'L'Or du duc', de Jacques Baratier - 1956 - 90'
Vendredi 20 Février 2009 - 20h30 - SALLE JEAN EPSTEIN - 35mm Cinémathèque-Paris
Je me permets, après la troisième vision du film dans le cinéma Accatone, de remettre à jour mon petit écrit à propos de ce film.
en jeudi, décembre 16, 2004
Rien, Voilà l'Ordre" de Jacques Baratier.
"Rien, Voilà l'Ordre" de Jacques Baratier.
Chaque phrase du film j'aurais voulu pouvoir l'écrire sur le champ dans le noir de la salle. C'est le plus bel éloge sur la folie que Jacques Baratier a tourné. Une phase pourrait résumer celui-ci:"Derrière chaque malade, cherchez le poête!" Le cinéaste a beaucoup fréquenté la clinique de La Borde, créée par un cheptel de spys communistes dans les années soixante. La liberté y était de mise, à peine une camisole chimique, ça caracolait dans le parc, les peintres avaient leurs ateliers. Le théâtre, que Jean-Batiste Thiérré leur faisait jouer,(notamment: C'est la guerre monsieur Gruber de Jacques Sternberg) permettait au double de chaque personnalité de se révéler. J'ai retrouvé cette jubilation dans ce film d'un jeune poète fou de quatre-vingt-six ans. Je n'ai jamais douté que Baratier fût notre chantre national, un grand tribun, il l'avait prouvé lors des États Généraux du Cinéma à Suresnes, mais je ne pouvais imaginer qu'il eut encore une telle vitalité d'expression artistique. Je lui en voudrais toujours de ne pas m'avoir fait faire de la figuration parmi les patients de la clinique Rhien. Mais il a été parfaitement servi par ses amis et interprètes. Sa lucidité dans la vie courante, m'a toujours fait rire. Sa légèreté est l'élégance suprême. Alors qu'hier j'étais désespérée d'envisager pour un proche avenir une maison de retraite, je veux bien me réfugier dans la folie pour être admise dans un tel établissement. Cela serait le plus grand luxe de ma vie.
jeudi, décembre 31, 2009
lundi, décembre 28, 2009
(67)Horreur ! Le photographe qui me prend innocemment à hauteur, c’est pour la frime. Il existe des milliers de clichés pris dans le même temps par des appareils disposés sous le plancher, si bien que par les interstices, ils enregistrent jusqu’à l’âme (expression de Renaud). Je pleure, j’insulte, on ne veut pas détruire ces clichés.
A l’hôpital, j’ai mes règles un peu en dehors du cycle. Que s’est-il passé ? Je le demande au médecin :
« Je vous ai opérée hier soir.
- Mais de quoi ?
- Du ventre. » Il est jeune et me dit cela en souriant.
« J’avais une tumeur ?
- Oui ! Quelque chose comme ça.
- Une vraie tumeur ?
- Pas tout à fait, plutôt un berceau. »
J’en demeure coite. On nous a enlevé l’enfant que nous attendions. Ce jeune est persuadé de m’avoir rendu service. Je n’ose, devant son sourire si détendu, lui dire que peut-être c’eût été le bonheur pour moi. Mon fichier est égaré, il me demande des détails sur mes précédentes opérations pour me soigner en conséquence. Je lui dis de s’adresser au docteur S., que justement voilà. Lequel lui parlera de toutes les oreilles qu’il m’a faites. Je suis heureuse de revoir ce chirurgien bien qu’il me mette la main aux fesses, et que cela l’amuse comme s’il était encore en internat.
Pour faire diversion, un splendide mannequin danse pour une séquence filmée. Elle apparaît presque nue, avec juste un mitoufle, ce qui assourdit le ton de sa culotte rouge. Son corps est d’une perfection intégrale, à la fois plein et fin. Elle ne fait que tourner sur elle même, sans mouvement imaginatif, mais son long cou lui donne la grâce, si bien qu’elle incarne toute la danse. Son visage au nez légèrement aquilin a de l’humour.
Je demande ma note à la clinique. Tous ces bavardages avec les médecins sont considérés comme autant de consultations. Ils en comptent quatre, plus l’intervention, ce qui fait 162.000 anciens francs. Je n’ai sur moi qu’un vieux chèque antidaté de 72.000 francs.
dimanche, décembre 27, 2009
mardi, décembre 22, 2009
Le rien
Comment définir le rien, je viens de raconter ce petit douanier Jannot Fargès dans la Montagne Noire qui était rejeté parce que simple d'esprit. Sa bonté illuminait sa figure, il rendait tous les services possibles, et donnait ce qu'il avait,(un diamant brut disait certains)la vie ne l'avait pas gâté: une femme myophate, leur fils en avait hérité, ils sont morts en leur temps, et Jannot se disait content de sa vie. Nous avons correspondu durant douze ans, mes cartes postales n'étaient jamais sous enveloppe afin que nul du village, le Mas Cabardès, n'ignora le respect et l'amitié que je lui portais.
Je viens de penser au film: Rien, voilà l'ordre
Drame (1h 36min)
Réalisé par Jacques Baratier
Avec Amira Casar , Laurent Terzieff , Claude Rich , Macha Méril , Jean-Claude Dreyfus
Dans la clinique psychiatrique du Rhien, un poète, surnommé "Aroulette", oublié là depuis trente ans à la suite d'une affaire judiciaire mal...
Le film est toujours projeté au cinéma Accatone
Je viens de penser au film: Rien, voilà l'ordre
Drame (1h 36min)
Réalisé par Jacques Baratier
Avec Amira Casar , Laurent Terzieff , Claude Rich , Macha Méril , Jean-Claude Dreyfus
Dans la clinique psychiatrique du Rhien, un poète, surnommé "Aroulette", oublié là depuis trente ans à la suite d'une affaire judiciaire mal...
