mercredi, avril 25, 2007

Le cerveau FR2

Jean D'Ormesson a fait un numéro de haute voltige, déclamant du Racine à rendre jaloux des tragédiens de métier, devant des savants: Nous les écrivains sommes des "Narcisse" des égocentriques, mais vous êtes des saints! Vous vous occupez des autres!

mardi, avril 24, 2007

Enquête de santé -Arté

Michel Cymes et Marina Carrère d'Encausse ont été particulièrement sobres, ainsi que les intervenants, sur ce sujet brûlant et combien douloureux: Les maladies nosocomiales. C'est surtout de la main à la main que nous gratifions nos interlocuteurs de nos microbes, soignants-visiteurs compris. A vous dégouter de toute accolade!

lundi, avril 23, 2007

Le Chat (Pierre Granier-Deferre 1970)

L'enfer du couple, je voulais faire des choses, mais à la première image j'ai été scotchée pour la énième fois devant l'écran de télé. Trois félins admirables le chat, Jean Gabin et Simone Signoret, aucun d'eux ne s'en sortent. Sternberg adorait Simenon, il adorait aussi les chats, il en a été privé sur le tard. En voyant les yeux de ces bêtes fauves, je me souvenais : Jamais je ne quitterai ma femme, c'est comme si on m'arrachais la prunelle de mes yeux! me disait-il.

dimanche, avril 22, 2007

La civilité

Il fait un temps divin, mais quand il faut y aller! Le train est bondé, j'exhibe mes cheveux blancs de chez "blanc", mes rides sans fard, les jeunes gens assis persistent à ne voir que la ligne bleue de l'horizon, oreillettes aux oreilles. Je finis par m'assoir par terre dans la travée, une jeune fille s'en émeut, mais elle n'est pas dans le sens de la marche.
Au bureau de vote une file d'attente debout, je suis découragée et dit être fatiguée par ce voyage de trois heures, mon sac à dos fait foi de mes dires. Le préposé me fait voter de suite de crainte que je ne revienne pas.

samedi, avril 21, 2007

CNTH Trouville

Gilles me disait: J'aimerais bien le revoir! (maintenant) Je regrette de n'avoir pù le revoir! Le chef de voile à une voix douce et l'oeil tendre et amusé en évoquant Sternberg le marin. Il paufinait les réparations sommaires que celui-ci faisait sur son vieux Sunfish alors qu'un admirateur lui en avait offert un neuf.

Mairie de Trouville Ecran sur notre environnement

La Mairie de Trouville a bien diffusé le message: beaucoup de scolaires en terminale sont venus voir les films . C'est effrayant, je n'avais jamais pensé que la fonte des glaciers 
 mettrait en péril les habitants des hauts plateaux par manque d'eau. Les
 indiens viennent en proccession prier la montagne de rester de glace.
 Ni que la glace fondant dans la mer, celle ci se réchauffait car la banquise 
réflectait les rayons solaires. D'où les typhons, les sunamis, les tempêtes de plus en plus violentes, c'est vraiment affreux.
L'odyssée sibérienne Nicolas Vanier et Thomas Bounoure
Une vérité qui dérange; Davis Guggenheim
How soon is now Javier Silva et Ruth Chao
Coup de chaud sur la planète Lucille Bellanger
Mal de terre Hubert Reeves

vendredi, avril 20, 2007

Le Lac de l'Oubli

A chaque parlotte ma mémoire s'agite empêchant le sommeil. Tel un enfant gâté qui ne voulait pas se laisser oublier, me débusquant surtout quant il me savait dans une possible intimité avec quelqu'un d'autre. Les ondes de chocs se dissippent avec le temps, à moins que l'on ne me lance des cailloux qui fassent ricochets sur l'eau. N'ayant pù mettre des contes brefs de l'écrivain, je sors mes cartouches, en quoi l'homme m'a concernée. L'heure ne comptait pas, seule son omniprésence, ne fût-elle que téléphonique. Et l'on voudrait que je le laisse tranquille maintenant que des inconnus s'approprient l'auteur, s'auto proclamant: Je suis le gardien du Temple! Qu'est-ce donc que vos propos déplacés! écrit d' un ton sentencieux. Ils sont jeunes ces fans, et parlent tels de futurs présidents: Chers Sternbergniennes, chers sternbergniens...
C'est plutôt émouvant; Gloire aux jeunes à enfiler les chaussons d'un mort, et prendre un ton péremptoire avec une vieille amoureuse. On ne comprend pas que si je parle du cavaleur, c'est l'homme public, je me garde l'amoureux, c'est ma pudeur à moi que de ne pas dire avoir été aimée, chacun son cadavre. Problème d'identité quant il n'y a pas d'argent à la clef. Cela me fait penser à ceux qui font la quête pour ceux-ci ou cela, les innondations, les catastrophes.

mercredi, avril 18, 2007

Michel Siffre Arté

LE CERVEAU À TOUS LES NIVEAUX!

