mercredi, novembre 30, 2005

Cinéma du Québec au cinéma des cinéastes

Pour la soirée de clôture, un encouragement évident: un cocktail à base de Cointreau.Les films de l'après midi, je les avais trouvés gentillets comme leurs histoires.
Puis, un court métrage clash, frappant: Mardi matin quelque part de Hélène Bélanger-Martin avec Geneviève Alarie. Une femme enceinte sur le point d'accoucher monte dans un autobus. Une autre vient avec un aussi gros ventre, mais celui-ci est bardé d'explosif. Cette kamikase a juste le temps de jeter un regard effaré sur sa voisine, que tout saute...
En guise de préhambule le réalisateur cite: On ne finit jamais un film, on l'abandonne! (Orson Wells) La vie avec mon père de Sébastien Rose avec Raymond Bouchard, Paul Ahmanani, David La Haye, Hélène Florent. En toile de fond, une maison délabrée qui prend l'eau de toute part. Un homme qui a trop aimé les femmes est puni par où il a pêché. Mais il reste magnifique et donne une leçon de vie à ses deux garçons qui sont impuissants à créer et à bien vivre. Le père n'a écrit qu'un seul roman: Les plus belles tranches de ma vie sont restées au fond d'un lit ! Une égérie tendre et pleine de charme réconcilient ces trois hommes, et le père disparaît ayant redonné leur dignité à ses fils parce que ceux-ci l'ont secouru.
Je déplore toujours lors des présentations le manque de projecteur sur les intervenants, ils sont glabres avec des ombres qui leur bouffent le visage, sans compter que les animateurs ne présentent souvent que les réalisateurs, pas les comédiens. Au titre de marraine du festival, Carole Laure ne se laisse pas oublier...
Est-ce un phénomène d'époque, les réalisateurs montrent souvent les femmes hystériques, folle de leur corps. Je préfèrent, dans les scènes de baisers regarder l'expression des hommes, c'est plus tendre dans l'amollissement de la chair. Mais cela vient aussi du maquillage, les femmes ont du rimmel au lit ce qui durcit le regard.

lundi, novembre 28, 2005

BIFI La boucle

Valérie de la bibliothèque du cinéma est venue ce matin embarquer tous mes documents concernant le cinéma. Je lui dis que j'aime bien les histoires qui tournent rond...En la raccompagnant, je prends mon courrier et s'y trouve une invitation pour voir les bonis d'Agnès Varda à la Cinémathèque Française:
Vous voyez! C'est la preuve par dix! On ferme la boucle!
J'étais d'autant plus heureuse de cette diversion que dimanche que je devais aller à Trouville pour subir le supplice de la question autour de mon livre par les gens du crû.

Cinéma du Québec

Les femmes réalisatrices font preuves de bonne santé dans ce festival. Que faire de tout cet amour donné et reçu?
Médecine sous influence de Lina B. Moreco (documentaire 2004)
Les parents qui posent le moins de questions sont les plus appréciés!
Il est question des Extrèmes prématurés (22 semaines) que l'acharnement thérapeutique fait souffrir durant des mois, gavage obligé, sans qu'il n'y ait aucun suivi hors de l'hôpital par les chirurgiens contents de leur ouvrage, et pour prouver quoi? Au parents de galèrer et d'attendre parfois quatre ans pour une visite chez l'un ou l'autre des spécialistes pour les handicapés. (2.000 enfants avec une déficience cérébrale naissent par an au Canada) On ne sait si c'est l'enfant ou le parent qui a la vie chevillée au corps. Tant qu'ils sont bébés et si faibles qu'on est content de les avoir dans les bras et de les caresser, mais plus tard, avec le besoin d'autonomie et d'insertion dans le social, c'est l'enfer à chaque pas pour toute la famille. La réanimation à tout prix c'est le crédo de la nouvelle technologie de pointe. Sans parler de la médication lourde qui enrichit les laboratoires. Qu'est ce qu'il deviendra quand on sera plus là? Si c'est l'hôpital qui s'occupe plus de l'enfant que les parents, est-ce bien? Il me faut prendre les mêmes lunettes que l'intervenant pour martyriser mon bébé durant des mois! Il est dans une détresse installée! On regarde un organe, c'est l'éloignement de la totalité de l'être humain Long reportage désespéré. Alors qu'autrefois,les bébés qui n'était pas viables partaient d'eux-mêmes,les parents mettaient une année à s'en remettre et faisait un autre enfant!