Le film est toujours projeté au cinéma Accatone
lundi, décembre 21, 2009
Les grands enfants s'amusent
Dans ces temps de froidure la télé nous gâte: Des Maigret comme s'il en pleuvait, des Charlie Chaplin pleins les sabots. Il avait dit à son meilleur ami qui lui reprochait d'avoir gardé ses cheveux frisés pour interpréter Hitler dans Le Dictateur: Excuses-moi, mais j'étais dans le showbiss avant lui!
samedi, décembre 19, 2009
Michel Bouquet "Empreintes" France 5 Dominique Rabourdin
Quelle merveille cet acteur. Il dit avoir vécu une non vie pour laisser la place à des personnages.
Il cite Samuel Becket: La route est à tout le monde, c'est une honte, mais c'est ainsi!
A ses élèves du Conservatoire:Il est impossible d'apprendre à qui que se soit à jouer de la comédie
A propos de la vocation: il faut choisir celle qu'on a au fond du coeur;
Michel Bouquet avait entrevu fortuitement François Mitterrand et lui avait trouvé une telle paleur comme un masque de plâtre, Il a composé le personnage du Président en le travaillant comme pour un héros de Shakespeare.
Michel Bouquet cite ses cinq ou six films préférés:
1949-Patte blanche-Jean Grémillon
1968-La femme infidèle - Claude Chabrol
1970-Juste avant la nuit -" "
1990-Toto le héros - Jaco van Dormael
2001-Comment j'ai tué mon père - Anne Fontaine
2004 :Le Promeneur du Champ-de-Mars, de Robert Guédiguian -
(66)*Il y a un dîner chez un ministre; pour faire sérieux je m’habille avec vieux tailleur noir façon Cardin, et un bijou doré. Ma rigueur plaît.
Puis je suis dans un cinéma. A quelques rangs devant sont assis Rinaldo, Alma et leurs copains. Ils sont tous vêtus d’une chemise chamarrée de grosses fleurs bleues sur fond blanc. Un ramage identique se trouve sur le collant d’Alma qui dessine ses formes parfaites. Rinaldo se moque d’elle à la cantonade, si bien que, vexée, elle quitte la salle, et notre jeune premier me fait la cour.
Puis, directement sur scène devant un public nombreux, nous présentons à deux un numéro de voltige. Le thème du début est de me refuser au désir du mâle avec la malice d’une jeune fille. Je sens les expressions bonnes et amusantes. Ensuite, séduite donc fiancée, le jazz règne dans toute sa vivacité. Nous improvisons des pas tout comme les musiciens d’une jam-session. Enfin, tels des amants, nous virevoltons acrobatiquement et voluptueusement ensemble pour reprendre les pas de jazz en final. Les spectateurs tapent tous dans leurs mains sur les rythmes que je leur impose. Une petite fille, dans l’une des corbeilles de côté, à l’air si douée que je l’entraîne pour danser sur le plateau. Si elle n’est pas belle, elle a un charme fou et émouvant.
Une fois dans la rue, je veux lui apprendre des pas plus classiques, et surtout commencer à sauter les deux pieds joints pour l’esthétique. Mais ses petites jambes ne la portent que si elle est arquée dessus, les genoux largement écartés. Tendrement, je me retiens pour ne pas l’appeler « Chérie ! » ou « Mon amour ! » puisque ce n’est pas mon enfant ; je l’incite à se corriger.
Rencontre
Toujours cette chose étrange entre une rencontre, et de vieux rêves. Nous parlions des problèmes de fratries, pire chez les soeurs que les garçons: Ils peuvent se battre, régler leurs conflits par la castagne! dit un père.
J'ai raconté cette émission où l'on séparait deux siamoises collées par le même bassin, l'une est morte, l'autre a reprit le caractère de sa soeur qui était enjouée. J'avais allumé une bougie afin de supporter sans trop de dommage ce documentaire, et bu de l'eau de Lourdes que m'avait rapporté ma soeur Suzy.
Puis j'avais rêvé que je faisait pipi dans une baignoire jusqu'à la remplir, l'eau était bleue comme le voile de la vierge Marie, et au matin, je me me suis aperçue que j'avais fait dans mon lit.
Haidée Caillot à qui je racontais cet épisode; Tu étais tellement contente d'avoir un bassin pour toi toute seule, que tu t'es lâchée!
J'ai raconté cette émission où l'on séparait deux siamoises collées par le même bassin, l'une est morte, l'autre a reprit le caractère de sa soeur qui était enjouée. J'avais allumé une bougie afin de supporter sans trop de dommage ce documentaire, et bu de l'eau de Lourdes que m'avait rapporté ma soeur Suzy.
Puis j'avais rêvé que je faisait pipi dans une baignoire jusqu'à la remplir, l'eau était bleue comme le voile de la vierge Marie, et au matin, je me me suis aperçue que j'avais fait dans mon lit.
Haidée Caillot à qui je racontais cet épisode; Tu étais tellement contente d'avoir un bassin pour toi toute seule, que tu t'es lâchée!
mercredi, décembre 16, 2009
mardi, décembre 15, 2009
La coïncidence
Je tombe sur ce vieux rêve alors que hier soir nous avons vu au Théâtre de l'Atelier, le film consacré à Charles Dullin.
Monique Hermant et Charles Charras, largement interwieuvés étaient drôles, cela a donné de la légèreté à cet hommage posthume. Je voyais sur les rangs devant moi, toute la nouvelle classe qui riaient beaucoup, et me demandais lesquels, parmi ces visages, seraient les prochaines stars de l'écran ou des planches, tout en regrettant de ne pas en reconnaître d'autres, de vieilles planches (à peine deux), de mes années d'école,
Et je me souviens évidemment que c'est Monique Hermant qui m'avait amené chez un otho-ryno pour me faire des oreilles neuves, et Charras à qui je passais un poème: Tu as la présence de l'absence!
Et Alain Cuny à qui un élève passait Britanicus et mal à l'aise demanda s'il pouvait s'asseoir sur un fauteuil, Cuny donc, lui répondit: Je n'ose vous proposer de vous allonger!