Cette année-là, le spéléologue français Michel Siffre, figure légendaire de ces ... se trompe encore tout de même de deux mois à la sortie de la grotte...

J'ai des journées fastes à regarder sur Arté nos héros modernes que sont les scientifiques.
Ainsi cette ravissante blonde qui élève durant trente ans, un gorille
femelle,
afin de lui apprendre la langue des signes;

Mairie de Trouville Al Gore

On égaie nos après- midi avec une série de films sur notre environnement. Je me sens comme une mouche dans un bol de lait, heureusement, je n'ai pas d'enfant, c'est terrifiant l'Apocalipse annoncée.

lundi, avril 16, 2007

"La porte étroite"

André Gide à dit en substance dans La Porte étroite que l'on ne pouvait être deux pour passer par la porte.
Et louis Aragon: Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne où l'homme ne sait plus ce que c'est que d'être deux!

Cioran - Sternberg



mardi, avril 10, 2007

dédicaces






Sucrez-moi donc!

Sur un tournage, quand on veut enlever un élément du décor, un personnage: Sucrez -moi ce truc! Sucrez-moi machin! Et la chose, ou la personne, disparait du champ, de la lumière.

dimanche, avril 08, 2007

Trouville est plein comme un oeuf!

Au Marché, on se marche sur les pieds. Pour la moule, à la queue...leu....leu....Le Central a fait 1600 couverts. A la plage, le sable est noir de monde. Ma voisine n'avait jamais vu ça en cinquante ans.

Le noir

Je suis dans une pièce déserte, un homme entre:" On va vous juger!- Laissez -moi d'abord me rhabiller! Je ne sais où sont mes vêtements, il ressort pour en chercher, pendant ce temps un autre homme entre, puis un autre, et encore, tous me bousculent tour à tour, je dois les repousser, ils sont maintenant une dizaine, je sens que cela va être un linchage pur et simple.

Rue Bleue je dormais dans la soupente d'un bougnat. Chaque matin j'étais noire du poussier de charbon qui transpirait du matelas. j'ai déménagé à la cloche de bois, il ne m'a pas poursuivie, pas sûr que sa location fût légale. Je me rappelle de cette épisode car à chaque fois que quelqu'un veut m'effacer d'une existence normale à la sienne, (voir plus avec mes petites prestations), je suis comme ce poussier de charbon, je renoircis le dessin.

jeudi, avril 05, 2007

"La respiration" A. Soljenitsyne (photo W.Lewino.)


alcool

Se noyer

C'est une colle!!!

Mr Vase (Jean Gourmelin )

( Mépris N°3 Sternberg and Co. La revue qui n'a strictement rien à vendre ou à louer)

Marie-Antoinette et Walter Lewino



"Pourquoi?"

Le jour se lève et la nuit tombe.

L'homme prend la femme et la femme se donne à lui, alors que c'est elle
qui prend et lui qui donne.

Il n¹y a pas des sots métiers mais beaucoup de sots salaires

. Les mères disaient à leur fils :« je plains ta femme », et à leur fille :
« tu ne trouveras jamais de mari ».

. Il y a une infinité de villes et de villages nommés Saint-Pierre,
Saint-Jean, Saint-Germain, etc. mais aucun Saint-Roland, Saint-Henri et un
seul Saint-Luc (121 habitants), c¹était bien la peine que ce dernier se
casse le tronc avec son évangile.

. On compte huit communes nommées Saint-Maur, mais qui connaît ou a entendu
parler d¹un homme prénommé de même.

. Les intellos de gauche aiment le peuple et détestent ce que ce même peuple
aime à la télé.

. Brigitte, Catherine, Chantal, Monique, Nathalie, VéroniqueŠ n'ont pas
d'équivalent masculin, et Christophe, David, Eric, Jérôme, Mathieu, VincentŠ
pas d'équivalent féminin, en français du moins, et sauf erreur.

. Il y a des Jean-Jacques, des Jean-Pierre, des Jean-Claude, des
Jean-François, des Jean-Louis, etc. mais jamais de Jean-Patrick, de
Jean-Gérard, de Jean-Alain, de Jean-Fernand, etc. Même chose pour les Marie,
jamais une Marie-Sylvie ou une Marie-Nathalie.

. Parmi les abonnés au téléphone de la ville de Paris on relève 83 B¦uf ou
Le Boeuf et seulement 4 Vache ; 125 monsieur ou madame Mouton et aucun
monsieur ou madame Brebis ; 125 Cheval, avec en prime 203 Poulain, et
aucun(e) Jument ; 40 monsieur ou madame Chat et aucun(e) Chatte ; il y a
même plus de Bouc (34), malgré l¹odeur, que de Chèvre (10) ; quant aux
champions toutes catégories, les 207 Lelièvre, un(e) seul(e) Hase leur fait
face. Il est grand temps de dénoncer le machisme des patronymes.

