vendredi, septembre 30, 2011

Le radiologiste:"Vous avez des enfants?- Non! - Vous avez du courir trop vite, on n'a pas pu vous rattraper!"
Il y a du mou dans l'âme, la chaleur du grenier sans doute, je fais tous les étages du dispensaire pour être au frais et au fait des menus travaux de révisions avant l'hiver, deux amis m'ont remis le ballon d'eau chaude en état. Le vert des squares parisiens sous l'ombre des églises, beaucoup d'esseulés, et le soir, les landaus en promenade afin que le petit n'attrape pas un coup de chaud, ils sont à la fête, vous pensez, sortir de nuit! Le problème des terrasses c'est que ça fume! Et toutes ces ravissantes jeunes filles dorées comme des petits Lu, avec mes godillots sports in, alors qu'à moto elles sont en talons aiguilles 8 cm! Paris est un spectacle qui ne coute que le temps à perdre en attendant une revoyure, l'espace temps se compte en mois avec les années qui passent.

mercredi, septembre 28, 2011


LES 20 ANS DE LA SOURCE
SOIREE-SPECTACLE AU PROFIT DE L'ASSOCIATION LA SOURCE
LUNDI 3 OCTOBRE À 20H PRÉCISES AU THEATRE DU ROND-POINT À PARIS
PROGRAMME DE LA SOIRÉE :DÉBUT DU SPECTACLE : 20 H PRÉCISES
Soirée présentée par Gérard Garouste, président de La Source et animée par Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point.
Cette soirée exceptionnelle accueillera notamment sur scène
Nathalie Baye, ambassadrice de l'association pour une lecture de texte,
les chanteurs Jean-Louis Aubert, Raphaël, The Two, la violoncelliste
Sonia Wieder-Atherton, le chef d'orchestre et violoniste Oswald Sallaberger
les comédiens Anne Alvaro, Gilles Cohen, Hervé Briaux et Patrick Pineau.
Présentation du travail réalisé par Patrick Pineau et sa compagnie avec les jeunes fillles du foyer La Condéchoise (Eure).
Exposition d'oeuvres des enfants de La Source dans le hall du théâtre.
Et encore d'autres surprises...
TARIF : 50 EUROS / PLACE - PLACES DE "SOUTIEN" : 100, 150, 300 OU 500 EUROS
RESERVATION : www.theatredurondpoint.fr

Paris bien au chaud

On peut choisir l'édredon perso, ou le duvet d'un amant, ou le soleil estival d'un été qui joue les revenants. Le caprice c'est les autres, moi je suis une inconditionnelle!
(118)*Au lit, nos bustes sont étroitement enlacés. Son poitrail, ses seins si accueillants que j’embrasse avec ferveur. Il me baise la bouche comme un amant. Il me semble que du sang s’écoule de moi; me gantant d’un bout de drap, je m’enfonce un doigt dans l’utérus, lequel ne recèle aucune rougeur. Je m’en vais dans les bois pisser derrière un taillis. Pour revenir, je ne sais plus si à partir de l’hôtel j’avais pris le chemin tournant à gauche ou à droite, si bien qu’un trop long moment à grimper la colline, perdue, me fait augurer que je ne verrai plus Renaud, lequel croira encore à un caprice de ma part.
A une centaine de mètres il y a tout un village, alors que l’hôtel était isolé. Je suis incapable d’en donner le nom ni de le décrire aux passants qui pourraient me renseigner. Je constate que toutes les maisons avoisinantes sont bâties à l’identique.
Un énorme bœuf se trouve derrière nous. Il est si haut qu’il a l’air d’un dangereux bison. Peut-être n’est-ce qu’un taureau qui monte la colline. J’ai peur qu’il nous charge.

