samedi, juillet 26, 2008

Prendre le train

Je n'ai jamais trouvé que cette solution afin de régler un problème existentiel, le problème est dépassé par la distance même si la logique ne suit pas le train.

mercredi, juillet 23, 2008

Il ne sert à rien de bien écrire, il faut écrire juste (Walter Lewino)

L'été est là, Paris-Plage aussi, j'ai pu trouver un transat à l'ombre à 11h. Pour ce qui est des rafraichissements vaut mieux apporter son panier, c'est amusant que le quidam se soit leurré sur un piquenique gratuit le soir de l'ouverture. Je ne vois personne de connaissance, concentrés sur le bronzage les animaux ne lèvent pas le nez, ainsi en est-il dans les espaces numériques, par désir de respect du silence on n'ose même pas murmurer un bonjour à la cantonade.

lundi, juillet 21, 2008

La monocratie ( qu'est-ce-que le mérite) Café philo des Phares

Je pense que la lutte des classes existe encore au 21ème siècle, dans cette optique, le seul mérite est celui qui émane du courage. Le mérite ce n'est pas de dépasser les contraintes de sa conditions sociale, c'est oeuvrer pour une société égalitaire avec courage. (Agnès)
Voltaire critiquait les nobles en disant Ceux qui se sont donnés le mal que de naître!
"L'art d'avoir toujours raison" (Chopenauer)

Je me sens riche tant que je suis libre, parce-que pas aliénée par des appétits voraces.

J'ai appris dans un jardinet de Montfermeil par un infirmier en psychiatrie: Le névrosé construit des châteaux en Espagne, le psychotique les habite, et le psy touche les loyers!

Le fait que nous lisions même dans nos rêves est remarquable (Henri Miller)

lundi, juillet 14, 2008

Café philo des Phares "Se dépasser"

Se dépasser n'est qu'un alibi pour dépasser l'autre!
L'être humain est divisé par le langage!
La métaphore n'explique rien, elle suggère les choses!
Luky Luck tire plus vite que son ombre!
Ce que j'ai fait, aucune bête ne l'aurait fait, (Saint Exupéry) perte d'identité
Je suis radin, si je donne 10 euros à un SDF, je perds mon identité
Avant de tourner la page, il faut l'avoir lue!
Le coach est là pour vous donner une image de vous!
J'ai en moi des horizons inassouvis! (un poète)
Se dépasser c'est entrer dans une compétition!
Après toutes ces belles phrases, Charles a dit: Le débat marche un peu sur la tête!
Et j'ai raconté qu'un professeur de danse nous disait: Pressez citron! Pressez citron! afin que nous levions la jambe plus haute.
Une vieille pub des Pompes Funèbres au USA: Mourrez! Nous ferons le reste!

jeudi, juillet 10, 2008

Le 86

De Saint-Mandé, l'autobus 86 est direct pour Saint-Germain-des-Près, va pour le terminus. A peine descendue, et au moment où je me formulais: Les assassins reviennent toujours sur le lieu du crime! La légère chiquenaude d'une dame m'a fait rater le trottoir, j'ai chu. Cela m'apprendra à penser à Sternberg. Et, face à moi, alors que je voulais piquer du nez au Flore pour y voir des têtes, Reznikoff (ex-monteur de films). Il a toujours la parole brillante. "Je ne suis plus que deux notes sur le piano, l'une est le mot exil, l'autre, vieillesse! Je ne suis pas en exil territorial, reste la vieillesse! Excuses-moi, mais je suis encore invité à déjeuner!- C'est parce que tu es toujours une gloire récente!"
Les garçons chez Lipp m'acceuillent comme du bon pain, j'en profite pour leur en demander avec un oeuf dur et mon rituel lait froid qu'ils n'ont pas oublié.

Le Zoo silencieux

Première à entrer, il est 9h. Des balayeurs, nez vers le sable ratissent celui-ci avec un balai de sorcière, aucun bruit mécanique. Quelques dames à poussette pour moutards en bas âge. Fini le temps des cacahouètes et les cris des enfants égayés par la mimique des chimpanzés. Chimène trône sur son pneu balançoire sans mâle de compagnie car elle a été nourrie à la main, donc sauvage envers ses congénères. On ne sent aucune odeur de fauves, seulement dans la mare aux hippopotames, lesquels masquent leur présence avec leurs déjections. Quelques singes aux fesses roses. Une douzaine de girafes nous snobent du haut de leur long cou. Éléphants et lions et autre spécimens dangereux s'en sont partis, les rochers n'assuraient plus leur protection, ni la nôtre. Le zoo va hiberner durant des temps, jusqu'à réfection complète. C'est presque une promenade surréaliste. Je puis m'asseoir sur chacun des bancs libres et rêvasser dans une ombre douce devant ces cages désertées. Un couple de loups blancs venus d'une lointaine banquise, fait la grasse matinée. Des pigeons piquent les graines sous la corne de quelques élans. Le public, aussi clairsemé que les animaux, est calme. Une jeune femme, bottes d'égoutier, nourrit les canards dans l'étang. Foin d'agitation, le pire ce sont les handicapés face à face avec les vautours qui ne volent pas. Puis viennent les écoles, et j'entends les: Quoi? Pourquoi? des petits d'hommes qui interrogent. J'avais lu toutes les pancartes qui expliquaient l'extinction des races par le plus grand des prédateurs: Nous!