vieillard dit des siennes -walterlewino.unblog.fr
Posté par walterlewino dans : SOCIETE , ajouter un commentaire
Un seul remède à l'ennui : les problème
Tout vagin est mystère.
Tout plaisir suppose une victime.
Les névrosés parlent aux autres, les psychotiques s'adressent à eux-mêmes.
« L'Angélus » de Millet exprime davantage la foi que toutes les Piétas de la Renaissance
La roue fut plus difficile à inventer que l'ordinateur.
Quand un philosophe n'a pas de pensée originale, il en fait un livre. Quand il en a une, il en fait une école.
Que des gens aussi cons que les Américains aient pu faire un aussi grand peuple reste un mystère.
Plutôt écrire juste que bien écrire.
La basse-cour nous nourrit, la haute cour nous condamne.
Les riches ont des traditions, les pauvres des habitudes.
Le fruit défendu dont parle la Genèse était probablement une figue : fermée c’est un scrotum, ouverte un vagin.
Suis-je raciste ? le moins possible !
On se demande à quoi ça sert de vieillir.
L’or brille tellement qu’il aveugle
Trop et pas assez sont la pelle et la bêche du fossoyeur
Je suis trop mégalo pour être arriviste.
L’Anglais observe la femme pendant trois mois et la saute en trois minutes.
Il m'a fallu très longtemps pour apprendre des choses que d'autres savaient de naissance.
Bach méritait-il les émotions qu'il nous apporte ?
Les rêves érotiques n’ont jamais rien d’érotique.
Très rapidement ils couchèrent ensemble, que faire d'autre avec une femme ? (avec un homme ?)
Les femmes jalousent les épouses de leurs amants, les hommes méprisent les maris de leurs maîtresses.
De tout temps l'homme en colère a brisé son écuelle.
Un seul remède à l'ennui : les problèmes.
Etre moderne, c'est anticiper les ricanements de demain.
La femme est une voix de passage, l'homme une voie de garage...Sa jeunesse est une des rares choses qu'on puisse gâcher sans inconvénient.
La décadence date de l’invention de la roue.
La pédophilie est un vilain plaisir.
La femme a toujours connu des problèmes avec l'autorité, qu'elle la subisse ou qu'elle l'exerce.
Fauve à la maison, mouton au boulot. Chien au boulot, toutou à la maison.
La bonne langue 6 novembre, 2011
Posté par walterlewino dans : CULTURE , ajouter un commentaire
On dit volontiers pour parler d’une rupture rapide que cette passion n’a pas fait long feu. Or elle a justement fait long feu. L’expression,d’origine militaire, remonte aux anciens temps de la poudre noire, faire long feu signifiait qu’au lieu d’exploser ladite poudre partait en flammes. Ne pas faire long feu signifiait donc réussir.
Pour parler d’un malin on dit qu’il a tiré les marrons du feu. Grave erreur, relisez la Fontaine. Le baisé est celui qui retire les marrons, le chat, et le malin celui qui les croque, le singe.
Pour expliquer des suppressions importantes on parle de coupes sombres alors que l’expression est empruntée au langage forestier où les coupes sombres signifient que quelques arbres seulement sont abattus contrairement aux coupes claires qui en épargnent peu.
Et voici en guise de dessert trois expressions courantes qui relèvent d’avantage de l’incohérence que de l’ignorance :
S’avérer faux alors que s’avérer signifie se révéler exact
Un soi-disant coupable alors que précisément il est soi-disant innocent.
Partir à New York, alors qu’on prend l’avion à Paris et que l’on part pour New Yorkshire
Quéquette blues
Vous y croyez, vous, à la rédemption des détractés sexuels pendant leur séjour en prison ?
D’abord nous n’avons pas les moyens d’embaucher tous ces psychiatres nécessaires qui eux-mêmes n’ont pas les moyens de « guérir » quiconque de quoi que ce soit. Vous en connaissez, vous, des gens que la psychiatrie ou la psychanalyse a « guéris ». On demande à les
Rencontrer. Ca leur permet de prendre leur mal en patience, de s’accepter un peu mieux, mais d’être guéri, d’être guéri de quoi ? Est-ce qu’on peut guérir du nanisme, de la haine du père, du complexe d’infériorité, des angoisses natives et de la folie des grandeurs ? Quant au
priapisme et à la nymphomanie.
Alors, « guérir » les violeurs, les pédophiles, les tordus de la braguette et les déviants du zizi… vous pouvez toujours les plaquer sur tous les divans des enfants de Sigmund, surtout sans les faire payer : échec garanti.
Le suivi psychiatrique n’est pas la seule méthode envisagée par nos gouvernants. Sarkozy, en personne, du temps où il n’était que ministre, suggéra un mystérieux traitement médicamenteux. On a aussi évoqué la castration, puis on a misé sur le bracelet électronique, mais à moins de le placer sur la quéquette on voit mal comment il peut empêcher la récidive.
Dernière trouvaille : la rétention de sûreté. Une fois qu’il a terminé sa peine le condamné reste en taule, à moins qu’une commission décide que le mec est totalement guéri. Viol de la loi contre viol des femmes.