Josiane S...



www.artquid.com/josi
Dimanche 2 octobre 2011, à 17h
au Château d'Etelan
Simone Arese

lira des extraits de son livre:
La Nuit d'Etelan
accompagnée par Philippe Davenet (piano) et Véronique Dupuis (flûte)
Tarif unique : 10 euros
Réservation au 02 35 39 91 27 ou etelan@orange.fr

mardi, septembre 27, 2011

La certitude

En province c'est la certitude du confort qui prime, le fonctionnaire cul ancré sur une chaise pivotante qui ne tourne que pour parler à ses collègues, et il y en a des choses à dire, vous restez transparent jusqu'à ce que l'on vous dise: Niet! à tout menu service.
A Paris la nonchalance est de mise, le résultat serait le même si la vie n'était si dure pour tout un chacun, il y a des jeunes qui vous cèdent leur place, avec le sourire, alors que la gueule de raie s'étale lorsque je veux intercepter un regard au passage d'une rue piétonne dans ma petite ville, là où le touriste est censé être roi, au point que je puis m'asseoir à une terrasse, la même depuis dix-ans, sans que le commerçant qui vient en clan pour l'apéro ne daigne me rendre un signe de politesse. Il faut dire que je ne dépense rien, le monoprix est moins cher que le marché, et les fringues trop branchées vulgaires. Restent les copines, le temps d'un café, l'exil doré du troisième âge, on saute dans un train facile tant que ne vient pas le TGV, pour visiter des amis au loin, soit vous payez plein pot, soit vous acceptez les horaires de misères, débarquer vers 23h en rase campagne, personne n'ose infliger cela à ses hôtes!
Qu'il faisait bon d'aller à Bruxelles à brûle pourpoint! Dans le Lot au chant des cigales! Cela devient impossible de lever le pied sans s'y prendre deux mois d'avance, que va penser l'amoureux qui vous croyait disponible? Les trains à grande vitesse, la belle affaire! Je ne parle pas du stop qui ne marche plus, on a peur des deux cotés, un enlèvement qui ne serait pas pour Cythère.
Je rêve lorsque que je revois circuler une deux-chevaux,la voiture de la liberté, celle qui sur des essieux grinçants vous faisait valdinguer aux tournants, je n'ai jamais eu autant de plaisir qu'à conduire ce tas de ferraille, on me l'a volée, la mienne, avec la carte grise en prime, c'était un garagiste qui a disparu de chez son patron, je n'ai pas porté plainte, depuis j'ai roulé à deux roues, et puis à pied, signe d'un avancement hiérarchique dans la méthode de santé pour bien vieillir, en régressant de la pédale, j'ai retrouvé du mollet.

lundi, septembre 26, 2011

jeudi, septembre 22, 2011


"Tristan Jeanne-Valès"
C'est cette photo affichée dans le hall qui m'a valut de tant tourner dans les Kinos au point que je n'ai vu aucun des courts métrages sélectionnés, le soir, je m'endormais aux projections, passablement inquiète d'avoir à disparaître dans la mer, une fois à l'aube pour A tous mes Jules, l'autre au crépuscule dans: Quelques Premières fois, ces jeunes cinéastes voulaient faire suicider leur petite vieille, j'y suis allé franco, bravant la marée, c'est elles qui ont crié: Coupez! Coupez! de crainte qu'une vague ne m'emporte. Elles étaient belles et charmantes et ne me voulaient pas de mal.
Je paraphraserais donc le Je n'ai rien vu à Hiroshima d'Alain Resnais, par Je n'ai rien vu à Trouville! Quand aux yeux secs qui inquiètent les ophtalmos La rosacée peut amener à la cécité, je n'ai jamais tant pleuré en privé que dans le Excuses moi! Une vraie thérapie...Faites donc du cinéma!

http://www.off-courts.com/index.php?option=com_content&view=article&id=198&Itemid=216

site du festival, onglets Films > Kino > 2011



Coups de ciseaux de main de maître

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C'est avec plaisir que deux fois l'an, je confie ma tignasse frisée aux élèves de cette école, les professeurs, l'oeil sagace, ne les lâchent pas d'un tif, ces jeunes postulants de quinze à plus s'il s'agit d'une reconversion annuelle, obéissent aux doigts et à l'oeil, nulle crainte d'être massacrée comme il arrive dans certains salon où seule la coiffure mode du moment prime, ici l'on aguerrit l'exécutant au désir du client pour une somme plus que modique.