L'otage de Carl Leblanc (2004)
C'est l'histoire de James Richard Cross qui raconte trente ans après son enlèvement par une cellule du Front de libération du Québec. Avec un humour tout British cet homme dit qu'il est devenu un anti-héros parce qu'il a survécu à cet enlèvement. Ce diplomate d'origine irlandaise, haut en couleur et constamment drôle, plonge dans les archives top secret où il est question de sa future mise en bière. Le réalisateur mélange avec humour et brio les documents de l'époque et le commentaire de son héros bien vivant.

dimanche, novembre 27, 2005

Cinéma du Québec

Au bout d'x.. heures de projection le français québéquois vient à moi, à moins que ce ne soit moi qui entende mieux leur accent.

Les Guerriers de Micheline Lanctôt d'après une pièce de Michel Gameau.avec Patrick Huard, Dan Bigras
Deux publicistes s'enferment durant 10 jours de façon à trouver un slogan aussi lucratif que celui qui a fait le succès de leur agence: Le lait c'est vachement bon. Cette fois-ci c'est pour l'armée canadienne. Je fais confiance à la dérision! dit la tête pensante. L'armée c'est l'aventure payée! S'ensuit un débat philosophique sur le bien ou non fondé des guerres, c'est un dialogue duel à la Becket, mais d'une voix grassayante, sans le mélodieux phrasé des acteurs shakespeariens. Ce huis clos se terminera mal.

samedi, novembre 26, 2005

Double Je Bernard Pivot France 2

Je ne veille plus passé 22h par crainte des insomnies. Mais j'ai appris que Pivot cessait son émission, je voulais voir de quoi il en retourne. Il dit en préambule: "J'ai ce soir, pour l'avant dernière de Double Je, trois invités. Vous me direz lequel vous a le plus séduit!
-Mais les trois, mon capitaine!"
Ces écrivains étrangers: l'un écossais Kenneth White. L'autre libanais Amin Maalouf. Et le troisième argentin Alberto Manguel,ont comme dénominateur commun d'aimer la France. C'est un enchantement de les entendre parler français avec un tel respect de la langue. On sent leur jouissance de dire les mots justes, et la jubilation de Bernard Pivot qui les interroge est manifeste.

Cinéma du Québec cinéma des cinéastes du 23 au 29 novembre

Sans transition, de la Russie je passe au Canada grâce à la neige qui tombe. Plaine ma plaine...Oh mon immense plaine... Traverser la Normandie toute blanche en train, est le plaisir du raccourci dans l'imaginaire.
Horloge biologique de Ricardo Trogi.avec Patrick Robitaille, Pierre-François Legendre, Jean-Philippe Pearson. Un peu longuet cette valse hésitation et baby-blues pour trois copains qui rechignent à l'idée de la paternité.
L'Audition de Luc Picard, avec Luc Picard, Suzanne Clément, Alexis Martin. Interprétation très émouvante de ce gros bras qui finit par l'apprentissage de l'acteur à avoir conscience de sa brutalité.
Ma vie en cinémascope de Denise Filiatrault avec Pascale Buissière, Serge Postigo, Denis Bernard. Evidemment j'ai été très touchée par le parcours tragique de cette fille donc le père en fait une bête de scène, et qu'aucun de ses amours ne protège.
Mémoires affectives de Francis Lecler avecRoy Dupuis, Rosa Zacharie, Nathalie Goupal, est une recherche bien plus subtile sur l'amnésie que le film français que j'ai vu sur le même sujet.
La Neuvaine de Bernard Emond avecElise Guilbault, Patrick drolet, Denise Gagnon. Un bon garçon, élevé par sa grand-mère ne veut pas la laisser mourir. Il rencontre une femme médecin désespérée et la sauve du suicide. Ce qui accrédite les récits de tous ces films c'est que ce sont de nouveaux visages pour nous qui ne connaissons pas les comédiens québéquois.