Tout le monde sait cela. D’accord ! Alors ? alors ? Si, une fois leur peine terminée, au seuil de la liberté, on demandait aux repentants, vrais ou faux, de s’expliquer, de raconter la lente montée de la déviance jusqu’à l’irrépressible besoin de son aboutissement, de jurer qu’ils se sentent maintenant capables de la contrôler.
Mais, attention, il ne s’agit ni de révélation au psycho, ni d’aveu aux flics, ni de promesses au juge d’application des peines. Non, une grande confession publique à la télé, que tout le monde, surtout les femmes, voit bien son visage, entende bien sa voix, puisse apprécier son degré de sincérité. Une sorte de deal publique difficile à briser. Cela devrait aider un peu à mieux le comprendre, mais surtout à bien le repérer en cas de menace.
Ne pas négliger non plus le côté dissuasif chez les apprentis violeurs.
Un seul remède à l'ennui : les problème
Tout vagin est mystère.
Tout plaisir suppose une victime.
Les névrosés parlent aux autres, les psychotiques s'adressent à eux-mêmes.
« L'Angélus » de Millet exprime davantage la foi que toutes les Piétas de la Renaissance
La roue fut plus difficile à inventer que l'ordinateur.
Quand un philosophe n'a pas de pensée originale, il en fait un livre. Quand il en a une, il en fait une école.
Que des gens aussi cons que les Américains aient pu faire un aussi grand peuple reste un mystère.
Plutôt écrire juste que bien écrire.
La basse-cour nous nourrit, la haute cour nous condamne.
Les riches ont des traditions, les pauvres des habitudes.
Le fruit défendu dont parle la Genèse était probablement une figue : fermée c’est un scrotum, ouverte un vagin.
Suis-je raciste ? le moins possible !
On se demande à quoi ça sert de vieillir.
L’or brille tellement qu’il aveugle
Trop et pas assez sont la pelle et la bêche du fossoyeur
Je suis trop mégalo pour être arriviste.
L’Anglais observe la femme pendant trois mois et la saute en trois minutes.
Il m'a fallu très longtemps pour apprendre des choses que d'autres savaient de naissance.
Bach méritait-il les émotions qu'il nous apporte ?
Les rêves érotiques n’ont jamais rien d’érotique.
Très rapidement ils couchèrent ensemble, que faire d'autre avec une femme ? (avec un homme ?)
Les femmes jalousent les épouses de leurs amants, les hommes méprisent les maris de leurs maîtresses.
De tout temps l'homme en colère a brisé son écuelle.
Un seul remède à l'ennui : les problèmes.
Etre moderne, c'est anticiper les ricanements de demain.
La femme est une voix de passage, l'homme une voie de garage...Sa jeunesse est une des rares choses qu'on puisse gâcher sans inconvénient.
La décadence date de l’invention de la roue.
La pédophilie est un vilain plaisir.
La femme a toujours connu des problèmes avec l'autorité, qu'elle la subisse ou qu'elle l'exerce.
Fauve à la maison, mouton au boulot. Chien au boulot, toutou à la maison.
La bonne langue 6 novembre, 2011
Posté par walterlewino dans : CULTURE , ajouter un commentaire
On dit volontiers pour parler d’une rupture rapide que cette passion n’a pas fait long feu. Or elle a justement fait long feu. L’expression,d’origine militaire, remonte aux anciens temps de la poudre noire, faire long feu signifiait qu’au lieu d’exploser ladite poudre partait en flammes. Ne pas faire long feu signifiait donc réussir.
Pour parler d’un malin on dit qu’il a tiré les marrons du feu. Grave erreur, relisez la Fontaine. Le baisé est celui qui retire les marrons, le chat, et le malin celui qui les croque, le singe.
Pour expliquer des suppressions importantes on parle de coupes sombres alors que l’expression est empruntée au langage forestier où les coupes sombres signifient que quelques arbres seulement sont abattus contrairement aux coupes claires qui en épargnent peu.
Et voici en guise de dessert trois expressions courantes qui relèvent d’avantage de l’incohérence que de l’ignorance :
S’avérer faux alors que s’avérer signifie se révéler exact
Un soi-disant coupable alors que précisément il est soi-disant innocent.
Partir à New York, alors qu’on prend l’avion à Paris et que l’on part pour New Yorkshire
Quéquette blues
Vous y croyez, vous, à la rédemption des détractés sexuels pendant leur séjour en prison ?
D’abord nous n’avons pas les moyens d’embaucher tous ces psychiatres nécessaires qui eux-mêmes n’ont pas les moyens de « guérir » quiconque de quoi que ce soit. Vous en connaissez, vous, des gens que la psychiatrie ou la psychanalyse a « guéris ». On demande à les
Rencontrer. Ca leur permet de prendre leur mal en patience, de s’accepter un peu mieux, mais d’être guéri, d’être guéri de quoi ? Est-ce qu’on peut guérir du nanisme, de la haine du père, du complexe d’infériorité, des angoisses natives et de la folie des grandeurs ? Quant au
priapisme et à la nymphomanie.