.Photo .f.z.

"Et la tendresse ? Bordel !" de Patrick Schulmann -1979- avec J.L.Bideau

L'ENVIE - Sophie FONTANEL
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Si tout le monde faisait l'amour, on ne s'entendrait plus.

Il y a quelques années j'ai lu quelques livres dans l'enceinte de la Fnac, nous pouvions feuilleter à loisir les parutions sur l'un des guéridons de la cafétéria, avec ou sans déca. Ce coin assis a disparu, restaient quelques poufs par terre, puis j'ai du m'accroupir contre le chambranle d'une fenêtre pour lire gratis avec l'avantage d'une posture de yoguiste, Hier,j'ai découvert à l'étage d'un monoprix un angle debout ou j'ai assouvi ma curiosité de "l'Envie", cinquante pages, avant qu'un faux mouvement ne vienne étaler des livres par terre, j'ai fuis dans les rayonnages ni vue, ni prise, je reviendrais deux fois pour connaître la conclusion de ce jeûne d'amour. Il m'est arrivé de le pratiquer à mon corps défendant durant parfois des années, une séparation douloureuse m'impliquait la frigidité: Un ami me taxait:"Tu es frigide comme toutes les Polognes!" De quel droit? Il n'avait jamais essayé...

mardi, septembre 20, 2011

5 femmes et 2 hommes parmi les réalisateurs Kinos- Off-courts --Trouville

Anne Revel"La méthode du docteur Blousemental"Docteur en philosophie Professeur l'I.N.A. sur la Production Audio-visuelle et l'Analyse Financière Professeur de Réalisation au Conservatoire de Cinéma de Paris
Chargée d'Atelier Audiovisuel à l'Hôpital Psychiatrique de PERRAY VAUCLUSE
Membre de la S.A.C.D.Membre de la Société des Gens de Lettres-Membre de la Société des Auteurs de Films-Membre de l'Association des Journalistes et écrivains pour la protection de la nature-Membre de la S.C.A.M.Création en 1976 d'une Société de Production et d'Editions agrée par le C.N.C. et la SACEM
http://anne.revel.bertrand.free.fr



Sido Nie"Sois Belle Et Tais Toi"www.dailymotion.com


"A tous mes Jules" d'Emilie Rosas Diplômée du programme Cinéma 2010, profil Réalisateur. Attirée par le cinéma dès son plus jeune âge, Émilie Rosas décide d'en faire son métier après son passage au Collège Ahuntsic. Après avoir obtenu son baccalauréat en cinéma à l'UQAM, elle décide de poursuivre sa formation à L’inis au sein du programme Cinéma, profil Réalisateur. Passionnée par les défis, elle n'hésite pas à se lancer dans de nouvelles aventures cinématographiques tout en naviguant entre plusieurs rôles derrière la caméra. Avec plusieurs courts métrages en préparation, elle mène plusieurs projets de front, dont l’organisation d’un festival indépendant sur le cinéma de la relève. «Les bons termes selon Dewey» a mérité à son équipe la Bourse 2011 des Pionniers du cinéma du Québec.