. Les flics français sont armés de flingue et de matraque et les flics
anglais d'un casque.

. Les hommes n'ont pas de règles.

. Il n¹y a pas de jument laitière.

. Il y a des juifs honteux, jamais de goys honteux.

. On remonte à ses origines, mais on descend du singe.

. On mange toujours du b¦uf, jamais de la vache ; toujours de la dinde,
jamais du dindon,

. On n¹a pas le droit de dire que les Noirs courent plus vite que les
Blancs.

. Il y a un âge légal mais pas d¹âges illégaux.

. Sur terre on subit une force centripète alors que pour le reste c¹est la
centrifuge qui prévaut.

. On dit la Martinique et jamais le Cuba; la Sicile et jamais la Malte ; la
Crète et jamais la Chypre ; le Luxembourg et jamais le Monaco ; le Japon et
jamais le Taiwan ; la Réunion et jamais la Madagascar, etc.

. La Seine, la Garonne et la Loire sont des gonzesses et le Rhône et le Rhin
des mecs. Est-ce parce que ces derniers naissent à l¹étranger ?

. Tous les pays européens (ou presque) sont féminins alors que tous ceux d¹Amérique du nord et d¹Amérique centrale sont masculin. (W. Lewino)

Collage Sternberg

Pâques à Parisss

mardi, avril 03, 2007

La gifle

Je suis allée voir un film avec Sandrine Kiberlain,# TRES BIEN, MERCI de Emmanuelle Cuau avec Gilbert Melki, Olivier Cruveiller, Frédéric Pierrot, Emmanuel Salinger, Grégory Gadebois, Christophe Odent, Nathalie Akoun-Cruveiller, Agnès Caffin, Dimitri Rataud, Camille Japy, David Migeot, Patrick Dross, Emilie Chesnais. (Sortie le 25 avril) Son mari se fait arrêter, puis est placé d'office dans un hôpital psychiatrique.
Je voulais aller à la suite à Pantin mais j'avais ma dose de réminiscence avec des enfermements arbitraires, je me suis trompée d'autobus, descendue à la Gare de l'Est je me suis fait gifler dans la rue par un grand noir en jogging blanc, réfugiée dans un bistrot un inconnu m'a offert un verre d'eau, c'est j'espère tout pour aujourd'hui, je rentre me coucher si tant est qu'il n'y ait pas d'autre incident en descendant le Bd. Magenta.

lundi, avril 02, 2007

Samuel Beckett Côté Court Pantin

Je viens de voir une photo de Jacques Sternberg sur son site, cela me trouble, il y est si présent. Durant la rétrospective de Samuel Beckett son image se superposait sans cesse à celle du cinéaste dont je ne connaissais pas l'oeuvre filmée en langue allemande. Unique décor une pièce grise, aucun meuble sauf un misérable lit et un petit banc sur lequel l'auteur est déguisé en vieillard, front déposé sur ses mains, lesquelles tiennent ce que l'on suppose être un livre, les fenêtres et portes s'ouvrent sur le vide. Cela ressemble par trop à ce que j'imagine de sa fin de vie. Se connaissaient-ils? Ils avaient eu le même éditeur, Jérôme Lindon (Editions de Minuit)

Les clones

Mes vieilles copines virent à la dame patronnesse moralisatrice à souhait, après de tulmutueuses péripéties dues à un narcissisme forcené, la ménaupose alcoolisée à eu raison de leur brillante carrière, et la cave de leur conjoint se change en eau au contraire du Christ qui transformait l'eau en vin. Du coup, elles voient noir, et m'ayant vue transparente durant leurs leuggorrées vantardes, elles ne supportent pas de me découvrir quelques fans. C'est facile pour moi de taper dans le tas, mes copines sont des clones, avec les fragilités de ce formatage. C'est celà qui me touchait et m'a fait les fréquenter commes des soeurs orphelines, bien que leur héritage en parti dù aux enfants des maris, entretenait des gigolos d'une tchatche brillante. Tant que je me suis tue, elles m'ont invitée, mais ma parole ne vaut pas la leur, alors elles crient au scandale, ayant déjà fait taire leurs proches par l'hystérie, le désir du pouvoir, les mensonges, les menus malversations sous couvert d'une mythomanie bon teint, on ne peut rien quantifier, que croire ou fuir. C'est bien une demi-douzaine à la pelle de clones que je connais. Je n'ai plus l'âge de ces jeux pervers, je suis fatiguée, honte sur moi!