Monique Hermant et Charles Charras, largement interwieuvés étaient drôles, cela a donné de la légèreté à cet hommage posthume. Je voyais sur les rangs devant moi, toute la nouvelle classe qui riaient beaucoup, et me demandais lesquels, parmi ces visages, seraient les prochaines stars de l'écran ou des planches, tout en regrettant de ne pas en reconnaître d'autres, de vieilles planches (à peine deux), de mes années d'école,
Et je me souviens évidemment que c'est Monique Hermant qui m'avait amené chez un otho-ryno pour me faire des oreilles neuves, et Charras à qui je passais un poème: Tu as la présence de l'absence!
Et Alain Cuny à qui un élève passait Britanicus et mal à l'aise demanda s'il pouvait s'asseoir sur un fauteuil, Cuny donc, lui répondit: Je n'ose vous proposer de vous allonger!
La grande pandémie du moyen âge
Un remarquable documentaire sur La peste noire, ce matin sur Arté, un médecin se soigne en crevant les bulbes pleins de pus, le temps d'écrire un livre sur cette calamité.
J'ai toujours remarqué que la méchanceté entretenait son homme, question d'électricité? Ou bien est-ce une question de bile, celle que l'on sort contre autrui, pas: se faire de la bile
Que ce soit pour un rhume, ou plus grave, mon docteur me dit toujours: Bon courage! Je lui suis gré de cet automatisme.
Outre que les reportages m'interessent, je suis assurée d'entendre quelques mots d'anglais ou d'allemand sur Arté, matin après matin, je finirais par comprendre une langue étrangère,
J'ai toujours remarqué que la méchanceté entretenait son homme, question d'électricité? Ou bien est-ce une question de bile, celle que l'on sort contre autrui, pas: se faire de la bile
Que ce soit pour un rhume, ou plus grave, mon docteur me dit toujours: Bon courage! Je lui suis gré de cet automatisme.
Outre que les reportages m'interessent, je suis assurée d'entendre quelques mots d'anglais ou d'allemand sur Arté, matin après matin, je finirais par comprendre une langue étrangère,
lundi, décembre 14, 2009
Ariane Mnouchkine- Arté
Il a été fondé en 1964, dirigé par Arianne Mnouchkine. ... l'aventure du Théâtre du Soleil sera diffusé sur ARTE le jeudi ...
Le rôle du théâtre c'est de re-enchanter l'histoire.
L'échauffement de l'imagination passe par le corps.
Le grand danger du théâtre occidental, c'est le réalisme.
Avec l'âge, j'ai moins de force de consolations.
Les comédiens mettent leur masque, pendant que le public ôte le sien.
Le rôle du théâtre c'est de re-enchanter l'histoire.
L'échauffement de l'imagination passe par le corps.
Le grand danger du théâtre occidental, c'est le réalisme.
Avec l'âge, j'ai moins de force de consolations.
Les comédiens mettent leur masque, pendant que le public ôte le sien.
samedi, décembre 12, 2009
Ethery Pagava La reine des neiges Espace-Paris-Plaine
Lorsque que nous faisions la barre, chez Nora Kiss, j'étais fascinée par une toute jeune fille qui faisait tout avec application, je trouvais le professeur de danse injuste avec elle, la technique était parfaite, et ne diminuait en rien une grâce de princesse. A quinze ans Ethery était déjà célèbre, il se racontait dans les studios de danse qu'un homme richissime se déplaçait, suivant le ballet du Marquis de Quevas, partout dans le monde, rien que pour voir cette danseuse prodige. Sur scène, rien ne transparaissait des difficultés techniques du classique, ne demeurait sur scène que la magie de l'interprétation et cette grâce infinie. Bref,j'étais tout aussi amoureuse qu'on peut l'être à quatorze ans.
Ethéry Pagava (née à Paris le 13 mars 1932) est une danseuse étoile et chorégraphe d'origine géorgienne.
Wikipédia:
Enfant prodige, formée par Lubov Egorova (étoile du Théâtre Mariinsky, interprète privilégiée de Marius Petipa), Ethéry Pagava débute sa carrière d’emblée comme soliste des Ballets des Champs-Élysées de Roland Petit, à l’âge de 12 ans, puis devient danseuse étoile à 15 ans, engagée par le célèbre Grand Ballet du Marquis de Cuevas. Elle y danse les grands rôles du répertoire et crée les chorégraphies de Serge Lifar, George Balanchine, Léonide Massine, Bronislava Nijinska, etc.
De son interprétation de la Somnambule de Balanchine, Irène Lidova, critique de danse, écrira : « J’ai vu plusieurs grandes ballerines interpréter ce rôle, mais aucune d’elles n’atteignit la magie que dégageait Pagava ».
Elle se produit ensuite en étoile invitée à la Scala de Milan, avec le Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart, en ex-URSS, en Géorgie, au Het Nationale Ballet d’Amsterdam et crée L'Atlantide de Pierre Benoit, opéra d’Henri Tomasi qui lui confie le rôle d’Antinéa.
Devenue chorégraphe, elle crée Parole, commande du Het National Ballet et la Nuit avec les danseurs de l’Opéra national de Paris au Théâtre des Champs-Élysées.
Elle décide alors de fonder sa propre compagnie, les Ballets Ethéry Pagava, et crée de nouvelles chorégraphies à la Maison de Radio France, à l’Espace Cardin, au Théâtre national de Chaillot, au Carré Silvia-Monfort, au Centre Beaubourg Georges Pompidou. Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris lui demande de créer Miró, ballet en hommage au peintre pour son 84e anniversaire.
Grâce à la qualité de son travail, elle représente la danse au sein de l’Éducation artistique, aux côtés du compositeur Xenakis, du peintre Mathieu et du cinéaste Reichenbach.
Toujours prête à innover, elle s’engage dans des voies expérimentales avec Théâtre, Musique, Danse dans la Ville (de la Mairie de Paris) parrainée par Jean-Louis Barrault, pour sensibiliser le plus large public à l’expression artistique, hors des lieux conventionnels, et présente sa Compagnie sur des scènes érigées dans les gares, sur les ponts (Les Fêtes du Pont-Neuf), dans les jardins de la capitale, attirant un public qui découvre, pour la première fois, la danse en direct.