"Quelques premières fois" de Kristina Wagerbauer
Née en 1986 en Russie, Kristina grandit en Suisse et obtient un Bachelor en Sciences de la Communication de l'Université de Lugano. Elle part ensuite au Canada pour continuer ses études à l'Institut National de l’image et du son de Montreal, où elle reçoit un diplôme en réalisation cinéma en 2010.
Depuis 2007, Kristina a plus de 35 court-métrages indépendants à son actif. Ses premiers films ont été réalisés au sein de Kino, un mouvement international de cinéastes où elle se découvre dans la réalisation et dans l’écriture.
Son travail a déjà été sélectionné dans de nombreux festivals dont,entre autres,le Festival du Film de Locarno,Off-Courts à Trouville, Message to Man à St.Petersburg, le Shnit à Berne et le Fantasia Festival à Montréal.
En juillet 2011 son film Particules remporte le Premier Prix et le Prix du Public au Festival du Film des Centovalli en Suisse. En mars 2011 elle remporte le Deuxième Prix du Public du Festival du Film de la Relève à Montréal avec Fuite.
Elle a été retenue parmi un grand nombre de candidats pour le Berlinale Talent Campus 2011 et le Summer Film School au festival de Locarno 2008.http://www.blogger.com/img/blank.gifhttp://www.blogger.com/img/blank.gif
Egalement passionnée de photographie, Kristina a remporté plusieurs prix http://www.blogger.com/img/blank.gifdans ce domaine. Elle travaille en freelance pour différents événements et réalise des portraits de comédiens.
Elle vit actuellement à Paris où elle travaille à l’écriture de son premier long-métrage. http://vimeo.com/28859690http://www.blogger.com/img/blank.gif

d o r o t h é e d e S I L G U Y "Contaminés" comédienne . comédienne voix . chanteuse . rieuse .Alors que le reste de la race humaine descend du singe, les roux descendent du chat.[Robert Heinlei

Stéphane Morel : exquise angoisse "Excuse's Moi" (dailymotion)
Au premier abord : un homme de 30 ans, rieur et décontracté. Après un regard sur ses films : un psychopathe assoiffé de sang ! Ce réalisateur réinterroge les ressorts des films d’angoisse. Son objectif est de trouver de l’esthétique dans l’horreur. Stéphane Morel « Mogoma » met nos sens en éveil pour raconter ses histoires. Passionné d’art, cet ancien Intermittent du Spectacle nous a laissé entrer dans son monde.
Publié le 15 mars 2011 Equipe Master 1 Infocom
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Le concept initial qui définit le mieux Stéphane Morel est sans nul doute le paradoxe. Des films d’horreur sensibles réalisés par un homme souriant, social et détendu. Des films de frissons mais pas uniquement. Avec Stéphane Morel, vous serez submergés d’émotions contradictoires. Jeune diplômé de Cinécréatis, école de Cinéma à Nantes, ce cinéaste met à profit ses connaissances du montage ou des effhttp://www.blogger.com/img/blank.gifets spéciaux et propose de mêler aux sujets noirs des harmonies visuelles. Fan de films d’auteurs français des années 60 – 70, il créé des histoires poétiques autour d’un genre terrorisant et sanglant. Il le revendique, il utilise « l’outil peur » et l’explique tout simplement : « le comique j’ai essayé, je suis nul. Il n’y a rien de plus sérieux que le comique ».
http://www.dailymotion.com/fr


"Tiamo Ti Kino" d'Alexis Delamaye..................


http://www.off-courts.com/index.php?option=com_content&view=article&id=198&Itemid=216

Off Courts 2011 par claudeduty

http://www.claudeduty.com/

lundi, septembre 19, 2011



Grand rassemblement le samedi 3 décembre 2011 à la Maison de l'Arbre - la Parole Errante à Montreuil

Derrière le juge des libertés, n'oublions pas les soins sans consentement en ambulatoire...
Depuis le 1er août 2011, la loi réformant les « soins » psychiatriques sans consentement s'applique. Dès sa fondation en décembre 2008, le collectif des 39 a combattu les dérives sécuritaires qu'entérine la loi actuelle.

Si un grand nombre de professionnels, de familles, de patients, et plus largement de citoyens, ont pu se féliciter de l'arrivée du juge dans le dispositif de privation de liberté, nous ne pouvons oublier :

- La logique sécuritaire qui soustend cette loi : amalgame entre maladie psychique et dangerosité, entre « soins » et médicaments au détriment de l'accompagnement relationnel

- La mise en place des « soins » sans consentement en ambulatoire, « soins » qui introduisent un contrôle illimité des patients (dans l'espace et dans le temps) par le biais des « programmes de soins» contraints qui, eux, ne sont pas soumis au juge des libertés et de la détention

- La mise en place d'une garde à vue de 72h

- La création d'une nouvelle catégorie de patients supposés dangereux sur leurs seuls antécédents (avec constitution d'un fichier informatique)

Depuis un mois, nous constatons au quotidien l'inflation des procédures administratives (augmentation drastique du nombre de certificats, rigidités accrues pour tisser du lien entre l'hôpital et la cité etc.), qui desservent le temps et les moyens accordés aux soins réels des patients hospitalisés et suivis en ambulatoire.