vendredi, novembre 25, 2005

Festival du film russe Honfleur

Mon âme slave s'est réveillée. Dehors il bruine, va pour Honfleur. Nous nous sommes croisés dans la rue, devant le grenier à sel, avec Jean Becker qui est le Président du festival. Je puis lui donner mon livre écrit sur Ghislain qui a été son beau-frère.
Mes petits feuillets sur le Net n'ont pas eu leur effet. C'est une connaissance qui me prête son badge pour l'après-midi. La géode s'est déplacée au parking. Un appendice, que dis-je, un lampadaire ayant pris sa place devant la Mairie, face au Port. De Bruine il pleuviote et l'agencemnt a du retard. Toute une classe de jeunes têtes nues font la queue dehors un bon quart-d'heure. Mon manteau en faux poils dégoulinera sur mes genoux durant la projection. Je ne sais si c'est de la mauvaise humeur mais j'ai médiocrement gouté lzes lourdeurs d'une comédie qui se veut désinvolte: Parents à vendre.
Pour la deuxième séance, un arrosage en règle. J'étais venue en avance pour m'abriter sous le dais du cinéma Janson. L'agent de service n'a pas osé nous annoncer que la projection précédente avait une demi-heure de retard. Cannes en mai, Deauville en septembre, il n'y a aucune chance pour avoir un été indien en novembre à Honfleur, les organisateurs pourraient y penser. Mais je n'ai pas regretté les petits fours tout ce qu'il y a de plus russe, ni leur vodka, je n'étais pas parmi les happy-few, le film L'Italien est un très joli conte d'un petit de six ans qui dans un orphelinat et en butte à ses camarades et aux marchands d'enfants parce qu'il vient d'être adopté par un couple d'italiens, d'où son surnom. Lui, veut retrouver sa mère biologique, les autres veulent garder le fric de leur marchandage.

mardi, novembre 22, 2005

Jeanne Moreau Michel Onfray Jean Meslier

A marée basse, la vase de la Touques a le temps de se givrer et le sable crise sous le gel. Lorsqu'il fait froid le ciel est plus bleu, la mer le reflète. Quelques ombres d'hommes et de femmes à chien près du rivage. C'est une pure merveille si le soleil est de la partie, son disque est blanc dans un pur azur. Je voulais rester toute la journée dehors mais une voix rocailleuse de sirène des grands fonds m'a scotchée au poste; celle de Jeanne Moreau qui m'a semblé de tous temps la plus élégante et sexy de nos actrices. Lors des Césars, je la trouvais plus troublante que ses jeunes rivales, me disant que si j'étais un homme, quelque soit son âge, elle me ferait bander. La petite ville est désertée par le touriste, sauf s'il s'est laissé piégé par la grève des trains. Bonheur de ne pas avoir à mentir de n'être pas disponible.
Ma petite voisine madame C... qui vient de fêter ses quatre-vingts ans s'en va guillerette écouter Michel Onfray chaque semaine à Caen. Nous faisons du convoiturage pour l'occasion. Aujourd'hui Michel Onfray parle de Jean Meslier, curé athée, prêtre des Ardennes sans visage et sans sépulture.Il devait être un surhomme pour vivre dans un chaudron d'enfer entre sa duplicité de tromper ses ouailles durant quarante ans, sa colère contre les grands de ce monde et leur pouvoir, et son manque de foi qu'il a avoué dans un testament posthume de mille pages.
Faute de train pour rentrer sur Paris j'irai bien à Honfleur voir le festival russe mais le dernier car de retour est à 19h ce qui ne laisse pas latitude d'y passer la soirée.