Dans le même esprit, elle est l’une des premières à mener une action de sensibilisation à la danse : 300 000 enfants de tous les milieux sociaux ont assisté ainsi à des spectacles de haut niveau dont le contenu permet un prolongement pédagogique en classe. Le rayonnement d’Etery Pagavahé et de ses ballets dépasse les frontières nationales, elle est invitée régulièrement à participer à des festivals internationaux et à des spectacles de prestige.
La reine des neiges Espace Paris-Plaine
Pièce de Ethery Pagava , Jean-Sébastien Bach , Gustav Mahler
Montée par Ethery Pagava
Avec Emmanuelle Huybrechts , Anna Pinto , Jay Yé , Michail Avakov
http://www.facebook.com/home.php?#/group.php?gid=256181466284&ref=nf
Ethéry Pagava (née à Paris le 13 mars 1932) est une danseuse étoile et chorégraphe d'origine géorgienne.
Wikipédia:
Enfant prodige, formée par Lubov Egorova (étoile du Théâtre Mariinsky, interprète privilégiée de Marius Petipa), Ethéry Pagava débute sa carrière d’emblée comme soliste des Ballets des Champs-Élysées de Roland Petit, à l’âge de 12 ans, puis devient danseuse étoile à 15 ans, engagée par le célèbre Grand Ballet du Marquis de Cuevas. Elle y danse les grands rôles du répertoire et crée les chorégraphies de Serge Lifar, George Balanchine, Léonide Massine, Bronislava Nijinska, etc.
De son interprétation de la Somnambule de Balanchine, Irène Lidova, critique de danse, écrira : « J’ai vu plusieurs grandes ballerines interpréter ce rôle, mais aucune d’elles n’atteignit la magie que dégageait Pagava ».
Elle se produit ensuite en étoile invitée à la Scala de Milan, avec le Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart, en ex-URSS, en Géorgie, au Het Nationale Ballet d’Amsterdam et crée L'Atlantide de Pierre Benoit, opéra d’Henri Tomasi qui lui confie le rôle d’Antinéa.
Devenue chorégraphe, elle crée Parole, commande du Het National Ballet et la Nuit avec les danseurs de l’Opéra national de Paris au Théâtre des Champs-Élysées.
Elle décide alors de fonder sa propre compagnie, les Ballets Ethéry Pagava, et crée de nouvelles chorégraphies à la Maison de Radio France, à l’Espace Cardin, au Théâtre national de Chaillot, au Carré Silvia-Monfort, au Centre Beaubourg Georges Pompidou. Le Musée d'art moderne de la Ville de Paris lui demande de créer Miró, ballet en hommage au peintre pour son 84e anniversaire.
Grâce à la qualité de son travail, elle représente la danse au sein de l’Éducation artistique, aux côtés du compositeur Xenakis, du peintre Mathieu et du cinéaste Reichenbach.
Toujours prête à innover, elle s’engage dans des voies expérimentales avec Théâtre, Musique, Danse dans la Ville (de la Mairie de Paris) parrainée par Jean-Louis Barrault, pour sensibiliser le plus large public à l’expression artistique, hors des lieux conventionnels, et présente sa Compagnie sur des scènes érigées dans les gares, sur les ponts (Les Fêtes du Pont-Neuf), dans les jardins de la capitale, attirant un public qui découvre, pour la première fois, la danse en direct.
Dans le même esprit, elle est l’une des premières à mener une action de sensibilisation à la danse : 300 000 enfants de tous les milieux sociaux ont assisté ainsi à des spectacles de haut niveau dont le contenu permet un prolongement pédagogique en classe. Le rayonnement d’Etery Pagavahé et de ses ballets dépasse les frontières nationales, elle est invitée régulièrement à participer à des festivals internationaux et à des spectacles de prestige.
La reine des neiges Espace Paris-Plaine
Pièce de Ethery Pagava , Jean-Sébastien Bach , Gustav Mahler
Montée par Ethery Pagava
Avec Emmanuelle Huybrechts , Anna Pinto , Jay Yé , Michail Avakov
http://www.facebook.com/home.php?#/group.php?gid=256181466284&ref=nf
(64)*Beaucoup de gens se sont invités chez Claire, sans rien lui apporter à manger. Alors elle fait une sorte de tambouille avec des restes et nous montre à quel point elle se fout que ce ne soit pas appétissant. Gonzagues lui fait les gros yeux.
Mon vélo rouge a disparu, pourtant hier soir on l’avait placé dans le hangar. C’est avec amour que je décris chaque détail de mon vélo à la police pour qu’elle puisse le retrouver.
J’en vois bien un à une devanture, il ne reste que la roue avant et le guidon. On m’a volée, je volerai. Je l’enfourche et descends la ville très acrobatiquement avec ce vélo.
Une amie a monté une sorte de Club Med en ville. J’en visite les chambres, trop de promiscuité. Un couple est dans la même pièce qu’une personne seule. Et d’autres pièces très étroites contiennent néanmoins quatre lits. Quant aux sanitaires, ils sont inexistants, seules des espèces de lavabos débitent un filet d’eau. Nous sommes plusieurs dans un grand lit. Jacques allongé près de moi, puis sur moi, puis dans moi. Malgré l’envie d’être fouillée, je redoute qu’il fasse d’autres mouvements. Gilles n’est pas loin de nous, il ne saurait ignorer l’origine des secousses. Il n’y a pas grand dommage, l’appendice de mon partenaire n’est pas très ferme en moi.
Mon vélo rouge a disparu, pourtant hier soir on l’avait placé dans le hangar. C’est avec amour que je décris chaque détail de mon vélo à la police pour qu’elle puisse le retrouver.
J’en vois bien un à une devanture, il ne reste que la roue avant et le guidon. On m’a volée, je volerai. Je l’enfourche et descends la ville très acrobatiquement avec ce vélo.