Enfin, lors des audiences, des ruptures du secret professionnel se produisent rendant publiques la souffrance des personnes déjà fragilisées.

Devant l'aberration du pan sécuritaire de la loi et l'impréparation flagrante du dispositif de protection des libertés qui, comme nous l'avions prévu, vont à l'encontre de soins réels, le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire appelle d'ores et déjà à un grand rassemblement, le samedi 3 décembre 2011 à la Maison de l'Arbre - la Parole Errante à Montreuil pour l'abrogation de cette loi pour penser des pratiques psychiatriques qui, à rebours des dérives gestionnaires et sécuritaires actuelles, permettent une véritable hospitalité à la folie.

Le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire

vendredi, septembre 16, 2011

(117)*Jean-Claude Drouot m’offre un bout de rôle, je n’arrive pas à l’apprendre, reportant toujours la lecture du texte à plus tard. C’est la veille de la représentation, il n’y a qu’une page à lire dans un classique Larousse, je suis dans l’impossibilité de lui donner la réplique. Ce n’est pas vraiment un dialogue, chacun parlant par métaphore. Je cherche des feuilles de papier pour mémoriser, je ne trouve que des bouts de crayons, des imprimés, mais aucune page vierge. Donc je ne transcris pas mon rôle, et je ne connais pas le résumé de la scène pour, à la rigueur, improviser.
A quelques heures du lever de rideau, je n’ai pas avancé. Il est minuit, Jean-Claude va téléphoner, je vais sûrement être remplacée. Tant mieux pour tous les deux. Il revient jubilant, il a dû trouver quelqu’un qui connaît déjà le texte. Gentiment, il me demande si je connais un dénommé B…ov (un nom russe).
« Non !
- C’est un photographe qui viendra ! »