lundi, novembre 21, 2005

Vivement dimanche Jeanne Moreau Michel Drucker France 2

C'est un dimanche épatant! a dit Jeanne Moreau pour conclure cette fête.
La contradiction est un luxe! Etonnes moi!(Jean Cocteau)
Je ne prends pas la fuite, je rentre dans mon territoire! Tout est toujours à recommencer... A propos des hommages: Mon père disait qu'il valait mieux çà qu'un coup de pied au cul! Parlant d'Orson Welles: C'est un roi en exil! Il vous aime d'abord pour mieux vous convaincre! Je crois à la fièvre du spectacle, le trac c'est la vanité, la peur de déplaire Ce serait bien la comédienne magicienne! Rentrer à l'intérieur de soi pour comprendre les autres, être dans une vraie empathie! (Jeanne Moreau)
Te cailles pas la laitance! (Jean Gabin)
Jean Claude Brialy a une mémoire subjective, grâce à lui j'ai eu une vie supérieure! (Jeanne Moreau)
Son intelligence illuminait sa beauté. (Jean Daniel de L'Osb)
Jeanne est un soleil noir, un diamant noir! (Josée Dayan)
Je pars de la vérité, et je mets les habits du dimanche! (Marcel Pagnol

La restauration

Le très beau site crée par Didier Dahon et Jérome Reybaud: Qui êtes-vous D...avait coulé corps et biens lors d'un naufrage sur la toile du Net. Ces deux webmestres l'ont restauré à la vitesse grand V de la proue à la quille. Je salue leur talent et leur courage et les remercie vivement.

vendredi, novembre 18, 2005

le masochisme

J'ai décidée de ne plus être une femme battue (moralement s'entend, et par des femmes) alors je m'absente, ne plus rentrer dans leur pipi caca malgré leur maladie, leur besoin d'avoir un proche douleur, qui ne fait jamais assez bien alors que leurs familles ne font que téléphoner pour se dédouaner. Ma propre soeur m'a vomie auprès d'amis, puis elle est partie de solitude.

Les spécialistes

Une amie a malencontreusement mangé des haricots verts donc la boite était périmée.
Elle a des diarrhées qui me font penser à un empoisonnement. Les spécialistes qui la traitent pour un cancer du colon croient à un effet secondaire de la radiothérapie. Je l'incite à prendre conseil auprès de notre pharmacienne qui lui conseille du potassium afin de ne pas se déshydrater, sous réserve de voir un médecin généraliste, lequel conclue à un empoisonnement...

jeudi, novembre 17, 2005

Jean-Claude Delarue ( le cancer)

Depuis que ma femme n'a plus qu'un sein, j'ai l'impression de n'avoir qu'une main! dit un intervenant.

Après avoir fait son testament, on ne pense plus à la mort, tout est réglé! (une jeune femme)et à propos des oncologues, nouveau terme dans le jargon médical pour cancérologue: J'ai remarqué qu'ils vous annoncent le pire!

Les femmes ont le coeur plus grand! (pour l'accompagnement)

Le Père Goriot

Autour d'une table de bistro une dizaine de lecteurs, on a tous lu le Père Goriot de Balzac pour en discuter, la bibliothèque étant par définition silencieuse, et le dimanche que faire en province quand on est célibataire. Ma toujours petite fonctionnaire retraitée est là. (voir plus haut Salut l'artiste!) Le prochain livre mis en lecture sera L'Attente du Père. Je dis à cette dame avec qui j'ai maintes fois discuté: "-Depuis dix ans tu refuse de lire mes écrits, tu n'es pas obligée de te plier à cet exercice!- Si! Là ce n'est pas pareil, question d'ambiance!" Je crains le pire, sa curiosité dans la parlote est limite indiscrète jusqu'à ce qu'elle vous ait acculé dans vos derniers retranchements et trouvé une brêche pour vous lancer une perfidie. Après elle vous sourit, satisfaite d'avoir eu son petit plaisir, et ses joues rosisent. Elle est toujours contente, de sa petite promenade, de ses rangées de fleurs qui protègent sa petite maison du vis à vis dans la petite ruelle. Elle s'avoue sans ambition, prend un ton sirupeux pour vous inviter à un petit café, prêche la compassion et vous colle de l'adrénaline pour huit jours. La vie n'est-elle pas belle tant qu'on peut rencontrer un interlocuteur et cabotiner à l'envie? Mais de quoi et de qui se vengent ces femmes cultivées qui n'ont plus de maris, des enfants éloignés, et une voisine qui a parfois son portrait dans le journal. Je n'ai jamais constaté plus de narcissisme que chez des personnes qui ne font rien et vous le font payer. J'irais à ce rendez-vous avec un couvercle de casserolle en guise de bouclier