Une amie a monté une sorte de Club Med en ville. J’en visite les chambres, trop de promiscuité. Un couple est dans la même pièce qu’une personne seule. Et d’autres pièces très étroites contiennent néanmoins quatre lits. Quant aux sanitaires, ils sont inexistants, seules des espèces de lavabos débitent un filet d’eau. Nous sommes plusieurs dans un grand lit. Jacques allongé près de moi, puis sur moi, puis dans moi. Malgré l’envie d’être fouillée, je redoute qu’il fasse d’autres mouvements. Gilles n’est pas loin de nous, il ne saurait ignorer l’origine des secousses. Il n’y a pas grand dommage, l’appendice de mon partenaire n’est pas très ferme en moi.
vendredi, décembre 11, 2009
JOAN JORDA
EXPOSITION JOAN JORDA
Librairie les Argonautes Décembre 2009
Joan Jordà peintures et dessins, 1989-2008
Né à Sant Feliu de Guixols en 1929, Joan
Jordà émigre en janvier 1939 avec des milliers de républicains
espagnols. Exil, dénuement total, camps d’internement, éclatement de
la cellule familiale… en 1945 il se fixe définitivement à Toulouse
avec sa famille. C’est à partir de 1947, qu’il s’engage dans la peinture.
Autodidacte, il complète sa formation auprès de peintres comme
Espinasse et du graveur Louvrier, à l’Ecole des Beaux-Arts, à
Toulouse.
Sa première exposition personnelle en 1976, marque le début d’un
long engagement dans une dénonciation de la violence et des
aberrations des pouvoirs totalitaires. Bombardements, Ménines,
Masques et visages, Personnages cloués, Corridas, Egorgeurs…sont
autant de séries qui jalonnent la vie de l’artiste où violence,
déchirements et souffrance sont omniprésents. En 2000, il entreprend
une nouvelle série, « Les Nageurs », qui montre une plus grande
sérénité, un apaisement.
« ….J’ai entassé des toiles pour essayer de parler de tout ce vécu.
Quelle forme de récit peut le traduire…..
En somme, je cherche à faire une peinture tragique mais qui ne soit
pas triste. Je voudrais que celui qui la regarde, s’y retrouve, même si
le mécanisme de ma pensée débouche toujours sur un sentiment
d’absurdité… » (Notes personnelles de Joan Jordà).
Cela me rappelle Les dimanches de Gurs, on allait y visiter un ami de mon père, des baraquements entourés de fils barbelés, l'homme m'avait offert un bouquet de pâquerettes, j'étais choquée de cette audace, je les ai jetées, puis je me suis demandé comment il avait fait pour passer sous le grillage, et puis l'on m'a dit que c'était un camp de prisonnier, pas un pré à vaches, j'ai eu honte depuis, je n'avais que quatre ans.
Librairie les Argonautes Décembre 2009
Joan Jordà peintures et dessins, 1989-2008
Né à Sant Feliu de Guixols en 1929, Joan
Jordà émigre en janvier 1939 avec des milliers de républicains
espagnols. Exil, dénuement total, camps d’internement, éclatement de
la cellule familiale… en 1945 il se fixe définitivement à Toulouse
avec sa famille. C’est à partir de 1947, qu’il s’engage dans la peinture.
Autodidacte, il complète sa formation auprès de peintres comme
Espinasse et du graveur Louvrier, à l’Ecole des Beaux-Arts, à
Toulouse.
Sa première exposition personnelle en 1976, marque le début d’un
long engagement dans une dénonciation de la violence et des
aberrations des pouvoirs totalitaires. Bombardements, Ménines,
Masques et visages, Personnages cloués, Corridas, Egorgeurs…sont
autant de séries qui jalonnent la vie de l’artiste où violence,
déchirements et souffrance sont omniprésents. En 2000, il entreprend
une nouvelle série, « Les Nageurs », qui montre une plus grande
sérénité, un apaisement.
« ….J’ai entassé des toiles pour essayer de parler de tout ce vécu.
Quelle forme de récit peut le traduire…..
En somme, je cherche à faire une peinture tragique mais qui ne soit
pas triste. Je voudrais que celui qui la regarde, s’y retrouve, même si
le mécanisme de ma pensée débouche toujours sur un sentiment
d’absurdité… » (Notes personnelles de Joan Jordà).
Cela me rappelle Les dimanches de Gurs, on allait y visiter un ami de mon père, des baraquements entourés de fils barbelés, l'homme m'avait offert un bouquet de pâquerettes, j'étais choquée de cette audace, je les ai jetées, puis je me suis demandé comment il avait fait pour passer sous le grillage, et puis l'on m'a dit que c'était un camp de prisonnier, pas un pré à vaches, j'ai eu honte depuis, je n'avais que quatre ans.
jeudi, décembre 10, 2009
A propos de signature
http://walterlewino.unblog.fr/Vive le roi
La dédicace est un exercice de style difficile en soi. Lorsque cela m'arrive, je mets n'importe quoi, sans réfléchir, le lecteur ne sera pas plus frustré que si l'on prend un air grave pour réfléchir et accoucher d'un petit Amicalement votre, ou quelque chose d'approximatif. Mais si le livre est une tranche douloureuse de votre vie, et qu'il faut le vendre, alors c'est l'humiliation, la honte qui vous envahit d'avoir à quémander ne fusse qu'un semblant d'attention en lisant la quatrième de couverture.
Sternberg, n'y allait pas d'un seul crayon, il avait des feutres rouge-bleu-noir quand il s'agissait de séduire une nana, cela rajoutait du piment à ses déclarations flamboyantes, elle collait ce billet au mur afin que nul n'en ignore...Du coup je jetais les miens à la poubelle, qu'une certaine suissesse alla récupérer, cela peut avoir de la valeur, la dédicace d'un grand écrivain! Ah! La Suisse!
La dédicace est un exercice de style difficile en soi. Lorsque cela m'arrive, je mets n'importe quoi, sans réfléchir, le lecteur ne sera pas plus frustré que si l'on prend un air grave pour réfléchir et accoucher d'un petit Amicalement votre, ou quelque chose d'approximatif. Mais si le livre est une tranche douloureuse de votre vie, et qu'il faut le vendre, alors c'est l'humiliation, la honte qui vous envahit d'avoir à quémander ne fusse qu'un semblant d'attention en lisant la quatrième de couverture.