Affiche de Claude Duty

jeudi, septembre 15, 2011

Surprise- Simone Arese http://simarese.pagesperso-orange.fr/

"Labyrinthes" Nous avions peu de chances de nous rencontrer, toi, à demi-polonaise, à demi-allemande, juive, née dans une prison du nord de l’Europe, durant cette effrayante période de l’ascension d’Hitler, et moi, née en France, après la guerre, au cœur d’un village normand, dans le parfum sucré des gâteaux, ayant père et mère bien présents pour me protéger.Le chemin fut long car nous ne nous sommes connues que sur l’autre versant de notre âge : celui qui redescend vers les ténèbres. Mais dans le plaisir du jeu, les lumières du cinéma.Et pourtant…Il y eut des clins d’œil du Hasard (assez généreux pour mériter une majuscule) sur cette route menant de l’une à l’autre…J’étais encore une petite fille, sagement assise entre ses parents, quand je te vis sur la scène du Mogador, dans Violettes Impériales. Avant cette représentation nous avions probablement déposé nos bagages à l’hôtel Voltaire (où officiait un garçon d’étage en gilet à rayures noir et jaune), puis dîné à La Maxeville, où je préférais les tables de la mezzanine, pour la vue plongeante sur les convives du rez-de-chaussée. Au théâtre, je dus avoir le programme entre les mains pendant ces minutes fiévreuses où le public s’installait, où un frémissement du rideau signalait le passage de quelque comédien, éclairagiste, pompier de service. J’ai toujours aimé ce moment d’attente, et aucune musique ne me paraît plus belle que la délicieuse cacophonie des musiciens accordant leurs instruments.Bien sûr, je t’ai vue sans te voir vraiment car tu n’étais pas la vedette. Et ce dont je me souviens précisément c’est ce rideau s’ouvrant (pour quel acte ?) sur le tableau vivant de Winterhalter : L’Impératrice Eugénie et ses dames d’honneur. Le public applaudit vigoureusement, et mon père, dont l’enthousiasme n’était jamais bridé, cria peut-être « bravo ! ». C’est que nous avions tous trois parfaitement reconnu l’œuvre, car elle figurait en bonne place dans notre pâtisserie, sur une grosse boîte de bonbons Coq blanc. Une boîte métallique que je possède toujours, et qui dut bien contenir dix kilos de bonbons. Elle a perdu son parfum sucré, mais c’est une boîte-mémoire car j’y ai couché des souvenirs de mes parents. Je suis très attachée aux objets, non pour leur valeur marchande, mais pour toutes les histoires qu’ils racontent. Les vendre ou les donner, c’est détruire ces histoires. Les objets qui changent de mains deviennent muets.Je viens de retourner vers cette boîte, je l’ai mesurée (37/31/17) et surtout, je l’ai ouverte, car je me souvenais qu’à l’intérieur du couvercle les noms des belles dames du tableau étaient inscrits. Quelle surprise : l’une d’elle (au centre) est la comtesse de … Montebello ! J’en ai poussé un petit cri joyeux, car ce nom nous est familier, la villa Montebello de Trouville étant un peu nôtre depuis que nous y avons tourné des kinos !Un fantôme de Violettes impériales était donc présent dans ce lieu ? Un fantôme taquin sans doute, qui aura volé le pantalon que Marc n’a pas retrouvé après avoir quitté sa tenue de Tarzan !Mais était-ce la comédienne incarnant cette comtesse sur la scène de Mogador, ou la comtesse elle-même ?J’incline pour le modèle, n’ayant nul renseignement sur l’interprète. La comtesse était née Adrienne Villeneuve-Bargemont, en 1826 ; elle épousa Olivier de Lannes Montebello, 4° fils d’un maréchal d’Empire. La villa portant leur nom fut construite en 1865 par l’architecte Jean-Louis Celinsky. C’est assez de dates…Toutes les dames d’honneur de l’impératrice sont mortes avant leur souveraine déchue.Elle aussi m’était familière dans mon enfance, car la route de son exil passa par mon village natal, et en souvenir une villa porta son prénom, gravé dans la pierre au-dessus de la porte. Elle avait fui l’insurrection des Parisiens, par une porte dérobée des Tuileries, avec sa lectrice, à pied, puis en fiacre jusqu’à la demeure du docteur Evans, dentiste de la cour, qui les embarqua dans sa calèche, en direction de la Normandie. Calèche abandonnée à Pacy-sur-Eure, remplacée par une mauvaise voiture de louage, dont une roue se rompit près d’Ecardenville. Une vieille dame assurait encore, il y a quelques années, que son aïeule avait vu l’impératrice, accueillie dans la ferme de ses parents pendant qu’on réparait le véhicule. Le trio de fuyards reprit la route, traversant mon village, pour s’en aller dormir à moins de dix kilomètres, au relais de poste de La Rivière Thibouville. Au matin on abandonne encore la véhicule de louage, pour continuer en train jusqu’à Lisieux puis Deauville (où séjournait l’épouse du dentiste). Le dentiste américain déniche un lord anglais, qui accepte de prendre les fuyards à bord de son yacht La gazelle pour les emmener en Angleterre. Une tempête s’en mêle. On accoste enfin à l’île de Whigt.J’ai envie de dire : Rideau ! Rideau sur l’impératrice, qui donna son titre à un dessert : le Riz à l’Impératrice, que mon père aimait particulièrement. Beaucoup de gâteaux furent d’ailleurs inventés pendant ce 19° siècle, portant souvent des noms d’opéras (tel le Salambô) ou de compositeurs. Et le petit four nommé Biarritz est encore un hommage à l’impératrice Eugénie, qui mit cette station balnéaire à la mode.A propos : l’exposition estivale de la villa Montebello est consacrée aux élégances passées des bains de mer. Je n’ai pas eu le temps de la voir, entre tous nos kinos…Il faudra que je retourne à Trouville…Je t’apporterai un bouquet de violettes et nous mangerons du Riz à l’Impératrice.Peut-être évoquerons-nous aussi une autre dame d’honneur présente sur le tableau de Winterhalter : la baronne d’Aiguives de Malaret, née Nathalie de … Ségur. Mais oui : c’était la fille de la conteuse d’histoires, ma parente en quelque sorte ! La comtesse de Ségur, née Rostopchine, dont le père mit le feu à Moscou, pour empêcher Napoléon (n°1) de s’en emparer…Mais c’est encore une autre histoire. L’Histoire. Et parler de gâteaux m’a affamée ! Je t’abandonne pour filer dans une pâtisserie…Simone Arese14 septembre 2011