mardi, novembre 15, 2005

En Vérité! Frédéric Mitterrand chez Philippe Labro

Lorsque j'étais jeune, je n'osais regarder Philippe Labro si beau, si froid, l'âge l'a tanné. Frédéric Mitterrand me troublait par sa fougue à présenter les films, les acteurs. Cette nuit, lors d'une insomnie, je suis tombée sur ces deux-là au pied de mon lit dans la télé, c'était émouvant l'humilité de leur conversation dans Ombres et Lumières. et souvent, F.M. commençait ou terminait sa phrase par: En vérité! (comme dans la bible)

dimanche, novembre 13, 2005

Dimanche

Malgré la crainte je decide de prendre l'air jusqu'à la Bastille, lieu symbolique de la révolution. Au café phylo: Comment définir le mal à priori? Une amie est dans ses petits souliers froids à vendre de la porcelaine au marché de la brocante. Nous égrenons nos souvenirs d'ex danseuses au Mogador jusqu'à ce que les badeaux du dimanche entourent les stands, là je leur laisse la place. Un vent joue dans les dernières feuilles des arbres, et la nuit tombe vite. C'est presque un jour ordinaire sauf que je n'ai pas été visiter un ami en périphérie.

vendredi, novembre 11, 2005

Indochine Régis Wargnier

Il fait 17° dans mon grenier. Sous la couette je revois le film Indochine, c'est d'un romantisme fou et je suis sûre que c'est le meilleur rôle dramatique de Catherine Deneuve.

mercredi, novembre 09, 2005

BIFI

Aujourd'hui j'avais rendez-vous avec Robert Régis, chargé de collecter tous documents concernant le cinéma pour la BIFI.( Bibliothèque du film) J'avais le trac, comme une débutante, pour lui proposer ma provende de photos de plateaux. Au bout d'une heure de visite guidée à travers tous les services, j'étais persuadée que mes documents seraient mieux ici à servir de témoignage pour des recherches éventuelles sur certains films que de croupir dans la cave de proches où d'ayants droits si tant est qu'ils aient une cave. et j'aurais la tête libre du côté mercantile qui peut exister chez certains collectionneurs

mardi, novembre 08, 2005

Walter Lewino

Déjeuné avec Walter au sortir du train. Je le remercie:
"-Ah! ça fait du bien de voir un homme! A Trouville je ne vois que des femmes, célibataires comme moi, frustrées!
- Vous n'avez qu'à vous masturber!
- Ce n'est pas tout! Et la tête?
- Tu mets une glace devant toi, tu prends un masque auquel tu dessine des moustaches!

jeudi, novembre 03, 2005

La Boite Noire

Mise en scène ampoulée pour un scénario emberlificoté. La Boite Noire de Richard Berry veut nous en foutre plein la vue.
Revu sur Arté Rose-Mary's Baby de Roman Polenski qui est un vrai professionnel du suspense, avec très peu d'effets, juste l'angoisse de l'attente.

Salut l'artiste!

Une fonctionnaire retraitée: Moi aussi je suis une artiste! Chaque jour je mange, mes intestins travaillent! Les déchets sortent! J'ai de la matière, je fais donc une oeuvre, je suis une artiste!

mardi, novembre 01, 2005

Quo vadis Mervin Le Roy 1951 Peter Ustinov

J'adore les péplums, je l'avoue, mais il faisait beau, la Toussaint balayée par un vent chaud, les gens à la plage. Mais quand j'ai vu le premier plan de Peter Ustinov en Néron fou, je n'ai pas voulu en perdre une goutte sur l'écran de la télé.

Nous étions une demi-douzaine de vestales dans le luxueux lupanar de luxe de son film Lady L.Toutes candidates à la gloire, il fallait se disputer les bons créneaux pour être vues dans les plans américains. Il y avait plus coquines que moi, au point qu'Ustinov me dit: De toi, je ne connais que le dos! Les yeux bleus méttaliques de la vedette Paul Newman ne traversaient pas nos regards mais il rôdait dans le studio, même hors prises, de façon à donner la réplique (off) à ses partenaires. Une telle professionnalité me bluffait. Catherine Allegret avait à peine seize-ans, un pur Renoir.