Sternberg, n'y allait pas d'un seul crayon, il avait des feutres rouge-bleu-noir quand il s'agissait de séduire une nana, cela rajoutait du piment à ses déclarations flamboyantes, elle collait ce billet au mur afin que nul n'en ignore...Du coup je jetais les miens à la poubelle, qu'une certaine suissesse alla récupérer, cela peut avoir de la valeur, la dédicace d'un grand écrivain! Ah! La Suisse!
mardi, décembre 08, 2009
L'amour solide est celui qui nait après la jouissance (Casanova)
Le Casanova de Fellini est un film italien de Federico Fellini sorti en 1976. Il est inspiré de Giacomo Casanova, d'après ses Mémoires. ...
Le propre du Café Philo des Phares c'est de lancer des citations, j'en profite car je n'ai jamais lu ces auteurs présumés. La définition d'une psychose c'est : De ne pas pouvoir jouer un rôle- Ne pas pouvoir jouer un autre rôle que le sien ( être toujours sincère).
Kant: Il m'est permis d'espérer.
Lévinas: L'essence du bonheur humain n'est pas la liberté, mais d'obéir à quelque chose qui nous dépasse.
Freud: Ce qui ne peut être atteint en volant, doit l'être en boitant.
Le Talmud: Dieu a fait le monde uniquement pour toi.
et tutti quanti:
Le mensonge est un moyen de défense- La mauvaise foi c'est nier sa responsabilité, ambivalence, stratégie.
Le désir est plus fort que la connaissance.
La mauvaise foi est un grain de sel dans sa propre machine.
L'amour, création du monde à deux= fidélité.
La mauvaise foi est pire que le mensonge.
Le jouisseur permanent est une personne de mauvaise foi.
Seuls les morts sont de mauvaise foi.
Moins la personne est croyante, plus elle fait du zèle= fanatisme.
On a du mal à tenir sa vérité.
Toute foi est une mauvaise foi.
L'homme sans foi est un homme mort.
Il ne faut jamais affronter l'autre frontalement.
Si vous ne l'aviez pas compris la question était Quelle différence entre le mensonge et la mauvaise foi?
Le propre du Café Philo des Phares c'est de lancer des citations, j'en profite car je n'ai jamais lu ces auteurs présumés. La définition d'une psychose c'est : De ne pas pouvoir jouer un rôle- Ne pas pouvoir jouer un autre rôle que le sien ( être toujours sincère).
Kant: Il m'est permis d'espérer.
Lévinas: L'essence du bonheur humain n'est pas la liberté, mais d'obéir à quelque chose qui nous dépasse.
Freud: Ce qui ne peut être atteint en volant, doit l'être en boitant.
Le Talmud: Dieu a fait le monde uniquement pour toi.
et tutti quanti:
Le mensonge est un moyen de défense- La mauvaise foi c'est nier sa responsabilité, ambivalence, stratégie.
Le désir est plus fort que la connaissance.
La mauvaise foi est un grain de sel dans sa propre machine.
L'amour, création du monde à deux= fidélité.
La mauvaise foi est pire que le mensonge.
Le jouisseur permanent est une personne de mauvaise foi.
Seuls les morts sont de mauvaise foi.
Moins la personne est croyante, plus elle fait du zèle= fanatisme.
On a du mal à tenir sa vérité.
Toute foi est une mauvaise foi.
L'homme sans foi est un homme mort.
Il ne faut jamais affronter l'autre frontalement.
Si vous ne l'aviez pas compris la question était Quelle différence entre le mensonge et la mauvaise foi?
L’ADIRP DE PARIS L'association des Déportés Internés Résistants Patriotes de Paris - Rencontre & Dédicaces
dimanche, décembre 06, 2009
(63)Votre sexe me lime profondément le ventre pendant toute la nuit. Je murmure « Tu me fais du bien ! » comme dans le film Hiroshima mon amour. Je ne parviens pas à l’orgasme.
Je suis au bras d’un officier dans un mess de sous-marin, je crois. Je suis ici si peu à ma place, comment réagir ? Un gradé allemand passe et nous salue. Il se penche cérémonieusement sur ma main comme pour la baiser, mais il me mord sauvagement le bras. J’éclate de rire pour désamorcer son mouvement de haine, comme s’il ne s’agissait que d’un gag.
Je suis au bras d’un officier dans un mess de sous-marin, je crois. Je suis ici si peu à ma place, comment réagir ? Un gradé allemand passe et nous salue. Il se penche cérémonieusement sur ma main comme pour la baiser, mais il me mord sauvagement le bras. J’éclate de rire pour désamorcer son mouvement de haine, comme s’il ne s’agissait que d’un gag.
samedi, décembre 05, 2009
Jacques Baratier Wikipédia
Jacques Baratier est un réalisateur français né le 8 mars 1918 à Montpellier et mort le 27 novembre 2009[1]. On lui doit d'avoir révélé Omar Sharif au cinéma[2]. Prix international du Festival de Cannes en 1958.
Filmographie [modifier]
Court-métrages [modifier]
1948 : Les Filles du soleil
1949 : Désordre
1951 : La Cité du midi
1952 : La Vie du vide
1953 : Le Métier de danseur
1954 : Histoire du Palais idéal ( Il s'agit du "Palais idéal" du facteur Cheval ).