mercredi, septembre 14, 2011

Photos prises par Marc Prieur


Et j'ai été émue de voir dans la rétrospective du festival faite par Marco Andréoni, un ami, Féri Rutmayer, marquetiste, que je n'avais pas revu depuis plus d'un an!
J'ai vu également, hors festival, au cinéma Le Morny de Deauville La peinture à l’huile de Claude Duty,

Saute-mouton,

C'est un jeu d'obstacles, chaque année plus compliqué, que de renouveller les pièces administratives, j'en suis à prendre rendez-vous avec un écrivain public pour remplir les dossiers.

lundi, septembre 12, 2011


L'homme qui inspire tant Simone Arese scénariste et romancière, et pour ne pas le nommer, Marc Prieur!!!

7 kinos, cuvée 2011, à Off-Courts -Trouville

"Quelques premières fois" de Kristina Wagerbauer avec Amélie Glenn- Dorothée Blanck- image: François Gamache- montage: Sarah Fortin- son: Ekaterina Reshetnikova
http://vimeo.com/28859690http://www.blogger.com/img/blank.gif

"La méthode du docteur Blousemental" d'Anne Revel- scénario: Simone Arese-son:Aurélien Sarcou-image: Thomas Walser- casting: Marc Prieur- Dorothée Blanck- Jean Pierre Lazzerini- Marc Andréoni- Marie Scetbun- Emcy Ly- et Chita dans son propre rôle.

"Contaminés" de Dorothée de Silguy- image, Mélodie Grumberg- Son: Cédric Le Doré- Montage: Quentin Boisramé. et une quérielle de comédiens amateurs et professionnels.

"A tous mes Jules"
d'Emilie Rosas- image: Francis Phttp://www.blogger.com/img/blank.gifinard- Montage: Benoit Thomassin avec Dorothée Blanck- Romain Lemire.

"Tiamoti kino" Alexis Delamaye, réalisateur-monteur- assistant: Pascal Ngankam- acteurs: Nicolas Melocco- Isabelle Montoya- Xavier de Prémonville- Dorothée Blanck

"Excuses-Moi" de Stephen Morel Mogana avec Dorothée-Leila-Lola-Xavier, musique violoncello's Lament.

"Sois Belle Et Tais Toi" réalisatrice, Sido Nie- cadre,Rita Andriamoratsiresy- son, David Poirout-Aurélien Sarcou montage Sido Nie- étalonnage, Guillaume Lacanal- mixage, Simon Bellefleur-la jeune femme, Leila Richou, avec Dorothée Blanck et Alexandre Thomas-Simon Bougard-Carine Lemarchand-Léo Lederfajn- Marc Antoine Vaugeois- Léopold Bara- Arnaud Lesimple- Romain Lemire- Alexand Fournier- Julien Marclan- Jerémie Graine- Xavier de Premonville- Musique Donna Summer "Love To Love"