Alors, « guérir » les violeurs, les pédophiles, les tordus de la braguette et les déviants du zizi… vous pouvez toujours les plaquer sur tous les divans des enfants de Sigmund, surtout sans les faire payer : échec garanti.
Le suivi psychiatrique n’est pas la seule méthode envisagée par nos gouvernants. Sarkozy, en personne, du temps où il n’était que ministre, suggéra un mystérieux traitement médicamenteux. On a aussi évoqué la castration, puis on a misé sur le bracelet électronique, mais à moins de le placer sur la quéquette on voit mal comment il peut empêcher la récidive.
Dernière trouvaille : la rétention de sûreté. Une fois qu’il a terminé sa peine le condamné reste en taule, à moins qu’une commission décide que le mec est totalement guéri. Viol de la loi contre viol des femmes.
Tout le monde sait cela. D’accord ! Alors ? alors ? Si, une fois leur peine terminée, au seuil de la liberté, on demandait aux repentants, vrais ou faux, de s’expliquer, de raconter la lente montée de la déviance jusqu’à l’irrépressible besoin de son aboutissement, de jurer qu’ils se sentent maintenant capables de la contrôler.
Mais, attention, il ne s’agit ni de révélation au psycho, ni d’aveu aux flics, ni de promesses au juge d’application des peines. Non, une grande confession publique à la télé, que tout le monde, surtout les femmes, voit bien son visage, entende bien sa voix, puisse apprécier son degré de sincérité. Une sorte de deal publique difficile à briser. Cela devrait aider un peu à mieux le comprendre, mais surtout à bien le repérer en cas de menace.
Ne pas négliger non plus le côté dissuasif chez les apprentis violeurs.
Le choix
Incessamment sous peu on pourra remplacer pièce par piece toute notre tuyauterie, au choix, si l'on me Proposait un protocole, quel est le viscère a rajeunir, pour bouster tout le reste.
Chanson: J'ai la rate qui se dilate, j'ai le foi qui......
Chanson: J'ai la rate qui se dilate, j'ai le foi qui......
lundi, novembre 07, 2011
Il y a un ange, mais quel est-il?
Chaque fois que je crois m'effondrer, un cadeau, un séjour idyllique dans une campagne magnifique, dans ce hameau toutes les portes sont ouvertes, on va chez le voisin prendre du poivre alors qu'il s'était servi de sel!
Puis une amie qui me remet en selle en débrouillassent x manuscrits!
Revoir Andre Ruellan qui a quatre-vingt-dix ans-est le scénariste préfère de Jean-Pierre Mocky!
On m'offre la moitié du IPad sur lequel je sévis ce soir!
Le bistrot du coin est vendu, les pochards mythos laissent la rue libre.
Puis une amie qui me remet en selle en débrouillassent x manuscrits!
Revoir Andre Ruellan qui a quatre-vingt-dix ans-est le scénariste préfère de Jean-Pierre Mocky!
On m'offre la moitié du IPad sur lequel je sévis ce soir!
Le bistrot du coin est vendu, les pochards mythos laissent la rue libre.
dimanche, novembre 06, 2011
samedi, novembre 05, 2011
Trio, jamais!
Avec l'un je couchais, avec l'autre je dormais!-L'un courait le dix milles mètres, l'autre sautait le cent metres haies.- L'un
était émouvant, l'autre pesant! -l'un avait de l'esprit, l'autre de l'humour!- L'un était infantile,l'autre était père de famille!- l'un était responsable, l'autre lâche!- L'un narcissique, l'autre égocentrique!- L'un charmeur,l'autre séducteur!- L'un baiseur, l'autre fornicateur! L'un était alambiqué, l'autre disert!- L'un simplet, l'autre malin!- L'un taciturne, l'autre neurasthénique!-
Je ne me suis sortie de ce dédale qu'en les perdant tous les deux.
était émouvant, l'autre pesant! -l'un avait de l'esprit, l'autre de l'humour!- L'un était infantile,l'autre était père de famille!- l'un était responsable, l'autre lâche!- L'un narcissique, l'autre égocentrique!- L'un charmeur,l'autre séducteur!- L'un baiseur, l'autre fornicateur! L'un était alambiqué, l'autre disert!- L'un simplet, l'autre malin!- L'un taciturne, l'autre neurasthénique!-
Je ne me suis sortie de ce dédale qu'en les perdant tous les deux.
mercredi, novembre 02, 2011
1 novembre
Ce jour des morts j'ai fait le recensement d'amis vivants, même pas les doigts d'une main.
L'absurdité
A chaque ratage je me chante la chanson de Charles Trenet: Le soleil a rendez-vous avec la lune, et la lune ne le sait pas, et le soleil l'attend! Le soleil a rendez-vous avec la lune, mais la lune ne le voit pas! La lune est là, la lune est là, mais le soleil ne la voit pas! Pour la trouver, il faut la nuit et le soleil ne le sait pas!
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