1955 : Paris, la nuit co-réalisé avec Jean Valère
1964 : Èves futures
1966 : Voilà l'ordre avec Antoine, Arthur Adamov, Louis Arbessier
1969 : Les Indiens
1975 : Opération séduction
Long-métrages [modifier]
1958 : Goha avec Daniel Emilfork, Omar Sharif, Lauro Gazzolo
1962 : La Poupée avec Sacha Pitoeff, Daniel Emilfork, Jacques Dufilho
1963 : Dragées au poivre avec Guy Bedos, Jean-Paul Belmondo et Claude Brasseur
1965 : L'Or du duc (co-réalisé avec Bernard Toublanc-Michel) avec Pierre Brasseur, Claude Rich et Annie Cordy
1967 : Le Désordre à vingt ans
1969 : Cinéastes de notre temps (TV)
1973 : La Décharge, La Ville-bidon, avec Bernadette Lafont, Daniel Duval et Roland Dubillard
1974 : Vous intéressez-vous à la chose ? avec Nathalie Delon, Didier Haudepin et Roland Blanche
1984 : L'Araignée de satin avec Ingrid Caven, Catherine Jourdan et Daniel Mesguich
2003 : Rien, voilà l'ordre avec Amira Casar, James Thiérrée et Laurent Terzieff
Jean-Baptiste Thiérrée
Jean-Baptiste Thiérrée Expositions / Arts plastiques
05/12/2009 > 29/01/2010
Espace Jean Legendre / Scène conventionnée de Compiègne
Picardie / Oise - (60)
Compiègne
Clins d'œil et galerie de personnages fantasques. Il y a quelque chose de la poétique du Cirque Invisible dans cette création plastique étonnante de Jean-Baptiste Thiérrée. Comme pour ses spectacles avec Victoria Chaplin, fantaisie et onirisme...
05/12/2009 > 29/01/2010
Espace Jean Legendre / Scène conventionnée de Compiègne
Picardie / Oise - (60)
Compiègne
Clins d'œil et galerie de personnages fantasques. Il y a quelque chose de la poétique du Cirque Invisible dans cette création plastique étonnante de Jean-Baptiste Thiérrée. Comme pour ses spectacles avec Victoria Chaplin, fantaisie et onirisme...
vendredi, décembre 04, 2009
*
(62)Corinne n’a pas trouvé le chèque en blanc que j’ai laissé pour ma mère. Ce sont peut-être ses locataires qui l’ont pris ; je l’avais laissé en évidence sur le bureau de Renaud avec un mot. Le mot a été remis mais pas le chèque, et les locataires sont repartis. C’était tentant, ce chèque en blanc, juste ma signature, tout a pu être retiré, que faire ?
Et puis des histoires de vaisselle, d’eau de bain pas chaude qui ne lave pas toutes les assiettes. Et une folie, une télévision couleur alors qu’il y a tant de personnes à nourrir. Des jeux stupides d’Indiens meurtriers avec des jeunes gens, et je vais, accompagnée, me reposer à la montagne.
Dans une clairière, il y a un congrès de vieux, assis en rond, à qui l’on offre la soupe.
Mon partenaire ne voit pas le calme et l’agrément alpestre dans ces conditions. Je lui dis de s’allonger sur l’herbe et de regarder vers le haut, là réside le charme. Effectivement, c’est très beau de voir les cimes se fondre dans une douce buée de chaleur. Plus en contrebas, tous les plans d’herbe, de culture sont colorés selon le terrain.
De l’un des bosquets une femme brune s’échappe en criant. Elle atteint la retraite de l’autre bosquet. Etait-elle poursuivie par un animal dangereux ? Non, trois hommes dégringolent en cascade d’un sentier de chèvres. J’aurais laissé chevilles et bras à cet exercice si gai.
Tout ce monde arrive à nos pieds, comme des amis. Pendant qu’ils bavardent, je me pends au cou de celui du milieu. Les yeux clos, je me laisse aller contre lui de toute ma fatigue. Au fur et à mesure de mon abandon, sa pression pour me retenir se fait plus douce et plus forte, si bien qu’il décide de me porter pour rentrer. Mes yeux toujours fermés par une fatigue incommensurable, nous rentrons ainsi, bouche à bouche, dans un baiser sans fin qui me brûle le ventre sans me sortir de ma léthargie. Je ne veux pas voir son visage afin de ne pas rompre le charme par une désillusion. Sa bouche est si bonne, et je n’ai pas l’impression qu’il se fatigue du poids de mon corps.
Anna Edition spéciale Fnac Inclus CD bonus
-* De Pierre Koralnik
* Avec Serge Gainsbourg Voir tout son univers, Anna Karina, Jean-Claude Brialy
* DVD Zone 2. Pal . Paru le 9 novembre 2009
* En Stock - Expédié sous 24h
Pour être livré le samedi 5 décembre, commandez avant 13h et choisissez la livraison express.
La bande originale – longtemps introuvable – de la mythique comédie musicale pop de Serge Gainsbourg Anna, assortie de quatre titres inédits, le DVD du film réalisé par Pierre Koralnik avec Jean-Claude Brialy et Anna Karina, ainsi que vingt tirages photo exclusifs !
Communiqué, 23 février 2009 : Jean Segura, journaliste, fait revivre les coulisses du tournage d' ANNA , comédie musicale culte, réalisée pour la télévision française en 1967 par Pierre Koralnik avec Anna Karina, Jean-Claude Brialy, Serge Gainsbourg et Marianne Faithfull. Alors jeune réalisateur qui s'était distingué sur les émissions télé rafraîchissantes Ni-Figue, Ni-Raisin ou Dim Dam Dom, Pierre Koralnik a su créer une ambiance débridée préfigurant l'esprit « pop » des années 68 ; écho à d'autres films néo-baroques de l'époque, Blow-Up d'Antonioni, Qui êtes-vous Polly Maggoo ? de William Klein ou The Knack de Richard Lester.
Plus de quarante ans après sa première diffusion, ce film réveille un plaisir enfoui, pour les uns comme un joli souvenir qu'on voudrait revivre en boucle, et pour les autres, plus jeunes, comme une évocation acidulée du meilleur des années 1960.
Anna Karina était l'une des plus douée de nos jeunes comédiennes, chantante et dansante avec beaucoup de fantaisie.
Lors du tournage de Une femme est une femme, elle avait collé sur la glace de sa loge un petit mot:Un an déjà, pour toujours donc! (Jean-Luc Godard)
mercredi, décembre 02, 2009
"L'enfer"Georges-Henri Clousot
L’ENFER - Henri-Georges Clouzot - Serge Bromberg, Ruxandra Medrea - Romy Schneider, Serge Reggiani, Bérénice Béjo, J. Gamblin
Romy Schneider a la grâce absolue, chacun de ses sourires, coup de hanche, ou clin d'oeil ont un charme d'enfer, l'on ne voit que des essais de séduction face au réaliteur, elle est bien la seule à avoir sorti son épingle du jeu face aux despotisme du cinéaste.