Et pour chapeauter le tout, l'équipe de choc des maquilleuses et costumières qui ont fait feu de tous bois et de tous visages, du matin, jusqu'à l'aube: Houria Lachiri- Carole Rostaing- Aux Lauvergeas- Marine Brousssaud.
http://www.off-courts.com/index.php?option=com_content&view=article&id=198&Itemid=216

jeudi, septembre 08, 2011

Le marathon

Ça garde en jambe, sinon en bouche, faire sept Kinos pour le festival Off-courts-Trouville, pour la première année, dés le premier jour j'étais bouquée, les cheveux blancs ça paie, on était trois femmes à se répartir les rôles et un seul homme a belle tête de padre.
Donc moi, j'ai eu six réalisatrices et un seul réalisateur, et lui en proportion inverse. C'est mieux dans ce genre de manifestation de travailler que de glander au bar. voir les équipes perche sous le bras et matos à l'épaule revenir au village, c'était un peu comme les sept nains de Blanche Neige revenir au port après une aventure filmée soit sur la plage, soit dans les rues, soit dans les petites maisons de pêcheur prêtées pour le tournage, à propos de pêcheurs, j'avais aussi le sentiment des bateaux qui rentraient après une nuit en mer, c'est toujours émouvant. en ce qui concerne Blanche Neige, de ravissantes comédiennes amateurs ou professionnelles, parfaites en tout points, un vrai rêve pour un homme, je ne connais pas la chronique des amours, mais j'avais l'impression, vu leur jeune âge de jouer les mères maquerelles en les présentant, ce qui est de mon âge.

dimanche, septembre 04, 2011

busimperial.canalblog.com


busimperial.canalblog.com jardin-de-la-licorne

On peut toujours s'imaginer parcourant notre belle France dans ce bus anglais, ou rester à dormir à l'arrêt dans le parc où il est entouré par des roulottes datant de 100 ans,

jeudi, septembre 01, 2011

Philippe Lemaire - Voyages imaginaires

Une nouvelle exposition en août 2011 sur le site www.virtual.tart.co.nz

Imaginary journeys (voyages imaginaires) est le thème que j’ai retenu pour cette exposition internet sur le site animé par Dale Copeland en Nouvelle-Zélande. Infatigable créatrice de collages et d’assemblages, Dale Copeland, anime chaque année un échange international de collages ouvert à tous, dans le meilleur esprit du mail-art. Merci, Dale, pour ces initiatives et pour ton invitation.

L’exposition comprend 6 salles
[36 collages exposés] :

Salle 1 : Invitation au voyage
Salle 2 : Avis de tempête
Salle 3 : Terres d’aventures
Salle 4 : La grande randonnée
Salle 5 : Au pays des tigres
Salle 6 : La dernière escale

Une partie des originaux sera visible lors d’une exposition prévue
à l’ hôtel ATRIA / Mercure d’Arras, 58 Boulevard Carnot (Face à la gare TGV).
du 3 septembre au 31 octobre 2011

Vernissage le 14 septembre à partir de 19h http://nouvellerevuemoderne.free.fr/









No sexe!

Une femme a écrit sur le manque de désir qui ne lui crée pas de trouble, quelle chance. J'ai eu des plages de plusieurs années sans copuler faute d'amoureux, je me sentais tarée, grand bien nous fasse si cet aveu d'une journaliste peut nous rasséréner, je sais que physiologiquement ce n'est pas dommageable de ne pas avoir d'amant, il suffit de garder une bonne hygiène de vie pour que la chaîne glandulaire ne nous fasse pas défaut, mais c'est toujours le sacré regard des autres qui vous font sentir pestiférée, et passer une soirée avec un pote, sans marquer de désir est toujours un sentiment amer d'impuissance, le bat blesse au niveau de l'amour propre, culture oblige, je me souviens d'un homme qui racontait qu'autrefois les hommes ne prêtaient pas forcément attention au plaisir de leur femme, du moment que celle-ci se sentait assumée tendrement et matériellement, elle n'était pas plus déséquilibrée qu'une enragée de la baise, laquelle ne se sentant plus séductrice passé un certain âge, passait l'arme à gauche.
L'envie-Sophie Fontanel-Robert Laffont