J'avais été convoquée au Gorges V, pour un rôle avais-je espéré, mais le maître ne m'a questionnée que sur l'éditeur Éric Losfeld. Clousot, par oui dire, avait su que je fréquentais Le Terrain vague,où était édité Toi ma nuit de Sternberg mais je ne savais rien de la cuisine entre la présumée auteur du livre érotique du moment Emmanuelle, son diplomate de mari, et Losfeld. Au bout d'une heure, j'étais complètement épuisée et déprimée, je me suis juré de ne plus revoir l'homme qui n'en avais rien à faire de moi.
Romy Schneider a la grâce absolue, chacun de ses sourires, coup de hanche, ou clin d'oeil ont un charme d'enfer, l'on ne voit que des essais de séduction face au réaliteur, elle est bien la seule à avoir sorti son épingle du jeu face aux despotisme du cinéaste.
J'avais été convoquée au Gorges V, pour un rôle avais-je espéré, mais le maître ne m'a questionnée que sur l'éditeur Éric Losfeld. Clousot, par oui dire, avait su que je fréquentais Le Terrain vague,où était édité Toi ma nuit de Sternberg mais je ne savais rien de la cuisine entre la présumée auteur du livre érotique du moment Emmanuelle, son diplomate de mari, et Losfeld. Au bout d'une heure, j'étais complètement épuisée et déprimée, je me suis juré de ne plus revoir l'homme qui n'en avais rien à faire de moi.
Le dire de Chacun (Charles Dullin)
Charles Dullin, né le 8 mai 1885 à Yenne en Savoie et mort le 11 décembre 1949 à l'Hôpital Saint-Antoine de Paris était un metteur en scène, acteur de théâtre et de cinéma français.Le dire de Chacun réalisé par Georges Mourier, produit par les films de la lanterne et RTV, en association avec l'Ecole Charles Dullin, le Théâtre de l'Atelier et la municipalité de Yenne.
ECOLE CHARLES DULLIN Formation de l'acteur
L'école a été fondée en 1921, par le grand homme de théâtre que fût
Charles Dullin. La force de sa pensée permet, encore aujourd'hui, à un
collège d'artistes-enseignants de nourrir une pédagogie qui interroge
sans cesse la mystérieuse et alchimique pratique de l'acteur.
Dispensant un enseignement pluridisciplinaire, l'école se veut être pour
les élèves, certes le lieu d'apprentissage de techniques, mais aussi et
peut être surtout celui de l'expérimentation, animée par le goût de la
recherche et habitée par l'esprit du partage, où chacun se met au
service du projet collectif.
Confrontant des esthétiques théâtrales diverses, l'école charles dullin
a fait le choix de l'ouverture et de la pluralité. Sans discours
monolithique, sans parole didactique, fidèle ainsi à l'esprit de son
fondateur, elle n'a pour objectif premier que la formation d'artistes
libres, au service de leur art, soucieux de la rencontre avec le public.
Bernard Pigot
J'y ai traîné mes guêtres, c'était l'époque de la mini-jupe, les douées de la classes étaient en jean. Les acteurs du TNP se faisaient un devoir à tour de rôle de nous faire réciter l'alexandrin, je passais du Courteline...Monique Hermant qui avait compris que je n'entendais pas grand chose m'a fait opérer par le professeur André.. Nous dévalions les escaliers du théâtre de Chaillot, espérant un jour monter sur scène. Gérard Philippe qui cherchait une doublure pour une actrice, m'a fait traverser en diagonale tout le plateau, puis il m'a prise par le bras que j'avais trop laxe (défaut des danseuses): Qu'est-ce que vous voulez que je fasse avec ce bras là! Même par la coulisse, je n'avais aucune chance de rentrer dans la maison. De dépit, je n'ai pas cherché à voir les spectacles, on est bête à cet âge!
ECOLE CHARLES DULLIN Formation de l'acteur
L'école a été fondée en 1921, par le grand homme de théâtre que fût
Charles Dullin. La force de sa pensée permet, encore aujourd'hui, à un
collège d'artistes-enseignants de nourrir une pédagogie qui interroge
sans cesse la mystérieuse et alchimique pratique de l'acteur.
Dispensant un enseignement pluridisciplinaire, l'école se veut être pour
les élèves, certes le lieu d'apprentissage de techniques, mais aussi et
peut être surtout celui de l'expérimentation, animée par le goût de la
recherche et habitée par l'esprit du partage, où chacun se met au
service du projet collectif.
Confrontant des esthétiques théâtrales diverses, l'école charles dullin
a fait le choix de l'ouverture et de la pluralité. Sans discours
monolithique, sans parole didactique, fidèle ainsi à l'esprit de son
fondateur, elle n'a pour objectif premier que la formation d'artistes
libres, au service de leur art, soucieux de la rencontre avec le public.
Bernard Pigot
J'y ai traîné mes guêtres, c'était l'époque de la mini-jupe, les douées de la classes étaient en jean. Les acteurs du TNP se faisaient un devoir à tour de rôle de nous faire réciter l'alexandrin, je passais du Courteline...Monique Hermant qui avait compris que je n'entendais pas grand chose m'a fait opérer par le professeur André.. Nous dévalions les escaliers du théâtre de Chaillot, espérant un jour monter sur scène. Gérard Philippe qui cherchait une doublure pour une actrice, m'a fait traverser en diagonale tout le plateau, puis il m'a prise par le bras que j'avais trop laxe (défaut des danseuses): Qu'est-ce que vous voulez que je fasse avec ce bras là! Même par la coulisse, je n'avais aucune chance de rentrer dans la maison. De dépit, je n'ai pas cherché à voir les spectacles, on est bête à cet âge!
Inscription à :
Articles (Atom)